Auteur/autrice : Éric

  • [Lecture] One-on-One Meetings

    Extraits de The Mana­ger’s Path

    1–1s serve two purposes. first, they create human connec­tion between you and tour mana­ger

    C’est l’as­pect sous estimé par tous ceux qui ont une vision produc­tive. En géné­ral je propose aux mana­gers débu­tants : Prenez au moins 10 minutes par semaine, même si c’est pour parler des vacances, de lectures, ou du beau temps.

    La confiance ne se décrète pas, le lien humain non plus. Surtout dans un contexte pro, avec quelqu’un qu’on peut voir comme un étran­ger ou comme un chef.

    La fréquence de discus­sion crée le lien. C’est ce qui fait qu’en cas de problème, de baisse de moral, d’in­ci­dent, on a quelqu’un vers qui se tour­ner, on sait qu’il y a une écoute, et que la personne sera un humain aussi. C’est aussi ça qui permet de voir les baisses de moral ou de moti­va­tion chez l’autre, les frus­tra­tions et agace­ments.

    But letting your mana­ger into your life a little bit is impor­tant, because when there are stress­ful things happe­ning (a death in the family, a new child, a brea­kup, housing woes), it will be much easier to ask your mana­ger for time off or tell him what you need if he has context on you as a person.

    Je propose même aux mana­gers de parler d’eux, de leur histoire, de leur vie person­nelle, de leurs erreurs. Certains ont du mal parce que ça fait égocen­trique. C’est pour­tant aussi ce qui rend le terrain humain, qui permet de voir qu’on est un invi­divu, impar­fait, et que donc il est accep­table pour la personne en face d’en être un aussi, impar­fait aussi. On permet de ne pas cher­cher à être l’em­ployé propre et parfait, de comprendre ce qu’il y a derrière.

    trust, real trust, requires the ability and willin­gness to be vulne­rable in front of each other

    Ça fonc­tionne dans les deux sens et ça se construit avec le temps. On ne peut se limi­ter à deman­der de la confiance quand on en a besoin.

    It is hard to do if your mana­ger does not regu­larly meet with you, or constantly cancels or changes your 1–1s.

    En géné­ral j’im­pose le rythme hebdo­ma­daire parce que la fréquence est plus impor­tant que le contenu pour établir le lien. La règle exacte est « on ne passe pas deux semaines sans se voir, et pour pouvoir en annu­ler parfois ou être moins à l’écoute avec la tête occu­pée par moment, mieux vaut avoir un rythme hebdo­ma­daire à la base ».

    I encou­rage you to share the respon­sa­bi­lity of having good 1–1s with your mana­ger. Come with an agenda of things you would like to discuss. Prepare for the time your­self […] share with him anything you are inter­es­ted in discus­sing

    J’en ai même fait une attente au niveau de la grille de compé­tence pour les déve­lop­peurs les plus expé­ri­men­tés.

    Les néophytes, autant mana­gés que mana­gers, ont tendance à faci­le­ment en faire une instance de repor­ting ou de discus­sion des projets. Mieux vaut bannir tota­le­ment ces sujets du 1–1 que de consi­dé­rer ça comme le rôle de l’échange.

    Le 1–1 change tota­le­ment de forme et d’ef­fi­ca­cité le jour le managé prépare ce qu’il veut dire, avec un docu­ment écrit listant ce qu’il a fait, ses déci­sions, pourquoi, ses diffi­cul­tés, ses échecs, et son plan à venir. L’idée c’est de montrer que tout ça est sous contrôle, permettre au mana­ger d’éven­tuel­le­ment inter­ve­nir pour aider et… passer du temps sur ce que vous voulez vrai­ment discu­ter. Ça peut être un des sujets opéra­tion­nels, une diffi­cul­tés passée ou à venir, ou un plan à établir. Ça peut être tout à fait autre chose.

    Le mana­ger est là pour aider et faire progres­ser, pas pour écou­ter un repor­ting. Un 1–1 préparé par avance c’est en démul­ti­plier l’uti­lité.


    La conjonc­tion de la fréquence et de la prépa­ra­tion écrite permet aussi de reti­rer tout le stress. Le stress ne vient jamais de ce qui a été fait mais de ce qui peut venir. C’est essen­tiel­le­ment de l’ap­pré­hen­sion.

    Pouvoir dire, extrê­me­ment régu­liè­re­ment, ce qui a été fait, ce qu’on décide, ce qu’on projette de faire, c’est se déchar­ger de ce stress. Une fois que c’est dit, qu’on connait la réac­tion, il n’y a plus rien à appré­hen­der. Pour ça il faut une fréquence élevée, et une habi­tude de vrai­ment tout dire, sans cher­cher à enjo­li­ver. Une fois partagé, même si c’est pour dire ses propres erreurs, c’est le problème du mana­ger.

    Le bonus c’est qu’en disant tout très souvent, on le dit très tôt. On permet à tout le monde autour de s’or­ga­ni­ser, d’ai­der, de prendre en compte, et au final on retire beau­coup de gravité à tout ce qui pour­rait mal se passer.

    C’est un peu ma décou­verte de 2020. J’ai vécu une période quasi sans stress, tout en ayant de vrais objec­tifs, un mana­ger qui regarde ce que je fais (une première ou pas loin pour moi), un rôle opéra­tion­nel que je n’avais plus eu, beau­coup de choses à prou­ver. C’est en partie grâce à un très bon mana­ge­ment, mais aussi par un chan­ge­ment de comment moi, managé, j’ai changé mon approche.

  • [Lecture] What to Expect from a Mana­ger

    Extraits de The Mana­ger’s Path

    Everyo­ne’s very first expe­rience of mana­ge­ment is on the other side of the table

    I’ve come to see that there are people who have never in their careers had a good mana­ger

    Ça parait logique mais une partie des erreurs que j’ai faites viennent juste­ment que je n’étais pas dans ce cas là. Je n’ai pour ainsi dire pas eu de mana­ger dans ma première moitié de carrière.

    Certains n’étaient pas là, d’autres pas mana­ger, et les deux ans où j’ai eu quelqu’un qui se disait offi­ciel­le­ment mon mana­ger, je l’avais une fois de temps en temps quelques minutes par télé­phone dans une autre langue sans vrai­ment qu’on se comprenne.

    Ma première vraie expé­rience de mana­ge­ment c’était en tant que mana­ger, et en consé­quence je ne savais pas bien à quoi c’était censé ressem­bler.

    Quelques lectures en ligne ne remplacent pas une expé­rience de terrain.

    Je lis la suite et je me dis que c’est aussi bien. Ma première expé­rience de mana­ger c’est aussi ma première expé­rience avec un chef toxique.

    When you believe that these are the only alter­na­tives, a mana­ger who leaves you alone, moste of the time unless tou speci­fi­cally ask for help doesn’t seem so bad at all.

    Et quand je discute avec mes équipes, la peur c’est celle du petit chef, du contrôle, de la contrainte, des déci­sions prises d’en haut. Et oui, ne pas avoir de mana­ger ou avoir un mana­ger absent leur semble effec­ti­ve­ment préfé­rable. Je le comprends.

    Faire comprendre ce qu’est un mana­ger, quel est son rôle, et qu’il va être une aide plutôt qu’un frein, c’est une bonne partie du boulot pour mettre en place du mana­ge­ment.

    As you learn what to expect from your mana­ger, you can start to ask for what you need.

    Le sous-chapitre termine là dessus et c’est aussi mon parcours.

    Je remer­cie beau­coup Fabien et Romain que j’ai croisé à JobTea­ser, qui m’ont aussi montré ce qu’est un bon mana­ger, que c’est possible d’être bien­veillant, à l’écoute, cher­cher à résoudre les problèmes et à faire progres­ser sans handi­ca­per l’au­to­no­mie. J’avais un mana­ger qui me servait moi. Ça a proba­ble­ment été ma meilleure expé­rience profes­sion­nelle prin­ci­pa­le­ment grâce à ça. Tout ce que je cherche c’est cette direc­tion là.

    The Mana­ger’s Path est un des livres que je recom­mande à tout le monde profes­sion­nel­le­ment (pour ceux qui veulent avan­cer en seconde partie de carrière, mais pas seule­ment). C’est aussi pour ça que je le relis en prenant mes notes ici.

  • De la musique pour mon fils

    Aujourd’­hui mon fils a une petite chaîne hifi pas chère très clas­sique : Un poste qui fait radio, cd et blue­tooth, avec deux petites enceintes acco­lées.

    Il passe des CD de musique, mais surtout tous les CD d’his­toire J’aime Lire qu’il a collecté pendant des années. C’est devenu un rituel du soir après la lecture elle-même.

    On a une collec­tion de CD peu pratique qui traine, qui s’abime, et je n’y vois aucun avan­tage. J’ai­me­rais que tout ça soit numé­risé et qu’il choi­sisse juste le mp3 ou la play­list mp3 sur le disque dur.

    Idéa­le­ment je veux donc quelque chose capable de navi­guer visuel­le­ment dans plus d’une centaine de titres (proba­ble­ment bien plus à l’ave­nir) ainsi que de faire une recherche si on connait le titre qu’on veut. Bonus si ça sait se connec­ter à un disque réseau local ou à Prime/Spotify/Deezer.

    Je vois bien un équi­valent iPod pas trop cher avec un bel espace de stockage et qui pourra envoyer le son soit vers une enceinte blue­tooth soit vers un casque audio (l’avan­tage étant qu’on pourra l’em­me­ner en dépla­ce­ment). Main­te­nant ça peut aussi être une enceinte hifi plus clas­sique avec un gros écran local (l’avan­tage étant qu’on se posera moins de ques­tion de batte­rie).

    Est-ce que vous auriez des réfé­rences à conseiller ?

  • Rému­né­ra­tion et loca­li­sa­tion

    Je suis toujours surpris par les entre­prises qui adaptent les salaires à la zone géogra­phique pour des postes où la zone géogra­phique n’a pas d’im­por­tance.

    Dans la plupart des entre­prises on paye suivant une de ces deux formules :

    1. La valeur de rempla­ce­ment, c’est à dire le niveau à partir duquel l’em­ployeur a inté­rêt à recru­ter (et éven­tuel­le­ment former quelqu’un d’autre), et est en mesure de le faire ;
    2. La valeur ajou­tée, c’est à dire un pro-rata de ce que son travail génère comme valeur ou comme revenu.

    Et là, si on n’a pas parti­cu­liè­re­ment besoin que le sala­rié soit dans la ville la plus chère, pourquoi donne­rait-on une majo­ra­tion ?

    • Si on utilise la valeur de rempla­ce­ment, par défi­ni­tion l’em­ployeur aurait inté­rêt à recru­ter et former un nouveau sala­rié plutôt que de payer le coût de la vie de la ville la plus chère.
    • Si on utilise la valeur ajou­tée, l’em­ployeur se crée­rait une dette s’il payait plus que la valeur ajou­tée du sala­rié.

    J’ai l’im­pres­sion que ces diffé­rences de salaire en fonc­tion du coût de la vie sont prin­ci­pa­le­ment des restes des anciennes poli­tiques où on t’at­tache à un établis­se­ment précis, parce que tu entres sur un poste d’une équipe et que cette équipe est là. Dans cette logique chan­ger de ville c’est chan­ger d’équipe, de rôle, de missions.

    Cette façon de voir n’a plus de sens pour moi avec des équipes distri­buées, et encore moins main­te­nant que le télé­tra­vail prend plus de place. Savoir où vit chacun, dans quel bureau il travaille ou même s’il travaille réel­le­ment dans un établis­se­ment de l’en­tre­prise ou pas, n’a plus vrai­ment d’im­por­tance. C’est un choix privé, et pas de raison qu’on paye plus ou moins un collègue en fonc­tion de ses choix privés.


    Pour être franc je vois bien le sens de payer un salaire dépen­dant du coût de la vie, avec une vision très socia­liste du chacun en fonc­tion de ses besoins mais c’est du mili­tan­tisme. Ça prend en compte bien plus que la simple zone géogra­phique et ça veut surtout dire lâcher la déter­mi­na­tion du salaire par les deux points vus plus haut.

  • Petit calcul de distance

    Une voie de circu­la­tion est d’en­vi­ron 3 mètres. Mon vélo fait 65 cm de large. En circu­la­tion je navigue à bien 35 cm du bord, parce que je ne suis pas un équi­li­briste et que je tiens à ma sécu­rité. Le cani­veau ne compte pas dans ces 35 cm.

    La conclu­sion logique : Si votre voiture ne déborde pas au moins à moitié sur la voie d’à côté, c’est que vous ne respec­tez pas le mètre de sécu­rité imposé par le code de la route pour un dépas­se­ment.

    S’il y a des véhi­cules en station­ne­ment je m’écarte d’un bon mètre du bord, comme le prévoit le code de la route. Là c’est les 3/4 de la voiture qui doivent être sur la voie d’à côté.

    Si les voitures dépassent sur la voie d’à côté dans les illus­tra­tions, ce n’est pas juste une vue de l’au­teur, c’est vrai­ment ainsi que ça doit être dans la circu­la­tion.

    Notez que le code de la route vous auto­rise à chevau­cher une ligne conti­nue pour ce type de dépas­se­ment. C’est prévu ainsi.

    Hors agglo­mé­ra­tion les voies sont un peu plus larges mais la distance à respec­ter passe à 1,5 mètre. Si le cycliste est sur la voie de circu­la­tion, vous ne pouvez pas le dépas­ser sans mordre sur la voie d’à côté. Jamais.


    Parfois les voies sont un peu plus larges mais mon calcul se base de toutes façons sur des mini­mums.

    La règle géné­rale : Si vous ne débor­dez pas ample­ment sur la voie d’à côté, c’est proba­ble­ment que vous êtes dange­reux pour le cycliste que vous dépas­sez.

    Si c’est impos­sible, atten­dez derrière.

  • Le plus compliqué en dev, c’est de faire des choses simple

    Hier j’ai corrigé un test tech­nique d’un candi­dat ayant 55 ans. Un des plus beaux tests que j’ai pu voir.

    – BORING code, clair, concis, effi­cace, très compré­hen­sible

    – pas d’over archi, pas de démons­tra­tion tech­nique, straight to the point

    – tous les use case testés, le bon algo sélec­tionné et implé­menté

    Et … rien de plus à dire ! Et c’est LE point ! Le plus compliqué en dev, c’est de faire des choses simples.

    Là, c’est un gros ✅

    Sur un groupe de CTO, 17 juin 2022

    Je ne saurais confir­mer trop fort ce message. Comprendre les motifs habi­tuels d’ar­chi­tec­ture c’est impor­tant mais c’est un outil dans la trousse, pas l’objec­tif.

  • Détes­ta­tion et perte de cap

    Le RN a décu­plé sa présence à l’As­sem­blée natio­nale.

    Sur ceux qui se sont expri­més au second tour, 35% du groupe LREM/Ensemble! a préféré voter pour le RN plutôt que de voter pour l’al­liance de gauche NUPES. Il y a même eu des messages en ce sens par certains candi­dats.

    Sur ceux qui se sont expri­més au second tour, 43% du groupe NUPES a préféré voter pour le RN que de voter pour l’al­liance centriste Ensemble!.

    Dans les deux groupe, pas loin de la moitié de ceux qui ont voté au premier tour a préféré s’abs­te­nir de choi­sir entre le RN et son oppo­sant, et lais­ser élire l’ex­trême droite.

    Au-delà de la force de l’ex­trême droite elle-même, il y a un échec histo­rique de la part du reste du paysage poli­tique. Sans adhé­rer aux thèses du RN, à force de calculs court terme, de décla­ra­tions ambigües, de radi­ca­li­sa­tion vis-a-vis du parti d’en face, nombre de mili­tants ont perdu le cap.

    Report de voix au second tour des législatives.

Electeurs Ensemble! pour duel NUPES/RN: 
- Abstention 48%
- Nupes 34%
- RN 18%

Electeurs LR pour duel NUPES/RN:
- Abstention 37%
- Nupes 36%
- RN 27%

Electeurs RN pour duel NUPES/Ensemble!: 
- Abstention 51%
- Ensemble! 25%
- Nupes 18%

Electeurs Reconquête pour duel NUPES/Ensemble!: 
- Abstention 61%
- Ensemble! 24%
- Nupes 15%

Electeurs Nupes pour duel Ensemble!/RN:
- Abstention 45%
- Ensemble! 31%
- RN 24%

    Ce qui me frappe quand j’aborde le sujet, c’est le déni. L’autre est plus respon­sable, et donc parler du sujet de notre côté c’est faire leur jeu. Peu importe quel est l’autre, le discours est le même des deux côtés. Les deux se rejettent la respon­sa­bi­lité ainsi.

    S’il faut faire des compro­mis pour ensuite faire vivre le pays, nous sommes bien mal partis.

  • Absten­tion et diffé­rences de voix

    Dans la 6ème circons­crip­tion de Haute Garonne, le vote s’est joué à trois (3) voix près.

    À Saint-Pierre-et-Mique­lon, la diffé­rence était de dix-neuf (19) voix.


    L’abs­ten­tion et le vote blanc sont légi­times. Je n’ai pas à connaitre vos raisons. Par contre ne venez pas argu­men­ter que votre vote ne compte pas ou de toutes façons ça revient au même.

    Ce n’est pas vrai, ou ça peut ne pas être vrai. Ici ce sont deux cas que j’ai croisé sur les votes d’hier mais ce ne sont pas forcé­ment les mêmes.

  • Crash­plan et BorgBase

    J’ai long­temps utilisé Crash­plan pour mes sauve­gardes. C’était honnê­te­ment la solu­tion idéale quand ils avaient une offre pour les parti­cu­liers. 30 € par an pour une sauve­garde en temps réel, espace non limité avec chif­fre­ment de bout en bout. Le seul défaut était le non-support offi­ciel de Linux.

    Avec le temps ils ont supprimé l’offre pour parti­cu­liers et n’ont laissé que celle pour les entre­prises. Désor­mais je paye 10 € par mois pour une machine. Je suis resté parce que les offres de sauve­garde en temps réel sont quasi­ment inexis­tantes sous Linux, encore plus pour des gros quota comme le mien.

    Et puis c’est de plus en plus lent. J’ai vu des messages où ils disent qu’ils n’ont pas de limite mais qu’a­près quelques To leur système devient instable et non garanti. Aujourd’­hui j’ai 300 Go à rattra­per et la vitesse d’en­voi est famé­lique. On me prévoit de l’ordre de 15 jours pour envoyer mes données.

    Je n’ai aucune envie d’at­tendre 2 jours à chaque fois que je décharge ma carte mémoire suite à une séance photo.

    Bref… il est temps de chan­ger.


    J’ai exploré et je n’ai rien trouvé d’équi­valent sur le marché, peu importe le prix. Je vais me rabattre sur des sauve­gardes qui fonc­tionnent par incré­ments régu­liers plutôt qu’en continu.

    Pour mon usage j’ai l’im­pres­sion que la seule alter­na­tive qui se dégage vrai­ment est celle de Borg­base. Avec 2 à 3 To de données, je m’en sors quand même dans les 200 € par an et ça commence à piquer un peu. Je suis aussi à la limite où trou­ver un héber­ge­ment de serveur dédié avec un gros disque pour­rait être inté­res­sant finan­ciè­re­ment.

  • Recherche d’un nouveau NAS

    Je cherche de quoi faire mon prochain NAS.

    Mon idéal serait un petit boitier fanless avec un CPU type i5 ou i7 de dernière géné­ral (ou équi­valent chez AMD), un port Thun­der­bolt, ainsi qu’au moins un espace pour disque 2.5″ et un pour NVMe. Je peux me conten­ter d’un CPU plus raison­nable mais j’ai­me­rais garder quelque chose qui n’est pas juste du mini­mum.

    Malheu­reu­se­ment ce n’est pas une confi­gu­ra­tion que je trouve faci­le­ment, encore moins à prix raison­nable.

    Une alter­na­tive serait un Mac Mini. Ça me permet­trait de l’uti­li­ser comme poste de bureau­tique d’ap­point. Ça n’est pas fanless mais ils ne ventilent quasi­ment pas. Le défaut est que ça demande de mettre un disque externe par USB et que ce n’est pas vrai­ment fait pour tour­ner ainsi 24/7.

    Est-ce que vous auriez des sugges­tions ?


    La petite FAQ, parce que je vous connais…

    Tu utili­sais quoi et pourquoi chan­ger ?

    J’avais un Shut­tle XS35V4 depuis 8–10 ans dans lequel j’avais fini par ajou­ter un module de RAM supplé­men­taire pour arri­ver à 8 Go et sur lequel je faisais tour­ner un Linux de base. Il se bloque systé­ma­tique­ment au bout de quelques jours depuis plus d’un an, le rendant un peu inutile pour mes backups. J’ai tenté la réins­tal­la­tion logi­cielle, mais sans résul­tat.

    Tu fais quoi avec ?

    Le NAS me sert d’ac­cès local mais aussi de hub pour centra­li­ser la sauve­garde.

    Mes fichiers persos sont synchro­ni­sés en ligne avec Treso­rit, qui me permet le chif­fre­ment de bout en bout. Ceux de ma femme sont sur pCloud. On a du Google Drive et d’autres trucs qui trainent. Le NAS va aussi sauve­gar­der mes dépôts git, stocker une copie de tous mes emails, et synchro­ni­ser ou récu­pé­rer en local tout ce qui traine un peu partout à moi sur Inter­net.

    Tout est stocké sur un disque en local, chif­fré au repos, et acces­sible loca­le­ment via SMB. C’est aussi sur ce disque que je stocke mes archives, qui elles ne sont dupliquées nul part ailleurs.

    Le NAS lui-même est sauve­gardé en ligne avec du chif­fre­ment de bout en bout, histoire d’avoir une copie hors-ligne histo­ri­sée. J’avoue que je me sers parfois de cette sauve­garde en ligne pour récu­pé­rer à un fichier d’ar­chive quand je suis hors de chez moi.

    Pourquoi autant de puis­sance ? C’est déme­suré pour un NAS

    Certains logi­ciels de synchro­ni­sa­tion de fichiers ne sont pas faits pour tour­ner en pure ligne de commande. J’ai donc un desk­top Linux qui tourne 24/7. Certains de ces logi­ciels sont aussi parti­cu­liè­re­ment gour­mands en RAM. Rien que Crash­plan m’a forcé à monter à 8 Go de RAM pour ne pas plan­ter lors des dédu­pli­ca­tions. Côté CPU je suis un gros adepte de chif­fre­ment pour mes données donc tout ça fait du chif­fre­ment de partout.

    Enfin, parfois le NAS m’a servi comme PC bureau­tique secon­daire, et là j’ai vrai­ment souf­fert.

    L’ex­pé­rience m’a montré que les carac­té­ris­tiques actuelles étaient proba­ble­ment le plan­cher et que j’au­rais plutôt inté­rêt à cher­cher plus puis­sant en CPU. Avoir la capa­cité d’aug­men­ter la RAM un jour ne ferait pas de mal aussi.

    Ce serait poten­tiel­le­ment diffé­rent si je remplaçais mes logi­ciels de synchro­ni­sa­tion et de backup par des choses plus effi­caces et en pure ligne de commande, mais avec des si

    Pourquoi Fanless ?

    J’ai besoin de pouvoir connec­ter ce NAS à un écran. Il sera donc soit sur mon bureau de travail soit à côté de la télé­vi­sion. Dans les deux cas je suis très réfrac­taire à un bruit de venti­la­teur. J’ai toujours regretté par le passé les options avec venti­la­tion active à cause de ça, et j’avais beau­coup appré­cié par le passage en fanless.

    Pourquoi pas Syno­logy ou autre NAS dédié ?

    Certains logi­ciels que j’uti­lise ne four­nissent de binaire que pour x86 ou Apple Sili­con. Côté OS j’ai bien du Linux mais c’est déjà un peu bancale et ça ne tour­ne­rait pas sur des Linux moins stan­dard. Certains logi­ciels ont d’ailleurs besoin d’une inter­face graphique desk­top.

    Ces NAS ne sont de plus jamais fanless à la connais­sance. Mes expé­riences passées avec Syno­logy me les font exclure à cause du bruit.

    Quel est ton budget ?

    Le moins cher possible, mais sans limite haute ;-)

    Si j’ai l’im­pres­sion que ça vaut le coup, que ça me libère de nouveaux usages (par exemple s’en servir aussi comme vrai poste de travail), je peux mettre le prix qu’il faut.