Je reprends mes notes de lectures de The Manager’s Path.
It’s hard to know what’s going to happen next on Jason’s team because instead of guiding the team, he’s having the team guide itself.
Ce chapitre fait un peu mal. Je sais que je me suis pris beaucoup de murs dans mes premières années de management à cause de ça, et que j’ai toujours une tendance à partir un peu là dedans quand je ne me surveille pas.
L’équilibre entre le laisser faire et le trop directif n’est pas une évidence, et on peut arriver à être à la fois dans le laisser faire et dans le trop directif pour peu qu’on se focalise sur les mauvais sujets.
Le problème fonctionne aussi pour les non managers. Si vous voulez avoir l’autonomie, ça nécessite de prendre en compte les enjeux transversaux et de s’impliquer même là où vous n’êtes pas à l’aise.
It’s no surprise to anyone that they vote to drop Charles’s pet project — no surprise, that is, to anyone except Charles, who has never heard anything about this from Jason and who figured he was doing the right thing
La leçon apprise de l’époque :
- Dire ce qui ne va pas, quand bien même c’est difficile à dire ou difficile à entendre, surtout si c’est difficile à dire ou difficile à entendre.
- Demander même quand ça ne plait pas, quitte à imposer quand c’est nécessaire.
En ménageant les susceptibilités on crée de la dette humaine qui s’accumule. Assez vite, les petits problèmes qu’on a cherché à éviter deviennent un problème d’organisation et de culture qui lui est incontournable, bien plus complexe que la somme des petites susceptibilités.
Don’t rely exclusively on consensus or voting. Consensus can appear morally authoritative, but that assumes that everyone involved in the voting process is impartial, has an equal stake in the various outcomes, and has equal knowledge of the context.
Aujourd’hui je me base sur le « faire confiance » pour ce point.
Je l’ai fréquemment entre les développeurs et les responsables produit, avec les premiers qui aimeraient être impliqués sur toutes les décisions mais sans pour autant faire le travail amont d’interview utilisateur, de comparaison avec la concurrence, de réflexion stratégique, de coordination marketing, etc.
Je l’ai aussi entre les développeurs et le management, sur les questions d’évolution, d’évaluation, sur les règles de travail de tous les jours.
Le fond c’est d’impliquer, collecter les retours, comprendre et prendre en compte les arguments ou informations qui manquaient au décideur, mais laisser pour autant la décision au décideur. C’est lui qui a tout le contexte, qui passe du temps à soupeser et équilibrer les enjeux. La personne externe qui a un avis sans avoir fait ce travail n’a qu’un avis partiel et mal informé, et n’a pas de raison de peser dans la décision elle-même.
Faites juste confiance à vos collègues pour vous avoir écouté et prendre une bonne décision, même si ce n’est pas la votre.
Laisser un commentaire