Extrait de The Manager’s Path
You may only have the authority to guide decisions rather than dictate them
Je suis de ceux qui considère qu’on ne donne pas un rôle, on ne fait que acter que la personne agit au rôle en question.
L’étape la plus difficile pour les développeurs seniors, qu’ils veulent aller dans la branche management ou dans rester en contribution individuelle, c’est le fait d’être responsable sans décider eux-mêmes.
Il y a une vision fantasmée de la hiérarchie mais en réalité c’est un peu pareil à tous les niveaux. Dans ce que je veux faire, parfois ça finit par fonctionner en indiquant la bonne direction, en répétant, en donnant des objectifs. Parfois ça ne fonctionne pas et j’abandonne.
En réalité je ne décide pas vraiment. Même quand je le fais, ça ne suit pas toujours. Le travail c’est justement faire avancer tout le monde dans le même sens, pas décréter des choses dans son coin.
you’ll still be judged by how well those decisions turn out
Et pourtant on reste comptable du résultat. Quoi qu’il se passe, que je le décide ou non, que l’équipe suive ma vision ou persiste dans une autre, c’est moi qui suis responsable vis à vis de l’extérieur.
C’est à moi de faire en sorte que l’équipe aille dans le bon sens, d’expliquer comment et pourquoi, de convaincre, de guider et de former. Je peux éventuellement reprocher les décisions à ceux qui les ont prises, mais pas m’en retirer la responsabilité.
Vouloir prendre un poste de management c’est aussi ça : Savoir se sentir responsable, impliqué, tout en sachant qu’en fait on peut toujours décider ce qu’on veut sans que ça n’arrive dans les faits (sauf à avoir une hiérarchie militaire, mais ça ne me semble pas adapté à des équipes techniques dans le logiciel).
Create a Data-Driven Team Culture
Je balbutie encore, parce que j’ai du mal moi-même à trouver les bonnes métriques à mettre en œuvre. Je l’explique un peu quand je parle d’objectifs ici. J’ai trop vu ces systèmes pervertis ou mal utilisés pour les aimer.
the regular process retrospective has a lot of value for detecting patterns and forcing a reckoning with the outcome of decisions
On parle agilité et ça sort peut être du cadre mais il y a quatre rituels que je ne sauterai pas, dans cet ordre d’importance :
- La rétrospective
- Le 1–1 avec le manager
- Le daily meeting avec l’équipe
- Les kick-off pour donner du sens et lancer les projets
Si je place la rétrospective avant tout le reste c’est que c’est l’outil d’amélioration. Peu importe où on est, le principal est de s’amélioré.
La difficulté principale que j’ai rencontré avec le temps ce sont les rétrospectives qui s’épuisent, avec pas grand chose qui sort et peu ou pas d’actions prises. Une solution possible c’est l’animation, le changement de déroulé sur la réunion, ou le leadership tournant sur la réunion voire l’intervention d’un tiers à l’équipe.
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