Auteur/autrice : Éric

  • Avoir des valeurs est devenu une tare

    Je suis impres­sionné par le cynisme et l’ac­cep­ta­tion de certains auteurs de blogs poli­tiques.  Ce n’est pas tant qu’ils analysent tout sous l’angle d’am­bi­tions person­nelles  ou d’in­té­rêts de groupe, c’est que non seule­ment ils trouvent cela normal mais en plus ils consi­dèrent comme tota­le­ment irréa­liste voire néga­tif l’idée de remettre en cause ces atti­tudes.

    Les exigences morales, les prin­cipes, les valeurs semblent avoir dispa­rus. Du moins c’est ainsi que je le ressens. Je ne parle pas des exigences d’un ou deux poli­tiques qui touchent à des choses pas nettes, mais des exigences de la société face à sa repré­sen­ta­tion, ses élus, ses règles, et son fonc­tion­ne­ment.

    Pouah ! un puriste

    Tout ceci n’est que pure subjec­ti­vité, et d’autres y verront du réalisme ou du prag­ma­tisme. Pour autant il y a de bons symp­tômes de ces ques­tions, et ça ne date pas d’hier :

    Idéa­liste et puriste sont presque deve­nus des insultes, c’est un moyen certain de dimi­nuer la consi­dé­ra­tion des tiers. « idéal » et « pur » sont pour­tant des racines indé­nia­ble­ment posi­tives.

    Notre société a pour­tant un tel niveau de renon­ce­ment et de compro­mis­sion qu’on rejette ceux qui ont foi dans leur idéal et s’ef­forcent de s’y confor­mer, un peu comme pour se prou­ver que c’est impos­sible ou pour éviter de se sentir insulté en conten­tant de moins. Le sens posi­tif de l’idéa­liste, qui pour­tant ne démontre qu’une notion d’ef­fort dans un objec­tif et pas un refus des réali­tés, a laissé tota­le­ment place à au sens mino­ri­taire péjo­ra­tif qui montre une oppo­si­tion à la réalité.

    Ne l’écou­tons pas, ce n’est qu’i­déo­lo­gie

    Ce vire­ment est encore plus facile à voir avec la notion d’idéo­lo­gie. L’idéo­lo­gie c’est une vision ou un ensemble d’idées qui inspire ou qui fonde un mouve­ment intel­lec­tuel, un groupe social ou une action poli­tique. Tout cela a l’air posi­tif sur le prin­cipe, c’est ainsi que se fonde une société : sur des idées et les mouve­ments qu’elles entraînent. Mais qui aujourd’­hui entend idéo­lo­gie dans un sens posi­tif ? Il est employé par les poli­tiques eux-mêmes, eux qui pour­tant sont l’illus­tra­tion directe de l’idéo­lo­gie, pour décrire des gens qui spéculent et qui n’ont pas prise avec la réalité.

    C’est dans la notion d’in­té­grisme que ce détour­ne­ment des termes me fait le plus mal. Le terme est récent, sa créa­tion date du XXème siècle. À partir d’une racine des plus posi­tives, on invente un sens exécrable, celui qui refuse toute évolu­tion. Le fait de souhai­ter rester intègre s’est plus ou moins assi­milé à cette notion d’in­té­grisme, de par la proxi­mité des termes.

    Cela se traduit d’ailleurs dans les faits. De plus en plus, refu­ser de renier ses prin­cipes est critiqué comme un refus d’évo­lu­tion et un rejet par prin­cipe de toute idée diver­gente : « si vous consi­dé­rez ma propo­si­tion comme inac­cep­table c’est que vous êtes contre le chan­ge­ment ».

    Qu’a­vons-nous perdu ?

    J’exècre ceux qui ont fait glissé ces termes vers des sens néga­tifs, ou qui ont réuti­lisé des racines si pures pour y donner des sens dépré­cia­tifs. Mais tout ceci n’est fina­le­ment que le reflet d’une évolu­tion de la société. Croire à des valeurs est vu comme néga­tif, tenter de les respec­ter est vécu comme un rejet du reste du monde.  À tout moment celui qui vous propose d’y renon­cer trou­vera inac­cep­table que comme compro­mis vous n’ac­cep­tiez pas d’y renon­cer à moitié, en coupant la poire en deux.

    Fina­le­ment si on n’est pas prêt à faire l’inac­cep­table plei­ne­ment, peut être devrions-nous être prêts à le faire à moitié. Telle est du moins la pres­sion que je ressens autour de moi, mais encore plus quand je regarde les débats publics.

    Purisme, idéa­lisme, idéo­lo­gie, tout ça est fonciè­re­ment posi­tif, refu­sons d’en caution­ner ce glis­se­ment de sens. Sur ce point j’ai envie d’être intègre. Oui, inté­griste, mais dans un sens posi­tif.

  • Indé­cence des faits divers

    Indé­cent !

    Mais au fait, pourquoi est-ce indé­cent d’abor­der sous l’angle poli­tique les faits divers récents ou en cours ?

    Le respect des victimes ne passe certai­ne­ment pas par l’ou­bli du fait divers. Au contraire, pouvoir en parler, évaluer les choix faits, discu­ter des solu­tions poten­tielles, c’est le mini­mum qu’on puisse faire.

    Est-ce alors indé­cent de le faire sur le vif au lieu d’at­tendre ? Peut être n’est-ce pas déli­cat, mais notre société est obèse d’in­for­ma­tion et oublie aussi vite qu’un pois­son rouge lobo­to­misé ayant pris un coup sur la tête. Dans ce contexte, profi­ter de l’ac­tua­lité et de la média­ti­sa­tion est quasi­ment la seule manière de faire avan­cer le sujet.

    Alors, indé­cent ? je ne vois toujours pas en quoi.

    L’in­dé­cence vient parfois ensuite. Explo­rer un sujet lié à l’ac­tua­lité est une chose. S’en servir pour des fins tierces en est une autre. Avoir une réac­tion dispro­por­tion­née, popu­liste et sans recul est effec­ti­ve­ment ce qui menace le plus la décence.

    Ne nous trom­pons pas de problème en voulant taire un débat ou une ques­tion qui juste­ment est perti­nente. Assu­rons-nous seule­ment de trai­ter cette ques­tion avec tout le sérieux néces­saire, sans effet d’an­nonce stupide qui ferait plus de mal que de bien, mais sans rejet par prin­cipe non plus.

  • N’éco­no­mi­sez pas sur votre maté­riel infor­ma­tique profes­sion­nel

    N’éco­no­mi­sez pas sur votre maté­riel infor­ma­tique profes­sion­nel

    Choi­sis ce que tu veux

    J’ai inté­gré une nouvelle société il y a peu. Première surprise, on m’a demandé avant que j’ar­rive ce que je voulais comme poste infor­ma­tique. Agréable. Mieux : On m’a simple­ment dit d’al­ler prendre ce qui me corres­pon­dait sur les sites de Dell ou d’Apple. Pas de choix prééta­bli ou de guide sur le budget.

    Avec un cahier des charges aussi inexis­tant le moindre DAF risque­rait une attaque cardiaque. L’es­sen­tiel des effec­tifs peut faci­le­ment se faire coller l’étiquette « geek », c’est un coup à dépen­ser 3 000 euros par poste ça.

    Qu’est-ce qui peut bien pous­ser une société à lâcher la bride ainsi à ses infor­ma­ti­ciens ?

    Que ceux qui n’ont jamais pesté devant leur machine qui ne réagit pas assez vite lèvent la main !

    À mon arri­vée à Yahoo! j’avais eu pendant un moment un vieux Dell qui avait 10 minutes de batte­rie (montre en main) et 8 minutes pour démar­rer. Je n’avais pas le temps de lancer un logi­ciel qu’il s’ar­rê­tait. Chan­ger la batte­rie ? ah non, pas avant les trois ans d’amor­tis­se­ment. Résul­tat : une horreur pendant les réunions.

    Plus récem­ment à mon précé­dent poste j’ai béné­fi­cié d’un Dell Lati­tude E5510 tout neuf. Proces­seur Intel i3 dual core à 2,4 Ghz et 4 Go de mémoire, sur le papier c’est même surdi­men­sionné pour quelqu’un qui fait un peu de code et majo­ri­tai­re­ment de la bureau­tique. Pour­tant, que ce soit l’anti-virus ou le maté­riel, il me fallait presque 10 minutes pour démar­rer la machine, plus d’une minute pour avoir accès à MS Word ou Fire­fox après les avoir lancé, et le wifi mettait du temps à accro­cher.

    Je ne prends même pas en compte toutes les fois où j’ai du noter sur papier et ressai­sir à cause d’une mauvaise batte­rie et d’un manque de prises en salle de réunion, vous ne croi­riez pas le temps perdu ainsi cumulé.

    La renta­bi­lité comme seul objec­tif

    Depuis une semaine c’est une joie. J’ouvre le portable et je peux commen­cer à frap­per au clavier. Pas de minute d’at­tente, pas même 30 secondes. Je clique sur l’icône de MS Word et je peux taper immé­dia­te­ment. Je dis bien immé­dia­te­ment. J’ai véri­fié si c’était une impres­sion ou si c’était objec­tif. J’ai cliqué et tapé immé­dia­te­ment.  La batte­rie je n’en parle même pas, je pour­rai tenir la jour­née dessus sans rechar­ger. Quant au wifi, c’est en rédi­geant ce billet que je me suis rendu compte que je n’ai jamais fait atten­tion à savoir si le wifi était en recherche ou connecté : j’étais en ligne dès l’ou­ver­ture du capot, ou du moins je n’ai jamais ressenti le délai.

    En ce moment je fais des entre­tiens auprès de mes clients. Deux entre­tiens par jour, c’est un démar­rage à froid et trois reprises à chaud. Entre le wifi, la sortie de veille, le lance­ment des logi­ciels et la réac­ti­vité géné­rale, je gagne un grand mini­mum de 3 minutes à chaque fois, le double pour le démar­rage à froid, soit 15 minutes par jour.

    Comp­tez vous-mêmes, j’ai renta­bi­lisé une jour­née de travail à peu près tous les deux mois. 15 minutes ça peut sembler exagéré, on ne se rend pas toujours compte de tous ces petits temps d’at­tente, on met instinc­ti­ve­ment en place des contour­ne­ments (le café après avoir allumé la machine, la présen­ta­tion avec le client le temps que MS Office se lance) … jusqu’au jour où on n’en n’a plus besoin et qu’on devient vrai­ment effi­cace.

    N’éco­no­mi­sez pas sur l’ou­til de travail

    Le « choi­sis ce que tu veux » est très diffi­cile pour moi. Ça veut dire que c’est à moi de défi­nir les limites de ce qui est accep­table ou rentable. Mes expé­riences passées m’in­ci­taient d’un côté à ne surtout pas rogner trop, mais de l’autre à croire que je risquais de me faire remarquer par une facture refu­sée avant même de faire mon premier jour.

    Heureu­se­ment un futur collègue m’a incité à ne pas faire l’éco­no­mie d’un poste de travail et m’a rappelé que le coût était quand même ridi­cule au final pour du profes­sion­nel.

    Résul­tat : Je me suis lâché. Raison­na­ble­ment, mais mon poste a proba­ble­ment coûté quatre fois plus que celui que m’avait alloué mon précé­dent employeur.

    Le montant repré­sente tout de même moins de trois jours de factu­ra­tion client. La diffé­rence avec un poste milieu de gamme sera amor­tie en moins de six mois sur la base des calculs plus haut. Avec un renou­vel­le­ment tous les trois ans, mon employeur précé­dent aurait fait une écono­mie de 15 jours de factu­ra­tion en faisait le même choix.

    Tout n’est pas chif­frable

    Mais le gain réel n’est même pas là. Le gain c’est par exemple que j’ai envie de travailler, que j’ai une impres­sion de confiance et d’ef­fi­ca­cité indé­niable pour commen­cer dans mes nouvelles affec­ta­tions. Je commence motivé et non frus­tré.

    Pour savoir combien cette frus­tra­tion peut tuer toute moti­va­tion sur le long terme au fur et à mesure des embê­te­ments et des mauvaises expé­riences, le retour sur inves­tis­se­ment chif­fré plus haut est tota­le­ment négli­geable. La vraie valeur ajou­tée elle ne se chiffre pas, mais c’est elle la plus impor­tante : je suis effi­cace est motivé.

    Faites tour­ner ce retour à votre service infor­ma­tique le jour où on vous annonce que fran­che­ment votre poste coûte déjà assez cher comme ça et que ce que vous deman­dez n’est pas vrai­ment indis­pen­sable, qu’on peut très bien faire sans.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-NC-ND par Kmeron

  • Modem, Club DSK, et détour­ne­ments de données person­nelles

    Il y a quelques temps j’avais adhéré au MoDem, prin­ci­pa­le­ment par convic­tion qu’un parti centriste indé­pen­dant du PS et de l’UMP était néces­saire à la vie poli­tique française, et que les posi­tions du parti sur la démo­cra­tie avaient du sens à mes yeux.

    Je n’ai pas parti­cipé, à aucun moment. Je tiens à le préci­ser parce que ça explique que mon e-mail n’a à aucun moment pu être reçu à des fins poli­tiques dans le parti ou à desti­na­tion de personnes en parti­cu­lier en dehors de mon adhé­sion. En fait j’ai vu la commu­ni­ca­tion externe du parti perdre en perti­nence jour après jour, et mon inté­rêt dimi­nuer d’au­tant. Je n’ai pas renou­velé mon adhé­sion. J’ai parfois encore des e-mails venant de listings MODEM. Ils sont rares, aussi je ne m’en offusque pas.

    Détour­ne­ment

    Il y a quelques jours je vois tout de même appa­raitre un e-mail (en fait deux) d’An­to­nio Duarte, ancien membre du MoDem, ancien vice-président de son antenne pari­sienne. Ce dernier écrit pour consti­tuer un mouve­ment de soutien à Domi­nique Strauss-Kahn, le Club DSK 75.

    Là j’ai du mal à comprendre comment et pourquoi on utilise mes coor­don­nées, visi­ble­ment en prove­nance des listings internes du MoDem, pour un autre mouve­ment, par quelqu’un qui a quitté le parti. Bien entendu il n’y a aucun lien de désins­crip­tion ni aucune infor­ma­tion sur comment exer­cer mes droits d’ac­cès à mes données person­nelles, et aucune réponse à mes inter­ro­ga­tions par retour de mail.

    Visi­ble­ment la base de données des membres a été détour­née pour un usage person­nel par quelqu’un qui en avait la respon­sa­bi­lité et a aban­donné depuis ses fonc­tions. Je serai étonné que cela ne tombe pas sous le coup de l’abus de confiance, toute propor­tions gardées. Même en dehors de ça, il y a proba­ble­ment un problème avec le droit des bases de données (copie de la base des membres), la cnil (fichier de données person­nelles consti­tué sans mon accord à cet usage), et la loi infor­ma­tique et liber­tés (aucun moyen d’exer­cer mes droits).

    Il serait tota­le­ment hors de propos de consi­dé­rer que l’e-mail que j’ai laissé dans le cadre du MoDem implique un accord pour une utili­sa­tion en dehors de la struc­ture, et encore moins pour une acti­vité poli­tique diver­gente. Je n’ai donné mon accord ni pour une telle diffu­sion, ni pour une telle utili­sa­tion, et en France mon accord doit être obtenu au préa­lable.

    Mais surtout ce n’est pas la première fois. En juillet dernier c’était Chris­telle De Cremiers, elle aussi ancienne vice-prési­dente de l’an­tenne pari­sienne, qui utili­sait elle aussi mes données person­nelles après son départ, avec les mêmes problèmes. Là j’avais eu une réponse, mais clai­re­ment non satis­fai­sante.

    Absence de réponses

    Je trouve cela des plus sensibles non seule­ment parce que le non-respect de la loi me parait incom­pa­tible avec cette volonté de repré­sen­ta­tion poli­tique et d’en­ga­ge­ment public, mais aussi parce que la présence sur ces listes reflète des opinions et des enga­ge­ments privés qui n’ont rien à faire hors de ces struc­tures, leur détour­ne­ment est très dange­reux.

    Malheu­reu­se­ment je n’ai pas non plus de réponse de l’an­tenne pari­sienne concer­nant l’usage des fichiers, leur poli­tique d’uti­li­sa­tion, la sécu­ri­sa­tion des listes, et ce qu’ils comptent faire pour éviter que cela ne se repro­duise une troi­sième fois. Quand au natio­nal, je n’ai aucune adresse e-mail qui me réponde et le twit­ter me propose d’en­voyer mes ques­tions, sans y répondre.

    mise à jour : J’ai eu rapi­de­ment depuis un respon­sable MoDem au télé­phone. Quelqu’un de très clair et qui comprend le problème. Il déplore ce qu’il s’est passé, me garan­tit qu’ils feront une piqure de rappel mais qu’ils font déjà signer aux respon­sables des antennes locales une clause de confi­den­tia­lité et de respon­sa­bi­lité concer­nant les fichiers d’email.
    Il ajoute qu’il ne peut malheu­reu­se­ment pas contrô­ler le mauvais usage de la part de gens qui ont eu accès à ces fichiers par le passé. N’étant pas eux même victimes du SPAM ils m’in­citent à donner suite à la CNIL mais ne peuvent rien faire eux-même (ce en quoi je ne suis pas d’ac­cord vu qu’il y a utili­sa­tion de leurs données internes et peut être abus de confiance, mais j’avoue que c’est « juste un spam » donc je ne m’at­tends pas à ce qu’ils coulent le parti pour ça non plus).
    Il semble que j’au­rai pu avoir une réponse par télé­phone au numéro natio­nal. J’avoue ne pas avoir essayé, trop habi­tué aux stan­dards inter­mi­nables et aux pratiques élec­tro­niques. Il y aurait eu malheu­reu­se­ment au même moment des problèmes d’ac­cès puis chan­ge­ment d’adresse pour les moyens de commu­ni­ca­tion de l’an­tenne pari­sienne, donc il y a peut être aussi à être indul­gent ici.

    Des ques­tions

    Voilà les raisons de cette lettre publique.

    Aux repré­sen­tants du MoDem, au natio­nal et à l’an­tenne pari­sienne :

    • Comment mon e-mail peut-il se retrou­ver dans des mailings d’an­ciens vice-prési­dents dans des commu­ni­ca­tions qu’ils ne font pas au nom du parti ?
    • Quels sont les actions que vous allez entre­prendre pour proté­ger à l’ave­nir mes données person­nelles ?
    • Quelles sont les actions que vous allez entre­prendre rapport à ces détour­ne­ments pour prou­ver que vous ne les caution­nez pas ?
    • Pourquoi faut-il une lettre publique pour obte­nir une réponse sur un sujet aussi sensible ?
    • Où puis-je vous joindre effi­ca­ce­ment pour obte­nir des réponses et des actions de votre part ?

    Aux deux spam­meurs poli­tiques (puisque factuel­le­ment il s’agit bien de cour­riers non solli­ci­tés) :

    • Comment justi­fiez-vous l’uti­li­sa­tion de mes données person­nelles ?
    • Pouvez-vous m’in­for­mer du numéro d’en­re­gis­tre­ment à la CNIL du fichier nomi­na­tif concerné ?
    • Pouvez-vous me donner la source de la récolte ou du fichier afin que je puisse faire valoir mes droits ?
    • Comment justi­fiez-vous de ne pas respec­ter la loi (au mini­mum la mention d’une désins­crip­tion possible) dans un e-mail qui propose une voca­tion poli­tique ?

    Pour me joindre vous avez le lien de contact en bas de page, si jamais l’as­pect public vous incite à enfin réagir.

  • How media queries slow the mobile web

    You proba­bly have been told to design with the grace­ful degra­da­tion para­digm. If you have very smart friends, they may even use the « progres­sive enhan­ce­ment » in place of grace­ful degra­da­tion. To enable an opti­mi­zed access to mobile on a website, you proba­bly use css media queries:

    header { background-image: url(head-1280px.png) }
    @media screen and (max-device-width: 480px) {
      header { background-image: url(head-480px.png) }
    }
    

    If you’re really smart and don’t care about IE, you may design first for narrow mobiles and then opti­mize all other use cases:

    header { background-image: url(head-320px.png) }
    @media screen and (min-device-width: 321px) {
      header { background-image: url(head-480px.png) }
    }
    @media screen and (min-device-width: 481px) {
      header { background-image: url(head-855px.png) }
    }
    @media screen and (min-device-width: 856px) {
      header { background-image: url(head-1280px.png) }
    }
    

    Sorry, what you has been told is bull­shit. You are not opti­mi­zing anything. Worse, you are degra­ding all android user expe­rience (and proba­bly some ipho­ne’s ones).

    It’s not your fault, webkit has an horrible bug. It down­loads all appli­cable images, not just the final one. This basi­cally means that down­loa­ding only the big 1280px image may even be chea­per than these alter­na­tives with media queries.

    Yes, it’s sad, but so is the life. The former is true at least up to Android 2.3.2 so the problem won’t disap­pear this year.

    If you ask me, it’s even worse: Brow­sers based on 2010’s webkit and lower (inclu­ding mobile ones) don’t need any media query to be slowed down. You just need the follo­wing to down­load two images instead of one.

    p { background-image: url(useless.png); }
    p { background-image: url(usefull.png); }
    

    There are only three solu­tions

    1. Push the fix on Android (still not there in 2.3.2) and upgrade to the latest firm­ware (not only on your own mobile, but on everyo­ne’s)
    2. Use the same images for all devices and screen widths AND don’t use the cascade to over­ride previous back­ground-image rules in your style­sheets
    3. Wrap every back­ground-image rule in a media query and define min and max constraints for each media query so that a device never read more than one block (this mean you will never support IE without CSS hacks) AND don’t use the cascade to over­ride previous back­ground-image rules in your style­sheets