Pas que d’eux, évidemment, mais aussi d’eux. Parce que les maux ne s’annulent pas, ils s’additionnent, mais aussi parce que si on s’autorise à ne pas respecter les droits du voisin en jugeant qu’il ne le mérite pas, je m’expose à ce qu’on ne respecte pas les miens le jour où quelqu’un jugera que je ne le mérite pas.
Ne pas dire « oui mais de toutes façons c’est un salaud » est ce qui différencie l’État de droit de la vengeance arbitraire et du lynchage public.
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