Extraits de The Manager’s Path
With that said, what if the intern does spend too much time asking you for help, without ever looking for help himself? Well, that gives you an opportunity to work on another management skill: communicating what needs to happen.
Encore un point que j’ai mis longtemps à apprendre et que je ne sais pas encore transmettre efficacement aux suivants.
Donner les attendus, à la fois en comportement et en objectifs, c’est donner les moyens à la personne de faire le nécessaire pour y arriver… et éventuellement demander de l’aide s’il leur manque quelque chose ou si elle ne sait pas comment faire.
C’est aussi un outil puissant contre les anxieux — et j’en fais partie. L’interlocuteur n’a plus à se demander où aller. Le cadre est donné et je sais ce qui sera évalué ensuite.
J’ai longtemps eu un rejet fort des objectifs. J’ai l’impression de le retrouver chez les autres dans mes équipes. Au moins en France, on a trop utilisé les objectifs comme une façon de mettre la pression ou de reprocher l’échec. Ça a totalement brouillé la relation à l’outil.
Et pourtant… l’autonomie ne fonctionne que si chacun fait son travail, c’est à dire qu’on annonce à l’avance ce qu’on cherche à obtenir (ie: les objectifs).
On ne lancerait pas un bateau sans un cap. Pourquoi croit-on faire de l’informatique en faisant table rase de tous les acquis des autres industries ?
Therein lies the value of breaking the project down before the intern starts working on it: you’ve taken on some of the harder thinking up front.
C’est particulièrement vrai sur les nouveaux arrivants. J’ai une checklist de tâches pour le premier jour, le second, la première semaine, la seconde, le premier mois, le second, etc.
L’idée est de mâcher le travail pour éviter que la personne ne se perde. On guide. On explicite ce qui est attendu. S’il y a un moment de doute il suffit de se remettre en mode « quelle est la prochaine case à cocher ».
Même ensuite, les grilles de compétences sont un très bon outil pour expliciter les attendus de chaque rôle. Pas de « ce n’est pas mon boulot » ou de « est-ce que c’est dans mon rôle ? », ni en amont ni au moment du retour annuel. Ce n’est pas un cadre fait pour brider, mais au moins on explicite à l’avance ce qui est attendu de chacun.
Là aussi, c’est essentiel pour les anxieux, qui n’ont pas de question à se poser sur ce qu’on attend d’eux, si telle ou telle chose devrait être faite. Plus c’est précis et complet, plus on décharge la personne pour lui permettre de se concentrer sur la réponse à ces attentes.
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