Je suis largement insatisfait des multi-outils. Certains ont trop peu d’embouts et c’est toujours l’absent dont on a besoin. D’autres sont complets mais sont tellement larges qu’ils ne sont pas utilisables dans les endroits peu accessibles. Le pire sont ceux à la fois larges et courts.
Je peux imaginer emporter tout un jeu de clefs Allen et de clefs plates mais le poids n’est pas idéal. Je suppose que vous avez d’autres solutions.
Bref, vous emportez quoi ?
Je veux, tous les jours, avoir de quoi régler ou resserrer tout ce qui peut bouger avec le temps. Si je fais confiance à mon inventaire, ça veut dire des clefs Allen H4 et H5, une pointe de tournevis Philips/JIS, et de quoi serrer des boulons de 8 et de 10 mm.
Retours obtenus : Je suis passé à côté de l’outil multi-fonction vélo 920 de Décathlon qui utilise des clés Allen en L indépendantes. Il est un peu plus lourd que les autres (216 gr) mais il embarque vraiment tout, jusqu’aux démontes-pneus et aux clés plates 8 et 10 mm. Difficile de faire mieux quand on ajoute ce qui manque aux autres.
En alternative il y a le Ratchet’n Roll Ex de Topeak. Il manque l’embout hexa de 8 mm mais on trouve partout des adaptateurs 6 -> 8 qu’on peut ajouter à la pochette. Le vrai défaut c’est une pochette qui se roule, donc pas forcément facile à glisser dans les sacoches.
Sinon il y a les pochettes Big Switch et Big Switch Rachet de Blackburn. Il manque la pointe cruciforme. On devrait pouvoir en trouver une compatible pour la version Rachet (avec la clef à cliquet) mais pas pour l’autre. Le fait que ce soit une pochette permet d’y ajouter les clefs plates et d’autres outils, voire les rustines dans le filet. C’est un vrai avantage par rapport à l’outil de Décathlon. Si on ajoute tout on finit quand même légèrement plus lourd que celui de Decathlon. L’encombrement est similaire.
Quand je pars en hors de la ville, je veux aussi pouvoir réparer une crevaison. Outre les consommables, ça veut dire une clef plate de 15 mm, deux démontes-pneu et une pompe pas dégueulasse.
En rando en famille j’aimerais aussi de quoi remplacer un câble de frein ou de dérailleur, changer les plaquettes ou les patins de frein, ainsi que changer un maillon de chaîne. Outre les consommables j’imagine que ça veut dire au moins un dérive-chaîne, un crochet ou une pince-chaîne, une pince coupante et une pince standard.
Là je n’ai pas eu de réponse. Les pinces que je trouve sont super lourdes. Vous utilisez quoi pour changer vos câbles en itinérance ?
Bref, je veux du transportable, si possible léger, mais quand même pratique. Qu’est-ce que vous conseillez ?
Le reste j’imagine que c’est pour des réparations plus lourdes que je ne ferai pas seul en itinérance (pédales pédalier et plateau, cassette et disque de frein, purge des freins hydrauliques ou du moyeu).
Est-ce que j’ai oublié quelque chose à prendre en itinérance ?
Je vois beaucoup de multi-outils avec du Torx mais je ne vois rien en Torx sur les vélos de la famille.
J’ai abandonné mes premiers amours qu’étaient les feuilles de style séparées avec des nommages bien sémantiques. Je travaille par les applications front-end par composants, j’ai besoin que les styles fonctionnent de façon similaire.
BEM était une bonne idée mais impraticable. Le nommage est pénible et il fallait encore garder une synchronisation entre la feuille de style et les composants. J’ai eu plaisir à trouver CSS Modules mais on continue à jongler sur deux fichiers distincts avec des imports de l’un à l’autre. Il fallait faire mieux.
J’ai besoin que les styles soient édités au même endroit que les composants, toujours synchronisés, mis à jour en même temps, limités chacun au composant ciblé.
Tailwind a trouvé une solution à tout ça en générant statiquement la feuille de style à partir des composants eux-mêmes. Je comprends pourquoi ça plaît mais je n’arrive pas à considérer que redéfinir tout un pseudo-langage parallèle puisse être une bonne idée. On finit toujours par devoir apprendre CSS, que ce soit pour exprimer quelque chose que le pseudo-langage ne permet pas, ou simplement pour comprendre pourquoi le rendu n’est pas celui qu’on imagine.
Je suis parti vers les solutions CSS-in-JS quand je code du React. Faire télécharger et exécuter toute une bibliothèque comme Emotion est loin d’être idéal mais ça reste finalement assez négligeable sur une application front-end moderne.
Entre temps j’ai quand même découvert Goober, qui implémente le principal en tout juste 1 ko. L’élimination des styles morts contrebalance probablement largement ce 1 ko de Javascript. On aurait pu en rester là.
La mise à jour
Je suis quand même gêné de devoir embarquer une bibliothèque Javascript. J’ai fouillé voir si rien de mieux que Goober et Emotion n’avait pointé le bout de son nez depuis la dernière fois que j’ai tout remis en cause. Il se trouve que le paysage a sacrément évolué en cinq ans.
D’autres que moi ont eu envie d’aller vers du plus simple. On parle de zero-runtime. Les styles de chaque composant sont extraits à la compilation pour créer une feuille de style dédiée. Les parties dynamiques sont faites soit avec des variantes prédéfinies, soit avec des variables CSS qui sont ensuite manipulée par Javascript via les attributs `style`.
Le vénérable c’est Vanilla-extract mais on a juste une version plus complexe et entièrement Javascript des CSS-Modules. C’est d’ailleurs le même auteur, et le même problème fondamental : deux fichiers distincts à manipuler et à synchroniser.
Vient ensuite Linaria qui semble une vraie merveille. Il a l’essentiel de ce que proposent les CSS-in-JS avec de l’extraction statique avec tout ce qu’on attend au niveau de l’outillage : typescript, source maps, préprocesseur et vérification de syntaxe, ainsi que l’intégration avec tous les cadres de travail classiques.
Linaria c’est aussi WyW-in-JS, qui opère toute la partie extraction et transformation, au point de permettre à qui veut de créer son propre outil concurrent à Linaria. Je trouve même cette réalisation bien plus significative que Linaria lui-même.
L’équipe de MUI en a d’ailleurs profité pour faire Pigment-CSS et convertir tout MUI. Pigment reprend tout le principe de Linaria avec la gestion des thèmes, la gestion des variantes, et quelques raccourcis syntaxiques pour ceux qui aiment l’approche de Tailwind. En échange, ces fonctionnalités ne sont possibles qu’en écrivant les CSS sous forme d’objets Javascript plutôt que sous forme de texte CSS directement. La bibliothèque est aussi plus jeune et la compatibilité avec tous les cadres de travail ne semble pas assurée.
J’ai aussi traversé Panda-CSS mais sans être convaincu. Panda génère tout en statique mais il génère tout une série d’utilitaires et de variables par défaut, et injecte beaucoup d’utilitaires dans le Javascript qui sera exécuté avec l’application. C’est un croisement entre Emotion, Tailwind et Linaria, mais qui du coup me semble un peu Frankenstein. À vouloir tout à la fois, on finit par ne rien avoir de franc.
Si c’est pour utiliser avec MUI, le choix se fait tout seul. Dans le cas contraire, au moins pour quelques mois le temps que Pigment-CSS se développe un peu plus, Linaria me semble un choix plus sage. S’il y a quoi que ce soit qui coince, Goober reste une solution pragmatique et tout à fait acceptable.
Pas grand changement dans les réparations par rapport à l’année dernière si ce n’est le ruban adhésif résistant que j’ai bien fait de prendre, et des questions sur l’année prochaine. J’en ai parlé dans la rubrique sur les vélos vu la casse de cette année.
Serviettes
Serviette Sea to summit Airlite
Je suis amoureux des serviettes que j’ai acheté l’année dernière. On en avait deux, j’ai acheté la troisième cette année. C’est aussi ça que j’ai, en petit format, pour sécher la vaisselle.
Ça s’essore comme une serpillière, absorbe l’eau très facilement même déjà humide, et ça sèche en quelques minutes derrière. Le tout pour un poids et un encombrement ridiculement réduit : Personne ne s’attend à voir une serviette de bain pleine taille dans un sac plus petit que la paume de ma main.
Possible que la prochaine fois j’en prenne une de plus en moyen format pour retirer la condensation de la tente.
Moustiques
Spirale anti-moustique à brûler
On a aussi été agressés par des nuées de moustiques. C’est au point où j’ai pu avoir plus d’une vingtaine de piqûres le temps de mettre l’anti-moustique. Chacune finit par faire un bouton de 2 cm de large.
Même le spray n’a pas toujours été efficace. On a fini par utiliser une spirale à brûler, et ça c’est efficace.
Rangements
Filets à linge
J’ai étendu l’idée de l’année dernière, acheté plus de filets à linge. On en avait un par tenue quotidienne, un pour la nuit, un pour la pluie, etc. Les sacoches ne sont qu’un grand sac sans séparation et ça permettait de manipuler le tout facilement sans passer notre temps à plier ou déplier.
Sangles et attaches
J’avais hésité à en prendre moins. J’ai finalement pris deux tendeurs filets et deux tendeux à 4 brins. On a fini par tout utiliser suivant les moments, y compris quelques mousquetons. Ça nous aurait manqué sinon.
Gilet réfléchissant
Je me posais la question, j’ai la réponse. On en a eu besoin pour un trajet de nuit sur une grosse départementale (ou petite nationale, je ne sais pas). Sans gilet réfléchissant j’aurais été encore moins rassuré. Bref, ça prend du volume mais il faut garder.
On s’est retrouvé plusieurs fois à court d’eau mais la poche a eau n’a pas été vraiment la solution. Avec la température, on a hésité à la remplir pour se retrouver avec de l’eau chaude. Je me dis que ça peut le faire l’année prochaine si on met la poche dans la glacière. Sinon autant prendre deux bidons chacun.
Je garderai la poche à eau l’année prochaine parce que ça ne pèse rien et ça ne prend pas de place, mais je ne trouve plus ça si magique que ça.
Fond de sacoches
Nous avions trop pris de fond de sacoche l’année dernière, et on été reparti avec quasiment tout ce qu’on avait pris au départ. Cette année j’ai moins pris, et surtout on s’est autorisés à piocher dedans.
Méli-Mélo gourmand, Tipiak
J’ai gardé mes deux indispensables : le taboulé et le méli mélo de céréales. Ce sont deux choses en sachets qui peuvent se faire hors du feu avec relativement peu d’eau, l’un avec de l’eau froide et l’autre avec de l’eau chaude. Là dessus, pas de changement. Avoir un pack de chaque au fond des sacoches permet de s’assurer de toujours avoir de quoi manger si on est pris de cours.
En pratique on a toujours eu un paquet de coquillettes 3 minutes, plus ou moins rempli, et quelques mini babybels — Le babybel étant à ma connaissance le seul fromage à supporter suffisamment la chaleur sur le long terme parce qu’il est protégé par la cire.
Agréments
Sauce salade 25 cl
Les mignonnettes de sauce de l’année dernière c’était un sacré volume. On a fait plus simple et on est parti avec une petite bouteille de 25 cl de sauce, qu’on a mis dans un sachet zippé pour plus de sécurité. C’est finalement aussi bien, et bien moins volumineux.
L’année prochaine j’ajouterai peut-être une petite salière de poivre, d’épices ou d’herbes, histoire d’avoir quelque chose de plus que le sel. Bon, cette année on a peu cuisiné de toutes façons.
Le sucré
Pour le matin on a retiré la confiture. Le miel en flacon doseur suffit tout à fait et ça reste propre à tout instant.
Les sachets de café soluble n’ont pas été utilisés. Le camping ou le village propose toujours un vrai café et on n’a jamais eu le courage de sortir vaisselle + brûleur juste pour ça. Je pense qu’on fera l’impasse l’année prochaine, même chose pour les infusions à froid.
J’avais aussi emmené des compotes en gourdes souples mais on n’y a à peine touché aussi je me demande si on ne s’en passera pas l’année prochaine là aussi.
Haribo Dragibus
Je garde par contre le sachet de Dragibus (les gros, pas les mini). Il y a une vraie différence de motivation et de résistance quand je donne 1 dragibus tous les 5 à 10 km au fiston et quand je ne le fais pas. La chaleur a toutefois réussi à les faire fondre dans le sac et il faut bien prévoir un sac zippé imperméable pour éviter de tout salir.
Au-dessus, il y a quelques barres de céréales dans les sacoches avant. Indispensable en cas de besoin même c’est plus pour l’exceptionnel.
Frais et non-frais
Glacière sac à dos Pikachu
J’en ai parlé déjà deux fois mais la petite glacière souple sur le porte-bagages du fiston a été d’une vraie aide avec les températures. Le jambon aurait risqué de tourner en quelques heures sans ça.
Plat préparé Garbit, Pad Thaï
J’ai toujours refusé les plats préparés lyophilisés des magasins de sport. Le prix est prohibitif et je ne le trouve pas pertinent pour nos randos qui ne sont que de grandes balades en camping. En supermarché on a par contre trouvé des plats préparés en sachets plastiques qui se gardent à température ambiante. Contre toute attente, c’est bon et en quantité. On a fini par toujours en avoir un jeu dans les sacoches.
Pas grand chose n’a changé depuis 2023. On a pris 4 tenues dont une longue, trois cuissards, une polaire, un maillot de bain, une tenue de pluie, un pyjama, une paire de tongs, une casquette aérée. On a juste fait l’impasse sur le tour de cou vu les températures.
Quantité
Cuissard endurance Van Rysel
J’ai hésité sur les 4 tenues parce que ça prend beaucoup de volume dans les sacoches, surtout les cuissards parce que je me suis finalement équipé aussi suite à mes 100 km.
On prévoyait une lessive tous les deux jours. On a parfois dû attendre trois jours donc les trois cuissards n’étaient pas de trop. Si on ajoute la tenue pour quand on met les trois au sale, on n’a rien eu de totalement superflu.
Est-ce qu’on aurait pu faire avec une de moins ? probablement mais ça aurait été aussi moins confort. Avec la chaleur, avoir des vêtements propres n’est pas du luxe. On risque de rester sur cette mesure la prochaine fois.
Pyjama
J’ai surpris plusieurs personnes lors de ma préparation à parler de pyjama, et de pantalon long pour le pyjama.
On peut évidemment s’en passer mais ça impose un drap intérieur dans le sac de couchage pour le garder propre. Je ne sais pas si on y gagne grand chose, que ce soit en volume en poids ou en confort. Le pyjama long donne aussi plus d’adaptabilité.
Lessive
Mini-clips pour le linge
Le hauban de tente de 10 grammes pour 10 mètres et les feuilles de lessive solides sont toujours parfaits. J’ai par contre remplacé les mini pinces à linge par des mini-clips en plastique. J’ai pu en prendre 2x plus, pour moins de volume et moins de poids, et une meilleure tenue.
Synthétique
Le pyjama est la seule pièce qu’on a pris en coton. Cette fois-ci on a fait la chasse au coton, y compris sur les sous-vêtements. Le séchage rapide nous apporte beaucoup de souplesse. Les cuissards mettent un plus longtemps mais ça reste raisonnable, et limité.
Vu la chaleur sur notre période, il n’y a aucun doute que le synthétique est indispensable pour les t-shirts de toutes façons.
Tenue de pluie
Veste imperméable Decathlon MH500
J’hésitais l’année dernière. On a encore plus hésité cette année vu la météo. En réalité on a joué la sécurité : pantalon et veste de pluie.
Pour les vestes on a même pris de vraies vestes de pluie et pas nos anciens k-way qui ne servent qu’à une petite averse. Je rends même fiston jaloux parce que j’ai une veste d’un orange pétant.
On ne l’a pas regretté. On a traversé un vrai gros orage sur 10 km sans qu’il ne soit prévu sur la météo. Fiston avait gardé un k-way et est sorti trempé. Nous, même avec nos vraies vestes, on sentait la pluie comme si c’était de la grêle.
On peut discuter des pantalons (c’est du confort mais j’apprécie), pas des vestes. À défaut de pantalon il faut toutefois des guêtres ou des chaussures imperméables. On a choisi le pantalon.
Quatre indispensables : Téléphone pour appeler en cas de soucis (quitte à l’éteindre 99% du temps), GPS parce que c’est un confort énorme de suivre la trace sans se poser de questions, liseuse pour les périodes de repos, et la pompe à matelas dont j’ai encore parlé dans le billet sur le couchage.
Électricité
L’adaptateur CEE17, indispensable des campings
Cette année on est partis avec un VAE à recharger. Ça veut dire des emplacements camping avec prise au moins un jour sur deux, un adaptateur CEE17 et une rallonge électrique. J’ai pris 10 mètres et ça s’est révélé le bon curseur, même si j’imagine que d’autres pourraient essayer de faire sans. Bien entendu, il faut rajouter le chargeur lui-même, qui pèse son poids.
Batterie portable Ankor 737
Au-delà, j’ai gardé le système de l’année dernière avec la batterie portable charge rapide et le chargeur puissant pour aller avec. Pouvoir ne pas rester branché des heures est un vrai plus. Il a fallu une petite multiprise pour permettre d’avoir à la fois la charge de batterie portable et la charge du VAE. On a d’ailleurs plus utilisé les téléphones que l’année dernière, donc c’était bienvenu.
J’ai par contre réduit les câbles. Un câble 140W entre la batterie et le chargeur, trois petits câbles USB-C de 30 cm pour les appareils. Plutôt que de prendre aussi des câbles micro-USB, Lightning et USB-A, j’ai pris trois petits adaptateurs qui peuvent s’ajouter en bout de câble. Ça m’a permis d’être adaptable sans multiplier les connectiques.
GPS vélo
GPS Bryton 750SE
Je ne sais pas comment on faisait sans GPS. Si le fléchage était bon, le GPS c’est s’éviter plein de questions, plusieurs erreurs de chemin.
Prévoir toutes les traces à l’avance avec l’arrivée aux camping était aussi une bonne idée. Le tracé sur place sur téléphone se contente de suivre la recommandation automatique. À l’avance j’ai pu affiner, étudier le chemin, éviter des zones fréquentées. Les traces officielles de la Via Rhona était tout de même une très bonne base.
Malheureusement le support pour GPS Bryton est peu stable. Sur cailloux il bouge et finit par avoir la tête en bas. Je n’avais pas ce problème en ville du coup ça a été la mauvaise surprise. Je le remontais en permanence à la main.
Liseuses
Je suis toujours amoureux des liseuses. On n’aurait clairement pas pris 3 ou 4 livres chacun, en plus du fait que les liseuses n’ont pas besoin de lumière en plus pour lire le soir.
C’est l’outil pour quand on s’arrête, et qui nous suit en permanence. La charge tient le voyage, même si j’ai prévu l’adaptateur micro-USB pour les recharger.
Écouteurs
On commence à avoir des appareils sans prise jack, ce qui impose des écouteurs bluetooth, et donc cette batterie portable.
Je regrette toujours l’interdiction de porter des écouteurs à vélo. Je suis trop respectueux mais on aurait pu se permettre d’ignorer tout ça sur les pistes dédiées. Je pense que l’année prochaine je me le permettrai.
L’écouteur à conduction osseuse, oreilles ouvertes, a tout de même servi à garder la motivation du fiston sur la grande ligne droite de 40 km en pleine chaleur.
Jeux
Le jeu de scopa
À trois on a amené un jeu de scopa, qui fonctionne très bien même si j’ai peu eu le courage d’y jouer. Petit, pas lourd, rapide, jouable de 2 à 4, c’était parfait.
Éclairage
La lampe frontale n’a servi qu’une fois, et peut-être que les téléphones auraient suffi même si beaucoup moins pratique. Est-ce que j’en reprends une l’année prochaine ? Je ne sais pas. Ça ne prend pas beaucoup de place.
Une seule suffit toutefois largement. Entre les téléphones et les LED amovibles du vélo, pas la peine de plus. C’est juste plus pratique de n’avoir rien à la main en cas de galère.
Le setup n’a pas tant changé par rapport à 2023. J’ai toutefois changé ce réchaud Optimus Crux qui ne me semblait pas super stable, même si on m’a dit que c’était normal.
J’ai pris un PocketRocket Deluxe de MSR. L’allumage piezzo est juste un bonheur. On me dit qu’il y a différentes qualités. Celui là s’allume à chaque fois. Rien que ça vaut le format un peu moins compact (et encore, c’est pour pinailler). J’ai même l’impression que la forme du brûleur tient mieux le vent. Il faudra confirmer. En tout cas c’est une réussite.
Vaisselle
Pas de changement sur la vaisselle plastique Decathlon. Les fourchettes se sont parfois révélées un peu faiblardes quand on doit piquer sur un bout de pomme un peu dur, et le couteau ne coupe évidemment rien. Je me tâte à prendre de l’inox ou du titane pour l’année prochaine.
Lavage
Flacons de voyage 100ml
J’ai abandonné le savon solide pour la vaisselle. J’ai pris deux flacons « avion » de 100ml avec du produit vaisselle. Un seul aurait été déjà deux fois plus que suffisant. Je ne reviendrai pas au solide si je peux l’éviter.
J’en ai parlé un peu dans la section sur les sacoches mais on avait une glacière souple avec nous. Elle s’est révélée indispensable pour garder au frais les denrées une demie-journée malgré les chaleurs écrasantes. On a même pu garder des sodas frais quand on les achetait le matin.
Tupperware
Là dessus je n’ai pas encore trouvé la solution. On a pris un gros tupperware rectangulaire. L’idée était de pouvoir mettre des restes ou des salades préparées. En vérité, comme anticipé l’année dernière, ça a servi pour mettre du frais ou du fragile comme des fruits.
C’est gros, pas pratique, et à la fois trop petit quand on en a besoin. J’ai encore quelque chose à trouver là dessus.
Ce billet sera court parce que ça confirme que le setup de l’année dernière était le bon : Tente, matelas, sacs de couchage, oreillers.
On a pris une lampe frontale. On l’a utilisée une fois pour un montage la nuit, mais honnêtement on aurait pu faire sans avec juste nos téléphones.
La tente
Le auvent de tente
Je suis toujours content de la MT900 Ultralight de Decathlon. En particulier le montage rapide, y compris sous la pluie, la place disponible, le poids qui reste raisonnable pour une 4 personnes, et le auvent important. Pour des voyages à vélo, je suis prêt à perdre quelques centaines de grammes pour reprendre un auvent sur une future tente.
Le zip de la toile extérieur finissait par dérailler en permanence et Decathlon a été top en SAV. On a définit dans quelle ville on serait le temps qu’ils commandent la toile de remplacement. Ils ont livré dans un casier, à la date prévue, sur le Decathlon de la ville prévue. Pas de discussion, toujours super agréables. J’apprécie++
Ouverture de la toile extérieure par temps sec et chau
Il reste que les jours avec la nouvelle toile ont été difficiles. Même en ouvrant totalement les aérations et en profitant du fait que la tente permet de replier la toile extérieure d’un côté, on a souffert de la chaleur. Une fois dedans, la chambre intérieure fait plusieurs degrés de plus que la température extérieure. Quand la température la nuit refuse de baisser, on finit par transpirer.
Je ne sais pas si c’est parce que les températures étaient plus élevées, parce que la nouvelle toile était plus imperméable, ou si les aérations fonctionnaient mal, mais on a un peu souffert. Je ne me rappelle pas en avoir souffert l’année dernière.
Pompe pour les matelas
Pompte Flextail 2X
La pompe pour les matelas est la trouvaille de l’année dernière. Je ne repartirai pas sans. J’ai fini toutefois par ne plus l’utiliser pour dégonfler. Ça ne me faisait pas gagner un temps significatif et diminuait l’autonomie.
Avec les gros matelas gonflables longs et format rectangulaire de 8 cm d’épaisseur, il est nécessaire de la recharger régulièrement. Elle doit tenir 6 gonflages mais je la rechargeais tous les jours sur la batterie pour sécurité.
J’ai jeté mes grandes sacoches à scratch pour les remplacer par une paire d’Ortlieb Back-roller XL Plus. Une fois ouvertes, il faut avouer que le volume est assez massif. Attention toutefois, il y a du volume mais le poids reste le même que celui des sacoches de 20 litres.
À l’usage je ne regrette pas l’investissement. La seule chose qu’il me manque ce sont des poches sur les côtés pour segmenter un peu. Le filet est toutefois bien pratique. Par défaut ils servent aux tongs et aux serviettes mouillées.
J’ai un nouveau modèle qui corrige une des difficultés historiques : La boucle femelle sur le haut est solidaire du sac et on n’a pas besoin de la tenir pour éviter qu’elle ne gêne quand on fixe la sacoche sur le porte-bagages.
Sacoches classiques et trunk bag
Ortlieb Back-Roller Plus
J’ai remplacé une des deux paires de sacoches à élastiques et crochets par des Ortlieb Back-roller Plus. En plus du petit changement sur la boucle décrit plus haut, les nouvelles ont une poche sur le devant, bienvenue.
Pour compléter, plutôt qu’une sacoche de guidon, on a pris le Trunk bag d’Ortlieb. Elle est grande, top à manipuler quand elle est seule.
Ortlieb Trunk bag
Attention, pour pouvoir l’associer à une paire de sacoches il faut que le porte-bagages ait une barre basse dédiée aux sacoches. Même ainsi, la combinaison n’est pas toujours la plus aisée à manipuler.
Remplacement en cours de route
J’avais gardé une paire de mes anciennes sacoches pour le troisième vélo. Bien mal m’en a pris. Dès le début, elles sautent fréquemment du porte-bagage (il n’y a pas de blocage anti-retour comme sur la plupart des sacoches modernes).
Sacoche Decathlon Touring 900
C’est pénible, tellement qu’on finit par s’arrêter dans un Décathlon pour les remplacer par des sacoches Touring 900. Heureusement, parce qu’on a réussi à déchiré ensuite les anciennes avant de les renvoyer par la poste. Autant dire qu’elles n’auraient pas tenu.
Les Décathlon sont plus lourdes que les Ortlieb mais elles respirent la solidité, plus que les Ortlieb en fait. Elles ont aussi le bon goût d’avoir un bas préformé qui permet à la sacoche de bien tenir debout, une poignée et un mousqueton à l’avant. Là aussi, il m’a manqué des poches sur les côté ou le devant.
La vraie différence c’est qu’il n’y a pas de marge sur la fermeture. Sur les Ortlieb on ferme avec une lanière qui peut s’étendre un peu. Sur les Decathlon Touring les boucles sur le côté sont solidaires de la sacoche, sans taille réglable. Un peu moins adaptable.
Sans dire que les Decathlon sont un mauvais choix, si j’avais su j’aurais plutôt pris une seconde paire d’Ortlieb Back-Roller Plus.
Le confort
J’en parle longuement mais ces remplacements valent tout à fait leur prix. On monte et démonte les sacoches facilement. On peut exceptionnellement en étendre le volume si on ne les plie pas par enroulage, par exemple pour retourner du supermarché (et ça nous a été utile par deux fois).
Par rapport au temps et à la pénibilité de celles de l’année dernière…
Étanchéité
Et justement, on m’a beaucoup dit de ne pas me prendre la tête avec l’étanchéité, qu’au pire on peut mettre un sac poubelle à l’intérieur si on a besoin de traverser une averse.
Il se trouve qu’on a pris un vrai gros orage sur une étape, imprévue à la météo. Oui, on aurait pu s’en sortir sans étanchéité, prévoir mieux la météo, défaire les sacoches pour ajouter cette couche de sac poubelle quand la pluie devient une possibilité, et avoir les sacoches elles-mêmes mouillées pendant un bon moment ensuite. On aurait pu, mais j’apprécie ce confort et je ne regrette pas une seconde d’avoir pris des sacoches étanches.
La tente en plus
La tente était sur mon porte bagage arrière, fixée avec un tendeur à 4 brins. Pendant l’orage elle était par chance protégée par une ancienne sacoche de mon fils (celles qu’on a remplacé), le sac de tente lui-même n’étant pas fait pour être étanche.
Ortlieb Rack-Pack
L’année dernière j’avais une triple sacoche, c’est à dire un compartiment qui se fixait par dessus la paire de sacoches latérales. Ça m’a un peu manqué, pour la protection de la tente mais aussi pour ajouter du vrac. Potentiellement j’aurais pu ne pas prendre des sacoches XL mais ajouter un rack-pack adapté.
Peut-être que je le ferai (pas pour le remplacement des XL, mais pour l’ajout d’un rack-pack).
La glacière
La glacière sac-à-dos Pikachu
Le vrai truc imprévu c’est qu’on a embarqué une glacière sous la forme d’un sac à dos enfant Pikachu. On ne s’en est pas séparé. Elle était sur le dessus du porte-bagages de mon fils, avec un tendeur.
Avec les chaleurs, je ne sais pas comment on aurait fait sans. Au minimum, si on refait un parcours un été, désormais il y aura toujours une glacière, ou un sac glacière sans une sacoche. Indispensable !
La place
Chacun utilisait une sacoche pour les vêtements. La mienne, XL, embarquait aussi l’électrique (dont la rallonge, le chargeur du VAE, etc.) et quelques trucs annexes.
La seconde XL embarquait la cuisine et une partie de la bouffe, le périssable allant dans la glacière.
Les deux restantes avaient deux duvets et un matelas pour l’une, deux matelas et un duvet pour l’autre, plus quelques bricoles (serviettes, oreillers, pinces à linge, etc.)
On n’était pas à la limite mais je ne dis pas non plus qu’il y avait de la place libre. En fait on n’aurait pas forcément toujours tout pu porter dans la glacière. Le rack-pack pour la tente ne sera pas forcément une mauvaise idée pour donner un peu de souplesse tout en fixant bien la tente.
L’organisation
Le vrai truc qui s’est révélé super utile c’est d’avoir mis, pour chaque paire de sacoche, un élastique rouge sur la boucle de l’une (celle avec les vêtements) et un élastique rouge sur la boucle de l’autre (celle avec la cuisine ou le couchage, suivant). Facile à repérer à chaque instant.
Mon vélo quotidien était hors service, on est repartis avec nos vieux VTC d’il y a 20 ans, des Btwin 5 original.
Btwin 5 original
La conclusion constante c’est qu’en réalité la rando familiale ça peut se faire avec n’importe quel vélo pour peu qu’on fasse un peu d’entretien.
Tout juste je me dis que la descente du haut de la Dolce Via très caillouteuse avec son dénivelé négatif aurait pu être un peu sportive sur les pneus lisses de mon vélo quotidien si je l’avais pris.
Le développement minimal de 2.2m était suffisamment bas pour les côtes qu’on a eu mais je ne monterai par les Alpes avec ça non plus. Sur un vélo de voyage je viserais clairement plus bas.
La casse
J’avais changé ma chaîne et ma cassette en prévention. Sur le trajet on a…
rompu un câble de frein arrière,
cassé un étrier de frein avant,
cassé deux rétroviseurs,
tordu une béquille arrière
tordu la plaque qui tient la béquille centrale de l’autre vélo
changé une autre chaîne,
tué deux pneus arrière avec une hernie chacun (problème au pneu, pas une crevaison de la chambre à air)
Rien de bien dramatique mais les hernies au pneu c’est très pénible sur un vélo chargé quand on doit encore faire 10 ou 20 km avant le premier vélociste disponible. Les freins HS sur le vélo chargé du fiston ça ne m’a pas fait trop rire non plus mais il n’a jamais eu à rouler longtemps ainsi.
Au final on a visité tous les Décathlon du trajet plus un vélociste indépendant, avec une réparation tous les deux jours en moyenne. Ça a occupé une bonne partie de nos journées et de notre attention. Pour terminer avec du positif : À chaque fois on a été reçu avec grand sourire et sans attente. Le fait d’être en itinérance nous apporte pas mal d’égards.
Réparations
On a fait de la casse, ça veut aussi dire penser aux réparations. J’ai lu plein de fois des gens prendre du ruban adhésif toilé résistant. J’ai reproduit : On déroule quelques mètres et on le ré-enroule à plat pour l’emporter. C’est ce qui m’a servi à plusieurs moments pour tenir. À refaire.
Sur les outils j’avais ce qu’il me fallait mais pour les voyages sur les routes de vélo on trouve des outils assez facilement sur le trajet donc on a juste besoin de ce qu’il faut pour tenir jusqu’à la prochaine halte.
Avec un câble qui a lâché, je me rends cependant compte combien je ne suis pas autonome pour des réparations plus conséquentes. J’avais un câble en vente dans une boutique mais pas les outils ni la connaissance pour faire la réparation seul et le premier mécano était à 40 km de là.
L’année dernière je disais que je ne serais jamais loin d’un vélociste mais j’ai appris que « jamais loin » pouvait être plus de 40 km. Ça finit par faire beaucoup.
Est-ce qu’il faut que je prenne de quoi couper un câble, un bouchon de câble, et que j’apprenne à faire tout ça moi ? Peut-être embarquer un câble aussi en plus des chambres à air de rechange ?
VAE
S. est partie sur son nouveau VAE, un Winora Yukatan X12 : grosse batterie, gros moteur, gros pneus.
Winora Yukatan X12
Ce truc passe partout et je la jalousais presque. Le seul truc c’est une pièce en bas du garde-boue qui s’est fait la malle par deux fois après des chocs.
Le vrai problème c’est surtout le guidon qui était trop large pour elle, générant des douleurs. On l’a fait couper en cours de route et à priori c’était mieux.
Quant à la batterie… Elle était régulièrement sur l’assistance haute, parfois maximale, et elle perdait dans les 20% dans les 30 à 40 km de la journée. Ok il n’y avait que du plat mais ça veut dire que ça tient ses promesses.
Antivols
Abus Bordo Lite
Par rapport à l’année dernière, je crois que je me suis déstressé sur les antivols. On avait les mêmes deux Bordo Lite d’Abus que l’année dernière, et je crois que ça suffit bien tant qu’on ne doit pas les laisser loin longtemps et qu’on ne se retrouve pas à Marseille, Lyon ou Paris.
Pour le VAE on a gardé le U de tous les jours. Vu le prix du vélo, on a préféré jouer la sécurité. Le poids du U ne change pas grand chose sur un électrique de toutes façons.
Éclairages
On a eu un trajet de nuit pour revenir de la ville où on a vu un spectacle. J’avais oublié que je n’étais plus sur mon vélo quotidien avec sa lampe 70 Lux. Heureusement qu’on avait l’éclairage du VAE parce que les LED Decathlon, même si elles sont très visibles, n’éclairent rien du tout.
Pour des trajets de nuit, il faudra vraiment prévoir des lumières puissantes, pas des petites LED.
Futur
Une des questions c’est ce qu’on achètera au fiston quand il faudra changer son vélo. Il est attiré par les VTT Decathlon alors que tout ce qu’il fait est sur bitume et chemin. J’essaie de pousser vers les Decathlon Riverside mais je ne suis pas certain de réussir.
Peut-être qu’il faudrait que je regarde autre chose que tu Decathlon mais ma connaissance du marché est quasiment nulle.