Auteur/autrice : Éric

  • Quels outils vélo en itiné­rance

    Je suis large­ment insa­tis­fait des multi-outils. Certains ont trop peu d’em­bouts et c’est toujours l’ab­sent dont on a besoin. D’autres sont complets mais sont telle­ment larges qu’ils ne sont pas utili­sables dans les endroits peu acces­sibles. Le pire sont ceux à la fois larges et courts.

    Je peux imagi­ner empor­ter tout un jeu de clefs Allen et de clefs plates mais le poids n’est pas idéal. Je suppose que vous avez d’autres solu­tions.

    Bref, vous empor­tez quoi ?


    Je veux, tous les jours, avoir de quoi régler ou resser­rer tout ce qui peut bouger avec le temps. Si je fais confiance à mon inven­taire, ça veut dire des clefs Allen H4 et H5, une pointe de tour­ne­vis Philips/JIS, et de quoi serrer des boulons de 8 et de 10 mm.

    Retours obte­nus : Je suis passé à côté de l’outil multi-fonc­tion vélo 920 de Décath­lon qui utilise des clés Allen en L indé­pen­dantes. Il est un peu plus lourd que les autres (216 gr) mais il embarque vrai­ment tout, jusqu’aux démontes-pneus et aux clés plates 8 et 10 mm.
    Diffi­cile de faire mieux quand on ajoute ce qui manque aux autres.

    En alter­na­tive il y a le Ratchet’n Roll Ex de Topeak. Il manque l’em­bout hexa de 8 mm mais on trouve partout des adap­ta­teurs 6 -> 8 qu’on peut ajou­ter à la pochette. Le vrai défaut c’est une pochette qui se roule, donc pas forcé­ment facile à glis­ser dans les sacoches.

    Sinon il y a les pochettes Big Switch et Big Switch Rachet de Black­burn. Il manque la pointe cruci­forme. On devrait pouvoir en trou­ver une compa­tible pour la version Rachet (avec la clef à cliquet) mais pas pour l’autre.
    Le fait que ce soit une pochette permet d’y ajou­ter les clefs plates et d’autres outils, voire les rustines dans le filet. C’est un vrai avan­tage par rapport à l’ou­til de Décath­lon. Si on ajoute tout on finit quand même légè­re­ment plus lourd que celui de Decath­lon. L’en­com­bre­ment est simi­laire.

    Quand je pars en hors de la ville, je veux aussi pouvoir répa­rer une crevai­son. Outre les consom­mables, ça veut dire une clef plate de 15 mm, deux démontes-pneu et une pompe pas dégueu­lasse.

    En rando en famille j’ai­me­rais aussi de quoi rempla­cer un câble de frein ou de dérailleur, chan­ger les plaquettes ou les patins de frein, ainsi que chan­ger un maillon de chaîne. Outre les consom­mables j’ima­gine que ça veut dire au moins un dérive-chaîne, un crochet ou une pince-chaîne, une pince coupante et une pince stan­dard.

    Là je n’ai pas eu de réponse. Les pinces que je trouve sont super lourdes. Vous utili­sez quoi pour chan­ger vos câbles en itiné­rance ?

    Bref, je veux du trans­por­table, si possible léger, mais quand même pratique. Qu’est-ce que vous conseillez ?


    Le reste j’ima­gine que c’est pour des répa­ra­tions plus lourdes que je ne ferai pas seul en itiné­rance (pédales péda­lier et plateau, cassette et disque de frein, purge des freins hydrau­liques ou du moyeu).

    Est-ce que j’ai oublié quelque chose à prendre en itiné­rance ?

    Je vois beau­coup de multi-outils avec du Torx mais je ne vois rien en Torx sur les vélos de la famille.

  • Nouveau tour dans les CSS-in-JS

    L’his­toire

    J’ai aban­donné mes premiers amours qu’é­taient les feuilles de style sépa­rées avec des nommages bien séman­tiques. Je travaille par les appli­ca­tions front-end par compo­sants, j’ai besoin que les styles fonc­tionnent de façon simi­laire.

    BEM était une bonne idée mais impra­ti­cable. Le nommage est pénible et il fallait encore garder une synchro­ni­sa­tion entre la feuille de style et les compo­sants. J’ai eu plai­sir à trou­ver CSS Modules mais on conti­nue à jongler sur deux fichiers distincts avec des imports de l’un à l’autre. Il fallait faire mieux.

    J’ai besoin que les styles soient édités au même endroit que les compo­sants, toujours synchro­ni­sés, mis à jour en même temps, limi­tés chacun au compo­sant ciblé.

    Tail­wind a trouvé une solu­tion à tout ça en géné­rant statique­ment la feuille de style à partir des compo­sants eux-mêmes. Je comprends pourquoi ça plaît mais je n’ar­rive pas à consi­dé­rer que redé­fi­nir tout un pseudo-langage paral­lèle puisse être une bonne idée. On finit toujours par devoir apprendre CSS, que ce soit pour expri­mer quelque chose que le pseudo-langage ne permet pas, ou simple­ment pour comprendre pourquoi le rendu n’est pas celui qu’on imagine.

    Je suis parti vers les solu­tions CSS-in-JS quand je code du React. Faire télé­char­ger et exécu­ter toute une biblio­thèque comme Emotion est loin d’être idéal mais ça reste fina­le­ment assez négli­geable sur une appli­ca­tion front-end moderne.

    Entre temps j’ai quand même décou­vert Goober, qui implé­mente le prin­ci­pal en tout juste 1 ko. L’éli­mi­na­tion des styles morts contre­ba­lance proba­ble­ment large­ment ce 1 ko de Javas­cript. On aurait pu en rester là.


    La mise à jour

    Je suis quand même gêné de devoir embarquer une biblio­thèque Javas­cript. J’ai fouillé voir si rien de mieux que Goober et Emotion n’avait pointé le bout de son nez depuis la dernière fois que j’ai tout remis en cause. Il se trouve que le paysage a sacré­ment évolué en cinq ans.

    D’autres que moi ont eu envie d’al­ler vers du plus simple. On parle de zero-runtime. Les styles de chaque compo­sant sont extraits à la compi­la­tion pour créer une feuille de style dédiée. Les parties dyna­miques sont faites soit avec des variantes prédé­fi­nies, soit avec des variables CSS qui sont ensuite mani­pu­lée par Javas­cript via les attri­buts `style`.

    Le véné­rable c’est Vanilla-extract mais on a juste une version plus complexe et entiè­re­ment Javas­cript des CSS-Modules. C’est d’ailleurs le même auteur, et le même problème fonda­men­tal : deux fichiers distincts à mani­pu­ler et à synchro­ni­ser.

    Vient ensuite Lina­ria qui semble une vraie merveille. Il a l’es­sen­tiel de ce que proposent les CSS-in-JS avec de l’ex­trac­tion statique avec tout ce qu’on attend au niveau de l’ou­tillage : types­cript, source maps, prépro­ces­seur et véri­fi­ca­tion de syntaxe, ainsi que l’in­té­gra­tion avec tous les cadres de travail clas­siques.

    Lina­ria c’est aussi WyW-in-JS, qui opère toute la partie extrac­tion et trans­for­ma­tion, au point de permettre à qui veut de créer son propre outil concur­rent à Lina­ria. Je trouve même cette réali­sa­tion bien plus signi­fi­ca­tive que Lina­ria lui-même.

    L’équipe de MUI en a d’ailleurs profité pour faire Pigment-CSS et conver­tir tout MUI. Pigment reprend tout le prin­cipe de Lina­ria avec la gestion des thèmes, la gestion des variantes, et quelques raccour­cis syntaxiques pour ceux qui aiment l’ap­proche de Tail­wind. En échange, ces fonc­tion­na­li­tés ne sont possibles qu’en écri­vant les CSS sous forme d’objets Javas­cript plutôt que sous forme de texte CSS direc­te­ment. La biblio­thèque est aussi plus jeune et la compa­ti­bi­lité avec tous les cadres de travail ne semble pas assu­rée.

    J’ai aussi traversé Panda-CSS mais sans être convaincu. Panda génère tout en statique mais il génère tout une série d’uti­li­taires et de variables par défaut, et injecte beau­coup d’uti­li­taires dans le Javas­cript qui sera exécuté avec l’ap­pli­ca­tion. C’est un croi­se­ment entre Emotion, Tail­wind et Lina­ria, mais qui du coup me semble un peu Fran­ken­stein. À vouloir tout à la fois, on finit par ne rien avoir de franc.


    Si c’est pour utili­ser avec MUI, le choix se fait tout seul. Dans le cas contraire, au moins pour quelques mois le temps que Pigment-CSS se déve­loppe un peu plus, Lina­ria me semble un choix plus sage. S’il y a quoi que ce soit qui coince, Goober reste une solu­tion prag­ma­tique et tout à fait accep­table.

  • Retour après voyage à vélo 2024 — Le reste

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste (ce billet)

    (le billet de 2023)

    Répa­ra­tion

    Ruban adhé­sif toilé

    Pas grand chan­ge­ment dans les répa­ra­tions par rapport à l’an­née dernière si ce n’est le ruban adhé­sif résis­tant que j’ai bien fait de prendre, et des ques­tions sur l’an­née prochaine. J’en ai parlé dans la rubrique sur les vélos vu la casse de cette année.

    Serviettes

    Serviette Sea to summit Airlite

    Je suis amou­reux des serviettes que j’ai acheté l’an­née dernière. On en avait deux, j’ai acheté la troi­sième cette année. C’est aussi ça que j’ai, en petit format, pour sécher la vais­selle.

    Ça s’es­sore comme une serpillière, absorbe l’eau très faci­le­ment même déjà humide, et ça sèche en quelques minutes derrière. Le tout pour un poids et un encom­bre­ment ridi­cu­le­ment réduit : Personne ne s’at­tend à voir une serviette de bain pleine taille dans un sac plus petit que la paume de ma main.

    Possible que la prochaine fois j’en prenne une de plus en moyen format pour reti­rer la conden­sa­tion de la tente.

    Mous­tiques

    Spirale anti-mous­tique à brûler

    On a aussi été agres­sés par des nuées de mous­tiques. C’est au point où j’ai pu avoir plus d’une ving­taine de piqûres le temps de mettre l’anti-mous­tique. Chacune finit par faire un bouton de 2 cm de large.

    Même le spray n’a pas toujours été effi­cace. On a fini par utili­ser une spirale à brûler, et ça c’est effi­cace.

    Range­ments

    Filets à linge

    J’ai étendu l’idée de l’an­née dernière, acheté plus de filets à linge. On en avait un par tenue quoti­dienne, un pour la nuit, un pour la pluie, etc. Les sacoches ne sont qu’un grand sac sans sépa­ra­tion et ça permet­tait de mani­pu­ler le tout faci­le­ment sans passer notre temps à plier ou déplier.

    Sangles et attaches

    J’avais hésité à en prendre moins. J’ai fina­le­ment pris deux tendeurs filets et deux tendeux à 4 brins. On a fini par tout utili­ser suivant les moments, y compris quelques mousque­tons. Ça nous aurait manqué sinon.

    Gilet réflé­­chis­­sant

    Je me posais la ques­tion, j’ai la réponse. On en a eu besoin pour un trajet de nuit sur une grosse dépar­te­men­tale (ou petite natio­nale, je ne sais pas). Sans gilet réflé­chis­sant j’au­rais été encore moins rassuré. Bref, ça prend du volume mais il faut garder.

  • Retour après voyage à vélo 2024 — La nour­ri­ture

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture (ce billet)
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Eau

    Poche à eau MSR Dromo­lite

    On s’est retrouvé plusieurs fois à court d’eau mais la poche a eau n’a pas été vrai­ment la solu­tion. Avec la tempé­ra­ture, on a hésité à la remplir pour se retrou­ver avec de l’eau chaude. Je me dis que ça peut le faire l’an­née prochaine si on met la poche dans la glacière. Sinon autant prendre deux bidons chacun.

    Je garde­rai la poche à eau l’an­née prochaine parce que ça ne pèse rien et ça ne prend pas de place, mais je ne trouve plus ça si magique que ça.

    Fond de sacoches

    Nous avions trop pris de fond de sacoche l’an­née dernière, et on été reparti avec quasi­ment tout ce qu’on avait pris au départ. Cette année j’ai moins pris, et surtout on s’est auto­ri­sés à piocher dedans.

    Méli-Mélo gour­mand, Tipiak

    J’ai gardé mes deux indis­pen­sables : le taboulé et le méli mélo de céréales. Ce sont deux choses en sachets qui peuvent se faire hors du feu avec rela­ti­ve­ment peu d’eau, l’un avec de l’eau froide et l’autre avec de l’eau chaude. Là dessus, pas de chan­ge­ment. Avoir un pack de chaque au fond des sacoches permet de s’as­su­rer de toujours avoir de quoi manger si on est pris de cours.

    En pratique on a toujours eu un paquet de coquillettes 3 minutes, plus ou moins rempli, et quelques mini baby­bels — Le baby­bel étant à ma connais­sance le seul fromage à suppor­ter suffi­sam­ment la chaleur sur le long terme parce qu’il est protégé par la cire.

    Agré­ments

    Sauce salade 25 cl

    Les mignon­nettes de sauce de l’an­née dernière c’était un sacré volume. On a fait plus simple et on est parti avec une petite bouteille de 25 cl de sauce, qu’on a mis dans un sachet zippé pour plus de sécu­rité. C’est fina­le­ment aussi bien, et bien moins volu­mi­neux.

    L’an­née prochaine j’ajou­te­rai peut-être une petite salière de poivre, d’épices ou d’herbes, histoire d’avoir quelque chose de plus que le sel. Bon, cette année on a peu cuisiné de toutes façons.

    Le sucré

    Pour le matin on a retiré la confi­ture. Le miel en flacon doseur suffit tout à fait et ça reste propre à tout instant.

    Les sachets de café soluble n’ont pas été utili­sés. Le camping ou le village propose toujours un vrai café et on n’a jamais eu le courage de sortir vais­selle + brûleur juste pour ça. Je pense qu’on fera l’im­passe l’an­née prochaine, même chose pour les infu­sions à froid.

    J’avais aussi emmené des compotes en gourdes souples mais on n’y a à peine touché aussi je me demande si on ne s’en passera pas l’an­née prochaine là aussi.

    Haribo Dragi­bus

    Je garde par contre le sachet de Dragi­bus (les gros, pas les mini). Il y a une vraie diffé­rence de moti­va­tion et de résis­tance quand je donne 1 dragi­bus tous les 5 à 10 km au fiston et quand je ne le fais pas. La chaleur a toute­fois réussi à les faire fondre dans le sac et il faut bien prévoir un sac zippé imper­méable pour éviter de tout salir.

    Au-dessus, il y a quelques barres de céréales dans les sacoches avant. Indis­pen­sable en cas de besoin même c’est plus pour l’ex­cep­tion­nel.

    Frais et non-frais

    Glacière sac à dos Pika­chu

    J’en ai parlé déjà deux fois mais la petite glacière souple sur le porte-bagages du fiston a été d’une vraie aide avec les tempé­ra­tures. Le jambon aurait risqué de tour­ner en quelques heures sans ça.

    Plat préparé Garbit, Pad Thaï

    J’ai toujours refusé les plats prépa­rés lyophi­li­sés des maga­sins de sport. Le prix est prohi­bi­tif et je ne le trouve pas perti­nent pour nos randos qui ne sont que de grandes balades en camping. En super­mar­ché on a par contre trouvé des plats prépa­rés en sachets plas­tiques qui se gardent à tempé­ra­ture ambiante. Contre toute attente, c’est bon et en quan­tité. On a fini par toujours en avoir un jeu dans les sacoches.

  • Retour après voyage à vélo 2024 — Les habits

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits (ce billet)
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Pas grand chose n’a changé depuis 2023. On a pris 4 tenues dont une longue, trois cuis­sards, une polaire, un maillot de bain, une tenue de pluie, un pyjama, une paire de tongs, une casquette aérée. On a juste fait l’im­passe sur le tour de cou vu les tempé­ra­tures.

    Quan­tité

    Cuis­sard endu­rance Van Rysel

    J’ai hésité sur les 4 tenues parce que ça prend beau­coup de volume dans les sacoches, surtout les cuis­sards parce que je me suis fina­le­ment équipé aussi suite à mes 100 km.

    On prévoyait une lessive tous les deux jours. On a parfois dû attendre trois jours donc les trois cuis­sards n’étaient pas de trop. Si on ajoute la tenue pour quand on met les trois au sale, on n’a rien eu de tota­le­ment super­flu.

    Est-ce qu’on aurait pu faire avec une de moins ? proba­ble­ment mais ça aurait été aussi moins confort. Avec la chaleur, avoir des vête­ments propres n’est pas du luxe. On risque de rester sur cette mesure la prochaine fois.

    Pyjama

    J’ai surpris plusieurs personnes lors de ma prépa­ra­tion à parler de pyjama, et de panta­lon long pour le pyjama.

    On peut évidem­ment s’en passer mais ça impose un drap inté­rieur dans le sac de couchage pour le garder propre. Je ne sais pas si on y gagne grand chose, que ce soit en volume en poids ou en confort. Le pyjama long donne aussi plus d’adap­ta­bi­lité.

    Lessive

    Mini-clips pour le linge

    Le hauban de tente de 10 grammes pour 10 mètres et les feuilles de lessive solides sont toujours parfaits. J’ai par contre remplacé les mini pinces à linge par des mini-clips en plas­tique. J’ai pu en prendre 2x plus, pour moins de volume et moins de poids, et une meilleure tenue.

    Synthé­tique

    Le pyjama est la seule pièce qu’on a pris en coton. Cette fois-ci on a fait la chasse au coton, y compris sur les sous-vête­ments. Le séchage rapide nous apporte beau­coup de souplesse. Les cuis­sards mettent un plus long­temps mais ça reste raison­nable, et limité.

    Vu la chaleur sur notre période, il n’y a aucun doute que le synthé­tique est indis­pen­sable pour les t-shirts de toutes façons.

    Tenue de pluie

    Veste imper­méable Decath­lon MH500

    J’hé­si­tais l’an­née dernière. On a encore plus hésité cette année vu la météo. En réalité on a joué la sécu­rité : panta­lon et veste de pluie.

    Pour les vestes on a même pris de vraies vestes de pluie et pas nos anciens k-way qui ne servent qu’à une petite averse. Je rends même fiston jaloux parce que j’ai une veste d’un orange pétant.

    On ne l’a pas regretté. On a traversé un vrai gros orage sur 10 km sans qu’il ne soit prévu sur la météo. Fiston avait gardé un k-way et est sorti trempé. Nous, même avec nos vraies vestes, on sentait la pluie comme si c’était de la grêle.

    On peut discu­ter des panta­lons (c’est du confort mais j’ap­pré­cie), pas des vestes. À défaut de panta­lon il faut toute­fois des guêtres ou des chaus­sures imper­méables. On a choisi le panta­lon.

  • Retour après voyage à vélo 2024 – Les acces­soires

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires (ce billet)
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Quatre indis­pen­sables : Télé­phone pour appe­ler en cas de soucis (quitte à l’éteindre 99% du temps), GPS parce que c’est un confort énorme de suivre la trace sans se poser de ques­tions, liseuse pour les périodes de repos, et la pompe à mate­las dont j’ai encore parlé dans le billet sur le couchage.

    Élec­tri­cité

    L’adap­ta­teur CEE17, indis­pen­sable des campings

    Cette année on est partis avec un VAE à rechar­ger. Ça veut dire des empla­ce­ments camping avec prise au moins un jour sur deux, un adap­ta­teur CEE17 et une rallonge élec­trique. J’ai pris 10 mètres et ça s’est révélé le bon curseur, même si j’ima­gine que d’autres pour­raient essayer de faire sans. Bien entendu, il faut rajou­ter le char­geur lui-même, qui pèse son poids.

    Batte­rie portable Ankor 737

    Au-delà, j’ai gardé le système de l’an­née dernière avec la batte­rie portable charge rapide et le char­geur puis­sant pour aller avec. Pouvoir ne pas rester bran­ché des heures est un vrai plus. Il a fallu une petite multi­prise pour permettre d’avoir à la fois la charge de batte­rie portable et la charge du VAE. On a d’ailleurs plus utilisé les télé­phones que l’an­née dernière, donc c’était bien­venu.

    J’ai par contre réduit les câbles. Un câble 140W entre la batte­rie et le char­geur, trois petits câbles USB-C de 30 cm pour les appa­reils. Plutôt que de prendre aussi des câbles micro-USB, Light­ning et USB-A, j’ai pris trois petits adap­ta­teurs qui peuvent s’ajou­ter en bout de câble. Ça m’a permis d’être adap­table sans multi­plier les connec­tiques.

    GPS vélo

    GPS Bryton 750SE

    Je ne sais pas comment on faisait sans GPS. Si le fléchage était bon, le GPS c’est s’évi­ter plein de ques­tions, plusieurs erreurs de chemin.

    Prévoir toutes les traces à l’avance avec l’ar­ri­vée aux camping était aussi une bonne idée. Le tracé sur place sur télé­phone se contente de suivre la recom­man­da­tion auto­ma­tique. À l’avance j’ai pu affi­ner, étudier le chemin, éviter des zones fréquen­tées. Les traces offi­cielles de la Via Rhona était tout de même une très bonne base.

    Malheu­reu­se­ment le support pour GPS Bryton est peu stable. Sur cailloux il bouge et finit par avoir la tête en bas. Je n’avais pas ce problème en ville du coup ça a été la mauvaise surprise. Je le remon­tais en perma­nence à la main.

    Liseuses

    Je suis toujours amou­reux des liseuses. On n’au­rait clai­re­ment pas pris 3 ou 4 livres chacun, en plus du fait que les liseuses n’ont pas besoin de lumière en plus pour lire le soir.

    C’est l’ou­til pour quand on s’ar­rête, et qui nous suit en perma­nence. La charge tient le voyage, même si j’ai prévu l’adap­ta­teur micro-USB pour les rechar­ger.

    Écou­teurs

    On commence à avoir des appa­reils sans prise jack, ce qui impose des écou­teurs blue­tooth, et donc cette batte­rie portable.

    Je regrette toujours l’in­ter­dic­tion de porter des écou­teurs à vélo. Je suis trop respec­tueux mais on aurait pu se permettre d’igno­rer tout ça sur les pistes dédiées. Je pense que l’an­née prochaine je me le permet­trai.

    L’écou­teur à conduc­tion osseuse, oreilles ouvertes, a tout de même servi à garder la moti­va­tion du fiston sur la grande ligne droite de 40 km en pleine chaleur.

    Jeux

    Le jeu de scopa

    À trois on a amené un jeu de scopa, qui fonc­tionne très bien même si j’ai peu eu le courage d’y jouer. Petit, pas lourd, rapide, jouable de 2 à 4, c’était parfait.

    Éclai­rage

    La lampe fron­tale n’a servi qu’une fois, et peut-être que les télé­phones auraient suffi même si beau­coup moins pratique. Est-ce que j’en reprends une l’an­née prochaine ? Je ne sais pas. Ça ne prend pas beau­coup de place.

    Une seule suffit toute­fois large­ment. Entre les télé­phones et les LED amovibles du vélo, pas la peine de plus. C’est juste plus pratique de n’avoir rien à la main en cas de galère.

  • Retour après voyage à vélo 2024 – La cuisine

    1. Préa­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine (ce billet)
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Réchaud

    MSR Pocket Rocket Deluxe

    Le setup n’a pas tant changé par rapport à 2023. J’ai toute­fois changé ce réchaud Opti­mus Crux qui ne me semblait pas super stable, même si on m’a dit que c’était normal.

    J’ai pris un PocketRo­cket Deluxe de MSR. L’al­lu­mage piezzo est juste un bonheur. On me dit qu’il y a diffé­rentes quali­tés. Celui là s’al­lume à chaque fois. Rien que ça vaut le format un peu moins compact (et encore, c’est pour pinailler). J’ai même l’im­pres­sion que la forme du brûleur tient mieux le vent. Il faudra confir­mer. En tout cas c’est une réus­site.

    Vais­selle

    Pas de chan­ge­ment sur la vais­selle plas­tique Decath­lon. Les four­chettes se sont parfois révé­lées un peu faiblardes quand on doit piquer sur un bout de pomme un peu dur, et le couteau ne coupe évidem­ment rien. Je me tâte à prendre de l’inox ou du titane pour l’an­née prochaine.

    Lavage

    Flacons de voyage 100ml

    J’ai aban­donné le savon solide pour la vais­selle. J’ai pris deux flacons « avion » de 100ml avec du produit vais­selle. Un seul aurait été déjà deux fois plus que suffi­sant. Je ne revien­drai pas au solide si je peux l’évi­ter.

    Pas de chan­ge­ment d’avis sur ce qui m’a servi de torchon (la taille XS, qui n’existe plus), qui est toujours parfait.

    Frais et glacière

    La glacière sac-à-dos Pika­chu

    J’en ai parlé un peu dans la section sur les sacoches mais on avait une glacière souple avec nous. Elle s’est révé­lée indis­pen­sable pour garder au frais les denrées une demie-jour­née malgré les chaleurs écra­santes. On a même pu garder des sodas frais quand on les ache­tait le matin.

    Tupper­ware

    Là dessus je n’ai pas encore trouvé la solu­tion. On a pris un gros tupper­ware rectan­gu­laire. L’idée était de pouvoir mettre des restes ou des salades prépa­rées. En vérité, comme anti­cipé l’an­née dernière, ça a servi pour mettre du frais ou du fragile comme des fruits.

    C’est gros, pas pratique, et à la fois trop petit quand on en a besoin. J’ai encore quelque chose à trou­ver là dessus.

  • Retour après voyage à vélo 2024 – Le couchage

    1. Préa­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches
    5. Le couchage (ce billet)
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Ce billet sera court parce que ça confirme que le setup de l’an­née dernière était le bon : Tente, mate­las, sacs de couchage, oreillers.

    On a pris une lampe fron­tale. On l’a utili­sée une fois pour un montage la nuit, mais honnê­te­ment on aurait pu faire sans avec juste nos télé­phones.

    La tente

    Le auvent de tente

    Je suis toujours content de la MT900 Ultra­light de Decath­lon. En parti­cu­lier le montage rapide, y compris sous la pluie, la place dispo­nible, le poids qui reste raison­nable pour une 4 personnes, et le auvent impor­tant. Pour des voyages à vélo, je suis prêt à perdre quelques centaines de grammes pour reprendre un auvent sur une future tente.

    Le zip de la toile exté­rieur finis­sait par dérailler en perma­nence et Decath­lon a été top en SAV. On a défi­nit dans quelle ville on serait le temps qu’ils commandent la toile de rempla­ce­ment. Ils ont livré dans un casier, à la date prévue, sur le Decath­lon de la ville prévue. Pas de discus­sion, toujours super agréables. J’ap­pré­cie++

    Ouver­ture de la toile exté­rieure par temps sec et chau

    Il reste que les jours avec la nouvelle toile ont été diffi­ciles. Même en ouvrant tota­le­ment les aéra­tions et en profi­tant du fait que la tente permet de replier la toile exté­rieure d’un côté, on a souf­fert de la chaleur. Une fois dedans, la chambre inté­rieure fait plusieurs degrés de plus que la tempé­ra­ture exté­rieure. Quand la tempé­ra­ture la nuit refuse de bais­ser, on finit par trans­pi­rer.

    Je ne sais pas si c’est parce que les tempé­ra­tures étaient plus élevées, parce que la nouvelle toile était plus imper­méable, ou si les aéra­tions fonc­tion­naient mal, mais on a un peu souf­fert. Je ne me rappelle pas en avoir souf­fert l’an­née dernière.

    Pompe pour les mate­las

    Pompte Flex­tail 2X

    La pompe pour les mate­las est la trou­vaille de l’an­née dernière. Je ne repar­ti­rai pas sans. J’ai fini toute­fois par ne plus l’uti­li­ser pour dégon­fler. Ça ne me faisait pas gagner un temps signi­fi­ca­tif et dimi­nuait l’au­to­no­mie.

    Avec les gros mate­las gonflables longs et format rectan­gu­laire de 8 cm d’épais­seur, il est néces­saire de la rechar­ger régu­liè­re­ment. Elle doit tenir 6 gonflages mais je la rechar­geais tous les jours sur la batte­rie pour sécu­rité.

  • Retour après voyage à vélo 2024 – Les sacoches

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse
    4. Les sacoches (ce billet)
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    L’aga­ce­ment de l’an­née dernière a porté, même si le choix a été diffi­cile.

    Grandes sacoches

    Ortlieb Back-Roller XL Plus

    J’ai jeté mes grandes sacoches à scratch pour les rempla­cer par une paire d’Ortlieb Back-roller XL Plus. Une fois ouvertes, il faut avouer que le volume est assez massif. Atten­tion toute­fois, il y a du volume mais le poids reste le même que celui des sacoches de 20 litres.

    À l’usage je ne regrette pas l’in­ves­tis­se­ment. La seule chose qu’il me manque ce sont des poches sur les côtés pour segmen­ter un peu. Le filet est toute­fois bien pratique. Par défaut ils servent aux tongs et aux serviettes mouillées.

    J’ai un nouveau modèle qui corrige une des diffi­cul­tés histo­riques : La boucle femelle sur le haut est soli­daire du sac et on n’a pas besoin de la tenir pour éviter qu’elle ne gêne quand on fixe la sacoche sur le porte-bagages.

    Sacoches clas­siques et trunk bag

    Ortlieb Back-Roller Plus

    J’ai remplacé une des deux paires de sacoches à élas­tiques et crochets par des Ortlieb Back-roller Plus. En plus du petit chan­ge­ment sur la boucle décrit plus haut, les nouvelles ont une poche sur le devant, bien­ve­nue.

    Pour complé­ter, plutôt qu’une sacoche de guidon, on a pris le Trunk bag d’Ort­lieb. Elle est grande, top à mani­pu­ler quand elle est seule.

    Ortlieb Trunk bag

    Atten­tion, pour pouvoir l’as­so­cier à une paire de sacoches il faut que le porte-bagages ait une barre basse dédiée aux sacoches. Même ainsi, la combi­nai­son n’est pas toujours la plus aisée à mani­pu­ler.

    Rempla­ce­ment en cours de route

    J’avais gardé une paire de mes anciennes sacoches pour le troi­sième vélo. Bien mal m’en a pris. Dès le début, elles sautent fréquem­ment du porte-bagage (il n’y a pas de blocage anti-retour comme sur la plupart des sacoches modernes).

    Sacoche Decath­lon Touring 900

    C’est pénible, telle­ment qu’on finit par s’ar­rê­ter dans un Décath­lon pour les rempla­cer par des sacoches Touring 900. Heureu­se­ment, parce qu’on a réussi à déchiré ensuite les anciennes avant de les renvoyer par la poste. Autant dire qu’elles n’au­raient pas tenu.

    Les Décath­lon sont plus lourdes que les Ortlieb mais elles respirent la soli­dité, plus que les Ortlieb en fait. Elles ont aussi le bon goût d’avoir un bas préformé qui permet à la sacoche de bien tenir debout, une poignée et un mousque­ton à l’avant. Là aussi, il m’a manqué des poches sur les côté ou le devant.

    La vraie diffé­rence c’est qu’il n’y a pas de marge sur la ferme­ture. Sur les Ortlieb on ferme avec une lanière qui peut s’étendre un peu. Sur les Decath­lon Touring les boucles sur le côté sont soli­daires de la sacoche, sans taille réglable. Un peu moins adap­table.

    Sans dire que les Decath­lon sont un mauvais choix, si j’avais su j’au­rais plutôt pris une seconde paire d’Ort­lieb Back-Roller Plus.

    Le confort

    J’en parle longue­ment mais ces rempla­ce­ments valent tout à fait leur prix. On monte et démonte les sacoches faci­le­ment. On peut excep­tion­nel­le­ment en étendre le volume si on ne les plie pas par enrou­lage, par exemple pour retour­ner du super­mar­ché (et ça nous a été utile par deux fois).

    Par rapport au temps et à la péni­bi­lité de celles de l’an­née derniè­re…

    Étan­chéité

    Et juste­ment, on m’a beau­coup dit de ne pas me prendre la tête avec l’étan­chéité, qu’au pire on peut mettre un sac poubelle à l’in­té­rieur si on a besoin de traver­ser une averse.

    Il se trouve qu’on a pris un vrai gros orage sur une étape, impré­vue à la météo. Oui, on aurait pu s’en sortir sans étan­chéité, prévoir mieux la météo, défaire les sacoches pour ajou­ter cette couche de sac poubelle quand la pluie devient une possi­bi­lité, et avoir les sacoches elles-mêmes mouillées pendant un bon moment ensuite. On aurait pu, mais j’ap­pré­cie ce confort et je ne regrette pas une seconde d’avoir pris des sacoches étanches.

    La tente en plus

    La tente était sur mon porte bagage arrière, fixée avec un tendeur à 4 brins. Pendant l’orage elle était par chance proté­gée par une ancienne sacoche de mon fils (celles qu’on a remplacé), le sac de tente lui-même n’étant pas fait pour être étanche.

    Ortlieb Rack-Pack

    L’an­née dernière j’avais une triple sacoche, c’est à dire un compar­ti­ment qui se fixait par dessus la paire de sacoches laté­rales. Ça m’a un peu manqué, pour la protec­tion de la tente mais aussi pour ajou­ter du vrac. Poten­tiel­le­ment j’au­rais pu ne pas prendre des sacoches XL mais ajou­ter un rack-pack adapté.

    Peut-être que je le ferai (pas pour le rempla­ce­ment des XL, mais pour l’ajout d’un rack-pack).

    La glacière

    La glacière sac-à-dos Pika­chu

    Le vrai truc imprévu c’est qu’on a embarqué une glacière sous la forme d’un sac à dos enfant Pika­chu. On ne s’en est pas séparé. Elle était sur le dessus du porte-bagages de mon fils, avec un tendeur.

    Avec les chaleurs, je ne sais pas comment on aurait fait sans. Au mini­mum, si on refait un parcours un été, désor­mais il y aura toujours une glacière, ou un sac glacière sans une sacoche. Indis­pen­sable !

    La place

    Chacun utili­sait une sacoche pour les vête­ments. La mienne, XL, embarquait aussi l’élec­trique (dont la rallonge, le char­geur du VAE, etc.) et quelques trucs annexes.

    La seconde XL embarquait la cuisine et une partie de la bouffe, le péris­sable allant dans la glacière.

    Les deux restantes avaient deux duvets et un mate­las pour l’une, deux mate­las et un duvet pour l’autre, plus quelques bricoles (serviettes, oreillers, pinces à linge, etc.)

    On n’était pas à la limite mais je ne dis pas non plus qu’il y avait de la place libre. En fait on n’au­rait pas forcé­ment toujours tout pu porter dans la glacière. Le rack-pack pour la tente ne sera pas forcé­ment une mauvaise idée pour donner un peu de souplesse tout en fixant bien la tente.

    L’or­ga­ni­sa­tion

    Le vrai truc qui s’est révélé super utile c’est d’avoir mis, pour chaque paire de sacoche, un élas­tique rouge sur la boucle de l’une (celle avec les vête­ments) et un élas­tique rouge sur la boucle de l’autre (celle avec la cuisine ou le couchage, suivant). Facile à repé­rer à chaque instant.

  • Retour après voyage à vélo 2024 – Les vélos et la casse

    1. Préa­­lable
    2. Le trajet
    3. Les vélos et la casse (ce billet)
    4. Les sacoches
    5. Le couchage
    6. La cuisine
    7. Les acces­soires
    8. Les habits
    9. La nour­ri­ture
    10. Le reste

    (le billet de 2023)

    Quel vélo

    Mon vélo quoti­dien était hors service, on est repar­tis avec nos vieux VTC d’il y a 20 ans, des Btwin 5 origi­nal.

    Btwin 5 origi­nal

    La conclu­sion constante c’est qu’en réalité la rando fami­liale ça peut se faire avec n’im­porte quel vélo pour peu qu’on fasse un peu d’en­tre­tien.

    Tout juste je me dis que la descente du haut de la Dolce Via très caillou­teuse avec son déni­velé néga­tif aurait pu être un peu spor­tive sur les pneus lisses de mon vélo quoti­dien si je l’avais pris.

    Le déve­lop­pe­ment mini­mal de 2.2m était suffi­sam­ment bas pour les côtes qu’on a eu mais je ne monte­rai par les Alpes avec ça non plus. Sur un vélo de voyage je vise­rais clai­re­ment plus bas.

    La casse

    J’avais changé ma chaîne et ma cassette en préven­tion. Sur le trajet on a…

    • rompu un câble de frein arrière,
    • cassé un étrier de frein avant,
    • cassé deux rétro­vi­seurs,
    • tordu une béquille arrière
    • tordu la plaque qui tient la béquille centrale de l’autre vélo
    • changé une autre chaîne,
    • tué deux pneus arrière avec une hernie chacun (problème au pneu, pas une crevai­son de la chambre à air)

    Rien de bien drama­tique mais les hernies au pneu c’est très pénible sur un vélo chargé quand on doit encore faire 10 ou 20 km avant le premier vélo­ciste dispo­nible. Les freins HS sur le vélo chargé du fiston ça ne m’a pas fait trop rire non plus mais il n’a jamais eu à rouler long­temps ainsi.

    Au final on a visité tous les Décath­lon du trajet plus un vélo­ciste indé­pen­dant, avec une répa­ra­tion tous les deux jours en moyenne. Ça a occupé une bonne partie de nos jour­nées et de notre atten­tion. Pour termi­ner avec du posi­tif : À chaque fois on a été reçu avec grand sourire et sans attente. Le fait d’être en itiné­rance nous apporte pas mal d’égards.

    Répa­ra­tions

    On a fait de la casse, ça veut aussi dire penser aux répa­ra­tions. J’ai lu plein de fois des gens prendre du ruban adhé­sif toilé résis­tant. J’ai repro­duit : On déroule quelques mètres et on le ré-enroule à plat pour l’em­por­ter. C’est ce qui m’a servi à plusieurs moments pour tenir. À refaire.

    Sur les outils j’avais ce qu’il me fallait mais pour les voyages sur les routes de vélo on trouve des outils assez faci­le­ment sur le trajet donc on a juste besoin de ce qu’il faut pour tenir jusqu’à la prochaine halte.

    Avec un câble qui a lâché, je me rends cepen­dant compte combien je ne suis pas auto­nome pour des répa­ra­tions plus consé­quentes. J’avais un câble en vente dans une boutique mais pas les outils ni la connais­sance pour faire la répa­ra­tion seul et le premier mécano était à 40 km de là.

    L’an­née dernière je disais que je ne serais jamais loin d’un vélo­ciste mais j’ai appris que « jamais loin » pouvait être plus de 40 km. Ça finit par faire beau­coup.

    Est-ce qu’il faut que je prenne de quoi couper un câble, un bouchon de câble, et que j’ap­prenne à faire tout ça moi ? Peut-être embarquer un câble aussi en plus des chambres à air de rechange ?

    VAE

    S. est partie sur son nouveau VAE, un Winora Yuka­tan X12 : grosse batte­rie, gros moteur, gros pneus.

    Winora Yuka­tan X12

    Ce truc passe partout et je la jalou­sais presque. Le seul truc c’est une pièce en bas du garde-boue qui s’est fait la malle par deux fois après des chocs.

    Le vrai problème c’est surtout le guidon qui était trop large pour elle, géné­rant des douleurs. On l’a fait couper en cours de route et à priori c’était mieux.

    Quant à la batte­rie… Elle était régu­liè­re­ment sur l’as­sis­tance haute, parfois maxi­male, et elle perdait dans les 20% dans les 30 à 40 km de la jour­née. Ok il n’y avait que du plat mais ça veut dire que ça tient ses promesses.


    Anti­vols

    Abus Bordo Lite

    Par rapport à l’an­née dernière, je crois que je me suis déstressé sur les anti­vols. On avait les mêmes deux Bordo Lite d’Abus que l’an­née dernière, et je crois que ça suffit bien tant qu’on ne doit pas les lais­ser loin long­temps et qu’on ne se retrouve pas à Marseille, Lyon ou Paris.

    Pour le VAE on a gardé le U de tous les jours. Vu le prix du vélo, on a préféré jouer la sécu­rité. Le poids du U ne change pas grand chose sur un élec­trique de toutes façons.

    Éclai­rages

    On a eu un trajet de nuit pour reve­nir de la ville où on a vu un spec­tacle. J’avais oublié que je n’étais plus sur mon vélo quoti­dien avec sa lampe 70 Lux. Heureu­se­ment qu’on avait l’éclai­rage du VAE parce que les LED Decath­lon, même si elles sont très visibles, n’éclairent rien du tout.

    Pour des trajets de nuit, il faudra vrai­ment prévoir des lumières puis­santes, pas des petites LED.

    Futur

    Une des ques­tions c’est ce qu’on achè­tera au fiston quand il faudra chan­ger son vélo. Il est attiré par les VTT Decath­lon alors que tout ce qu’il fait est sur bitume et chemin. J’es­saie de pous­ser vers les Decath­lon River­side mais je ne suis pas certain de réus­sir.

    Peut-être qu’il faudrait que je regarde autre chose que tu Decath­lon mais ma connais­sance du marché est quasi­ment nulle.