Auteur/autrice : Éric

  • [Pro] Partir accom­pa­gné

    J’ac­com­pagne depuis main­te­nant plus de 6 ans des direc­teurs tech­niques à diffé­rents stades de matu­rité. Pour tous, une partie du rôle c’est de faire prendre du recul : Réflé­chir à la stra­té­gie, à la cible et aux objec­tifs plutôt qu’à la problé­ma­tique court terme du moment.

    Cette fois on a parlé de road­map impos­sible à tenir, puis de comment faire évoluer la taille d’équipe en même temps que les recru­te­ments commer­ciaux et de support utili­sa­teur. Tout ça est tota­le­ment légi­time mais l’ap­proche rend diffi­cile de trou­ver une bonne réponse, et encore plus de convaincre un comité de direc­tion.

    Après un pas de recul on a parlé des objec­tifs de l’en­tre­prise, de si la taille de l’équipe tech­nique y est une réponse, du choix entre dimen­sion­ner l’équipe de support utili­sa­teur et de celui de dimen­sion­ner l’équipe produit, et des échéances en jeu

    Ce qui m’a torturé c’est que je suis moi aussi parfois la tête dans le guidon à regar­der les opéra­tions plutôt que la stra­té­gie. Je me revois même vivre la même problé­ma­tique de dimen­sion­ne­ment sans avoir été capable de prendre le recul que j’ai donné natu­rel­le­ment ici. À l’époque j’étais resté à la réponse « tout ça est un choix d’in­ves­tis­se­ment » sans savoir comment contri­buer à ce choix.

    Qu’est-ce qui fait donc que je sois capable de faire prendre du recul aux autres sans toujours être capable de le faire moi-même dans des situa­tions simi­laires ?

    Besoin d’un regard exté­rieur

    Je peux dire que j’ai fait l’er­reur et que j’ai appris. C’est la version posi­tive).

    Je iden­ti­fier des inter­lo­cu­teurs ou des contextes qui m’ont mis en échec et m’ont bloqué la prise de hauteur. C’est la version néga­tive.

    Les deux versions sont vraies mais la réponse complète c’est aussi qu’on ne remplace pas un regard exté­rieur. On ne peut pas être à la fois la tête dans les opéra­tions et dans la prise de recul. Il y a besoin, ponc­tuel­le­ment qu’un tiers ouvre la discus­sion sous un angle diffé­rent et nous fasse prendre plus de hauteur.

    Certains auront la chance d’avoir un inter­lo­cu­teur interne qui joue ce rôle, qui en a conscience et qui donc l’abor­dera posi­ti­ve­ment. Pour d’autres, on attend parfois qu’ils sachent tout, en étant à la fois dans l’opé­ra­tion­nel et dans le recul, et la rela­tion mana­gé­riale sera plus dans le juge­ment que dans la colla­bo­ra­tion.

    Coaching ou mento­rat ?

    Vous trou­ve­rez deux caté­go­ries d’ac­com­pa­gnants et vous devrez choi­sir entre mento­rat et coaching.

    Le mento­rat est fait par quelqu’un qui vient du même métier, qui a été à votre place par le passé et qui a passé un ou deux paliers de plus. Idéa­le­ment c’est quelqu’un qui a vécu plusieurs expé­riences diffé­rentes, avec des succès et des échecs. De part son expé­rience il pourra analy­ser les problèmes avec vous, prendre du recul et appor­ter du conseil.

    Le coach n’a pas cette expé­rience et son rôle va être plus moti­va­tion­nel, émotion­nel et rela­tion­nel. Il est là pour débloquer votre poten­tiel et vos compé­tences humaines. Vous pour­rez parler gestion du temps, rela­tions inter­per­son­nelles, posi­tion­ne­ment hiérar­chique, etc.

    N’at­ten­dez pas de formule magique : Le mentor n’aura pas réponse à tout, et parfois il ne pourra que réflé­chir avec vous ou imagi­ner des pistes. Le coach ne peut que vous débloquer mais le déve­lop­pe­ment vien­dra de vous.

    Dans les deux cas, le premier critère reste l’af­fi­nité après une ou deux premières conver­sa­tions. Il faut se sentir à l’aise de tout dire sans filtre, et ne pas être en défiance ou en rete­nue sur les réponses.

    Finan­ce­ment

    J’ai vu des coachs qui m’ont proposé des tarifs à 10 000 € pour 6 ou 7 séances. Plus d’un. J’ai aussi vu d’autres direc­teurs tech­niques qui m’ont regardé avec des yeux énormes pour des devis d’ac­com­pa­gne­ment 4 fois moindres.

    Je ne sais pas chif­frer le béné­fice d’une prise de recul. Le coût d’une petite équipe d’in­gé­nieurs de déve­lop­pe­ment infor­ma­tique approche faci­le­ment 6 à 10 000 € la semaine. La renta­bi­lité d’un bon accom­pa­gne­ment fait donc peu de doutes dans tous les cas. Une bonne entre­prise se fera un plai­sir de prendre ça en charge.

    Et moi ?

    J’ai mis long­temps à comprendre que j’en ai besoin aussi. Je n’ai malheu­reu­se­ment pas eu d’ex­pé­rience interne posi­tive sur ce sujet. En externe je n’ai pas trouvé trouvé chaus­sure à mon pied mais ça vien­dra.

  • Grand écran haute défi­ni­tion

    Je remets à jour mon envi­ron­ne­ment de travail. Ça fait 4 ans que je cherche à rempla­cer mon écran.

    Idéa­le­ment je cherche un 34 à 40″ en 21:9ème. C’est à dire l’équi­valent d’un 27 à 32″ qu’on a étendu sur le côté. Ça me permet­trait de mettre 2 fenêtres côte à côte et d’avoir un meilleur espace pour le trai­te­ment photo.

    J’ai vu la diffé­rence de qualité d’un écran haute défi­ni­tion. J’ado­re­rais avoir la même défi­ni­tion que l’écran retina du mac, donc du 220dpi.

    Sur un 40″ 21:9ème ça veut dire quelque chose entre le 7650 x 3280 et le 8192 x 3510. Sur un 34″ ça veut dire dans les 6720 x 2880.

    Je fais aussi du trai­te­ment photo donc là dessus je veux un bon contraste, une bonne lumi­no­sité, un bon respect des couleurs, et une homo­gé­néité sur toute la dalle. Je ne fais pas de jeu haute perfor­mance mais la réac­ti­vité doit rester correcte.


    Pour l’ins­tant ce qui s’en rapproche le plus c’est le Dell U4025QW. C’est le bon format mais on est sur du 140dpi et j’ai un peu peur des défi­ni­tions inter­mé­diaires entre 110 et 220dpi sur mac. La lumi­no­sité est correcte mais sans plus. La réac­ti­vité est passable.

    Si quelqu’un a ce 40″, celui là ou la géné­ra­tion précé­dente, je suis très inté­ressé pour tester.

    Un 34″ 21:9ème en 220dpi pour­rait être un bon compro­mis mais je n’en ai pas trouvé avec une défi­ni­tion supé­rieure aux 110dpi de base..

    Si je tiens aux 220dpi, je l’ai en 32″ au format 16:9ème avec le Dell U3224KB mais en réalité je tiens plus au format qu’à la grande taille.

    Il reste l’op­tion d’avoir deux 27″ plutôt qu’un grand écran unique mais, là aussi, les écrans en 220dpi ne courent pas les rues. Je perds aussi de la surface pour le trai­te­ment photo.

    Des idées ? des recom­man­da­tions ?

  • Complé­ter le maté­riel de télé­tra­vail

    Ça fait désor­mais 7 ans que le télé­tra­vail repré­sente une part majeure de mon temps profes­sion­nel.

    Bureau

    J’ai une pièce dédiée, et je ne me vois juste pas faire autre­ment. Je me suis payé il y a long­temps un bureau assis-debout que je ne regrette pas même si je le bascule très rare­ment cette année.

    J’avais tenté une chaise haut de gamme d’oc­ca­sion mais ça n’avait pas été un succès. Le résul­tat c’est que je suis resté 6 ans sur une chaise de table en bois, dos droit. Je suis comme ça : soit je trouve mon idéal soit je ne fais rien.

    J’en ai eu marre et je suis passé prendre une vraie chaise de bureau Ikea aujourd’­hui. ça sera toujours mieux qu’a­vant.

    Le point qu’il me manque vrai­ment, c’est la clima­ti­sa­tion…

    Poste de travail

    Depuis que je suis passé au M1 je n’ai plus qu’un seul des deux écrans externes de mon ancien setup. Mon fils a récu­péré l’autre pour le poste fixe de la maison.

    Je compte toujours le rempla­cer par un écran large 21:9ème, lumi­neux avec une grande surface, et peut-être du coup ne plus avoir mon écran de laptop en plus qui me fait alter­ner entre haut et bas.

    Du coup je cherche un 21:9ème 220dpi de 40″ avec une bonne lumi­no­sité, ce qui n’existe simple­ment pas. À défaut de mieux, il y a un 32″ 6k ou un 40″ 5k mais les deux sont hors de prix et aucun des deux n’a une lumi­no­sité de dingue.

    J’ai aussi l’op­tion de remettre 2 écrans 24 ou 27″ quand j’au­rai un laptop qui le permet­tra mais ça m’agace de ne pas trou­ver chaus­sure à mon pied. Je risque fort de faire comme la chaise en bois : Ne rien faire pendant encore long­temps tant que je ne trouve pas mon bonheur.

    Pour la visio

    Je suis en train de cher­cher la webcam pour aller sur l’écran externe. J’hé­site encore, les conseils sont bien­ve­nus.

    Jusqu’à présent j’ai toujours trouvé le micro du Macbook pro très bon mais il est possible que je finisse par ache­ter un micro dédié.

    Je me tâte à mettre une lumière secon­daire sur mon bureau pour compen­ser mon plafon­nier faiblard et mal placé pour m’éclai­rer l’hi­ver.


    Et vous, vous êtes instal­lés comment ?

  • Webcam pour du télé­tra­vail

    J’ai un écran externe qui est placé au-dessus de l’écran de mon laptop. La webcam du laptop filme un peu par le bas quand je regarde l’écran du haut, ce que je n’ai jamais trouvé heureux. Je risque dans les prochaines semaines de ne pas avoir de laptop, c’est donc la bonne occa­sion d’ajou­ter une webcam au-dessus de l’écran externe.

    Laquelle ?

    Mon acti­vité se fait en grande partie en face à face, en grande partie à distance. J’ai donc plusieurs heures de visio par jour. Tout ce qui peut faci­li­ter la commu­ni­ca­tion est un élément impor­tant pour moi.


    Logi­tech HD C920s Pro (65 €)

    J’ai demandé conseil et il semble y avoir deux écoles.

    La première est celle du « good enough ». Les logi­ciels comme Google Meet et Micro­soft Teams ne font de toutes façons pas de la haute défi­ni­tion, encore moins quand il y a plusieurs personnes dans la réunion ou qu’on partage un écran en plus. Pas besoin du maté­riel d’un strea­mer Youtube.

    Anker PowerConf C200 (50 €)

    Ceux là ont géné­ra­le­ment la Logi­tech HD C920s Pro et la recom­mandent. J’ai vu passer aussi des recom­man­da­tions pour la Anker PowerConf C200 dans la même gamme de prix, avec une meilleure qualité visuelle et audio.

    Logi­tech MX Brio (230 €)

    La seconde école consi­dère qu’une meilleure image faci­lite les inter­ac­tions ou aide les tiers à moins reje­ter la visio. Ceux là ont plutôt une Logi­tech MX Brio.

    Je suis sensible à l’ar­gu­ment et je sais que 180 € de diffé­rence se rembourse assez faci­le­ment sur la durée de vie de l’ap­pa­reil si on évite quelques quiproquos dans l’an­née. Il reste que 180 € ça reste quelque chose que je préfère ne pas jeter par la fenêtre.

    Pour ceux qui cherchent des inter­mé­diaires, il y a l’Anker C310 et la Logi­tech StreamCam dans les 100 €.

    Vous avez un avis ? C’est le bon moment

  • En défense des bandes cyclables

    Je vois la commu­nauté dire « les bandes cyclables ne servent à rien, elles sont contre-produc­tives ». Il y a quelques temps le même discours fleu­rait sur les sas vélo au feu.
    Je me méfie des juge­ments un peu trop binaires.

    Est-ce que je préfère des infra­struc­tures sépa­rées « en dur » ? bien entendu. Ce n’est pas toujours possible, que ce soit au niveau place ou au niveau coût.

    Est-ce que toute­fois je préfère avoir bande cyclable et sas vélo plutôt que rien ? en ville(*), oui(**).


    ❌ Ça ne joue pas forcé­ment sur la distance avec laquelle je suis dépassé, et peut-être néga­ti­ve­ment (même si, honnê­te­ment, je suis dépassé de façon dange­reuse dans tous les cas).

    ✅ Ça évite qu’on se rabatte sur moi après le dépas­se­ment. C’est régu­lier à l’ap­proche des feux rouges en l’ab­sence de bande cyclable mais ça arrive aussi hors de ces cas.

    ✅ Ça me permet un flux séparé quand la circu­la­tion est dense. C’est là que tout le monde va me fleu­rer voire me renver­ser, redé­mar­rer sur moi, vouloir me dépas­ser à tout prix. C’est une situa­tion fréquente en ville. Deux voies distinctes c’est bien.

    ✅ Ça me permet de béné­fi­cier d’une meilleure flui­dité, en remon­tant les files de voitures qui vont moins vite en circu­la­tion dense ou en bouchons. Ça me permet aussi de remon­ter les files au feu rouge pour béné­fi­cier soit du sas vélo soit du céder-le-passage cycliste (M12)

    ✅ Ça me fait gagner un peu d’at­ten­tion de la part des conduc­teurs respec­tueux quand ils tournent à droite et croisent une bande cyclable au sol. Ça n’em­pê­chera pas les chauf­fards mais si ça évite un ou deux acci­dents, je suis pour.

    ✅ C’est peut-être rien pour vous, expé­ri­men­tés, mais une bande assure plus de sécu­rité pour mon fils parce qu’il va rouler dedans au lieu de mal évaluer ce qu’est « sur la droite ».
    Ça stresse aussi moins ma femme qui s’au­to­rise à y rouler en ville. Même si ce n’est qu’un faux senti­ment de sécu­rité, ça compte quand même.

    ✅ ✅ Ça ajoute de la visi­bi­lité aux cyclistes et légi­ti­mise leur présence. Ça ne devrait rien chan­ger mais dans les faits une grande partie des problèmes arrive aussi par le senti­ment que la chaus­sée est « pour les voitures ».

    Avec une bande on essaie moins de refu­ser volon­tai­re­ment mes prio­ri­tés « parce que je suis à vélo », et globa­le­ment de me mettre la pres­sion ou de tenter de me pous­ser hors de la chaus­sée de façon puni­tive.

    Je finis quand même par un ❓ : ça faci­lite le station­ne­ment des livreurs, qui vont impo­ser de déboî­ter. C’est une situa­tion dange­reuse, à cause de la visi­bi­lité mais aussi de la volonté puni­tive de certains auto­mo­bi­listes. Serait-ce diffé­rent sans bande cyclable ? Pas certain.


    Le Cerema expli­cite ses recom­man­da­tions en fonc­tion du trafic vélo, du trafic moto­risé et de la vitesse. C’est effec­ti­ve­ment bien moins binaire.

    Les recom­man­da­tions de bande cyclable ou bande déra­sée sur voie à 70 ou 80 km/h m’in­ter­roge toute­fois.

    Ces solu­tions favo­risent clai­re­ment les dépas­se­ments trop proches et à trop haute vitesse de la part des moto­ri­sés. C’est parti­cu­liè­re­ment sensible pour les poids lourds (mais pas unique­ment).

    En même temps, en l’ab­sence, on prend aussi le risque que le conduc­teur moto­risé voit le cycliste trop tard pour frei­ner ou qu’un véhi­cule en face l’em­pêche de se dépor­ter au dernier moment.

    Les deux situa­tions sont mortelles. Mes expé­riences sur natio­nales et dépar­te­men­tales denses ne me rendent pas très posi­tif sur la possi­bi­lité de mixer des modes doux avec des moto­ri­sés au-delà de 50 km/h. C’est d’ailleurs là qu’il y a le plus de morts à vélo.


    (*) Je ne parle que de la ville. Une grande partie des argu­ments n’a pas de perti­nence hors agglo­mé­ra­tion. Le dépas­se­ment devient la problé­ma­tique centrale. S’il n’est pas possible de faire une bande cyclable extra-large d’au moins 1,5m, alors il est proba­ble­ment effec­ti­ve­ment préfé­rable de ne pas en avoir du tout, surtout avec des poids lourds et une vitesse élevée (si ça les incite à frôler, c’est mortel).

    (**) Bien évidem­ment aussi, je parle de vraies bandes cyclables, pas les traits de pein­ture qui laissent 50cm de cani­veau impra­ti­cable.

  • Avoir un disque externe à accès restreint sous macos

    Objec­tif : Je veux étendre la capa­cité d’un Mac mini avec un disque externe. J’ai plusieurs utili­sa­teurs sur le Mac et j’ai­me­rais que tout le monde n’ai pas les droits sur l’in­té­gra­lité du disque.

    Bien évidem­ment ça n’a de sens que si le disque est chif­fré (sinon il suffit de le rebran­cher ailleurs pour lire les fichiers et outre­pas­ser les permis­sions).

    Je sais ajou­ter le disque au fstab pour qu’il soit monté au démar­rage. Je n’ai malheu­reu­se­ment pas trouvé moyen d’ajou­ter un mot de passe de déchif­fre­ment du disque dans le fstab. J’ai vu passer des options pass=xxxxx mais ça n’a pas l’air de fonc­tion­ner sur le driver apfs de macos.

    Est-ce que vous avez une autre option à propo­ser ?

    Mes heures de lecture d’In­ter­net ne m’ont pas apporté de solu­tion (mais comme je semble être le seul à poser la ques­tion, peut-être que je passe à côté d’un truc évident par ailleurs).

  • Et si on repar­lait backup ?

    Il y a quelques temps j’avais le setup suivant :

    Expli­ca­tions

    Chaque poste a ses fichiers en local, et synchro­ni­sés en ligne pour faire des partages et y avoir accès de n’im­porte où.

    • Le macbook pro (bleu) a des fichiers sensibles que je ne veux nulle part en clair (le disque du mac est chif­fré, treso­rit fait du chif­fre­ment côté client). Il a aussi plus de fichiers en ligne que je ne peux en stocker en local.
    • Le macbook air (rouge) a aussi ses fichiers sur clé usb pour les utili­ser au travail sur des postes parta­gés. La synchro­ni­sa­tion de la clé est aujourd’­hui manuelle (et c’est un problème).

    J’avais un poste Linux avec des gros disques pour quelques archives mais aussi synchro­ni­ser les comptes Google Drive et Treso­rit. Ensuite le tout était sauve­gardé en ligne via Crash­plan.

    Le petit poste Linux qui me servait de relai vers la sauve­garde est mort. Il me faut une autre solu­tion et c’est pour imagi­ner quelque chose que je fais appel à vous.

    Vous avez des sugges­tions ?

    Tout est imagi­nable, y compris ache­ter du maté­riel ou rempla­cer Google Drive et Treso­rit. Je n’ai pas de bons retours de Crash­plan donc je ne cherche pas parti­cu­liè­re­ment à le garder.

    Note : Les fichiers du macbook pro (bleu) et du linux (jaunes) doivent restés chif­frés en toute occa­sion (chif­fre­ment côté client si c’est stocké en ligne). C’est donc aussi vrai sur la sauve­garde finale. Ceux du macbook pro (bleu) doivent pouvoir être accé­dés de n’im­porte où en ligne, et parta­gés à des tiers.

    Idéa­le­ment j’ai­me­rais aussi résoudre le problème de la synchro­ni­sa­tion entre la clé usb et le macbook air (rouge). Elle se fait manuel­le­ment, donc on oublie souvent et la gestion des versions est pénible.

    S’il faut ache­ter un NAS ou un appa­reil supplé­men­taire, il est quasi­ment indis­pen­sable pour moi qu’il soit head­less et fanless.


    Pour l’ins­tant ce que j’ob­tiens c’est ce qui suit :

    Je garde Crash­plan faute de mieux parce que les alter­na­tives me semblent hors de prix pour ce quota. Je peux poten­tiel­le­ment synchro­ni­ser direc­te­ment les macbook avec le mac mini mais passer par le cloud ne me gêne pas vrai­ment pour mon usage.

    Je vais devoir ajou­ter des disques à côté du Mac mini et trou­ver un truc pour qu’ils soient chif­frés sans être acces­sibles à tous les utili­sa­teurs du Mac mini. Pour l’ins­tant c’est terrain inconnu. Mes précé­dents essais n’avaient pas été concluants.

    Si vous avez mieux, je suis preneur.


    En alter­na­tive, pour la partie sauve­garde, je peux rempla­cer Crash­plan par Borg­base (plus cher mais j’ai des vraies vitesses de trans­fert), Back­blaze ou Carbo­nite (pas très cher pour les deux mais les vitesses ne sont pas formi­dables) ou une Stora­geBox de Hetz­ner (qui devrait être un bon compro­mis sur tout ça).

    Je peux aussi poten­tiel­le­ment placer un NAS — que ce soit un NAS custom ou Syno­logy — entre la partie backup et les mac. S’il fait aussi le partage/accès des fichiers en ligne, ça peut me faire sauter Google Drive et Treso­rit.

  • Ça coûte combien une voiture ?

    Les esti­ma­tions trou­vées sur Inter­net nous donnent un coût de posses­sion de 5 à 7 000 € en moyenne par an.

    Bon, c’est une moyenne, il y a forcé­ment des gens en-dessous et des gens au-dessus. Ça reste toute­fois une approxi­ma­tion pas si mauvaise.

    Diffi­cile à croire, hein ?

    Le problème c’est que c’est énor­mé­ment de dépenses qu’on consi­dère assez normales pour les oublier. Du coup j’ai tenté deux façons de véri­fier si la moyenne était réaliste du cas habi­tuel.

    La première c’est l’ap­proxi­ma­tion du fisc, pas vrai­ment connu pour ses largesses. Pour une moyenne de 15 000 km par an, on arrive à entre 6 500 et 7 500 € d’in­dem­ni­tés kilo­mé­triques suivant qu’on prend une Clio avec un petit moteur ou voiture plus puis­sante.

    6430 €4 CV (Petite voiture de base. Exemple : Clio petit moteur)
    6750 €5 CV (Berline clas­sique. Exemple : 308 petit moteur)
    7067 €6 CV (Grosse fami­liale, SUV et Monos­pace. Exemple : 3008)
    7424 €7 CV (Gros moteur, voiture puis­sante)

    La seconde esti­ma­tion j’ai regardé ma 3008 de 10 ans d’âge en listant ce à quoi je pense. J’ar­rive très faci­le­ment au moins à 4 000 € et je suis certain que je sous-estime l’éva­lua­tion du coût/risque d’un acci­dent ou d’une casse maté­riel.

    500 €Assu­rance
    1550 €Carbu­rant, diesel
    300 €Révi­sions, pièces incluses
    150 €Pneu­ma­tiques 4 saisons, 40 000 km
    1250 €Dépré­cia­tion
    35 €Contrôle tech­nique, 70 € tous les 2 ans
    ??Entre­tien courant (nettoyage, lavage, lave-glace, etc.)
    ??Entre­tien excep­tion­nel (housses, tapis, ampoules de phare, clé d’ou­ver­ture à distance, mais aussi un rétro­vi­seur cassé, une batte­rie qui rend l’âme, etc.)
    ??Pannes rares mais chères, à lisser sur plusieurs années. Ça compte, et pas qu’un peu.

    La vérité c’est qu’on n’y est pas encore. Il faut ajou­ter les parkings en ville, surface ou sous-terrains, ainsi que l’au­to­route. Ce n’est compté ni dans les indem­ni­tés kilo­mé­triques du fisc ni dans mon esti­ma­tion sur ma 3008. Combien ? Ça dépend de vous mais ce n’est pas rien.

    Mais surtout, et là beau­coup l’ou­blient, si la voiture ne reste pas dans la rue, il faut comp­ter combien coûte l’es­pace occupé. Un box c’est entre 600 et 2500 € par an suivant où vous habi­tez. Une place dans une cour d’im­meuble ça compte aussi. Si « vous l’avez donc ça ne compte pas » en fait ça compte quand même, parce que vous pour­riez la louer à un tiers, ou avoir acheté/loué un bien moins cher si cet espace n’exis­tait pas.

    Bref, votre voiture vous coûte très certai­ne­ment beau­coup plus que vous ne le pensez au premier abord. Parler de 4 à 7 000 € pour la plupart des gens n’est pas si déli­rant.

    Évidem­ment, si vous avez une vieille Twingo qui roule peu, assu­rée au tiers, que vous espa­cez vos révi­sions, ne prenez pas l’au­to­route et la garez dans la rue sans parking payant, vous allez taper assez bas.

    Atten­tion tout de même à prendre en compte le risque de casse. Si vous comp­tez tout, on parle quand même très proba­ble­ment en milliers d’eu­ros. De même que l’as­su­rance au tiers, il faut prendre en compte le coût si d’aven­ture votre voiture finit bonne pour la casse.

    Bien évidem­ment, tout ça vous consi­dère comme conduc­teur respec­tueux des règles. Si vous ajou­tez quelques contra­ven­tions de station­ne­ment ou de vitesse, la facture augmente assez vite.

  • IA : J’ai déjà l’im­pres­sion d’être un vieux con

    J’ai déjà l’im­pres­sion d’être un vieux con. Il y a des choses impres­sion­nantes sur l’IA mais ce qui risque surtout de boule­ver­ser mon monde à court terme c’est ce que je vois à travers des expé­ri­men­ta­tions de Simon Willi­son.

    Il cherche un prompt pour que Gemini iden­ti­fie l’em­pla­ce­ment d’ani­maux sur une image. Pourquoi pas.

    Là où ça m’in­té­resse c’est qu’il utilise Claude pour visua­li­ser ensuite si les coor­don­nées obte­nues sont bien perti­nentes.

    Mais, surtout, il décide d’en faire un petit outil sur une page web. Pour ça aussi, il passe par Claude qui lui génère tout le code de zéro. Il y a quelques erreurs mais il ne les corrige pas lui-même, il les fait corri­ger par Claude jusqu’à obte­nir le résul­tat attendu.

    Il y a eu quelques ques­tions liées à l’orien­ta­tion des images, et là c’est ChatGPT qui l’aide à débo­guer le tout puis géné­rer le code qui modi­fie l’orien­ta­tion des images.

    Et là… je me sens vieux. J’au­rais proba­ble­ment tout fait à la main, en beau­coup plus de temps, peut-être aban­donné au milieu si c’était un projet perso peu impor­tant. L’ar­ri­vée de l’IA pour tous les petits outils et les petites tâches va vrai­ment chan­ger la donne pour ceux qui savent l’uti­li­ser.

  • Vélo à cour­roie

    Je n’ai pas de chaîne à mon vélo. Ça déclenche toujours des discus­sions pour ceux qui le remarquent. À la place j’ai une cour­roie.

    Petit retour d’ex­pé­rience après 3 ans sur un vélo à cour­roie, à partir des ques­tions qu’on me pose habi­tuel­le­ment.

    C’est bien ?

    Oui. Je voulais quelque chose sans main­te­nance et qui ne me salisse pas quand je porte le vélo dans l’es­ca­lier. En pratique il y a aussi zéro bruit lorsque je roule, aucune usure ou presque pour 10 ans, et jamais de chaîne qui déraille.

    C’est telle­ment posi­tif que je vivrais comme une nette régres­sion de retour­ner sur un vélo avec une chaîne.

    Zéro main­te­nance ?

    Zéro. Chan­ger la cour­roie à la fin de sa durée de vie sera plus ou moins la seule opéra­tion de main­te­nance. Une cour­roie dure 30 000 à 100 000 km, même dans les condi­tions extrêmes qu’une chaîne n’ai­me­rait pas du tout. J’ima­gine qu’il me reste person­nel­le­ment une dizaine d’an­née avant d’y penser.

    En compa­rai­son, la chaîne, en théo­rie, se nettoie régu­liè­re­ment. C’est long, c’est (très) sale. Certains parlent de chaque sortie, d’autres de tous les deux mois. Beau­coup (moi inclus) ne le font jamais mais ça abîme le maté­riel qui s’use plus vite et perd en effi­ca­cité. Il faut aussi lubri­fier régu­liè­re­ment.

    On m’a parlé de tension

    En théo­rie il faudrait surveiller la tension de la cour­roie. Il y a même une appli­ca­tion mobile pour esti­mer ça à partir du son qu’elle fait. En pratique il est peu probable qu’elle soit trop forte, en tout cas certai­ne­ment pas au point de fragi­li­ser la cour­roie.

    On n’a toute­fois aucun inté­rêt à tendre inuti­le­ment la cour­roie et ajou­ter de la fric­tion. Le seule impact d’une cour­roie trop peu tendue est le risque qu’elle saute, comme une chaîne qui déraille. Il faut vrai­ment une tension très basse pour ça.

    En réalité il faut en théo­rie regrais­ser le péda­lier tous les 1 à 2 ans. C’est là qu’on règle la tension sur mon vélo, donc celui qui graisse le péda­lier devra de toutes façons gérer la tension à ce moment là. Pas trop besoin d’y penser.

    Si ça vous préoc­cupe, il existe des systèmes avec des poulies qui ajoutent la tension qu’il faut sur la cour­roie, un peu comme un dérailleur mais en plus simple.

    Et comment tu fais quand ça casse ?

    En cas de casse, il faut chan­ger la cour­roie. Il n’y a pas de répa­ra­tion. L’as­tuce c’est que ça ne casse pas, ou de façon excep­tion­nelle après une mauvaise mani­pu­la­tion humaine.

    Il faudra que je retire la roue comme pour une crevai­son, que je retire quelques vis pour ouvrir le cadre au niveau du triangle, puis que je retire l’an­cienne cour­roie pour mettre la nouvelle. Pas de graisse, pas d’huile, ça pren­dra moins de temps qu’une crevai­son.

    C’est pénible en voyage si ça arrive mais empor­ter une cour­roie de rechange pèse à peu près aussi lourd que le dérive-chaîne destiné à ouvrir une chaîne vélo pour la répa­rer.

    Attends, ouvrir le triangle ?

    La trans­mis­sion doit passer à l’in­té­rieur du triangle arrière du vélo. Pour une chaîne on ouvre un maillon, on passe la chaîne et on referme le maillon. Pour faci­li­ter, les chaînes ont souvent un maillon dit « maillon rapide » qui permet l’opé­ra­tion simple­ment.

    La plupart des cour­roies ne s’ouvrent pas. Pour les faire passer à l’in­té­rieur du triangle arrière du vélo il faut donc… ouvrir le triangle arrière. Les vélos à cour­roie sont prévus pour, et s’ouvrent puis se referment juste au-dessus de l’axe de roue arrière.

    Ce sont deux vis, et à faire une fois tous les 30 à 100 000 km. Autant dire que ça ne me stresse pas trop. Le cas échéant, c’est le vélo­ciste qui s’en occu­pera.

    Pourquoi tous les vélos n’uti­lisent pas une cour­roie alors ?

    La cour­roie relie un plateau à l’avant à un pignon à l’ar­rière. Comme une chaîne, sauf qu’il n’y a pas de dérailleur. Celui qui veut plusieurs vitesses doit les inté­grer dans un boîtier vitesse péda­lier (le plus connu est Pinion) ou dans un moyeu vitesse à l’ar­rière (les plus connus sont les Nexus/Alfine et le Rohloff).

    Ces boîtiers vitesses demandent eux aussi zéro main­te­nance ou presque, avec des durées de vie gigan­tesques, mais sont nette­ment plus chers à l’achat, plus lourds et avec une effi­ca­cité légè­re­ment moindre qu’un système de dérailleur. Il y a juste un chan­ge­ment d’huile à faire une fois par an. Ça se fait faci­le­ment par un non brico­leur avec une seringue, sans s’en mettre partout.

    Au final on utilise encore chaîne et dérailleurs à la fois pour les vélos pas trop cher (prix) et pour les vélos de course (effi­ca­cité maxi­male). Ça laisse un marché réduit pour les systèmes à cour­roie, mais on en trouve pas mal sur les vélos élec­triques haut de gamme (plus chers, et dont le moteur fait qu’on ne recherche plus du confort qu’une effi­ca­cité opti­male de chaque compo­sant).

    Ah, ça coûte cher ?

    La cour­roie coûte cher, on parle de 90 € envi­ron. C’est 4x le prix d’une chaîne. On la change aussi 5 à 20x moins souvent, avec zéro produit d’en­tre­tien en cours de route. Les non brico­leurs chan­ge­ront aussi leur cour­roie tout seuls. Ils feront sûre­ment appels à une pres­ta­tion de profes­sion­nel pour une chaîne. Sur la durée de vie du vélo, on s’y retrouve faci­le­ment.

    Les pinions et plateaux sont eux aussi très signi­fi­ca­ti­ve­ment plus chers, mais là aussi on les change beau­coup plus rare­ment.

    Le truc qui coûte vrai­ment cher c’est le moyeu vitesse. Un Nexus 8 vitesses fait dans les 175 €, un Alfine 11 vitesses fait plus de 300 € et un Rohloff 14 vitesses est entre 1000 € et 1250 €. C’est bien bien plus cher qu’un couple dérailleur+­cas­sette équi­valent. Si, là encore, la diffé­rence de durée de vie fait qu’on s’y retrouve au final pour qui fait vrai­ment des kilo­mètres, l’in­ves­tis­se­ment initial est quand même large­ment dissua­sif.

    Ah, c’est moins effi­cace ?

    Une cour­roie est 0.5% moins effi­cace qu’une trans­mis­sion à chaîne neuve et lubri­fiée. Elle doit toute­fois être couplée à un boîtier de vitesse qui lui ne peut pas battre un dérailleur externe. Les tests en labo­ra­toire disent qu’un système à cour­roie est 2 à 6% moins effi­cace qu’un système à dérailleur externe neuf et bien entre­tenu.

    On parle de quelques points de pour­cen­tage d’ef­fi­ca­cité. C’est au maxi­mum de 2 à 3 minutes sur un trajet d’une heure. Hors situa­tion de compé­ti­tion ou de recherche de perfor­mance, c’est proba­ble­ment peu signi­fi­ca­tif.

    L’ef­fi­ca­cité de la chaîne dimi­nue toute­fois très rapi­de­ment avec l’usage (usure de la chaîne, usure des pignons, sale­tés, lubri­fi­ca­tion, boue, mauvais réglage de dérailleur), là où la cour­roie garde à peu près la même effi­ca­cité quelles que soient les condi­tions. En condi­tions réelles la diffé­rence est donc plus faible, voire inver­sée.

    Si vous cher­chez la perfor­mance en course ou que vous aimez bidouiller votre vélo, restez sur dérailleur. Dans le cas contraire, la cour­roie est proba­ble­ment un bon compro­mis.

    Je peux ajou­ter une cour­roie sur mon vélo ?

    Proba­ble­ment pas, ou pas simple­ment.

    Plus haut j’ai parlé de cadre qui s’ouvre au niveau du triangle arrière. Ça doit être prévu d’ori­gine. Il parait que certains découpent des cadres stan­dards mais je me méfie­rais sur la soli­dité résul­tante.

    La marque Veer proposent aussi des cour­roies qui s’ouvrent et qui ne néces­sitent pas de cadre spéci­fique. Elles sont très peu répan­dues et je n’ai pas vu passer de retours, qu’ils soient posi­tifs ou néga­tifs. Je serais étonné que la soli­dité soit la même. Je vois au moins qu’il n’y a pas de guide central pour empê­cher la cour­roie de sortir du pignon.

    Dans tous les cas, il faut un cadre très rigide. Les cour­roies sont faites pour travailler en aligne­ment parfait et n’aiment pas les torsions. Si le cadre est trop souple, la cour­roie risque de travailler de mauvaise façon, et soit dérailler soit risquer usure et casse préma­tu­rées.

    Si vous avez le bon cadre et que l’ex­pé­rience vous tente, il faudra toute­fois ajou­ter un boîtier de vitesse avec son sélec­teur de vitesse dédié, ainsi que chan­ger le pignon arrière et le plateau de péda­lier. Le prix des compo­sants n’est pas anec­do­tique. Ça peut être inté­res­sant de regar­der un vélo neuf déjà équipé.

    Est-ce que c’est pour moi ?

    Du fait du coût initial d’achat, mis à part quelques rares excep­tions, ça ne se trouve que sur le haut de gamme. C’est donc à priori exclu si votre budget est restreint ou si les risques de vol sont élevés.

    Si vous êtes prêts à mettre le prix au départ, que vous préfé­rez la prati­cité et l’ab­sence de main­te­nance à la bidouilla­bi­lité et aux pouillèmes de perfor­mance, alors foncez.

    Là où les cour­roies sont les plus fréquentes c’est sur les vélos à assis­tance élec­trique, sur du moyen à haut de gamme. On cherche d’abord le pratique et le confort. Un léger surcoût en poids et en résis­tance au roule­ment ne sont pas des critères signi­fi­ca­tifs quand le moteur tourne. La présence du moteur rend souvent suffi­sant aussi un moyeu à 8 vitesses donc pas besoin d’ima­gi­ner un Rohloff à 1 000 €. Enfin, le prix d’achat est déjà élevé donc le surcoût est moins visible en propor­tion.

    On trouve aussi des cour­roies sur les vélos urbains haut de gamme. Vous aurez une absence totale de main­te­nance et de salis­sure. Avec un moyeu vitesse Nexus 8 ou Alfine 11, il faut comp­ter 500 à 1 000 € de plus à l’achat.

    Sur les vélos de voyage c’est plutôt le très haut de gamme parce qu’il faut payer le moyeu Rohloff ou le boitier de péda­lier Pinion, qui coûtent tous deux plus de 1 000 €. Pour ce prix là vous avez cepen­dant une trans­mis­sion incre­vable et à l’abri des problèmes méca­niques quelles que soient les condi­tions. Alee Denham (Cyclin­ga­bout) est connu pour être un promo­teur très actif.

    Là dernière caté­go­rie où j’ai vu des cour­roies ce sont les VTT très haut de gamme, asso­cié en géné­ral avec un boitier Pinon sur le péda­lier. Ça coûte cher, très cher.