On parle encore d’un problème avec une champione qui aurait trop d’hormones de Testosterone.
Secret de polichinelle : Nous ne sommes pas tous égaux au départ. Nous n’avons pas la même constitution, et ça ne tient pas qu’à nos efforts et notre entraînement. Un petit fera plus facilement un bon jockey qu’un bon basketteur, et inversement.
Est-ce juste ? Probablement pas plus ni moins que le fait qu’un joueur de basket qui fait plus de 2 mètres.
Le fait notable c’est que ce qu’on célèbre des caractéristiques exceptionnelles chez les hommes alors qu’on critique et blâme les femmes pour des anomalies physiologiques.
La femme n’a pas le droit d’être exceptionnelle ou différente. Si elle l’est, particulièrement pour des épreuves de force ou de puissance, on va chercher à lui disputer son statut de femme.
Cette année on descend la via rhona. On part de Lyon et nous avons choisi l’embranchement sud vers la Camargue, où nous n’avions encore jamais eu l’occasion d’aller. Les paysages nous faisaient plus rêver que Montpellier.
Via Rhona, de Lyon à la Camargue
Itinéraire de la Via Rhona au sud de Vienne.
On a prévu large pour n’avoir aucune contrainte. Trois semaines. En réalité ça tient en deux sans se presser avec des étapes de 30 km et des jours blancs.
Si on tient un bon rythme j’avais prévu de remonter à Arles pour faire aussi un aller-retour à Palavas-les-flots et Montpellier sur la troisième semaine.
Commencer à Vienne plutôt qu’à Lyon
Le premier choix c’est de commencer à Vienne plutôt qu’à Lyon. La section sous Lyon est la seule de tout la section entre Genève et la mer à être qualifiée de dangereuse.
Il n’y a toujours aucun tracé alternatif pour éviter la mauvaise nationale, on ne se voyait pas commencer en se dégoûtant.
Détour par la Dolce Via
Si on prend deux semaines pour le tracé de base c’est aussi qu’on commence par un détour. La Dolce Via nous a tapé dans l’œil au début d’année. On voulait la faire sur un week-end mais la pluie en avait décidé autrement.
Premier jour à Saint-Laurent du Pape, second jour à Tournon-sur-Rhône, et de là on prend le bus E05 jusque Saint Agrève pour s’éviter de faire les 1300 mètres de dénivelé à vélo.
Ensuite… ça descend tout seul. Je ne sais pas si on a vraiment eu à pédaler sur les deux jours de vélo. Ça descend même fort par moments puisqu’on fait les 30 km/h assez facilement.
L’enjeu c’est plutôt de freiner parce que la première section est faite de gros cailloux. Les vélos bien chargés avec des pneus VTC demandent pas mal d’attention. Prévoyez de quoi réparer des crevaisons.
La seconde section après le Cheylard est elle uniquement de goudron et de stabilisé bien lisse donc plus reposante.
La piste descend à la place d’une vieille ligne de chemin de fer sur les gorges de l’Eyrieux. Honnêtement c’est magnifique.
On va même trop vite pour apprécier suffisamment. On croise pas mal de cyclistes — non chargés — qui la font dans le sens de la montée. J’imagine que ça doit permettre de mieux baigner dans le paysage pour ceux qui ont la capacité physique.
Seule contrainte : Prévoir de l’eau. On s’est retrouvés un peu juste en plein cagnard
C’est faisable en une journée mais on l’a fait en deux et on est plutôt contents de ce choix. Ça nous a permis d’y aller doucement.
C’est d’ailleurs ça le vrai retour : Commencer par cette Dolce Via, en descente sans effort avec des passages à l’ombre, sans aucune circulation motorisée et des super paysages, c’était parfait pour nous donner envie de faire la suite. Le détour vaut franchement le coup.
Suivre le fléchage
La sortie de la Dolce Via se fait directement sur la Via Rhona. Parfait pour nous. Ensuite… il suffit de suivre le fléchage, qui est meilleur que celui de la Loire à vélo.
J’avais prévu une trace GPS par jour, récupérée sur le site de la via Rhona, adaptée pour nos étapes et les campings. Je suis convaincu que ça nous a été utile mais la réalité c’est que c’est quand même bien fléché tout le long. En cas de conflit entre le GPS vélo et le fléchage, on a aussi vite compris qu’il valait mieux prendre le fléchage local.
Ça avance tout seul
C’est ainsi jusqu’en Camargue. Il suffit de suivre, principalement sur piste dédiée, très peu de routes fréquentées. Il y a un peu de terrain stabilisé mais la surprise c’est qu’on a majoritairement eu de l’enrobé, même sur les parties dédiées vélo.
Et tout ça se fait en descente. Ok, on descend un fleuve donc ça descend mais la Loire c’est quand même quelques petites montées et descentes. Là la plupart des étapes ont un dénivelé positif cumulé de moins de 50 mètres, et souvent c’est à cause du dernier kilomètre pour rejoindre le camping.
Le résultat c’est que le faux plat en descente nous fait prendre des vitesses que je n’avais pas anticipé. Sur vrai plat on fait probablement entre 15 et 18 km/h. Ici on se retrouve très régulièrement à faire du 21–23 km/h soutenus, parfois plus quand le vent pousse un peu dans le dos.
Étapes remarquables
Il n’y a pas grand chose à dire sur tout le trajet. On a fait des petites étapes à 25 km et les plus grandes ont été à 45 km.
On a choisi de s’arrêter une nuit à Bourg-Saint-Andéol pour être à l’ouverture de la ferme aux crocodiles à Pierrelatte. Si vous ne l’avez jamais fait, je pense que ça vaut le coup d’y passer quelques heures. C’est une énorme serre tropicale donc c’est chaud et humide donc évitez les heures chaudes si vous voulez être en état de repartir à vélo, d’autant que les 10 km autour sont de la route.
Évidemment il faut s’arrêter une journée à Avignon. Il faut juste penser à éviter les dates du festival si on veut avoir une place en camping. J’ai mal calculé mon coup et on est arrivés le dernier soir du festival au lieu du lendemain. Coup de bol, on a trouvé une place en camping et on a même pu voir une pièce du off en dernière heure.
La Camargue
On a fait le choix de prendre la branche vers la Camargue plutôt que celle vers Sète et je ne regrette pas une seconde. La branche vers Sète aurait été dans la continuité, sans pas grand chose de remarquable à part le plage. La Camargue ça a été différent et quelque chose qui nous aurait manqué.
La dernière étape, entre Arles et Salins de Giraud est une longue piste droite, faux plat légèrement descendant de 40 km en plein soleil, sans rien croiser. On a été juste en eau.
On est resté un jour sur place, forcé par le camping qui ne voulait que des séjours d’au moins deux jours. Tant mieux, parce que ça nous a incité à faire le trajet dans les marais salants.
Paysage de Camargue
Bon, on s’est mal débrouillés parce qu’on s’est perdus, en plein cagnard à court d’eau, téléphone HS avec la chaleur, hernie au pneu arrière sur des pistes avec tellement de nids de poule qu’il est impossible de ne pas s’en prendre un à chaque tour de roue (non, je n’exagère pas). On a fait 50 km là dedans au lieu des 10 km prévus, mais au moins on a réellement vu le paysage.
Le retour vers Arles s’est fait en bus à cause d’un vélo hors service. Petit moment de stress quand on voit l’état du porte-vélos et le chauffeur qui embêté nous dit qu’il a déjà perdu un vélo mais tout s’est bien passé. Vu la chaleur, je ne suis peut-être pas mécontent d’avoir fait le retour de cette section ainsi.
Pas de Montpellier
On avait initialement prévu un séjour une semaine plus tôt, qu’on a décalé pour ne pas tomber sans camping en plein festival d’Avignon. J’avais toujours les réservations train de retour.
On a pas mal souffert de la chaleur, eu beaucoup de casse vélo, et moi j’avais quelques entretiens d’embauche qui commençaient à tomber.
On en a profité pour rentrer une semaine plus tôt et ne pas faire la boucle en direction de Montpellier. A posteriori je me dis que deux semaines c’était bien pour cette fois-ci. Trois semaines, avec cette chaleur, ça aurait peut-être été trop.
Les étapes
Pas dit que ce soit le meilleur choix mais c’est le notre (en gras les arrêts pour dormir) :
Lyon ⃕ train jusque Vienne ⃕ Sablons ⃕ Saint-Rambert-d’Albon ⃕ Tournon-sur-Rhône ⃕ bus jusque Saint-Agrève ⃕ Saint Martin de Valmas ⃕ Le Cheylard ⃕ Pont de Chervil ⃕ Les Ollières-sur-Eyrieux ⃕ Saint-Laurent-du-Pape ⃕ Le pouzin ⃕ Cruas ⃕ Rochemaure ⃕ Montélimar ⃕ Chateauneuf-du-Rhone ⃕ Viviers ⃕ Bourg-Saint-Andéol ⃕ Pierrelatte (la ferme aux crocodiles) ⃕ Lapalud ⃕ Pont Saint Esprit ⃕ Saint Just d’Ardèche ⃕ Pont Saint Esprit ⃕ Orange ⃕ Avignon ⃕ Beaucaire ⃕ Tarascon ⃕ Arles ⃕ Salin-de-Giraud ⃕ bus jusque Arles ⃕ train jusque Lyon
J’avais déjà publié mes retours l’année dernière pour le trajet sur la Loire. Je ne répéterai pas tout et parlerai surtout des changements.
Cette année on est partis depuis Lyon à trois avec le fiston de 12 ans à l’assaut de la Camargue. On s’était prévus trois semaines pour faire la Camargue puis une boucle jusque Montpellier. On ne fera que deux semaines avec l’accès à la Camargue.
J’ai mis quelques notes au fur et à mesure sur les réseaux sociaux (twitter, mastodon). Je vais écrire au fur et à mesure les billets, et je compléterai le sommaire.
Je lis souvent que les salaires des informaticiens ont perdu toute mesure depuis des années, entre autres avec la pénurie de talents, avec l’informatisation de notre monde, et avec la complexité croissante des systèmes à piloter ou à créer.
J’ai fait un retour arrière sur mes premières années, et je ne suis pas convaincu.
Il y a 21 ans j’ai commencé dans une chocolaterie artisanale à 40 km au nord-est de Lyon, en campagne. Ce n’est ni le truc le plus tech du monde, ni celui qui roule sur l’or. Nous étions deux et j’étais le junior des deux. Pas cadre. À l’époque j’étais à 27 k€ bruts annuels.
L’année suivante je me suis engagé dans une SSII de moyenne importance au sud de l’Île de France. J’y ai fait du PHP et de l’intégration web, sur des choses comme SPIP. Cadre. À l’époque j’étais à 35.5 k€ bruts annuels.
Ok, ces chiffres ne font peut-être pas rêver aujourd’hui mais avec l’inflation c’est respectivement l’équivalent de 38.5 et 49.5 k€ bruts annuels.
Je ne suis pas certain du tout qu’une majorité d’informaticiens commencent à 38.5 k€ annuels dans les PME non-tech hors des grandes villes aujourd’hui.
Les chiffres que j’ai me disent que les 49.5 k€ bruts annuels sont potentiellement pas loin de la médiane parisienne aujourd’hui pour un an d’expérience dans une boite tech,
Bref, les salaires d’il y a 20 ans sont probablement assez similaires à ceux d’aujourd’hui une fois corrigés de l’inflation, peut-être même un peu au-dessus. J’ai conscience que tous les salaires n’ont pas suivi l’inflation et que les informaticiens restent des privilégiés. Je me contente de constater que non, ça ne semble pas non plus avoir explosé. Globalement ça montre plutôt une bonne modération
On veut des équipes produit qui communiquent, de l’émulation, de l’entre-aide, de la cohésion, mais j’ai plus souvent vu les équipes alignées dans de grands open space comme des poulets en batterie.
« Demain je travaille de chez moi pour être efficace
J’ai entendu ça plus d’une fois, et c’est quand même un symptôme assez notable qu’on a échoué dans l’organisation de l’espace.
En hybride il est fréquent qu’une partie de la collaboration se fasse avec des personnes à distance. Dans la version luxe on perd du temps à se déplacer sur une salle de réunion libre de la bonne taille.
« Demain on travaille à plusieurs alors je ne viens pas au bureau
Je crois que c’est la pire citation que j’ai sur le sujet, quand la collaboration devient plus efficace seul chez soi qu’en venant au bureau.
Dans la version réaliste on se retrouve le casque sur les oreilles, chacun derrière son écran, gêné par le bruit des autres et gênant les autres par nos propres conversations. Parfois, par confidentialité pour pour limiter la gêne, on se retrouve dans des sortes de cabines téléphoniques de 1 m² mal aérées qui coûtent 10 000 € pièce.
Qui a parfois l’impression de faire du télé-présentiel ?
Ok Éric, c’est facile de critiquer mais tu proposes quoi ?
Je vous avoue, je n’en sais rien.
Ce que je vois c’est que les équipes hybrides demandent plus de salles fermées, et plus de séparations sonores dans les grands open spaces.
L’idéal serait de garder des open spaces de taille raisonnable (*) pour favoriser les interactions en présence. À côté de ça proposer des salles de réunion à profusion, idéalement au moins un phone booth solo et un phone booth duo par équipe, plus une salle de réunion pour deux équipes.
Oui, je viens de quasiment doubler l’espace nécessaire. C’est irréaliste et j’en ai conscience.
À défaut, j’aimerais justement qu’on évite d’empirer le problème.
Au lieu de réduireoptimiser l’espace, on peut garder la même surface et la réagencer en prenant 25% de l’espace pour des salles fermées de différentes tailles. Si l’espace d’origine est un très grand open space, ces salles peuvent faire office de séparateurs entre les différentes zones.
Le jour où vraiment tout le monde est là, on se tassera un peu. Le reste du temps les salles fermées permettront à la fois de s’isoler et de faire écran sonore entre différentes équipes.
(*) idéalement un par équipe, éventuellement un pour deux équipes ; ou au moins des séparations sonores type paravent entre les équipes quand il s’agit d’un unique grand open space.
Les familles trouvent toujours une solution mais récupérer tout l’administratif ainsi que les numéros et mots de passe des comptes en ligne peut être une difficulté supplémentaire à un moment où on n’en a pas besoin.
À la maison c’est tout le reste qui risque de poser problème. On parle de toute la paperasse numérisée ou de tout l’historique de 15 ans de photos. J’utilise des mots de passe complexes, différents à chaque fois, et je chiffre tous mes disques. Autant dire que si je pars tout deviendra assez rapidement illisible malgré les meilleurs efforts de mes amis.
Je ne vois pas d’autres solutions que de laisser le double de mes clefs au crochet avant de partir.
Il ne s’agit pas que de laisser un document au notaire. J’ai une totale confiance sur la procédure, mais une assez faible sur la confidentialité du contenu. J’ai aussi envie de permettre à mes proches de savoir déclencher la procédure sans avoir à prévoir tous les cas imaginables dans un langage sans ambiguïté pour un juriste. J’ai enfin potentiellement envie que mes proches puissent aller vite pour avoir les données dont ils ont besoin quand ils en ont besoin sans attendre je ne sais quelle procédure légale.
Pour autant je ne veux pas juste laisser le double de mes mots de passe à un proche. J’ai besoin d’un système où il faut que plusieurs personnes de confiance se mettent d’accord pour pouvoir ouvrir le coffre et récupérer ce dont ils ont besoin.
J’avais écrit il y a maintenant 8 ans (!!) à propos du renforcement positif que représentent ces emojis qu’on met en réaction à nos messages slack.
Aujourd’hui j’annonce la fin d’un chapitre professionnel. Le cœur est un peu lourd pour plein de raisons. Je vois la vingtaine de 👏 de mes pairs sur Tech.Rocks et ça aide quand même beaucoup.
Parfois de petits riens peuvent avoir de grands effets.
Après 3 ans extra à Indy.fr en tant que VP Engineering, je vais bientôt partir pour de nouvelles aventures.
En trois ans on a étendu le produit comme jamais avec désormais une app mobile, un volet freemium dont un module de facturation, un compte pro et Mastercard gratuits pour les indépendants, ainsi que le support de quatre nouveaux régimes fiscaux en plus des deux historiques.
On a aussi mené d’autres transformations derrière les rideaux. On a fait de l’équipe ingénierie une des meilleures. Ça s’est traduit dans notre réputation locale et par notre capacité à nous réorganiser pour passer de 20 ingénieurs en 2021 à 55 aujourd’hui. On l’a fait en améliorant la qualité, la fréquence de déploiement, et le niveau technique des équipes.
Si vous êtes curieux, j’ai eu la possibilité de montrer au MIXIT en avril une partie des changements que j’ai déployés en termes de chemin de carrière, de positionnement des rôles et de grille de salaire : https://mixitconf.org/2024/grille-de-salaire
Je suis très fier de ces années passées. Indy est rempli de personnes que je recommanderais les yeux fermés et avec qui j’aurai plaisir à retravailler un jour. Ces réussites nous ont menés à une nouvelle levée de fonds de 40 M€ l’été dernier.
Un nouveau cycle est sur le point de démarrer, et je vais explorer d’autres aventures.
Je n’ai pas encore décidé quel sera l’avenir. Je suis en train de regarder les opportunités qui se présentent.
Je demande désormais des recommandations quand je sors d’un projet, d’une mission, d’un emploi. C’est difficile pour moi considérant mon caractère mais ça s’est parfois révélé faire une vraie différence dans mes recherches professionnelles ensuite.
Elles sont toutes sur mon profil Linkedin. Si je te fais suivre cette page, c’est probablement que j’aimerais que tu participes.
Je veux des recommandations fiables et honnêtes1.
Ne me fais une recommandation que si tu le souhaites. Ça n’a aucune valeur ni pour moi ni pour ceux qui la liraient si tu t’y sens obligé.
Pour te retirer toute pression, je ne te relancerai pas si tu ignores ma sollicitation (et inversement, si tu penses peut-être en faire une et que tu risques d’oublier ou que tu ne sais pas comment faire, dis-le moi pour que justement on puisse en reparler).
Si tu me fais une recommandation, ne dis que des choses que tu penses vraiment. C’est généralement ce que tu serais prêt à dire de moi en privé à un ami.
Tu n’as pas besoin de me trouver exceptionnel ou parfait sur tout. Je ne le suis pas. Dis ce que tu vois de bien sur la façon dont j’agis avec toi ou avec d’autres, ou sur les changements positifs que tu as constatés sous ma direction.
Quels sont les effets que tu as constaté ? Qu’est-ce qui a changé ou évolué en positif pendant la période sous ma direction ? Quels sont les résultats obtenus par les équipes ?
Quel impact ai-je eu sur toi ou as-tu vu sur des collègues ? En quoi t’ai-je aidé, soutenu, guidé, transformé ? personnellement ou via l’organisation et la culture mises en place.
Ensuite, si tu le souhaites, Est-ce que tu retravaillerais avec moi si tu en as l’occasion à l’avenir ? Quels sont les un ou deux domaines qui sont mes points forts ? Quelles sont les une ou deux valeurs qui me caractérisent le mieux ?
Tu peux regarder les recommandations que j’ai eu dans le passé, et ce que j’ai mis en description Linkedin pour la période que nous avons eu en commun. J’insiste : ne mets cependant que ce que tu penses toi, même si ça n’a rien à voir avec ce qui est déjà là.
Via Linkedin
Je sais. Tout le monde n’utilise peut-être pas Linkedin, et peut-être pas toi. C’est utile pour moi même si tu n’utilises pas vraiment Linkedin toi-même.
C’est encore là-bas que vont regarder en premier les employeurs potentiels s’ils veulent voir mon passé. C’est à ce moment là et à cet endroit là que ça a le plus de pertinence.
Tu dois avoir une option pour faire une recommandation sur mon profil Linkedin. Si ce n’est pas le cas, dis-le moi pour que je te donne un lien direct.
Ça fonctionne dans les deux sens
Ça fonctionne évidemment dans les deux sens. Si tu veux une recommandation, je serai probablement heureux de t’en faire une.
J’insiste : c’est vrai même si tu ne m’en fais pas une toi-même (si tu m’en fais une uniquement pour en obtenir une toi aussi, ça n’a plus aucune valeur pour moi et ça ne m’intéresse pas). N’hésite donc pas à me solliciter.
Chaque personne qui me fait une recommandation aura eu ces mêmes directives, sous une forme ou une autre. C’est ce qui, pour moi, assure la fiabilité de ces recommandations et démontre leur pertinence.↩︎
Ça n’est pas le problème actuel ni sa solution — quoique — mais il y a une possible ouverture pour une prise de conscience sur ce vieux sujet toujours d’actualité.
Aujourd’hui le parlement est une machine anti-démocratique. Le mode de scrutin permet au parti dominant de gouverner seul, sans compromis ni concertation, quand bien même ce parti est loin de lui-même représenter une majorité de la population. Les grands partis alternatifs sont écrasés. Les petits partis n’y sont même pas représentés.
Ces dernières années c’était LREM qui avait cette majorité. Demain ce sera probablement le RN. Indépendamment de leur politique, représentant entre 30 et 35 % de la population, il est clair qu’aucun des deux ne devrait être capable de tout décider seul.
Il est plus que temps de retrouver un fonctionnement démocratique et un parlement qui représente la population. Ce n’est pas sans enjeux, ça impose aux élus de discuter entre eux, trouver des compromis et des solutions ensemble. C’est un changement total de politique.
Qu’est-ce que ça veut dire en pratique ?
La façon simple d’imaginer ça c’est d’avoir un scrutin de listes, national.
Le défaut c’est qu’on ne représente pas les spécificités des territoires. Il y a certes des choix individuels mais en pratique, ne nous leurrons pas, c’est déjà une élection qui se fait sur des enjeux nationaux.
Les exceptions sont essentiellement liées aux territoires d’outre-mer mais ils peuvent constituer une liste nationale sans pénalité si, justement, on fonctionne vraiment à la proportionnelle.
Si on tient à garder un ancrage local, on peut envisager un scrutin de liste par région plutôt qu’un scrutin national. C’est ce qu’on a pour les européennes par exemple, mais je vois peu de bénéfice ici.
On peut aussi garder un ancrage au niveau des départements en regroupant les circonscriptions par deux ou trois et en ajoutant des listes pour compenser la proportionnalité au niveau national. C’est plus complexe et je ne suis pas convaincu que ça le justifie.
Je préfère garder la représentation des territoires via le Sénat, dont le mode de scrutin exacerbe déjà les spécificités locales.
Une proportionnelle c’est un changement total de politique.
Si personne n’a intérêt à s’allier, le risque c’est une multiplication des listes avec 20 bulletins possibles. Il sera aussi temps de tester le bulletin unique (un grand bulletin avec toutes les options où on coche la bonne liste, plutôt que 20 bulletins individuels parmi lesquels choisir) mais ça ne réglera pas tout.
Je ne veux pas de seuil minimal (ce qui existe pour les européennes). Je veux que les partis qui représentent 5 % aient une voix au parlement. Ça représente quand même plusieurs millions d’électeurs et presque 30 parlementaires potentiels.
Il faut aussi garder une incitation à ce que chacun ne lance pas une liste indépendante. Une possibilité est de trier les listes par leur importance (par sondage, par proportion dans les élus actuels). Trop se diviser fait arriver bas dans la liste et personne n’y a intérêt. On peut aussi jouer sur les remboursements de frais de campagne, proportionnels au nombre d’élus. Il y a des choses à imaginer.
Le vrai problème c’est que le gagnant du mode de scrutin n’a pas intérêt à le changer, et que rien ne peut être fait sans lui.
Hier c’était LREM, et ils n’ont jamais avancé vers la proportionnelle malgré leurs promesses. Aujourd’hui c’est le RN et j’ai peu d’espoir qu’ils osent passer à une proportionnelle qui les plafonnerait à 30 ou 35 % alors qu’ils ne sont pas loin d’avoir une majorité absolue au parlement.
Et pourtant… On parle de séisme dans les médias mais tout ça serait très différent si on avait un parlement qui représente vraiment la population plutôt que de chercher à savoir quel parti va rafler la mise.