Je crois que c’est ce qui manque dans mon paysage politique : Un peu d’utopie et d’espoir. Arrêter de toujours être en réaction au pire et montrer qu’un autre monde est possible. Faire rêver un peu à ce qu’on pourrait faire plutôt que de se désolé de ce qui est fait.
Je trouve l’idée tellement bonne que j’ai envie de participer à créer ce monde parallèle. J’espère qu’il sera d’accord de voir la chose se propager.
J’ai commencé deux billets titrés « Utopies » puis je me suis rendu compte que certains risqueraient de ne pas percevoir le côté fictif et lire ça comme des actualités réelles. J’ai changé pour « Le monde tel qu’il aurait pu être », avec le risque d’être trop proche de l’initiative initiale que je ne veux pas parasiter. On verra si je trouve mieux.
La CNIL a enfin rendu ses conclusions vis-à-vis de l’utilisation frauduleuse du fichier des coordonnées en provenance de l’espace sécurisé agents publics afin de diffuser une propagande politique sur les retraites.
Elle a su éviter un simple rappel à l’ordre qui n’aurait eu aucun effet. Elle a noté que le problème était d’autant plus grave qu’il était commis par un ministre en fonction à l’aide de l’autorité de son mandat mais à des fins de militantisme hors du cadre de leur fonction.
Elle a donc transmis le dossier à la justice pour que le ministre soit poursuivi personnellement.
Dans une déclaration conjointe, les partis de la majorité rejoints par le PS, EELV et plusieurs organisations anti-racisme ont déclaré
« Permettre la mise en avant d’une idéologie raciste et fasciste à l’occasion de la lutte contre l’anti-sémitisme est un non-sens. Nous voulions inclure tout le monde et nous montrer unis mais ce fut une erreur. Nous ne pouvons ni ne devons pas montrer une union avec les partis de la haine, surtout dans ces occasions. »
Ça y est, les trajets du matin et du soir se font de nuit. Amis cyclistes, assurez-vous d’avoir :
🔦 une lumière blanche à l’avant, non clignotante, accrochée au cadre et pas au casque, suffisamment puissante, avec un coupe-flux ou pointée vers le bas ;
🏮une lumière rouge à l’arrière, non clignotante, accrochée au cadre et pas en hauteur, suffisamment puissante ;
🦺 des réflecteurs, au moins sur les roues, idéalement aussi sur vous.
C’est indispensable pour qu’on vous voit, même entre cyclistes, même si la ville est elle-même éclairée et que donc vous y voyez vous-même correctement.
Je ne veux pas les latences au déploiement que peut avoir la NASA. Je ne veux pas les coûts d’assurance qualité de la NASA. Je suis prêt à casser des choses ponctuellement si c’est pour avancer vite.
« Move fast and break things » ce n’est pas qu’un Moto. C’est un vrai choix stratégique.
Et si on assume le risque casser des choses, en fonction du contexte et des besoins, ce n’est pas forcément déconnant de choisir quand gérer ce risque.
La règle de la mise en production du vendredi, pour les équipes qui en ont une, n’est parfois que cela : un arbitrage entre le risque de casse, le bénéfice à livrer maintenant, la disponibilité des équipes dans les heures ou jours a venir, la facilité ou l’envie de rappeler les personnes concernées hors heures ouvrées si nécessaire, la disponibilité d’équipes d’astreinte, la possibilité de laisser un site dysfonctionnel tout un week-end ou pas, etc.
En général les équipes arbitrent ça très bien elles-mêmes. À chacun de voir si livrer un vendredi soir avant de partir est pertinent pour son propre contexte. Les deux seules options fautives sont de ne pas y réfléchir et d’ignorer le risque.
« Si ta CI est bien faite, tu n’es sensé rien casser »
La plateforme d’intégration continue ne va tester que ce que l’équipe a pensé à lui faire tester. L’équipe ne pensera jamais à tout. D’ailleurs même la NASA fait des erreurs, et l’article cité en haut de billet relate justement une anomalie découverte au cours de la vie de la sonde.
Avoir une bonne plateforme d’intégration continue dans laquelle on a confiance n’empêche pas de prendre en compte le risque dans ses choix.
Même si je pouvais avoir une CI parfaite, pour ma part, je ne le voudrais d’ailleurs pas. Le jour où je n’aurai plus aucun incident ni anomalie, je considérerai qu’on a mal fait notre travail en surinvestissant dans la qualité par rapport à nos besoins réels.
Je ne peux jamais trouver acceptable le terrorisme, et plus généralement faire payer à la population par des meurtres, des kidnapping ou des violences.
Je ne peux pas me réjouir de l’attaque d’hier par le Hamas, des morts et blessés qui en résultent. Ni celle d’hier ni d’autres dans le passé.
Je suis extrêmement gêné par ceux qui en font l’apologie.
Je ne peux pas oublier non plus ce que vivent une partie des palestiniens tout au long de l’année.
Je ne peux pas me mettre des œillères sur le contexte de la région, documenté. Dans la bande de Gaza, sur la vie possible là bas avec toutes les restrictions et l’état de siège, les morts et la misère imposés. Ailleurs, sur l’apartheid mis en place par l’État d’Israël, sur l’oppression constante, sur la colonisation et l’occupation.
Je n’oublie pas que cette situation fait qu’une partie de la population palestinienne voit, à tort ou à raison, probablement ce terrorisme comme une résistance, ou comme la seule action qui leur reste après tant d’années sans changement. C’est toujours difficile de juger le désespoir de ceux qui pensent être en dernier recours ou n’avoir plus rien à perdre.
Ça ne rend pas l’action acceptable. Ça peut toutefois l’expliquer en partie.
Je suis extrêmement gêné par ceux qui refusent cette mise en contexte et qui ne voient qu’un seul côté de l’histoire. Il m’apparaît difficile de parler de l’un en ignorant l’autre.
Je n’ai malheureusement pas de solution à tout ça. Je crois que si quiconque en avait une simple et évidente, ça se saurait depuis longtemps. La réplique d’Israël suite aux attaques du Hamas ne va certainement rien arranger pour les populations.
Bref, je n’apporte rien et je ne sais rien, si ce n’est que l’histoire de ce conflit ne se résume clairement pas en un combat des gentils contre les méchants (et ça peu importe où vous placez les gentils et les méchants), mais il fallait que ça sorte. Ça m’évitera d’intervenir en réaction à tous les propos que je vois tourner et qui me gênent ou me choquent en ce moment.
Avec les réseaux sociaux, les petits espaces personnels interconnectés qu’étaient les blogs ont peu à peu disparu du paysage. Il en reste, mais les liens ne sont plus aussi forts.
À la grande époque il était fréquent d’avoir des blogroll. sur un coin de chaque page. J’aimerais relancer ça d’une façon ou d’une autre.
Je vous propose ce qui suit :
Je lie cinq blogs personnels, choisis arbitrairement et sans hiérarchie, avec une phrase sur pourquoi ils me sont importants, en choisissant un billet précis que j’ai aimé y trouver :
David, qui me donne à réfléchir dans mon agrégateur depuis probablement pas loin de 20 ans, initialement sur des sujets techniques et aujourd’hui plus via ses réflexions sur lui-même et son trajet de vie : Jour 3.
La Grange, entre poésie, technique et dépaysement au Japon, quand je serai grand j’espère être comme lui (je regrette juste l’absence de recherche sur le blog parce que je n’ai pas réussi à retrouver le billet que j’aurais aimé lier ici) : Encens.
Patterns in the Ivy, dont j’ai croisé la route et que j’admire religieusement pour ses créations du quotidien qui me donnent le sourire à chaque fois : Désenracinement.
Princesse RH, pour mettre quelque chose de très différent des quatre premiers, avec des morceaux de règles administratives dedans mais racontées d’une façon qui me donne envie de les lire : Le montant net social.
J’ai écrit à ces cinq là. Je les incite à faire eux aussi une liste de cinq liens à partager, sur le même format et avec les mêmes règles. S’ils le font, j’ajouterai aussi les liens vers leur propre blogchain.
Si la chaîne revient vers moi avec un chemin assez long, je recommencerai avec cinq autres billets, de cinq blogs personnels différents de ceux déjà cités (mais qui ont tous un flux RSS). J’espère que ça arrivera parce que me limiter à cinq est un exercice difficile tellement il y a de personnes et d’écrits que j’apprécie.
Si vous faites vous-même un billet similaire, venez en parler en commentaire.
Savoir si c’est pertinent ou important est une question un peu plus complexe ⁽²⁾, qui dépend du risque, de son acceptation, et de l’importance qu’on donne à la contrainte du port du casque.
Bref, on est dans l’humain et le subjectif.
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Pour placer un curseur sur un enjeu subjectif, en général on opère par comparaison. Ici on pourrait comparer le risque de traumas crâniens graves évitables avec d’autres activités :
La présence de nombreuses activités non casquées avec un risque évitable plus important pousserait plutôt en faveur de l’absence de casque à vélo.
La présence de nombreuses activités casquées avec un risque évitable moins important pousserait, elle, plutôt en faveur du port du casque à vélo.
Aujourd’hui je n’ai pas trouvé d’étude de risques comparés. Je serais très heureux si on pouvait m’en pointer ⁽³⁾.
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« Ok, mais alors, il faut porter un casque ou non ?
En l’absence de comparaisons un minimum chiffrées, il ne reste que l’appréciation subjective qui dépend du vécu de chacun.
De mon côté je ne vis pas le port du casque comme une contrainte et j’ai une acceptation assez faible des risques inutiles. C’est ce qui me motive à porter un casque à vélo en quasi toutes occasions où ça m’est accessible ⁽⁴⁾, et à le recommander autour de moi.
D’autres vivent le casque comme une contrainte plus forte, peu importe leurs raisons, ou/et ont une acceptation du risque plus grande que la mienne. Pour peu qu’ils soient correctement informés sur le sujet, je n’ai rien à leur apprendre et je n’ai aucune raison de tenter de croire mon point de vue plus légitime.
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Trouvez-moi des études de risques comparés et ma politique changera peut-être. Entre temps j’ai une forte conviction en faveur du port du casque mais qui n’est qu’une conviction personnelle et pas un savoir étayé, donc pas de leçons à donner ni de publicité à faire.
(1). Même sans chiffres, il y a des blessures graves à la tête, porter un casque peut évidemment en prévenir certaines et sera donc forcément utile dans l’absolu. Ce n’est même pas un vraiment un sujet de discussion.
Il y a aussi des effets négatifs (déshumanisation, dépassements plus proches, moindre adaptation aux risques) mais les liens que j’ai récolté ne laissent pas apparaître d’effet clair et incontestable de nature à remettre en cause les effets positifs.
(2). Et c’est logique, parce que sinon on pourrait porter un casque pour monter les escaliers (le risque existe, le casque serait objectivement utile), pour se promener dans la rue, et même pour les petits trajets en voiture. L’utilité n’implique pas forcément la pertinence. La question est de placer le curseur.
(3). Je vous préviens, ça va être plus difficile qu’une règle de trois. Le vélo c’est plein d’activités très différentes : sportif, utilitaire, loisir, voyage, en agglomération ou hors agglomération, etc. Les risques n’y sont pas du tout les mêmes.
(4). J’utilise le casque si je peux en avoir un facilement sous la main mais je prendrai le vélo même en son absence (par exemple sur des trajets en vélo libre service).
Je me pose encore quarante-treize questions alors je laisse mes réflexions ici pour ne pas repartir de zéro la prochaine fois et avec l’espoir que vous me guidiez un peu.
Contexte : Je suis parti la dernière fois avec le fiston. Il avait 2 sacoches Vaude de 20 L chacune. Moi j’avais des vieux trucs de 20 ans qui venaient de Decathlon, un système avec 2 sacoches arrières plus une troisième par dessus qui peut se transformer en sac à dos. Les quatre sacoches sur les côtés étaient remplies au maximum, les miennes assez lourdement ; la centrale ne contenait que la grande tente.Je ne connais pas le litrage de mes deux arrières mais j’en mettais nettement plus que dans les 20 L de Vaude, à la fois en poids et en volume. On va compter un bon 25 à 30 L.
Les miennes, déformées et sans vrai renfort ni accroche stable, finissaient fréquemment dans les rayons. Ça plus la galère systématique pour les accrocher et les décrocher avec ce système à base de scratch, j’ai prévu de les changer contre un système aussi pratique que les Vaude ou les Ortlieb.
Reste à savoir ce que je prends. Les deux contraintes : Simple et imperméable.
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Je pars visiblement plus chargé que la moyenne, que ce soit en poids ou en volume. Une simple paire de back-roller 2×20 L risque de faire vraiment juste.
La paire de back-roller pro en 2×35 L m’a fait de l’oeil. J’ai plus de volume, et une poche extérieure qui me semble pratique pour un sweat, une casquette, un truc acheté à manger, une serviette humide, etc. Le surpoids de 350 grammes est modéré face au volume ajouté. Le piège c’est que je peux y mettre plus de volume mais pas plus de poids.
En modulable j’ai aussi l’option de prendre les back-roller 2×20 L et d’ajouter un rack-pack central de 30 ou 50 L. Le 30 L n’ajoute que 500 grammes à la solution précédente mais avoir trois sacs sera plus sympa que deux pour le rangement, et je peux ajouter un peu de poids. Le 50 L ajouté encore 100 grammes de plus mais me permettrait d’y fourrer aussi ma tente au sec.
On m’incite très fortement à charger aussi l’avant pour équilibrer le vélo. Je peux prendre les back-roller 2×20 L à l’arrière et ajouter une paire de gravel-pack 2×12 L à l’avant. C’est déjà plus lourd en soi mais il me faut aussi ajouter un porte-bagages avant. Je sais que j’y gagnerai pas mal en praticité de rangement d’avoir 4 sacoches mais est-ce que ça vaut vraiment le surpoids de 1.5 kg par rapport aux 2×35 L alors que je vais déjà partir trop chargé ?
Évidemment on peut mélanger tout ça mais pour l’instant je risque de faire des voyages d’une à deux semaines sur des voies vélo connues, pas des tours du monde (même si en réalité je ne sais pas si j’emenerais vraiment beaucoup de choses en plus dans un tour du monde).
Bref, je sèche totalement entre les trois dernières options. Avez-vous un recommandation éclairée ?
« Mais pourquoi tous les cyclistes râlent à chaque message de prévention incitant à porter un casque ?
En fait le problème n’est pas dans le casque, ou pas que.
On a le même type de réaction sur l’incitation aux vêtements réfléchissants, la présence de catadioptres sur les roues et l’interdiction des oreillettes à vélo ⁽⁵⁾.
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Le fond c’est qu’on a un vrai problème en France concernant la sécurité des cyclistes en ville et sur les routes. Ouest France se faisait encore l’écho il y a quelques jours d’un cycliste qui, caméra à l’appui, fait état en 1000 km parcourus, d’une mise en danger toutes les 9 minutes, 658 sur le seul mois de juin.
Là dessus nos autorités sont le plus souvent silencieuses. On adorerait des campagnes d’affichage pour le respect bandes cyclables ⁽¹⁾ et des sas vélo ⁽²⁾, pour le respect des distances lors des dépassements, pour informer de la priorité aux voies cyclables croisées lorsqu’un véhicule tourne à gauche ou à droite au carrefour, etc.
La gestion des poids lourds en ville est une bonne illustration de cette politique. Faute de visibilité, les poids lourds renversent facilement cyclistes et piétons en ville, avec des morts à la clef. Londres et Milan ont imposé aux poids lourds d’ajouter des rétroviseurs et des caméras pour retirer tout angle mort, avec d’excellents résultats sur la mortalité. En France on a préféré imposer un autocollant demandant aux tiers de faire plus attention à ne pas se faire écraser.
« Ok mais c’est quand même une bonne chose de faire de la prévention, non ?
Ce n’est pas tant que la prévention sur la visibilité et les protections individuelles soit une mauvaise chose ⁽³⁾, c’est que cette prévention remplace une vraie politique de sécurité.
Un bon indicateur c’est que les messages de prévention actuels sont critiqués aussi par les cyclistes qui mettent effectivement des casques et des vêtements fluo ⁽⁴⁾, voire qui en font eux-mêmes la promotion. Les mêmes messages, au milieu d’une vraie politique qui change la donne pour la sécurité des cyclistes, feraient bien moins de vagues.
Cette politique de report de faute sur les victimes a des effets bien connus de neutralisation de la culpabilité et d’inversion de responsabilité.
Le problème, dans l’esprit collectif, n’est plus le chauffard qui occupe un double-sens cyclable pour l’arrêt boulangerie ni celui qui fait un dépassement à moins d’un mètre, mais le cycliste qui ne porte pas de caque ou de gilet réfléchissant.
On en est au point où quand un cycliste finit avec la colonne vertébrale brisée suite à un choc avec un chauffard motorisé, le journaliste qui relate les faits se sent obligé d’ajouter si le cycliste portait ou non un casque, comme si ça aurait changé quoi que ce soit.
C’est toute une culture qui porte quotidiennement atteinte à la sécurité des cyclistes qui a été créée, pas à pas, par cette politique de « prévention ». Isolément les messages peuvent avoir du sens. Dans le cadre actuel, ils peuvent être dangereux. Rien de moins.
⁽¹⁾ Je sais que ça ne parait rien (justement faute d’avoir une politique de communication adaptée de la part de nos autorités) mais l’occupation des bandes cyclables, y compris pour « juste deux minutes » est un vrai danger pour les cyclistes. Il impose un report sur la voie plus à gauche, avec des usagers motorisés qui souvent ne l’anticiperont pas voire chercheront à avoir un comportement punitif à l’encontre du cycliste. Quand c’est une bande cyclable à contre-sens, ça demande de se déporter à contre-sens de la circulation, sans visibilité, et c’est un danger mortel immédiat.
⁽²⁾ Le sas vélo, malgré toutes ses imperfections, permet au cycliste de démarrer en amont des autres véhicules, en étant visible de ceux-ci. Il diminue les accidents, et particulièrement vis-a-vis des véhicules qui veulent tourner à droite. C’est aussi l’espace qui permet aux cyclistes de se positionner à gauche au carrefour avant de tourner, chose extrêmement difficile en circulation.
⁽³⁾ C’est un autre débat, mais même isolément, si la plupart sont pleinement justifiés, certains ne sont pas pertinents. En particuliers, l’incitation au port du casque (portez-en un) n’est pertinente que jusqu’au point où ça risque de faire renoncer au vélo une partie des usagers. Là, même si c’est contre-intuitif, il a été démontré qu’elle a un effet contre-productif sur la sécurité réelle des cyclistes. Bref, la réalité est parfois compliqué parce qu’il y a des impacts croisés partout.
⁽⁴⁾ L’auteur de ces lignes porte toujours un casque, a 78 (!) réflecteurs sur son vélo en plus de ceux ajoutés sur son casque, déjà jaune fluo à la base et de lampes avant et arrière allumées 24/24 même en plein jour. Il prend sans concession parti pour le port du casque, pour imposer des lumières efficaces la nuit… et pourtant lutte activement contre la politique de communication actuelle des autorités à ce niveau (je vous l’avais dit, parfois les choses sont compliquées).
⁽⁵⁾ À lire uniquement après avoir lu le billet lui-même : L’interdiction des oreillettes à vélo est d’ailleurs un bon symptôme de l’enjeu. C’est intéressant de voir que l’automobile a le droit d’être totalement insonorisée et étanche aux bruits extérieurs. Qu’un automobiliste soit sourd aux simples coups de sonnette d’un vélo ne pose aucun problème. On a même l’interdiction pour les vélos d’installer un vrai klaxon pour se faire entendre. Par contre, vous trouverez mille messages de « prévention » et opérations de verbalisation de la police à l’encontre des cyclistes portant des oreillettes, y compris des oreillettes à conduction osseuse laissant donc totalement l’oreille ouverte à l’environnement sonore extérieur. De fait, le cycliste doit faire attention à ceux qui risquent d’être un danger pour lui, et même l’apparence de ne pas le faire lui sera reprochée. L’automobiliste qui représente le danger, lui, n’a lui aucune obligation de rester ouvert au seul dispositif sonore autorisé sur un vélo. Tout ça ne dit pas qu’avoir des oreillettes est une bonne idée mais ça illustre bien la politique publique.