Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — Les acces­soires

J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

  1. Les vélos
  2. Les sacoches
  3. Le couchage
  4. La cuisine
  5. Les acces­soires
  6. Les habits
  7. La nour­ri­ture
  8. Le reste

Le système élec­trique

J’avais donc une batte­rie externe Anker 737 qui peut char­ger à 120 W et un char­geur USAMS à plusieurs ports qui peut faire 140 W. En moins d’une heure j’ai norma­le­ment rechargé à la fois la batte­rie et le télé­phone.

J’ai clai­re­ment privi­lé­gié le confort, et l’idée que j’au­rai un point élec­trique pendant 45 minutes au moins une fois tous les trois jours, quitte à m’ar­rê­ter dans un café juste pour ça. En pratique tous les camping m’ont proposé soit de l’élec­tri­cité sur l’em­pla­ce­ment, soit la possi­bi­lité de rechar­ger à l’ac­cueil.

Au final c’était plus que large pour gérer le GPS, le télé­phone, et la petite pompe. Pour moi c’était parfait et je ne revien­drai pas là dessus. C’est un peu de surpoids mais pas forcé­ment beau­coup plus que le panneau solaire de certains (et bien moins contrai­gnant).

Pour le camping j’avais aussi un adap­ta­teur de prise CEE17 (les grosses prises bleues). Certains camping prêtent, d’autres louent.

Enfin, là dessus j’avais 2 câbles USB-C <> USB-C (un 140W pour la batte­rie et un plus clas­sique pour un télé­phone) et un très court USB-A <> USB-C auquel j’avais ajouté un mini-adap­ta­teur USB-C vers micro-USB. L’idée c’était de pouvoir char­ger deux appa­reils en plus de la batte­rie.

Ma liseuse étant le seul appa­reil en micro-USB, j’au­rais pu me passer de l’adap­ta­teur et juste partir avec une charge pleine mais pour 4 grammes ça me semblait vrai­ment pinailler.

GPS vélo

Je n’avais pas de GPS vélo. J’ai pensé ça super­flu sur des routes vélos très fréquen­tées, avec le télé­phone qui peut faire l’af­faire ponc­tuel­le­ment.

En pratique il y a des routes mais trop de routes, et pas toujours là où on veut aller. Quand on sort par mégarde de la route ce n’est pas toujours évident parce que les voies cyclables des cartes ne sont pas toujours celles à jour. On a d’ailleurs manqué de cartes « voies vélo » dès qu’on a dépassé Blois.

Bref, après avoir perdu pas mal de temps et usé pas mal mes nerfs quand le fiston était fati­gué ou pas motivé, voire en colère parce que je prenais le mauvais chemin, j’ai fini par sortir le télé­phone en perma­nence sur le guidon.

L’ap­pli­ca­tion Locus­map est top parce qu’elle éteint le télé­phone et le rallume avant le croi­se­ment. Il reste que ça épuise vite la batte­rie en plein soleil (ça chauffe). Je me retrou­vais aussi à forcer souvent l’al­lu­mage pour savoir où j’étais et quelle route je devais prendre au prochain croi­se­ment.

Comme en plus l’ac­croche guidon de mon télé­phone est assez impar­faite (pas de quad lock pour ce modèle), j’ai craqué assez rapi­de­ment pour prendre un vrai GPS vélo qui reste en perma­nence en vue, avec une bonne auto­no­mie.

Acheté et livré sur le trajet, le Bryton 750 SE (bien prendre le SE et pas le 750 tout court) était pile ce que je cher­chais : Moins de 200 € en promo, très longue auto­no­mie, tactile, couleur, pas trop gros. Seule surprise : Il n’an­nonce pas les direc­tions en vocal. Pas même un bip pour préve­nir qu’il y aura un virage. Comme il est toujours allumé, en pratique ça ne m’a pas vrai­ment gêné.

Liseuse élec­tro­nique

Sérieu­se­ment, je ne sais plus comment on faisait avant. C’est plus léger qu’un livre de poche et ça en remplace des dizaines. Mon fils a du lire plus de 3 livres pendant le trajet. C’est aussi parfait pour lire le soir parce que ça évite un des besoins d’une lampe fron­tale.

C’est pour moi le compa­gnon indis­pen­sable, au risque de devoir prévoir une charge sur le trajet pour des voyages longs avec usage inten­sif.

Écou­teurs

Je suis toujours frus­tré de l’in­ter­dic­tion des écou­teurs à conduc­tion osseuse à vélo. Au moins sur pistes cyclable sépa­rée et sur chemin de terre, ça devrait être possible. Je suis trop respec­tueux pour l’avoir utilisé quand même mais je suppose que d’autres en feront bon usage.

J’ai embarqué à la place deux paires d’écou­teurs filaires basiques et un doubleur de prise jack pour éven­tuel­le­ment regar­der une vidéo avec le fiston sur le télé­phone. En pratique ils n’ont servis que dans le train.

Par contre on avait une minus­cule radio FM à pile, et ça il l’a utili­sée de temps en temps au camping.

Éclai­rage

Pour le vélo j’avais des LED CL 900 de Decath­lon à mettre sur un des vélos et des LED gadgets publi­ci­taires à mettre sur un autre au cas où. Ça ne m’a évidem­ment pas servi. Une des LED était toute­fois dans la tente pour si jamais l’un de nous avait besoin de sortir la nuit pour aller aux toilettes.

J’ai fait l’im­passe sur les lampes fron­tales. L’été la nuit tombe tard. Pour la lecture le soir les liseuses gèrent elles-mêmes leur éclai­rage. Entre les LED vélo, la pompe qui faisait lampe d’ap­point et le télé­phone, ça suffi­sait.

Jeux

Un enfant ça joue. J’ai emmené un jeu de cartes, plus les cartes du Hanabi pour avoir un truc colla­bo­ra­tif. Ça ne nous a pas servi beau­coup mais je garde­rai quand même un jeu de cartes à l’ave­nir, surtout s’il risque de pleu­voir.


Futur

Je suis content du système élec­trique et je ne compte pas le rempla­cer par des panneaux solaires, même si je pars un peu en légère auto­no­mie sans camping.

Il me manquait proba­ble­ment par contre une petite enceinte pour mettre de la musique avec le fiston sur le chemin, et avoir un côté moins aride de « chacun sur son vélo ».


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