Catégorie : Vie personnelle

  • Cyclistes, brillez !

    Brillez, vrai­ment, parce que c’est dange­reux de vous voir filer à côté de moi tels des ninjas. En plus d’être dange­reux pour vous, ça joue sur la répu­ta­tion des cyclistes et donc sur l’at­ti­tude des tiers vis à vis de moi et leur propen­sion à me mettre en danger.

    1️⃣- En pénombre les cata­dioptres avant et arrière sont indis­pen­sables, ceux sur les côtés ne sont pas inutiles non plus.

    Ce n’est pas juste un délire des auto­ri­tés, c’est utile.

    Pas la peine de vous trans­for­mer en sapin de Noël et mettre des guir­landes partout (même si bon, un vélo avec des guir­landes de Noël c’est sympa) ni même de forcé­ment s’équi­per avec une gilet réflé­chis­sant à chaque sortie. Les auto­mo­bi­listes qui ne veulent pas vous voir conti­nue­ront de ne pas vous voir.

    Pour autant, les cata­dioptres obli­ga­toires ne coûtent rien et permettent déjà une visi­bi­lité pas dégueu­lasse. Si vous ajou­tez un casque fluo ou quelques auto­col­lants réflé­chis­sants bien placés, vous évite­rez déjà de passer tota­le­ment pour un ninja la nuit.

    2️⃣- À l’ar­ri­vée de la nuit, même en ville éclai­rée, les lumières sont indis­pen­sables. Vous voyez mais ça ne veut pas dire qu’on vous voit.

    Là aussi, des lumières basiques c’est une paire d’eu­ros. Il n’y a vrai­ment aucune bonne raison de s’en passer.

    En fait il faut une lumière d’au­tant plus forte si vous circu­lez en zone urbaine bien éclai­rée. Un phare faiblard peut suffire à être vu dans le noir en campagne. Ça ne suffira pas pour être vu sous les lampa­daires entre les feux, les panneaux publi­ci­taires, les devan­tures et les voitures.

    Une forte puis­sance ne gêne pas si vous suivez le point suivant.

    3️⃣- Les phares doivent éclai­rer le sol et ne pas dépas­ser le plan hori­zon­tal, donc jamais arri­ver au niveau des pare-brises ou des visages.

    Les phares des voitures sont étudiés pour ça, de façon à éclai­rer loin et de façon homo­gène, sans éblouir plus haut que leur hauteur. Côté vélo c’est le cas aussi des phares Edelux ou B&M IQ-X* et de nombreuses marques alle­mandes.

    Sur les autres il faut faire atten­tion à les diri­ger vers le bas pour les faire tomber au plus à 30 mètres. On peut véri­fier que ça ne part pas trop haut en se posi­tion­nant à côté d’un mûr.

    En géné­ral ça veut dire « surtout pas de lumières sur le casque pour éclai­rer devant vous ». Vrai­ment, ne faites pas ça. Ça suit votre regard, à partir d’une posi­tion haute, et éblouit quasi­ment toujours les usagers de la route en face de vous.

    4️⃣- Pas de lumière cligno­tante à l’avant, vrai­ment (idéa­le­ment pas à l’ar­rière non plus même si c’est auto­risé).

    Je sais, je ne vais pas me faire des copains sur ce point mais si c’est inter­dit, c’est pour de bonnes raisons.

    Les flash empêchent tous les autres autour de vous de se concen­trer correc­te­ment sur autre chose. En pertur­bant l’at­ten­tion des auto­mo­bi­listes, vous mettez en danger les cyclistes et piétons autour de vous. En pertur­bant les autres cyclistes, vous les mettez eux-mêmes en danger direc­te­ment aussi.

    C’est très égoïste de mettre en danger tout le monde pour espé­rer être mieux vu vous-mêmes, surtout que c’est une esca­lade vers le pire : Si tout le monde le fait alors ça dégrade la sécu­rité de tous sans mieux voir personne.

    Ce n’est même pas vrai­ment posi­tif pour vous : Vous ne passez plus inaperçu mais ça empêche de savoir où vous êtes vrai­ment, et rend impos­sible l’éva­lua­tion de votre distance ou de votre vitesse. Au final ce n’est pas mieux qu’un bon phare vélo fixe, même pour vous.

    C’est d’au­tant plus une mauvaise idée que ça se cumule au point précé­dent. Ces lumières ne sont pas géné­ra­le­ment faites pour être orien­tées et diffusent sur un angle très large, éblouis­sant tout le monde au passage.

    5️⃣- Évitez ces gadgets qui fonc­tionnent à l’aide d’un aimant sur les roues comme lumière prin­ci­pale.

    Ça semble une bonne idée mais on ne vous verra pas. La puis­sance est trop faiblarde pour quoi que ce soit. La fréquence est faible donc on peut faci­le­ment la louper. Pour ne rien gâcher ça se posi­tionne sur le côté du triangle arrière donc peut faci­le­ment être occulté si on n’est pas du bon côté (et d’au­tant plus faci­le­ment que c’est de faible puis­sance à faible fréquence). Même si on vous voyait, on tombe­rait sur des lumières cligno­tantes qui sont à éviter.

    Si c’est en lumière secon­daire de faible puis­sance en complé­ment d’un vrai feu arrière fixe, je suis moins affir­ma­tif. Pourquoi pas.

    Si par contre c’est l’idée de rechar­ger vos lumières qui vous bloque, on trouve des dynamo fric­tion pour une poignée d’eu­ros.


    Ok mais tu conseilles quoi alors ?

    J’ai une exper­tise limi­tée sur les réfé­rences, d’autres personnes complè­te­ront surement.

    Sans limite de budget je conseille une dynamo dans le moyeu de la roue avant qui alimen­tera un phare vélo prévu pour avoir un flux lumi­neux bien réparti au sol. C’est un confort excep­tion­nel, et on peut lais­ser le phare allumé en perma­nence sans se poser de ques­tion, jour inclus. Le IQ-X de B&M est un excellent choix haut de gamme à 80 € mais vous trou­ve­rez d’autres phares étudiés pour ne pas éblouir chez le même construc­teur.

    Sur un budget inter­mé­diaire, la dynamo fric­tion au format bouteille se trouve pour 10 à 20 €. Elle peut être complé­tée par un feu avant entre 20 et 40 € auquel on ajou­tera le feu LED arrière pour 10 à 20 €.

    Avec un budget limité, la paire de LED rechar­geables avant et arrière CL 900 de Décath­lon est assez puis­sante pour bien être vu en ville et coûte tout juste 20 €.

    Quant aux cata­dioptres, ça peut monter à une dizaine d’eu­ros mais souvent les packs permettent d’équi­per plusieurs vélos pour quelques euros par vélo. Même chose pour les packs d’au­to­col­lants réflé­chis­sants. Votre asso­cia­tion vélo locale fait certai­ne­ment des distri­bu­tions régu­liè­re­ment.

  • Rétro­vi­seur vélo Corky

    Je croyais en avoir parlé, mais en fait non.

    J’ai toujours eu un rétro­vi­seur sur mon vélo. Ça me permet d’an­ti­ci­per les voitures ou cyclistes qui pour­raient me dépas­ser à ma gauche, ou de savoir si moi-même je peux me dépor­ter à gauche sans gêner.

    J’avais histo­rique­ment un truc clas­sique qui s’ac­croche au bout du guidon, avec un miroir au bout d’une tige de métal orien­table. La tige bouge tout le temps, le miroir jamais vrai­ment dans la bonne posi­tion, et ça s’ac­croche partout. Je finis­sais pas le replier sous le guidon et ne pas m’en servir.

    J’avais testé aussi un truc qui s’at­tache direc­te­ment sur la poignée, sans tige de métal. Je n’ai pas été convaincu non plus, et l’ac­croche plas­tique a vite cassé de toutes façons.

    Avec le nouveau vélo j’ai essayé le Corky de The Beam.

    Et bien… c’est génial.

    Une fois replié ça ne se voit pas, ça ne s’ac­croche nulle part. Déplié ça reste tout petit, et mani­pu­lable faci­le­ment, et ça ne s’ac­croche nulle part non plus. C’est aussi suffi­sam­ment discret pour que la présence du miroir ne se trans­forme pas en un renver­se­ment de respon­sa­bi­lité « tu as un rétro­vi­seur alors il fallait t’en servir ».

    Le miroir est convexe et permet une vision large sans avoir besoin d’être réglé fine­ment. En bout de guidon ma vue n’est gênée par aucun obstacle.

    Sur les défauts : Ça reste tout petit, c’est fait pour voir s’il y a quelque chose mais il ne faut pas s’at­tendre à mille détails. Comme c’est un petit miroir convexe, l’éva­lua­tion des distances est impos­sible même avec un peu d’ha­bi­tude.

    Enfin, le mode de serrage n’est pas des plus sécu­ri­sant. C’est du plas­tique. Serré correc­te­ment ça peut tour­ner un peu (et serrer plus n’y chan­gera rien). J’ai lu plusieurs fois que le serrage plas­tique peut aussi casser à l’in­té­rieur du guidon si on s’acharne à vouloir serrer plus que de raison.

    Conclu­sion pour moi : Indis­pen­sable. D’ailleurs j’en ai racheté un après m’être fait volé mon vélo.

    J’ai d’ailleurs du mal depuis que mes manchons m’in­ter­disent de m’en servir.

  • Retour sur le hook’d pour trans­por­ter les sacs cabas à vélo

    J’avais cher­ché quelque chose pour trans­por­ter des courses, colis ou gros objets qui n’entrent pas dans mes sacoches habi­tuelles. On m’a conseillé les Bakkies qui ont l’air parfaites mais hors de prix, surtout pour ne l’uti­li­ser qu’en quelques rares occa­sions.

    On m’a aussi pointé le hook’d. L’idée est bonne, le prix très raison­nable. J’en ai pris un exem­plaire.

    C’est un simple bout de plas­tique avec de chaque côté de quoi accro­cher les hanses d’un sac cabas et une fin en crochet d’un des deux côtés pour s’agrip­per sur le porte bagage.

    En pratique le hook’d a une largeur fixe et ne s’adapte pas à chaque porte-bagage. Ca fonc­tionne proba­ble­ment bien avec un sac de chaque côté, peut-être en bougeant un peu de droite à gauche. Avec un seul sac je ne suis pas rassuré par le main­tien. Avec un seul sac léger (ce que j’ai eu à y mettre était volu­mi­neux mais pas lourd), j’ai fait passer mes sangles pour me dire que ça n’al­lait pas se faire la malle au milieu du trajet.

    Ajouté au fait que le sac cabas lui-même n’a pas de rigi­dité suffi­sante et frot­tait contre les rayons, je sors vrai­ment peu convaincu. Les pares-jupes sont plus fréquents en Hollandes et ça joue peut-être. Pour moi, avec un seul sac je pense que la mise au guidon est presque plus pratique.

    Bref, vu le prix je ne regrette pas l’achat parce que ça me servira peut-être une ou deux fois, mais ça n’est pas une solu­tion que je recom­mande.

    Je vais plutôt cher­cher une Bakkie d’oc­ca­sion.

  • Manchons vélo

    Suite à ma recherche de gants vélo pour les tempé­ra­tures néga­tives, le Père Noël m’a apporté de massifs manchons vélo.

    J’étais limite hier dans mes gants donc je les ai inau­gu­rés ce matin.

    Chau­leur : J’ai un peu de mal à compa­rer. J’al­lais dire qu’il faisait froid hier et moins aujourd’­hui, indé­pen­dam­ment de mon équi­pe­ment. Le relevé de tempé­ra­ture ne me donne pas forcé­ment raison donc peut-être qu’il y a a aussi une ques­tion de ressenti. Je vais attendre un peu les grands froids pour juger.

    Gants hiver Shimano Gore­­tex Infi­­nium Wind­s­top­­per Insu­­la­­ted

    Ce qui est certain que j’étais à la limite d’avoir un peu froid en fin de trajet hier matin alors que j’étais bien au chaud ce matin. Je ne m’at­ten­dais pas à ça. Je devrais pouvoir tenir de bonnes tempé­ra­tures néga­tives sans problème si je cumule les gants et les manchons [confirmé par la suite].

    Respi­ra­tion : Les manchons sont imper­méables, ce que ne sont pas mes gants. C’est posi­tif en soi mais j’ai bien noté que c’est aussi peu voire pas du tout respi­rant. S’il fait un peu trop chaud ou que je suis en effort, ça risque de vite être humide. Hors de ques­tion de les garder en inter­sai­son.

    Manchons massifs
    (pas ceux-là mais ça ressemble)

    Ceux que j’ai n’ont quasi­ment aucune prise d’air quand j’ai les mains dedans avec mes manches de blou­son. Peut-être que d’autres sont plus ouverts et respi­re­ront mieux (au prix d’une chaleur moindre). En tout cas je prend bien conscience de la respi­ra­bi­lité de mes gants hiver.

    Prati­cité : Les manchons se sont révé­lés fran­che­ment massifs au débal­lage et j’ai eu un peu peur du côté pratique, surtout que l’ou­ver­ture pour les mains n’était pas si grande. Des manchons de taille plus raison­nables devraient être encore plus pratiques.

    La gêne est en fait mineure. Je tourne un peu pour bien mettre les mains mais je ne galère pas comme je le crai­gnais. Proba­ble­ment que je dirais « parfait » avec un peu d’ha­bi­tude et quelques jours d’uti­li­sa­tion.

    À côté de ça, avoir les mains sans gants pour toucher une ferme­ture éclair quand je les sors des manchons, c’est bien pratique aussi.

    Chan­ge­ments : Ce matin, je me rends compte que j’ai moins sorti mon bras pour indiquer la direc­tion. La gêne n’est pas énorme mais j’ai eu un petit frein à enle­ver ma main et la remettre. J’es­père que ça dispa­rai­tra avec le temps.

    Le rétro­vi­seur Corky de TheBeam

    Le vrai chan­ge­ment c’est que je ne peux plus mon petit rétro qui se posait en bout de guidon. Ça restait un acces­soire mais je me rends compte qu’il me sécu­ri­sait pas mal en circu­la­tion pour prévoir les voitures ou les vélos à ma gauche. Je vais perdre un élément de confort et de sécu­rité.

  • Un local vélo dans la copro

    La copro ouvre la discus­sion sur la créa­tion d’un local vélo sécu­risé sur le terrain de l’im­meuble. Je suis surpris mais je dis chiche parce qu’aujourd’­hui je monte et descend mon vélo chaque jour dans l’es­ca­lier.

    Et là je suis preneur de vos lumières sur le nombre d’em­pla­ce­ments, sur ce qui peut consti­tuer un local sécu­risé ou non, sur les arceaux à mettre en place, sur les règles à mettre en place pour éviter les occu­pa­tions ventouses, etc.

    Empla­ce­ments

    Il y a 35 copro­prié­taires, quelques studios, des personnes âgées, mais aussi des familles (et les personnes âgées ont tendance à être rempla­cées par des familles donc il faut prévoir aussi l’ave­nir).

    Je n’ai pas le nombre de rési­dents mais j’ima­gine que s’il faut permettre un vélo à tous ceux qui en ont un, ça risque de faire entre 60 et 100 places, et j’ima­gine qu’on va trou­ver ça dispro­por­tionné ou infai­sable.

    On peut imagi­ner limi­ter l’usage unique­ment aux vélos qui bougent plusieurs fois par semaine. Là on risque de tomber en dessous de la ving­taine, peut-être même de la dizaine (pure suppo­si­tion) mais ça quand même non nul et ça demande de mettre un para­graphe sur le règle­ment de la copro pour s’as­su­rer qu’on puisse faire reti­rer ceux qui ne bougent pas.

    Quelqu’un a-t-il déjà mis en place une telle règle ? Comment ça se formule ?

    La sécu­ri­sa­tion

    Il y a des arceaux peu ou pas utili­sés sur l’es­pace public juste au niveau du portail. On parle donc de construire un espace suffi­sam­ment sécu­risé pour lais­ser des vélos la nuit, pas juste quelques heures en jour­née.

    On a eu des vols dans les caves, sur les balcons, et même un cambrio­lage au rez de chaus­sée. C’est rare mais ça arrive et un local vélo va atti­rer les mauvaises inten­tions. L’en­trée de la rési­dence elle-même ne sera pas une barrière sérieuse.

    Bref, il va falloir penser sécu­risé. J’ima­gine au moins un système bien ancré au sol qui ne se découpe pas aussi faci­le­ment qu’un anti­vol. Je suis preneur de réfé­rences.

    Ils sont prêts à un local fermé. Et juste­ment, il faut penser quoi comme local ? Qu’est-ce qui est faisable si on imagine la version déme­su­rée à 50+ empla­ce­ments ? et pour la version à 10 empla­ce­ments ?

    Un local fermé empê­che­rait les vols d’op­por­tu­nité mais proba­ble­ment pas deux malins qui arrivent avec une disqueuse en pleine nuit. Est-ce que je peux faire quelque chose contre ça ? Genre un local en dur suffi­sam­ment solide ?

    Sinon, est-ce qu’une alarme sonore qui réveillera les voisins suffi­rait ?


    J’ou­blie certai­ne­ment plein de choses. À quoi dois-je penser ? Vous avez des réfé­rences ?

  • Gants vélo hiver

    Il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais équi­pe­ments

    C’est la cita­tion qu’on me sort souvent quand je parle de pluie ou de froid, et l’ex­pé­rience veut que je tombe assez faci­le­ment d’ac­cord.

    Personne ne verrait comme un exploit de marcher en ville l’hi­ver. On se féli­cite même de balades en montagnes, de ski ou de raquettes. Pourquoi le froid serait-il diffé­rent à vélo ?

    Les gants actuels

    Gants de vélo 500 mi-saison Décath­lon

    Jusqu’à envi­ron 10°C je suis avec les gants de mi-saison Décath­lon. Ils résistent assez à la pluie pour mes trajets. Je regrette juste de les avoir pris en noir.

    Gants Shimano Gore­tex Infi­nium Wind­stop­per Insu­la­ted

    Pour l’hi­ver je sors les Shimano Gore­tex Infi­nium Wind­stop­per Insu­la­ted (oui, bonjour le nom à rallonge) et c’est parfait tant qu’il ne pleut pas trop et jusqu’à ce qu’on approche du gel.

    Ça sera proba­ble­ment suffi­sant pour d’autres mais je n’ai malheu­reu­se­ment quasi aucune circu­la­tion dans les mains. C’est trop léger pour moi avec l’hu­mi­dité et les tempé­ra­ture qui approchent du néga­tif.

    Autour des gants

    On m’a conseillé « si tu as froid aux mains couvre-toi la tête et le torse ». J’ai une casquette coupe-vent de mi-saison mais je n’avais pas froid à la tête. J’ai quand même tenté le gros bonnet, le tour de cou en polaire et le gros blou­son : J’ai eu globa­le­ment chaud mais quand même froid aux mains.

    Les sous-gants n’ont pas eu d’ef­fet signi­fi­ca­tif chez moi non plus. J’ai n’ai pas eu l’im­pres­sion d’être serré dans mes gants mais je n’ex­clus pas pour autant que j’au­rais pu avoir plus de chaleur avec plus d’air donc une taille de plus dans mes gants. Il reste que si c’est pour ache­ter d’autres gants plus larges en plus des actuels, autant regar­der direc­te­ment des gants adap­tés à la base.

    Les gants sub-zéro

    Il y a peu de gants vélo pour tempé­ra­tures néga­tives et je ne suis pas très à l’aise à prendre des gros gants lourds et peu souples, alors que j’ai le budget pour prendre des choses adap­tées à mon usage.

    Gants Shimano Infi­nium Prima­loft 2×2

    Il y a les Shimano Infi­nium Prima­loft 2×2 qui me font de l’œil, et le décou­page mi-moufle en deux fois deux doigts me semble effec­ti­ve­ment parfai­te­ment adapté à mon besoin. Ils sont prévus pour 5°C de moins que mes actuels et ça devrait suffire (surtout si je prévois une taille de plus pour y mettre des sous-gants.

    Ekoi a aussi des gants sur la même plage de tempé­ra­ture mais je ne sais pas s’ils survendent leur résis­tance au froid ou pas (alors que les Shimano je peux compa­rer aux actuels et reti­rer 5°C à ceux que je connais).

    Ekoi Heat Concept 5

    L’al­ter­na­tive semble être les gants chauf­fants. On m’a juste­ment pointé les Heat Concept 5 d’Ekoi. J’avoue que j’ai un blocage psycho­lo­gique à avoir des résis­tance qui peut bruler dans les doigts et à devoir gérer un élément avec une batte­rie à rechar­ger tous les jours. J’ai fait atten­tion à ne pas le subir avec les lumières ; ce n’est pas pour le subir avec des gants. J’y vien­drai peut-être si mon achat premier est un échec mais je préfé­re­rais une solu­tion passive. Bon, et on dépasse quand même les 100 €, ce qui me parait cher pour mon usage.

    Et sinon ?

    Manchons vélo

    Dans les discus­sions l’idée du manchon est quand même reve­nue régu­liè­re­ment. On casse le vent, donne un effet moufle, et ça se cumule avec diffé­rentes gammes de gants suivant la tempé­ra­ture. J’avoue que l’idée me tente et que ça fait un cadeau de Noël plus abor­dable qu’une pair de gants haut de gamme pour grand froid.

    J’avais peur de me retrou­ver prison­nier collé au guidon sans pouvoir sortir mes mains faci­le­ment en urgence. Les discus­sions que j’ai eu m’ont rassuré sur ce point.

    Et donc, tu prends quoi ?

    Je garde mes deux paires de gants pour la mi-saison et pour l’hi­ver au-delà des quelques degrés. Les manchons m’ont l’air de l’op­tion la plus évidente et la moins chère. On perd un peu en style mais on gagne peut-être aussi en prati­cité par rapport à de très gros gants donc j’ai envie d’es­sayer ça.

    Si ça ne fonc­tionne pas pour des raisons pratiques, je tente­rai les gants Shimano Prima­loft en 2×2. Je crois beau­coup à l’avan­tage de ne pas isoler chaque doigt indé­pen­dam­ment.

    Si ça ne fonc­tionne pas parce que j’ai encore froid je pous­se­rai direct vers les gants chauf­fants, malgré moi.


    Le retour sur les manchons est publié. Pour moi c’est une réus­site.

  • Chalon – Lyon à vélo

    Ça fait long­temps que je veux emme­ner le fils de 10 ans en rando à vélo. On avait fait un petit test avec un aller retour entre Lyon et la grotte de La Balme avec une nuit de camping cet été. Il était temps de trans­for­mer un peu.

    Nous voilà, deux familles, 3 adultes et 4 enfants entre 7 et 12 ans, à descendre de Chalon-sur-Saone à Lyon en trois jours.

    Départ en train

    Petit trajet d’une demie-heure en ville de nuit pour rejoindre la gare Part Dieu et y attendre le TER.

    Prévoir une bonne demie-heure d’avance parce qu’une fois le train annoncé c’est la course. Deux places de vélo par voiture dans les premières et les dernières voitures. À 7 vélos nous sommes entrés dans les deux voitures de queue en forçant un peu mais il vaut mieux être dans les premiers. Même mi-novembre à 9h du matin, c’est pris d’as­saut et ce serait dommage de rester sur le quai. Partir plus tôt aurait été une bonne idée mais le 7h était complet quand nous nous avons voulu réser­ver.

    À noter que certains TER Bour­gogne ont une réser­va­tion vélo obli­ga­toire. Elle ne peut pas être prise depuis SCNF Connect (ce serait trop simple) et doit être prise direc­te­ment dans la section « voya­ger avec son vélo » du TER Bour­gogne.

    Tous les trains ne sont pas à réser­va­tion vélo mais ça n’a pas empê­ché le contrô­leur de nous le deman­der alors que notre train n’y était pas soumis. Si le votre y est soumis ou qu’il est un peu chargé, on vous le deman­dera forcé­ment. Notez que la réser­va­tion demande une procé­dure assez incom­pré­hen­sible donc lisez bien tout le texte en bas de la page concer­née.

    Arri­vée à Chalon-sur-Saone à 10h40, on a du partir vers 11h seule­ment et handi­ca­per une bonne partie de la jour­née.

    Point météo

    La tempé­ra­ture de 10° est plutôt clémente pour mi-novembre mais nous aurons un temps humide et brumeux quasi­ment tout le trajet. L’hu­mi­dité s’in­filtre assez bien et les haltes aux cafés après le pic-nique du midi n’étaient pas malve­nues.

    Le petit a bien tenu avec un petit tour de cou en tissu simple, un tshirt ther­mique damart, une grosse polaire, et sur la seconde moitié un petit pull fin en couche inter­mé­diaire. Les gants vélo hiver ont été trouvé au dernier moment mais ils étaient indis­pen­sables (atten­tion, les gants Décath­lon enfant taillent vrai­ment vrai­ment petit au niveau largeur).

    De mon côté ça a été un peu plus diffi­cile. J’avais un tour de cou en tissu simple, un sous-vête­ment ther­mique vélo, un tshirt tech­nique inter­mé­diaire, géné­ra­le­ment un petit pull fin en meri­nos sur la couche inter­mé­diaire, une polaire respi­rante au-dessus, et une paire de gants vélo hiver. Peut-être parce que l’ef­fort était faible mais dans l’en­semble l’hu­mi­dité m’a fait ressen­tir le froid.

    J’ai bien tenté d’ajou­ter le kway plusieurs fois mais la fois où je l’ai gardé trop long­temps il a fini trempé à l’in­té­rieur. Peut-être qu’une vraie veste n’au­rait pas été de trop.

    Le trajet

    Le trajet théo­rique c’est essen­tiel­le­ment de la piste proté­gée de Chalon jusque Lyon, avec quelques passages de route accep­tables. Le problème c’est que la pratique diffère parfois signi­fi­ca­ti­ve­ment de la théo­rie.

    Le second jour nous avons enchaîné les coupures de voie verte à cause de travaux, et donc les détours par la route ou par des voies cham­pêtres.

    On s’en sort, et peut-être que tout ça était indiqué sur un site web quel­conque, mais sur place à vélo c’est vrai­ment mal foutu. Et surtout, il est peu probable qu’on aurait traité le réseau routier de la façon dont on a traité le chemin cyclable. On a des progrès à faire en France sur la façon dont on consi­dère les voies vélo.

    J’ima­gine que les travaux se font la mauvaise saison pour libé­rer les pistes en été et que tout ça ne serait pas arrivé entre juin et août.

    Le trajet en novembre s’est donc révélé plus long, pénible voire dange­reux quand on passe sur des dépar­te­men­tales ou natio­nales, et vrai­ment pas top dans les champs en novembre. Le tunnel du bois clair fermé, nous avons même du monter par le petit col.

    La nuit tombe avant 17h30 et nous voilà à faire plusieurs heures de nuit tous les soirs à cause des détours. Le second jours nous avons pataugé dans des chemins boueux plus d’une heure de nuit avec les enfants, les vélos qui n’avancent plus telle­ment ils patinent ou quand la boue bloque les roues.

    Le dernier jour, pour éviter le stabi­lisé plein de flaques et de nids de poule, nous voilà sur le réseau routier. C’est à l’en­trée de Lyon que j’ai quand même croisé l’in­fra­struc­ture vélo la plus dange­reuse du trajet : Une piste bidi­rec­tion­nelle qui passe de droite à gauche d’une natio­nale, en traver­sant sans feu ni signa­li­sa­tion, à un endroit où les voitures sortent de l’au­to­route à toute allure. Je ne sais pas s’il y a eu des morts mais il y en aura.

    J’in­siste toute­fois, en été ça aurait proba­ble­ment été du protégé du début à la fin, sans diffi­cul­tés (et les extras auraient été moins pénibles au soleil qu’en pleine nuit).

    Les haltes

    Nous avons eu les haltes au café après le pic-nique du midi, le restau­rant le soir qui lui aussi permet de reprendre des forces, et la nuit en dur, une fois dans des dortoirs privés à Cluny, une fois chez l’ha­bi­tant à Mont­merle.

    Notre hôte du second jour est même venu cher­cher les enfants en remorque pour les 10 derniers kilo­mètres à 21 heures après un long parcours de nuit et dans la boue. Grâce lui soit rendue.

    Là aussi, en été je suppose que le camping aurait été une solu­tion plus facile. Il faut juste ajou­ter la tente, les duvets, les mate­las et le maté­riel de cuisine en plus sur les sacoches.

    L’ef­fort, les enfants

    Entre 160 et 175 km au total suivant d’où on part dans Lyon, ça fait quand même dans les 55 km par jour. Ça se fait mais en novembre il n’en fallait je pense pas plus pour les enfants.

    Il reste qu’entre 7 et 12 ans, il y en a toujours un pour dire qu’il n’en peut plus, qu’il veut arrê­ter le vélo, ou pas mettre un gant, une veste, etc. … chacun à tour de rôle.

    L’été la jour­née plus longue aurait permis plus de pauses sans débor­der sur la nuit et peut-être de mieux répar­tir l’ef­fort.

    Pour être complet toute­fois, j’ai retiré dès le premier jour la seule sacoche de mon fils. 2 kg quand on manque d’en­trai­ne­ment et qu’on peine dans les montées, même si le vrai problème c’est qu’il ne sait pas encore bien gérer ses passages de vitesses, ça reste 2 kg.

    Les vélos

    Honnê­te­ment, tant que ça roule, ça va bien. On avait deux vélos de trek­king, un gravel, un route, deux vtt, un vélo d’en­fant, et tout a tenu.

    Sur le vélo de mon fils le porte-bagage n’était pas fixé avec assez de force et est parti en vrac lors du passage dans les champs le second jour. Un réglage de la selle de quelques centi­mètres vers l’ar­rière a aussi tota­le­ment fait dispa­raitre son « j’ai mal aux fesses » (si j’avais su plus tôt…).

    De mon côté je ne regrette pas le VSF trek­king, la cour­roie, la dynamo (surtout avec les parties de nuit, les moyeux dynamo me semblent encore plus indis­pen­sables qu’a­vant). Je suis toujours mitigé sur l’Al­fine 11 pour les vitesses (ma seconde glisse régu­liè­re­ment) mais le Rohloff est hors de prix pour mon usage.

    Le char­ge­ment

    Le vrai poids ce sont les anti­vols. Pour le reste (en comp­tant ce qu’on a sur nous) :

    • Vête­ments : 1 panta­lon + 1 rechange, 1 sweat ou pull fin, 1 polaire, 1 tshirt ther­mique, kway ou veste imper­méable, sous-vête­ments, pyjama, serviette de bain, trousse de toilette, lunettes de soleil, bonnet ou sous-casque hiver, gants de vélo hiver, tour de cou léger.
    • Maté­riel : Chambre à air de rechange, mouchoirs, anti­vols, gilets réflé­chis­sants, gourdes, lumières avant et arrière bien rechar­gées et câbles de recharge, char­geur de télé­phone et câble, kit rustine, multi­tool, constat d’ac­ci­dent, stylo, pompe vélo, sac poubelles, attaches diverses (rouleau de scratch), phar­ma­cie, écou­teurs pour de la musique, support pour le télé­phone sur le guidon.
    • Qui n’a pas servi mais que je ne regrette pas d’avoir amené : Assiette et vais­selle plas­tique, livre pour les pauses, paire de gants vélo légers, jeu de carte pour les enfants, lunettes de soleil, batte­rie de voyage, panta­lons de pluie vélo.

    Je note d’ailleurs que j’au­rais bien aimé mais je n’ai pas pu rechar­ger les lumières de mon fils sur la batte­rie de voyage. Ça ne tire pas assez de courant et la batte­rie coupe après quelques minutes.

    J’au­rais bien troqué les Kway contre des vestes plus tech­niques et respi­rantes, et trouvé un moyen d’avoir moi une couche inter­mé­diaire plus chaude.

    Je n’étais pas celui qui guide, sinon un gps vélo qui tient la jour­née n’au­rait pas été de trop pour suivre la trace.

    En été j’au­rais pu allé­ger les vête­ments mais le camping m’au­rait fait ajou­ter la tente, le duvet, le mate­las, une lampe torche ou fron­tale, une paire de tongs, un réchaud et du maté­riel de cuisine, de quoi nétoyer la vais­selle.

  • Reco pour ordi­na­teur portable fami­lial

    Je cherche un ordi­na­teur portable pour mes parents.

    Ils vont y faire 80% de navi­ga­tion web, de bureau­tique (Word et Excel en local), et de mani­pu­la­tion de fichiers (sauve­gar­der les photos, synchro­ni­ser avec Drive).

    Bref, rien d’ex­tra­or­di­naire mais je veux éviter tout ce qui lais­sera un arrière goût de lent parce qu’il y a déjà eu des achats par le passé qui se sont révé­lés mauvais. À priori on part sur des gammes type i5 ou i7 avec 16 Go de RAM (oui, c’est surgon­flé pour l’usage, mieux vaut ça que l’op­posé).

    Les autres critères : 1 To de disque (il y a beau­coup de photos, qu’ils veulent pouvoir avoir en local et pas sur un disque externe), plutôt dans les 14″.


    On avait bossé cet été pour faire une sélec­tion mais c’est une vraie jungle et les réfé­rences ont changé depuis. J’ai­me­rais bien des retours ou recom­man­da­tions pour savoir quoi lui conseiller, éven­tuel­le­ment des alter­na­tives :

    1. Dell Inspi­ron 14 5420
    2. HP Pavi­lion Plus 14-eh0001nf
    3. HP Pavi­lion 14-dv2012nf
    4. Huawei Mate­book 14s
    5. ThinkPad E14 Gen 3
    6. ThinkPad E14 Gen 4
    7. ACER Swift 3 SF314–511 (disparu depuis)
  • Montage de tente par l’ex­té­rieur

    Je recherche une nouvelle tente. Je me suis étonné de voir qu’une majo­rité de tentes se montent encore par l’in­té­rieur et j’ai eu quelques remarques inter­ro­ga­trices. Voilà donc un peu plus d’ex­pli­ca­tions :

    Montage par l’in­té­rieur, avec une chambre inté­rieure expo­sée lors du montage jusqu’à ce qu’on puisse poser la toile imper­méable exté­rieure.

    Une tente a souvent une chambre inté­rieure en toile légère ou mous­tiquaire et une toile exté­rieure imper­méable contre les intem­pé­ries. Avoir ces deux niveaux permet de lais­ser la conden­sa­tion sur la toile exté­rieure et de rester au sec dans la chambre inté­rieure.

    Dans un montage par l’in­té­rieur on commence par monter la chambre inté­rieure avec la struc­ture puis on y attache la toile exté­rieure par dessus dans un second temps. Pendant le montage et le démon­tage, la chambre inté­rieure est donc momen­ta­né­ment expo­sée sans toile imper­méable. S’il pleut, vous venez de trem­pez votre chambre inté­rieure et vous dormi­rez toute la nuit dans l’hu­mi­dité voire trem­pe­rez votre duvet.

    Tente avec montage par l’ex­té­rieur. On voit les arceaux qui sont atta­chés sur la toile exté­rieure au lieu de porter la chambre inté­rieur

    Dans un montage par l’ex­té­rieure on déroule la toile exté­rieure imper­méable et c’est à elle qu’on attache la struc­ture. Parfois il faut monter la chambre inté­rieure en-dessous dans un second temps. Le plus souvent la chambre inté­rieure est dérou­lée en-dessous en même temps que la toile exté­rieure et déjà « prémon­tée » quand la tente prend forme. Dans tous les cas, seul l’ex­té­rieure de la toile imper­méable est soumise aux intem­pé­ries pendant tout le montage. Votre chambre inté­rieure reste toujours au sec.

    Dans les tentes avec montage exté­rieur on trouve par exemple les tentes tunnel ou sarco­phage. Il y a des arceaux en demi-cercles qu’on peut monter sur la toile exté­rieure tente à plat. On accroche ensuite un bout de la tente avec les piquets et on tire ensuite sur l’autre côté pour « monter » la tente. C’est facile et rapide à monter mais la tente n’est alors pas auto­por­tante.

    D’autres tentes se montent par l’ex­té­rieur en restant auto-portantes mais le montage n’est pas toujours aussi simple.

  • Lone­li­ness

    Je vois parler de lossi­ness (la perte, la propen­sion à être perdu) et je lis lone­li­ness (la soli­tude). Peut-être que ça dit quelque chose de moi.

    Je n’ai pas peur de la mort, j’ai peur d’être seul. Ça guide beau­coup de qui je suis et, malheu­reu­se­ment, j’ai le senti­ment d’être seul, immen­sé­ment seul, comme une souf­france perma­nente. La soli­tude n’est pas autant relié qu’on pour­rait le croire au nombre de personnes dans l’en­tou­rage.