Catégorie : Vie personnelle

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Les sacoches

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    J’avais trois paires de sacoches théo­rique­ment déper­lantes, premier prix Go Sport et Decath­lon d’il y a entre 15 et 20 ans.

    Comme j’ai craqué une sacoche l’avant-veille du départ, La Maison du Vélo de Lyon m’a prêté une paie de sacoches imper­méables Vaude Aqua (merci à vous).

    Ça m’a permis de compa­rer et s’il y a une chose que j’ai vrai­ment regretté dans tout le maté­riel du voyage c’est de ne pas avoir remplacé mes anciennes sacoches avant de partir.

    Fixa­tion en haut

    Sur mes Go Sport j’ai deux crochets simples en haut pour le porte-bagage, sans verrouillage ni réglage. Ça fonc­tionne mais malheu­reu­se­ment l’es­pa­ce­ment entre les deux n’est pas le plus heureux pour mon porte-bagage.

    Sur mes Decath­lon c’est encore plus arti­sa­nal. Il n’y a pas de crochet en haut. Chaque sacoche a un rabat rectan­gu­laire de la taille d’un porte bagage. L’un a un scratch sur le haut, l’autre sur le bas. On place juste l’un sur l’autre et on obtient deux sacoches soli­daires qu’on pose ensuite simple­ment sur le porte-bagage sans crochet spéci­fique. Il faut posi­tion­ner ça parfai­te­ment. Si ce n’est pas bien droit ou si ça glisse, une sacoche risque de frot­ter sur les rayons — chose d’au­tant plus probable qu’elles ont déjà tendance à le faire en temps normal : Il y a de poches sur le côté arrière et ces poches n’ont pas de renfort pour les empê­cher de dépas­ser un peu sur l’in­té­rieur de la roue.

    À côté de ça, le système des Vaude est bien foutu. J’ai deux crochets verrouillables et dont le posi­tion­ne­ment est réglable. Le verrouillage demande parfois quelques secondes de mani­pu­la­tion mais rien de gênant. La poignée permet de déver­rouiller auto­ma­tique­ment.

    Fixa­tion en bas

    C’est là qu’est le drame. Sur mes Go Sport j’ai un tendeur qui part du haut de la sacoche, qu’on doit faire passer dans un anneau en bas de la sacoche, et qui se finit par un gros crochet de métal qu’on fixe où on peut sur le cadre ou l’axe de la roue. Ça fonc­tionne mais ça demande de trifouiller à genoux dans les rayons et derrière les sacoches char­gées à chaque fois qu’on met ou enlève les sacoches. Gare à ne pas oublier même pour deux minutes sinon le crochet risque de se trim­ba­ler dans les rayons et provoquer un acci­dent grave. Pas pratique mais on fait avec.

    Sur les Decath­lon c’est encore pire : Un long scratch part de l’ar­rière. Il faut trifouiller à genoux dans les rayons en écar­tant les sacoches char­gées pour le faire passer derrière les haubans du porte bagage, puis dans un anneau de la sacoche, puis reve­nir se fixer sur lui-même derrière les haubans. Dire que c’est pénible est un euphé­misme. Surtout à genoux à écar­ter les sacoches char­gées du vélo sur béquille et proche de la trans­mis­sion qui mettra de la graisse sur les mains.

    Les Vaude n’est un petit « aile­ron de requin » réglable sur les deux axes et en rota­tion. On le place pour qu’il passe derrière les haubans du porte-bagage quand on pose la sacoche. C’est à peine si on y pense.

    Range­ment

    C’est sur le volume que je ne trouve pas les Vaude excep­tion­nelles. Elles sont marquées pour 24 L mais ça semble très opti­miste. Le système de ferme­ture par enrou­le­ment fait perdre pas mal de place. Pas de poche exté­rieure, même pas de filet, ce qui est d’au­tant plus dommage que le système à enrou­le­ment n’est vrai­ment pas pratique pour ouvrir et fermer la sacoche quand on veut prendre quelque chose dedans. Le bas est plus étroit que le haut, ce qui ne faci­lite pas non plus l’or­ga­ni­sa­tion.

    Mes Go Sport sont d’un gaba­rit bien plus faible, s’apla­tissent à rien du tout si je veux, et permettent pour­tant de conte­nir plus de choses. À ça elles ajoutent une poche sur le rabat supé­rieur, un peu comme certains sacs à dos, et un filet sur le devant qui ne contient pas grand chose mais qui se révèle quand même bien pratique pour ne pas défaire la sacoche à chaque fois.


    Futur

    Si je repars, je pense que je mettrai mes anciennes sacoches au rebut. C’était inuti­le­ment pénible.

    J’ai vu la diffé­rence entre le premier prix et le haut de gamme. Ce sera proba­ble­ment des Ortlieb. Vaude j’ai lu pas mal de personnes qui en sont excep­tion­nel­le­ment satis­faites mais pas mal de personnes qui relatent aussi des décol­le­ments. Celles qu’on m’a prêté ça commençait à se décol­ler. Pour le prix, autant prendre les Ortlieb.

    Sur le volume, les 24 L de Vaude me semblent limite. Je peux soit opter pour les 35 L de Ortlieb soit ajou­ter deux sacoches à l’avant. Les sacoches à l’avant me semblent permettre plus de souplesse (meilleure orga­ni­sa­tion dans les sacoches, et possi­bi­lité de ne partir qu’a­vec celles à l’avant ou qu’a­vec celles à l’ar­rière ou les deux) mais entre le porte-bagage avant et les sacoches elles-mêmes, ça ajoute quand même plusieurs kilos.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo 2023 — Les vélos

    (Cette liste date de 2023, j’ai depuis publié le retour 2024)

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour. C’est la première partie

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    On est partis avec les deux vieux Btwin d’il y a 20 ans. Le fiston de 11 ans devait prendre son VTT 24″.

    Qualité

    Les deux Btwin étaient déjà dans le premier prix à l’époque. Ils ont vécu depuis. Les vitesses passent mal et il y a toujours un truc qui grince ou qui accroche. Je dois avouer que ce n’était pas tant un plai­sir que je l’au­rais souhaité.

    Avoir un bon vélo ça joue sur le confort et là j’étais en bas de mes attentes. La chose posi­tive c’est par contre que ces vieux vélos ne craignent rien et qu’on les a traité avec peu d’égards.

    Béquille

    Le mien avait une double béquille centrale. C’est super à vide ou quand tout est neuf. Sur un vélo chargé pas parfai­te­ment équi­li­bré c’est vite acro­ba­tique. Je m’étais juré de la reti­rer pour une béquille plus clas­sique. J’avais oublié et je le regrette.

    Avec la charge le système se desserre aussi peu à peu, donnant du jeu gauche-droite et ajou­tant encore à l’ins­ta­bi­lité. Mauvaise idée. La béquille arrière de l’autre btwin, bien qu’à bout de souffle et pas assez résis­tante pour le char­ge­ment, s’est révé­lée une bien meilleure solu­tion.

    Leçon pour plus tard : un truc aussi bête qu’une béquille, c’est sacré­ment impor­tant.

    Rétro­vi­seur

    J’em­bête tout le monde avec les rétro­vi­seurs mais je trouve ça indis­pen­sable dès qu’on passe sur les routes pour anti­ci­per les voitures qui arrivent par l’ar­rière. Même sur les chemins, ça me permet de me placer à côté de mon fils pour rouler et savoir me ranger quand un autre cycliste arrive par l’ar­rière. Pour moi c’est un indis­pen­sable et je le confirme encore cette fois.

    J’avais un petit Bush&Müller orien­table. L’avan­tage du système c’est qu’on peut le replier pour qu’il ne s’ar­rache pas n’im­porte où. Le défaut c’est que c’est diffi­cile à régler et ça n’est jamais pile dans le bon axe. Indis­pen­sable mais incon­for­table. Il s’est cassé lors d’une chute et je l’ai remplacé par un gros truc fixe pris à Décath­lon. Le confort d’un gros rétro­vi­seur s’est tout de suite fait ressen­tir. Tant pis pour la discré­tion, je ne revien­drai pas en arrière.

    Ce qui est quand même éton­nant c’est que même avec ce gros rétro­vi­seur, je n’ai pas retrouvé le même confort qu’a­vec mon tout petit Corky. Je ne comprends pas pourquoi les miroirs asphé­riques ne sont pas plus répan­dus sur les vélos.

    Taille

    L’im­prévu c’est qu’à cause de problèmes de santé on est partis à deux plutôt qu’à trois. Comme je sentais mal des sacoches pleines sur le VTT pas prévu pour un porte-bagages, le fiston est parti avec le Btwin 26″ de sa mère. Là ça a été la révé­la­tion.

    Même si le Btwin est encore un peu grand, c’était visi­ble­ment bien bien mieux que son petit VTT enfant en termes de taille, confort et fatigue. On va vite vendre le 24″ qu’on pensait garder encore pour 2023.

    L’his­toire l’a même convaincu de recher­cher un VTC plutôt qu’un VTT pour la suite (et ça c’est une belle victoire).

    Anti­vol

    Je suis un anxieux mala­dif et je me suis déjà fait voler un vélo. C’est d’ailleurs ce qui nous a fait prendre les vieux Btwin : Ma compagne avait peur que je me fasse voler une nouvelle fois le VSF cher que j’uti­lise au quoti­dien.

    Rétros­pec­ti­ve­ment je crois que le risque de vol, sans être nul, n’était pas si élevé que ça. En jour­née on laisse les vélos dans des endroits très touris­tiques où il y a en perma­nence un passage avec des cyclistes qui viennent et repartent. Ça rend le vol de vélos atta­chés avec un simple câble très simple mais le vol de vélos bien atta­chés sacré­ment diffi­cile.

    On est partis avec des Bordo Lite. Ce n’est pas le plus résis­tant mais à 500 grammes c’est un très bon compro­mis. On peut aussi utili­ser les deux ensemble pour faire un grand anti­vol et se fixer à un point fixe complexe si besoin. Parfait à mon sens.

    La nuit c’est du camping. Il n’y a géné­ra­le­ment pas de point fixe, ce qui rend tech­nique­ment possible d’em­barquer un vélo sur une remorque ou un porte vélo et partir avec discrè­te­ment sans avoir à casser un anti­vol.

    En pratique il y a des vélos élec­triques hors de prix à chaque fois juste à côté, et j’ai confiance dans l’as­tuce qu’on m’a donné : Mettre les vélos dans des sens diffé­rents et les atta­cher par l’ar­rière. Ça devient non seule­ment diffi­cile à mani­pu­ler mais trop long pour un porte-vélo, un camping car ou une remorque si on ne casse pas l’an­ti­vol.

    Bref, une prochaine fois je crois que je pren­drai mon beau VSF.

    VAE

    On avait hésité à louer un VAE avant de partir pour ma compagne. J’avais poussé pour que non, parce qu’on était essen­tiel­le­ment sur du plat et que devoir char­ger tous les jours me semblait une forte contrainte.

    En pratique pour des contraintes de santé elle nous a rejoint en milieu de parcours et on lui a loué un élec­trique. Ça a été une révé­la­tion pour elle, et je me dis après coup que quitte à choi­sir des campings, on aurait peut-être pu se débrouiller avec un élec­trique. D’autres le font.


    Futur

    Si je devais le refaire, je pren­drais mon beau VSF. Peut-être que ça va me pous­ser à vendre ce vieux Btwin.

    Probable aussi qu’on prenne direc­te­ment un VAE pour ma compagne. Je me demande si elle ne va pas craquer pour s’en ache­ter un de toutes façons main­te­nant qu’elle a pu tester.

    Quant à mon fils, impos­sible de le faire remon­ter sur son petit VTT 24″ main­te­nant qu’il a goûté à un vélo adulte. On va voir si on peut lui trans­mettre l’an­cien Btwin 26″ ou s’il fait trop de forcing pour avoir un vélo « à lui » un peu quali­ta­tif.

  • Anti­vols en voyage à vélo

    On part à trois en été sur les pistes bien peuplées de la Loire.

    On va avoir besoin de lais­ser les vélos dehors la nuit au camping à côté de la tente. Peu de chances que quelqu’un ramène une disqueuse ou s’es­crime long­temps avec de gros outils, mais pas non plus de point fixe pour atta­cher un U. Les sacoches seront dans la tente.

    On va aussi avoir besoin de lais­ser les vélos dehors en ville quand on fait les courses, ou devant les châteaux quand on les visi­tera. On parle d’en­droits à priori avec un fort passage, et poten­tiel­le­ment les sacoches sur les vélos si on personne ne peut nous les garder sous surveillance à l’in­té­rieur.

    Le poids de mes anti­vols habi­tuels me fait un peu peur.

    Je me trim­balle un U à pas loin de 2 kg + un anti­vol de cadre qui doit faire 700 gr. Si je dois atta­cher les sacoches il me faudra encore un câble en plus et je vais finir à 3 kg.

    Pour l’ins­tant j’en­vi­sage un anti­vol pliable Bordo léger + un câble long avec des boucles pour entrer dans le U.

    Avec un Bordo Lite 6055K/85 et un câble 10×200 j’ar­rive à moins de 1 kg par vélo. Je peux même gagner encore du poids si je ne prends pas de câble pour le fiston et que son Bordo ne fait que 60 cm, consi­dé­rant qu’il s’at­ta­chera forcé­ment à un de nous deux. Au final je peux arri­ver à 2,5 kg pour trois vélos et leurs sacoches.

    L’éter­nelle ques­tion : Est-ce une bonne idée ?

    Les Bordo ont déjà mauvaise répu­ta­tion mais là ce n’est pas le plus résis­tant de la gamme. Je peux passer à un U de type Abus Ultra Mini 410 ou Kryp­to­nite Evolu­tion Lite Mini-6 si j’ajoute 200 grammes par vélo.

    Je peux aussi envi­sa­ger un U plus résis­tant avec le mini U 920 de Decath­lon mais ça me fera quand même 400 grammes de plus par vélo par rapport au Bordo. Est-ce vrai­ment néces­saire ?

    Je suis preneur de vos avis, sachant que ça c’est pour les BTwin. Si je prends mon beau vélo un peu trop cher, je risque de garder mes 3 kg d’an­ti­vol sur celui là.

  • Cherche tente de rando 3–4 personnes

    Je cherche à ache­ter, louer ou emprun­ter tente pour une rando-camping vélo pendant trois semaines en juillet.

    Je cherche du plutôt léger. Notre capa­cité physique n’est plus celle de nos 20 ans et le jeune ne portera proba­ble­ment pas grand chose. Idéa­le­ment entre 2.5 et 3.5 kg tout compris pour la tente, les sardines et le sac qui englobe tout ça. J’ai­me­rais vrai­ment éviter de monter au-delà de 4 kg.

    Je cherche du confort, à la fois sur la hauteur et la largeur. Nous serons 3 mais je cherche plutôt une tente 4 personnes pour avoir de l’es­pace. C’est d’au­tant plus vrai qu’il faut de la place pour les sacoches, soit dans la tente soit dans les absides. Un vesti­bule complet serait idéal mais c’est rare sur les tentes de bivouac.

    Pour l’ins­tant j’ai iden­ti­fié quelques réfé­rences :

    La Decath­lon Forclaz MT900 ultra­light 4 places. 3.5 kg mais avec un vesti­bule complet, un montage simple même sous la pluie, une hauteur de 120 cm au centre, et une largeur entre 210 et 230 cm. Son vrai défaut c’est qu’elle n’est pas dispo­nible et que je ne sais pas quand elle le sera à nouveau (si jamais elle l’est).

    La MSR Papa Hubba 4 places. 3.3 kg avec le foot­print (vu la fragi­lité sans et le prix de la tente). L’es­pace est large avec 236 cm et des parois assez verti­cales. Malheu­reu­se­ment, outre le prix, elle ne se fait plus depuis 2019.

    La MSR Zoic 4. 3.6 kg avec le foot­print. Un peu plus lourd que la Hubba mais un peu plus solide et moins chère. Ça reste un compro­mis ok, elle ne se fait plus non plus depuis 2021, mais on trouve encore quelques stocks (pas très bon marché).

    La Big Agnès Cooper Spur UL4 qui est simi­laire à la MSR Hubba en un peu plus léger mais en encore plus cher et plus fragile, au point que je ne me sens pas vrai­ment de partir là dedans pour de la rando famille.

    À défaut de trou­ver la MT900 UL 4, je risque de me rabattre sur une Zoic 4 d’un vieux stock encore en vente

    Si vous avez l’ex­pé­rience d’une de ces tentes mention­nées ou des sugges­tions simi­laires, je suis très ouvert à vos commen­taires. Si vous avez moyen de m’en prêter une, ça m’in­té­resse forte­ment.

    J’ai mis des 4 places parce que j’ai l’ha­bi­tude de prendre une 3 places pour 2. Trois semaines, non habi­tué au bivouac, j’ai peur qu’une tente avec tout juste l’es­pace pour trois mate­las ça finisse par être une mauvaise expé­rience. Si jamais je ne peux pas trou­ver une 4 places, j’ai ces réfé­rences en 3 places :

    La MSR Mutha Hubba. 170 cm de large c’est ma limite mais avec des parois assez verti­cales on pour­rait s’y restreindre. On tombe à 2.5 kg avec le foot­print. Elle est dispo­nible (youpi !) mais chère.

    La MSR Zoic 3. On est dans les 190 de large donc mieux que la Hubba mais pour 3 kg avec foot­print. Ça reste accep­table mais la dernière version date de 2021.

    La MSR Hubba Tour 3, qui est une Mutha Hubba 3 places avec un vesti­bule complet, dans les 3.1 kg avec le foot­print, mais là aussi elle n’existe plus depuis 2018.

    J’ai exclu la MT900 UL 3 places. En tunnel je veux vrai­ment prévoir une place de plus pour qu’on puisse tenir. La version dôme est un peu meilleure mais pas forcé­ment au niveau d’une Hubba, donc ce ne sera que si je dois me restreindre.

  • Un réchaud pour le voyage à vélo

    Je conti­nue mes explo­ra­tions sur le maté­riel de voyage à vélo. Je cherche à réchaud pour faire à manger.

    MSR PocketRo­cket Deluxe

    De ce que je lis, pour des trajets vélo en tempé­ra­tures raison­nables et on zone occi­den­tale, on peut prendre un petit brûleur gaz à moins de 100 grammes et ça sera parfait.

    Opti­mus Crux (à plat)

    Il semble qu’il y a eu un peu de chemin de fait depuis mes randos d’il y a 20 ans et que ceux d’aujourd’­hui tiennent bien mieux le vent. En haut de gamme je retiens l’Opti­mus Crux qui a la bonne idée d’être pliable à plat pour être rangé sous la cartouche de gaz et le MSR PocketRo­cket Deluxe qui a un range­ment plus conven­tion­nel mais qui a un allu­mage piezzo inté­gré.

    À moitié prix il y a Decath­lon Forclaz MT500 mais il y a pas mal de commen­taires sur le site comme ailleurs sur le web qui rapportent un allu­mage piezzo capri­cieux et le brûleur ne semble pas permettre un réglage fin de la puis­sance. Ce dernier point semble d’ailleurs être vrai de tous les brûleur premier prix ou milieu de gamme.


    La gamme au-dessus ce sont les brûleurs sépa­rés de la cartouche. Ils ont parfois un circuit qui réchauffe le gaz avant de le faire sortir et la possi­bi­lité de mettre la cartouche de gaz à l’en­vers, les deux pour permettre un fonc­tion­ne­ment en tempé­ra­tures néga­tives. Le poids passe alors plutôt vers les 500 grammes.

    Réchaud Opti­mus Pola­ris Opti­fuel (multi-combus­tibles)

    Les vrais barou­deurs semblent prendre des brûleurs à essence. Suivant les brûleurs ça peut accep­ter de l’es­sence blanche ou du diesel. Il faut avoir sa bouteille de combus­tible avec soi, voire deux bouteilles pour des raisons pratiques. Certains brûleurs semblent même savoir faire à la fois gaz et essence pour vrai­ment parer à toutes les condi­tions.

    En pratique ça semble deman­der un peu plus de maîtrise pour l’al­lu­mage, nette­ment plus d’en­tre­tien, et l’es­sence ne se mani­pule pas aussi faci­le­ment. Bref, je reste­rai au gaz tant que je n’ai pas besoin de plus.

  • Chacun a sa croix à porter et ses démons à combattre.

    Peu importe les faci­li­tés, les sourires et les appa­rences. Au contraire, vous n’ima­gi­nez pas combien coûtent ces appa­rences.

    Parfois chaque pas coûte, chaque souffle pèse, plus que quiconque ne peut l’ima­gi­ner de l’ex­té­rieur.

    Il est toujours plus facile de l’ou­blier, de ne voir que ce qu’on sait, ou de ne voir que par son propre prisme. C’est facile, confor­table, destruc­teur.

  • Mate­las de sol voyage à vélo

    Je conti­nue ma pros­pec­tion de maté­riel de voyage à vélo.

    Je vise trois usages très distincts :

    1. La rando de 3 jours à 15 jours l’été 10 à 15° mini­mum, en France ou pays limi­trophes
    2. La rando de 3 à 10 jours en inter­sai­son à partir de mars jusque novembre, donc tempé­ra­tures de nuit qui peuvent être néga­tives hors de la tente.
    3. L’ex­pé­di­tion loin de 3 semaines à 3 mois, poten­tiel­le­ment jusqu’en Norvège.

    Critères

    Mon expé­rience se limite à un ancien mate­las auto-gonflant Décath­lon dit « ultra­light » (mais fina­le­ment bien lourd par rapport aux options que je vais citer ici). Je dors habi­tuel­le­ment sur le côté donc je vais faire atten­tion à l’épais­seur et au confort du mate­las. Le précé­dent était proba­ble­ment le mini­mum que je m’au­to­rise en terme de confort (j’étais jeune, je ne le suis plus autant).

    L’iso­la­tion semble impor­tante quand on descend sous les 10°C. Les vendeurs publient tous une mesure normée nommée R-Value alors ça se compare assez bien.

    Au regard du poids, de l’iso­la­tion, du confort et des volumes, je pense partir sur du gonflable. Je sacri­fie le prix, la résis­tance, et j’ac­cepte de faire les 2 minutes de gonflage le soir.

    La taille (?)

    Je crois que la ques­tion prin­ci­pale est sur la taille. Je fais 180 cm. Les mate­las en taille stan­dard font 183 cm. Il faut vrai­ment être précis et ne pas bouger si on ne veut pas pas dépas­ser.

    L’été on s’en moque un peu, on peut même prendre un mate­las court de 120 cm et lais­ser les jambes sur le sol dur. L’hi­ver ça veut dire rompre l’iso­la­tion du mate­las et casser celle du duvet, aux pieds alors que je n’y ai aucune circu­la­tion (j’en suis à dormir en chaus­settes chaudes à la maison).

    Pire : si je dors prin­ci­pa­le­ment sur le côté avec les genoux légè­re­ment fléchis, je veux évidem­ment pouvoir étendre les jambes. Le truc c’est que ma posi­tion de repos aux pieds est inha­bi­tuelle, avec les pieds dans le prolon­ge­ment des jambes (et pas à angle droit) donc je peux faci­le­ment m’étendre de nombreux cm de plus. Je me retrouve souvent les pieds dehors même sur un mate­las « de maison » clas­sique.

    Bref, j’hé­site à prendre un mate­las long, géné­ra­le­ment 196 cm. C’est plus lourd, ça soutien­dra moins bien un gaba­rit inter­mé­diaire comme le mien, et la largeur inter­dit les tentes où on se retrouve un peu serrés à plusieurs.

    Je suis vrai­ment preneur de conseils : Taille stan­dard ou taille longue ?

    Épais­seur (?)

    Je vais entre 85 et 90 kg. Je dors sur le côté. Je préfère le confort.

    Je vois des 7 cm. Je ne pren­drais proba­ble­ment pas moins mais est-ce que les 10 cm ont un inté­rêt ?

    Mousse + gonflable

    La résis­tance des gonflables légers a l’air d’être quand même un vrai point faible.

    Je vois passer l’as­tuce, pour ceux qui vont en tempé­ra­tures basses, de doubler le gonflable avec un mate­las mousse. Les R-Value s’ad­di­tionnent et ça permet, au détri­ment du poids qui s’en­vole, de proté­ger le gonflable du sol tout en ayant toujours une isola­tion mini­male s’il crève.

    Bon, par contre tout ça sera beau­coup plus lourd et beau­coup plus volu­mi­neux qu’un simple mate­las gonflable hiver sans la mousse. On parle quand même de 500 grammes de plus.

    Sélec­tion

    Celui qui me semble le meilleur compro­mis c’est le Ther­ma­rest NeoAir XLite NXT. Il a un très bon R-Value de 4.5, reste encore très léger (350 grammes en stan­dard, 470 en version longue et large), et à 7.6 cm ça devrait aller en confort.

    L’idée c’est qu’il serve pour les trois types de voyages, éven­tuel­le­ment complété par une mousse pas chère pour amélio­rer l’iso­la­tion lors des voyages en tempé­ra­tures néga­tives (mais je double le poids final).

    En alter­na­tive :

    • Si je veux plutôt le confort, j’ai le Sea to Summit Ether Light XT Insu­la­ted qui monte à 10 cm en épais­seur au prix de 140 grammes et d’une isola­tion moins bonne de R-3.2.
    • Si je veux plutôt éviter un poids et un volume impor­tants en expé­di­tion, je peux prendre le Ther­ma­rest NeoAir XTherm NXT et son isola­tion imbat­table de R-7.3. J’évite la mousse l’hi­ver mais je perds la solu­tion de secours si le mate­las perce. Le surcoût n’est que de 100 grammes donc pas exces­sif même l’été où c’est super­flu.
    • Je peux aussi prendre un truc léger l’été, comme le Ther­ma­rest NeoAir Uber­lite, et gagner au moins 100 grammes. Il me faudra alors un second mate­las dédié à la saison froide (proba­ble­ment le XTherm du coup).

    Conseil et test

    Je suis preneur de vos recom­man­da­tions sur la longueur, l’épais­seur, les réfé­rences, ou tout autre feed­back qui vous parait perti­nent. Si vous avez quelque chose de proche, je suis aussi preneur de pouvoir les tester sur Lyon si ça se révèle possible.

  • Petit sourire du 27 avril 2023

    J’étais hier à une petite présen­ta­tion de La Maison du Vélo à propos de voyage à vélo. Ça a tourné en discus­sions, ce qui était plutôt une bonne chose.

    Le contenu lui-même m’a fina­le­ment peu captivé, entre ce que je connais­sais, une approche bike­pa­cking léger qui n’est pas forcé­ment ce que je cherche, et pas mal de ques­tions autour des courses de bike­pa­cking.

    Il reste que j’avais tout le long un sourire durable qui m’ar­rive très rare­ment.

  • Petit apai­se­ment du 26 avril 2023

    Non, je ne parle pas poli­tique.

    J’ai juste des sujets complexes qui trouvent une fin ces jours-ci, et ça va me permettre de respi­rer un peu, ou d’en reprendre de nouveaux qui étaient en souf­france.

    Au risque d’en­fon­cer des évidences, je me confirme aussi à moi-même que voir les personnes en face à face est essen­tiel pour tisser des liens et apai­ser des rela­tions. Le travail à distance ne pose aucun problème, les rela­tions humaines c’est un peu diffé­rent. La rela­tion en face à face permet, à ceux qui le veulent, de déses­ca­la­der et avoir une empa­thie bien diffé­rente que par écran inter­posé.

  • Petite trou­vaille posi­tive du 25 avril 2023

    Chacun a quelques trucs un peu tordu auxquels il tient. Moi c’est les cein­tures avec passant inté­rieur.

    Hein ? quoi ?

    J’ai horreur des cein­tures qui rebiquent au bout. Je ne prends plus depuis des années que des cein­tures qui ont une boucle avec passant inté­rieur, c’est à dire que le bout libre passe à l’in­té­rieur sous la cein­ture plutôt qu’à l’ex­té­rieur au-dessus.

    Ces boucles sont assez rares. Je n’en trouve plus en maga­sin et même Amazon ne m’en propose que très peu. Le système n’est pas idéal non plus et a tendance à lâcher plus faci­le­ment quand la cein­ture s’use.

    Cette semaine j’ai trouvé une boucle à passant inté­rieur sur une cein­ture auto­ma­tique, c’est à dire dire avec un inté­rieur cranté plutôt qu’a­vec des perfo­ra­tions.

    C’est encore récent, peut-être que ça va se dété­rio­rer vite, mais pour l’ins­tant c’est le bonheur. C’est discret, pas trop gros, super pratique à fermer et réglable à loisir au lieu d’être limité à un cran trop serré et un autre trop large.

    Bref, petite trou­vaille posi­tive du jour.