Je rêve de voyage à vélo. Littéralement.
J’ai envie de me perdre pendant des semaines avec juste la tente sur le porte-bagage et rouler jusqu’à la tombée de la nuit.
J’ai fait deux balades en cyclotourisme il y a 15 ans, une pour descendre la Loire et une pour suivre le canal du midi. Elles sont toujours dans mes souvenirs.
J’adorerais me relancer. Je me retiens pour deux raisons : Ma condition physique et le bivouac.
J’ai en réalité fait le plus facile en France, ou pas loin. Je n’étais déjà pas sportif à la base mais je le suis encore moins, avec 15 kg de plus. Je crains chaque montée. Si je tiens les 500 mètres à 4% à vide au retour du boulot, je ne pense arriver à tenir un vrai dénivelé sur un vélo chargé. Je risque de ne pas pouvoir faire plus de 50 km hors de Lyon sans me retrouver devant un obstacle.
Quant au bivouac, si tout ça me fait rêver et que le mauvais temps ne me fait pas peur, c’est savoir où planter la tente qui est mon réel frein. J’aurais peur de me faire déloger comme un squatteur, ou au contraire de tomber sur quelqu’un de malveillant loin de tout. Je ne trouverai pas partout des campings tous les 20 km comme on peut en trouver pour la descente de la Loire.
Et donc ? Je ne sais pas.
J’adorerais trouver quelqu’un qui part à l’aventure avec moi pour m’initier mais ceux qui le font déjà n’ont probablement aucun intérêt à se trimbaler un lourdaud qui risque de ne pas passer la troisième étape du parcours.
Je vais déjà commencer par emmener mon fils camper à vélo à 40 km d’ici.
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