Catégorie : Vie personnelle

  • Retour de vélo et tente

    Quelques retours de la petite rando en vélo de deux jours une nuit avec la tente sur le porte-bagage :

    Sur le projet

    • Si le fils va vite en petite balade, sur la distance on est plutôt entre 10 et 15 km/h seule­ment. Du coup on est allé plus lente­ment que je ne l’ima­gi­nais, 6h30 de trajet pauses incluses.
    • 10 ans, il tient mal sa droite et j’ai passé beau­coup de temps à lui dire de rester à droite. Il semble mal contrô­ler encore et je ne comprends pas pourquoi.
    • On a fait 55 km plutôt que 40 mais les 10 de la fin pour atteindre le camping étaient de trop. Il commençait à fati­guer et à faire des fautes et se décou­ra­ger forte­ment.
    • Il a du se faire mal en tombant vers la fin de l’al­ler à cause de la fatigue et il avait mal le lende­main. On a écourté au milieu du retour (option « appel d’une voiture pour le rame­ner »). 80 km quand même en deux jours et il aurait tenu les 110 s’il avait vrai­ment fallu 💪.
    • Les déni­ve­lés étaient faibles, 350 mètres sur 50 km, mais les montées restent diffi­ciles, à la fois pour moi (j’étais sur ma plus faible vitesse vélo chargé) et pour lui. Il a poussé plusieurs fois plutôt que monter à vélo et l’a vécu néga­ti­ve­ment. On n’est clai­re­ment pas prêts pour autre chose que la descente d’un fleuve ou d’un canal.
    • Malgré tout ça, il est à fond pour recom­men­cer. On fera proba­ble­ment plusieurs étapes mais plus courtes.
    • Le prix des camping a bien évolué depuis ma jeunesse. 30 € pour une nuit avec une tente et deux vélos sans accès élec­trique dans un petit camping sans trop de préten­tions, j’ai trouvé ça assez salé. Pour 15 € de plus on a le prix d’un hôtel Formule 1 ou équi­valent en zone de campagne.

    Sur l’iti­né­raire :

    • On est parti vers l’est sur la via rhona. Le trajet au nord semblait plus sympa mais je n’avais de retour au delà de 30 km. La via rhona me sécu­ri­sait un peu là dessus à l’est. Le sud commençait par de la dépar­te­men­tale jusqu’à Givors donc était exclu avec le petit de 10 ans qui tient mal la droite.
    • Geovelo m’a tracé un itiné­raire qui passe par beau­coup de route. J’ai fait confiance au GPS au début plutôt qu’aux panneaux via rhona. J’ai changé de stra­té­gie à la fin et j’ai bien fait. Je ne comprends pas qu’une trace aussi connue ne soit pas privi­lé­giée au moins quand on demande « itiné­raire touris­tique ».
    • Locus map m’a tracé un itiné­raire nette­ment meilleur au retour, plus proche de la via rhona, mais qui s’en éloigne quand même plusieurs fois. La via rhona fait beau­coup de détours, parfois en passant par des villages avec montée et descente là où Locus map avait un itiné­raire plus court et sans déni­velé.
    • Au final au retour on a suivi la via rhona et c’est quand même très bien fléché. Clai­re­ment, aucune appli d’iti­né­raire, même dédiée vélo (j’en ai testé plein le soir au camping), ne m’a convaincu. Après il semble aussi que le fléchage sur place bouge suivant les années. Parfois il semble y avoir des choses inco­hé­rentes ou des panneaux de voies qui se rami­fient. La carte ou le gps restent indis­pen­sable en complé­ment du fléchage.

    Sur l’équi­pe­ment

    • Les pneus mara­thon supreme en 42–622 passe beau­coup mieux sur les chemins que je ne le crai­gnais, rien à redire. Ils sont par contre clai­re­ment inadap­tés pour les pentes en gros cailloux. Le manque de cram­pons sur les côtés se fait sentir. Ça glisse et ça rend l’exer­cice périlleux.
    • La petite selle dure de VTT pour les trajets long n’était proba­ble­ment pas l’idéal pour le petit. Ça doit jouer sur son mal au derrière le second jour. Rétros­pec­ti­ve­ment c’est évident, d’au­tant que la mienne n’était pas forcé­ment beau­coup plus adap­tée.
    • La tente haut de gamme stockée 17 ans à la cave avait perdu son étan­chéité. Oui, ça parait évident là aussi après coup. On avait une bonne partie de la rosée sur la tente inté­rieure. Les coutures/collages de la toile exté­rieure commençaient à se désa­gré­ger quand on l’a faite sécher. Il va falloir rache­ter.
    • Les mate­las de sol auto-gonflants stockés roulés pendant 17 ans ont un peu mieux vécu mais ils ne tiennent plus la nuit sans perdre signi­fi­ca­ti­ve­ment eux non plus. Là aussi, il va falloir rache­ter.
    • Il fait 145cm, j’ai l’im­pres­sion que son VTT de 24″ était limite. Il faudra certai­ne­ment passer en 26″ l’an­née prochaine. Peut-être que la rando le fera réflé­chir sur savoir si c’est vrai­ment un VTT dont il a besoin.
    • La prochaine fois je lui trouve un porte bagage. Il sera content d’avoir des sacoches, quitte à lui mettre les duvets et mate­las de sol, donc volu­mi­neux mais pas lourd. Moi ça me permet­tra d’être un peu plus fin dans mon propre char­ge­ment.

    Sur les conseils vis-a-vis de mon char­ge­ment :

    • La batte­rie pour char­ger le télé­phone m’a bien été utile. J’uti­li­sais le GPS sur le télé­phone ; l’écran allumé en plein soleil a cramé 50% en une heure sur mon télé­phone haute auto­no­mie. J’ai changé de logi­ciel au retour, écran éteint sauf quand j’en avais besoin, et ça passait beau­coup beau­coup mieux. Pouvoir char­ger le soir sans prendre le forfait élec­trique me semble quand même rester une bonne idée.
    • Je n’ai pas utilisé ma bouteille de secours de 1.5L mais les gourdes étaient vides quand on est arri­vés au camping. Nous aurions été un peu plus loin que nous aurions entamé cette bouteille de secours. Il y aurait proba­ble­ment eu possi­bi­lité de remplir les gourdes en chemin en faisant atten­tion mais je garde­rai la bouteille de secours le prochain trajet aussi.
    • Il me manquait la crème solaire. C’était nuageux mais… j’ai cramé, genre vanille-fraise sur les bras et les mollets. Ça ne pardonne pas.
    • J’ai l’ha­bi­tude de ne pas mettre de gants vélos en été mais j’ai appré­cié de les avoir sur la durée. Je pense que ça a beau­coup aidé à ne pas avoir mal aux mains.
    • Le « au cas où sur le trajet de nuit » avec gilets fluo et lumière était clai­re­ment inutile. J’en ferais l’éco­no­mie la prochaine fois, même si ça ne pèse rien.
    • Les tongs était indis­pen­sables une fois arri­vés au camping et aérer les pieds. Il nous a manqué le maillot de bain pour la piscine.
    • Je n’en ai pas eu besoin mais vous avez bien fait de me dire d’em­me­ner de quoi chan­ger une chambre à air. Ça sera sur ma liste la prochaine fois.
    • Même chose, je n’en ai pas eu besoin non plus mais vous avez bien fait de me dire d’ajou­ter un anti­sep­tique et une trousse de premiers secours. Ça sera sur ma liste aussi.
    • Ne pas penser au déjeu­ner du retour alors qu’on le fait un dimanche ce n’était pas malin. On a croisé un Vival juste 10 minutes avant sa ferme­ture mais sinon on aurait été marrons.
  • Vélo et tente à 40 km

    Je rêve de voyage à vélo. À défaut je refe­rai peut-être la descente de la Loire avec mon fils de 10 ans pour lui montrer ce que c’est.

    Ça fait plusieurs années que j’en parle et on va commen­cer demain par un aller-retour vers un camping à 40 km de chez nous. Pour lui c’est déjà l’aven­ture et il saute de partout. Bonus de ce premier essai : On peut se faire secou­rir en voiture au moindre pépin de faible impor­tance.

    Je fais les sacoches et mon dieu… on ne part que deux jours et une nuit, sans même avoir besoin d’un réchaud ou de vais­selle, sans prendre tout l’at­ti­rail pour être auto­nome en cas de soucis, et mes sacoches sont déjà pleines à craquer.

    Même en poids, je compte 125 kg tout chargé (moi + le vélo + le char­ge­ment, eau comprise) et, même si je vois que le très haut de gamme d’aujourd’­hui est encore plus léger, tente duvet et mate­las de sol étaient du haut de gamme labé­lisé ultra­light à l’époque de l’achat.

    Le fait que je prenne tout dans mes sacoches et que mon fils ait un vélo vide joue aussi, mais ce n’est pas la seule expli­ca­tion. Du coup, pour ceux qui veulent m’ai­der reti­rer le super­flu, voilà ma liste :

    Pour lui :

    • Casque vélo
    • Gants vélo
    • Gourde 750ml
    • Gilet réflé­chis­sant
    • Lumières vélo
    • Lunettes de soleil
    • Casquette
    • Livre
    • Écou­teurs
    • Lampe fron­tale
    • Tongs
    • Kway
    • Tenue de rechange complète
    • Pyjama
    • Sweat

    Pour moi :

    • Casque vélo
    • Gants vélo
    • Gourde 1000 ml
    • Gourde 750 ml
    • Gilet réflé­chis­sant
    • Lunettes de soleil
    • Casquette
    • Liseuse
    • Écou­teurs
    • Batte­rie portable pour télé­phone
    • Kway
    • Tenue de rechange complète
    • Pyjama
    • Sweat

    En commun :

    • Tente (~3kg)
    • 2x duvets légers
    • 2x mate­las de sol
    • Outil vélo
    • Pompe vélo
    • Cade­nas vélo
    • Papier toilette
    • Néces­saire toilette
    • Serviette douche
    • Mouchoirs
    • Sacs poubelles
    • Couteau suisse
    • 2x four­chettes
    • 2x cuillères
    • Sand­wichs du midi
    • Diner froid préparé
    • Bouteille d’eau 1.5l
    • Compotes
    • Barres céréales

    Si vous voyez des choses super­flues, je suis preneur de vos commen­taires. Si vous voyez quelque chose qui manque aussi d’ailleurs, même si ça semble tomber sous le sens (c’est souvent l’évident qu’on oublie le plus faci­le­ment)

    Pour être franc, sur un vrai voyage j’ajou­te­rais de la vais­selle, un réchaud, de l’huile, du sel et ce genre de choses, au moins un paquet de pâtes de secours, une serviette de douche en plus, un peu de linge, une chambre à air de secours pour chaque vélo, un char­geur usb, et proba­ble­ment plein d’autres choses.

  • Je rêve de voyage à vélo

    Je rêve de voyage à vélo. Litté­ra­le­ment.

    J’ai envie de me perdre pendant des semaines avec juste la tente sur le porte-bagage et rouler jusqu’à la tombée de la nuit.

    J’ai fait deux balades en cyclo­tou­risme il y a 15 ans, une pour descendre la Loire et une pour suivre le canal du midi. Elles sont toujours dans mes souve­nirs.

    J’ado­re­rais me relan­cer. Je me retiens pour deux raisons : Ma condi­tion physique et le bivouac.

    J’ai en réalité fait le plus facile en France, ou pas loin. Je n’étais déjà pas spor­tif à la base mais je le suis encore moins, avec 15 kg de plus. Je crains chaque montée. Si je tiens les 500 mètres à 4% à vide au retour du boulot, je ne pense arri­ver à tenir un vrai déni­velé sur un vélo chargé. Je risque de ne pas pouvoir faire plus de 50 km hors de Lyon sans me retrou­ver devant un obstacle.

    Quant au bivouac, si tout ça me fait rêver et que le mauvais temps ne me fait pas peur, c’est savoir où plan­ter la tente qui est mon réel frein. J’au­rais peur de me faire délo­ger comme un squat­teur, ou au contraire de tomber sur quelqu’un de malveillant loin de tout. Je ne trou­ve­rai pas partout des campings tous les 20 km comme on peut en trou­ver pour la descente de la Loire.

    Et donc ? Je ne sais pas.

    J’ado­re­rais trou­ver quelqu’un qui part à l’aven­ture avec moi pour m’ini­tier mais ceux qui le font déjà n’ont proba­ble­ment aucun inté­rêt à se trim­ba­ler un lour­daud qui risque de ne pas passer la troi­sième étape du parcours.

    Je vais déjà commen­cer par emme­ner mon fils camper à vélo à 40 km d’ici.

  • Un cade­nas pour mon vélo (2022)

    J’avais déjà un peu écrit en 2017, et tout ce qui y était est toujours vrai : Mis à part le futur HipLock D1000, aucun anti­vol ne résiste plus de quelques dizaines de secondes à une disqueuse portable.

    La solu­tion ultime

    Oui, elle semble exis­ter. Le HipLock D1000 est un anti­vol U qui semble résis­tant aux disqueuses. Les tests en ligne montrent qu’il faut plusieurs dizaines de minutes avec de nombreux disques diamants pour décou­per l’an­ti­vol à la disqueuse dans de bonnes condi­tions en atelier. Autant dire que le voleur aura proba­ble­ment aban­donné avant.

    Même avec ça, la sécu­rité sera toujours du même niveau que son maillon le plus faible. Tous les points d’at­tache ne résis­te­ront pas à une disqueuse et un voleur pourra souvent quand même récu­pé­rer votre vélo dans une camion­nette pour décou­per l’an­ti­vol plus tard chez lui.

    Person­nel­le­ment je n’aime pas les solu­tions ultimes. N’im­porte quel gamin pourra mettre un chewing-gum dans la serrure par jeu ou par malice et je ne pour­rai plus moi non plus récu­pé­rer mon vélo. Gênant…

    Le lieu sécu­risé

    La solu­tion plus réaliste pour moi c’est d’at­ta­cher le vélo dans un lieu où la découpe d’un anti­vol U risque de faire inter­ve­nir des tiers pour l’em­pê­cher de repar­tir avec le vélo.

    Il faut un anti­vol U haut de gamme, ceux qui mettent au moins 30 secondes à être décou­pés.

    Pour le lieu, la pleine rue ne fonc­tionne malheu­reu­se­ment pas. Les passants n’in­ter­vien­dront proba­ble­ment pas, la police n’aura pas le temps d’ar­ri­ver jusque là même si elle était à deux blocs de là.

    Il faut un lieu privé, avec des personnes qu’on connait, ou une commu­nauté à laquelle on appar­tient. Un parking privé peut aussi faire l’af­faire si un vigile est juste devant (il peut inter­ve­nir en moins de 30 secondes) ou s’il peut bloquer les sorties.

    Les fameux parkings sécu­ri­sés avec juste des camé­ras ou plusieurs sorties libres ne servent pas à grand chose. On aura une vidéo d’un homme avec une capuche ou une casquette, mais plus de vélo.

    Deux anti­vols plutôt qu’un

    Parce que deux c’est toujours mieux qu’un mais aussi parce que deux U haut de gamme c’est autant à décou­per. Si le temps est un facteur impor­tant et que mon vélo n’est pas hors de prix, le voleur préfé­rera prendre celui d’à côté. L’autre avan­tage c’est aussi que ça permet de sécu­ri­ser les deux roues du vélo.

    Un anti­vol de cadre peut aussi être un bon anti­vol secon­daire à côté du U haut de gamme. Ça demande un peu plus de préci­sion à la disqueuse, proba­ble­ment trop pour que ce soit inté­res­sant. Il faut un gros coupe boulon à côté et ça met de côté les vols rapides avec un seul outil.

    Pour la même raison, un anti­vol à câble en plus du U est poten­tiel­le­ment une bonne idée. Ça ne sert à rien seul — ça se coupe instan­ta­né­ment — mais ça demande un outil diffé­rent de la disqueuse. Ça ne coûte (et ne pèse) rien à ajou­ter.

    La seule option qui me fait un peut douter, c’est le second U de faible section. Celui qui coupe un U haut de gamme aura déjà une disqueuse avec des disques adap­tés et un mauvais U lui pren­dra à peine 10 secondes de plus. Si le vélo vaut le coup, ça ne le gênera pas vrai­ment plus qu’un câble (et peut-être moins s’il n’a qu’une disqueuse à sa dispo­si­tion).

    Un anti­vol U haut de gamme

    À défaut, s’il n’y a qu’un seul anti­vol, le U de meilleure sécu­rité de n’im­porte quelle bonne marque connue devrait faire l’af­faire. Ce n’est pas le meilleur en résis­tance mais le Elops U 900 de Décath­lon a proba­ble­ment le meilleur rapport qualité/prix.

    Certaines assu­rances ne couvri­ront le dommage qu’a­vec une facture nomi­na­tive pour l’achat d’un U certi­fié 2 * par l’ART, 2 roues par la FUB, ou Gold par SoldSe­cure.

    Il faut juste penser à reti­rer les attaches rapides sur les roues si on ne peut pas sécu­ri­ser les deux. Un axe anti­vol est encore mieux. Certains attachent d’ailleurs un câble à leur U pour aller sécu­ri­ser la seconde roue. C’est une option peu chère aussi.

    Un anti­vol autre qu’un U haut de gamme

    « U » ne veut pas dire magique. Un mauvais U ou une mauvaise chaîne ne sont pas beau­coup mieux qu’un gros câble.

    Et, juste­ment, les anti­vols à câble ou les petites chaînes ne valent pas grand chose. Ça se découpe instan­ta­né­ment avec le bon outil.

    Les anti­vols plats pliants type Bordo ont la répu­ta­tion de se faire casser rela­ti­ve­ment faci­le­ment sans outils bien qu’A­bus en note certains à 15/15 en résis­tance. Par prin­cipe de précau­tion, je les mets dans la case « à éviter ».

    Et des acces­soires

    En plus des axes anti­vol, on peut aussi reti­rer l’at­tache rapide pour la selle. Tout ce qui s’at­tache avec une vis sur le cadre peut aussi proba­ble­ment être sécu­risé avec un bête serflex. Tout ça permet­tra au moins d’évi­ter les vols d’op­por­tu­ni­tés par quelqu’un de non équipé.

    Et le bicy­code

    Il est là d’of­fice sur les vélos de 2022 mais parfois il s’agit d’une bête étiquette. Un passage à la gravure opère poten­tiel­le­ment une meilleure dissua­sion chez ceux qui ne sont pas des profes­sion­nels du vol (oui, juste une dissua­sion, ça n’em­pêche pas le vol, ça rend juste légè­re­ment moins facile la revente des vélos de qualité).

    Faites graver vos anciens vélos. Pour 5€, ça serait dommage de se priver.

  • Not Alone

    Je recom­mande chau­de­ment Not Alone. Il m’a été offert par une amie et ne quitte plus mon podium depuis.

    2 à 7 joueurs. Souvent les jeux sont plus portés sur un faible nombre ou un grand nombre. Là il est excellent sans discon­ti­nuer sur toute l’éten­due et super pratique parce que ça passe partout. Je le trouve moins sympa à 2 joueurs parce qu’on perd en inter­ac­tions mais ça reste une vraie possi­bi­lité et pas un mode dégradé comme dans trop de jeux.

    tous contre un. C’est un équi­libre parfait entre le coopé­ra­tif (sur la table on a 2 à 6 joueurs en coopé­ra­tifs entre eux) et le fait d’avoir un vrai adver­saire humain. Ça permet aussi d’in­té­grer faci­le­ment des débu­tants à une table qui connait déjà le jeu vu que les coopé­rants peuvent parler libre­ment pour s’ex­pliquer la stra­té­gie et les enjeux du tour.

    program­ma­tion + bluff, mais limité en calcu­la­toire. La main de celui qui joue seul permet une dose d’aléa qui suffit à réunir sur la même table à la fois ceux qui aiment calcu­ler, réflé­chir ou faire des combo, et ceux qui jouent plus dans le fun de l’ins­tant. C’est un des seuls que je connais qui réus­sisse ça.

    simple à apprendre et à jouer. Il y a un peu à expliquer au début mais la méca­nique est simple et les cartes qui décrivent les phases de jeu suffisent. En réalité il suffit de choi­sir une carte parmi la poignée qu’on a en main, seules 10 diffé­rentes existent et ce qu’elles font est écrit dessus en 2 lignes. Comme c’est du coopé­ra­tif, on peut même expliquer le jeu en jouant sans lui faire perdre son inté­rêt.

    durée un peu longue mais limi­tée. La partie peut tirer jusqu’à 30 minutes, 45 quand on est beau­coup et que ça met du temps à jouer, mais le pion avance chaque tour donc ça ne peut pas s’éter­ni­ser dans une partie à rallonge.

    petite boite avec espace de jeu fixe. L’es­pace de jeu néces­site la place d’un carré de 5×5 cartes à jouer plus un petit espace devant chacun mais ça se joue sur une table basse à l’apéro sans trop de diffi­cul­tés.

    Une quin­zaine d’eu­ros d’oc­ca­sion, vingt à vingt-cinq neuf, ce serait dommage de se priver. Par contre je n’ai pas testé les exten­sions.

  • Dash­cam vélo

    Sans grande convic­tion, je cherche une camera vélo pour filmer les trajets.

    J’ima­gine un truc qui s’at­tache sur le guidon, sur le côté gauche ou en bas sur la branche gauche.

    • Qui peut se fixer sur le guidon, soit sur le côté gauche soit accro­ché en bas de la branche gauche (donc pas de perche sur le casque)
    • Qui filme à l’avant et à l’ar­rière (idéa­le­ment en un seul bloc)
    • Qui se retire faci­le­ment quand je pose le vélo
    • Avec une qualité et défi­ni­tion suffi­sante pour iden­ti­fier une plaque d’im­ma­tri­cu­la­tion voire une visage
    • Avec soit un système d’en­re­gis­tre­ment en boucle, soit un espace mémoire permet­tant de stocker plusieurs heures de trajet
    • Une auto­no­mie d’au moins 90 minutes (j’au­rais bien dit plusieurs heures, mais je vois que la réalité est loin de ça)
    • Une résis­tance à l’eau correcte pour ne pas la rendre HS dès qu’il commence à y avoir quelques gouttes de façon impromp­tue.
    • Pas trop chère

    Vous auriez des sugges­tions ?

  • Les Reelight c’est non

    Je m’étais demandé une ou deux fois ce que valent les Reelight dont j’ai un peu trop vu de pub passer. Ça semblait telle­ment non intru­sif que j’ai même envi­sagé d’en ache­ter une.

    J’en ai croisé une en circu­la­tion la nuit. Si je dis « c’est de la merde » je suis bien en deçà de mon ressenti.

    Si j’ai vu le vélo, c’est qu’il avait un cata­dioptre à l’ar­rière. Sa lumière était quasi­ment invi­sible, en inten­sité comme en fréquence.

    On avait un timide cligno­tant rouge trop lent, sur un des côtés de la roue. Je ne l’ai vu que plus tard en passant à côté. J’ima­gine que ça aurait été encore pire si j’avais eu un angle me présen­tant l’autre côté de la roue.

    À ce niveau là ça ne vaut même pas le coup de l’ins­tal­ler si on en a une gratuite, vrai­ment.

  • Bicy­code

    Ça y est, j’ai un fait faire tatouage.

    Non, pas pour moi, pour mon vélo.

    C’est marrant mais ça renforce l’im­pres­sion d’avoir un vélo de grand, à moi, un qu’il faut réfé­ren­cer à mon nom.

    Le vélo, le code

    Du coup je suis passé à la Maison du Vélo à Lyon, et l’ac­cueil était super sympa. Ça prend 5 minutes et les quelques euros incluent l’adhé­sion à l’as­so­cia­tion.

    Je m’at­ten­dais à une machine type marteau piqueur. Je me suis retrouvé avec quelque chose plus proche du pyro­gra­veur du petit cousin en terme de niveau sonore.

    La bête (via)

    Faites marquer vos anciens vélos. Ça n’em­pêche pas le vol mais ça dissuade un peu et ça complique la vie des reven­deurs.

  • Le passé c’est le passé

    Le passé c’est le passé darling, ça para­site le présent

    Edna, Les Indes­truc­tibles

    Prendre ses déci­sions en fonc­tion du passé est un très mauvais réflexe. Peu importe les faits passés, ils sont passés.

    On prend les déci­sions en fonc­tion du présent, éven­tuel­le­ment en se servant de ce qu’on sait du passé pour imagi­ner ce que pour­rait être l’ave­nir.

    La distinc­tion est majeure mais elle demande une atten­tion de tous les jours quand l’émo­tion­nel et les juge­ments de valeur viennent s’en mêler.

  • En prévi­sion des crevai­sons vélo

    Trouvé dans une vidéo Décath­lon : Aligner l’ins­crip­tion sur le flanc du pneu avec la valve de la chambre à air.

    Quand on trouve et retire ce qui gêne dans le pneu, on peut iden­ti­fier rapi­de­ment l’en­droit corres­pon­dant dans la chambre à air qu’on vient de reti­rer sans avoir à explo­rer chaque centi­mètre de caou­tchouc.