Catégorie : Vie personnelle

  • Un réchaud pour le voyage à vélo

    Je conti­nue mes explo­ra­tions sur le maté­riel de voyage à vélo. Je cherche à réchaud pour faire à manger.

    MSR PocketRo­cket Deluxe

    De ce que je lis, pour des trajets vélo en tempé­ra­tures raison­nables et on zone occi­den­tale, on peut prendre un petit brûleur gaz à moins de 100 grammes et ça sera parfait.

    Opti­mus Crux (à plat)

    Il semble qu’il y a eu un peu de chemin de fait depuis mes randos d’il y a 20 ans et que ceux d’aujourd’­hui tiennent bien mieux le vent. En haut de gamme je retiens l’Opti­mus Crux qui a la bonne idée d’être pliable à plat pour être rangé sous la cartouche de gaz et le MSR PocketRo­cket Deluxe qui a un range­ment plus conven­tion­nel mais qui a un allu­mage piezzo inté­gré.

    À moitié prix il y a Decath­lon Forclaz MT500 mais il y a pas mal de commen­taires sur le site comme ailleurs sur le web qui rapportent un allu­mage piezzo capri­cieux et le brûleur ne semble pas permettre un réglage fin de la puis­sance. Ce dernier point semble d’ailleurs être vrai de tous les brûleur premier prix ou milieu de gamme.


    La gamme au-dessus ce sont les brûleurs sépa­rés de la cartouche. Ils ont parfois un circuit qui réchauffe le gaz avant de le faire sortir et la possi­bi­lité de mettre la cartouche de gaz à l’en­vers, les deux pour permettre un fonc­tion­ne­ment en tempé­ra­tures néga­tives. Le poids passe alors plutôt vers les 500 grammes.

    Réchaud Opti­mus Pola­ris Opti­fuel (multi-combus­tibles)

    Les vrais barou­deurs semblent prendre des brûleurs à essence. Suivant les brûleurs ça peut accep­ter de l’es­sence blanche ou du diesel. Il faut avoir sa bouteille de combus­tible avec soi, voire deux bouteilles pour des raisons pratiques. Certains brûleurs semblent même savoir faire à la fois gaz et essence pour vrai­ment parer à toutes les condi­tions.

    En pratique ça semble deman­der un peu plus de maîtrise pour l’al­lu­mage, nette­ment plus d’en­tre­tien, et l’es­sence ne se mani­pule pas aussi faci­le­ment. Bref, je reste­rai au gaz tant que je n’ai pas besoin de plus.

  • Chacun a sa croix à porter et ses démons à combattre.

    Peu importe les faci­li­tés, les sourires et les appa­rences. Au contraire, vous n’ima­gi­nez pas combien coûtent ces appa­rences.

    Parfois chaque pas coûte, chaque souffle pèse, plus que quiconque ne peut l’ima­gi­ner de l’ex­té­rieur.

    Il est toujours plus facile de l’ou­blier, de ne voir que ce qu’on sait, ou de ne voir que par son propre prisme. C’est facile, confor­table, destruc­teur.

  • Mate­las de sol voyage à vélo

    Je conti­nue ma pros­pec­tion de maté­riel de voyage à vélo.

    Je vise trois usages très distincts :

    1. La rando de 3 jours à 15 jours l’été 10 à 15° mini­mum, en France ou pays limi­trophes
    2. La rando de 3 à 10 jours en inter­sai­son à partir de mars jusque novembre, donc tempé­ra­tures de nuit qui peuvent être néga­tives hors de la tente.
    3. L’ex­pé­di­tion loin de 3 semaines à 3 mois, poten­tiel­le­ment jusqu’en Norvège.

    Critères

    Mon expé­rience se limite à un ancien mate­las auto-gonflant Décath­lon dit « ultra­light » (mais fina­le­ment bien lourd par rapport aux options que je vais citer ici). Je dors habi­tuel­le­ment sur le côté donc je vais faire atten­tion à l’épais­seur et au confort du mate­las. Le précé­dent était proba­ble­ment le mini­mum que je m’au­to­rise en terme de confort (j’étais jeune, je ne le suis plus autant).

    L’iso­la­tion semble impor­tante quand on descend sous les 10°C. Les vendeurs publient tous une mesure normée nommée R-Value alors ça se compare assez bien.

    Au regard du poids, de l’iso­la­tion, du confort et des volumes, je pense partir sur du gonflable. Je sacri­fie le prix, la résis­tance, et j’ac­cepte de faire les 2 minutes de gonflage le soir.

    La taille (?)

    Je crois que la ques­tion prin­ci­pale est sur la taille. Je fais 180 cm. Les mate­las en taille stan­dard font 183 cm. Il faut vrai­ment être précis et ne pas bouger si on ne veut pas pas dépas­ser.

    L’été on s’en moque un peu, on peut même prendre un mate­las court de 120 cm et lais­ser les jambes sur le sol dur. L’hi­ver ça veut dire rompre l’iso­la­tion du mate­las et casser celle du duvet, aux pieds alors que je n’y ai aucune circu­la­tion (j’en suis à dormir en chaus­settes chaudes à la maison).

    Pire : si je dors prin­ci­pa­le­ment sur le côté avec les genoux légè­re­ment fléchis, je veux évidem­ment pouvoir étendre les jambes. Le truc c’est que ma posi­tion de repos aux pieds est inha­bi­tuelle, avec les pieds dans le prolon­ge­ment des jambes (et pas à angle droit) donc je peux faci­le­ment m’étendre de nombreux cm de plus. Je me retrouve souvent les pieds dehors même sur un mate­las « de maison » clas­sique.

    Bref, j’hé­site à prendre un mate­las long, géné­ra­le­ment 196 cm. C’est plus lourd, ça soutien­dra moins bien un gaba­rit inter­mé­diaire comme le mien, et la largeur inter­dit les tentes où on se retrouve un peu serrés à plusieurs.

    Je suis vrai­ment preneur de conseils : Taille stan­dard ou taille longue ?

    Épais­seur (?)

    Je vais entre 85 et 90 kg. Je dors sur le côté. Je préfère le confort.

    Je vois des 7 cm. Je ne pren­drais proba­ble­ment pas moins mais est-ce que les 10 cm ont un inté­rêt ?

    Mousse + gonflable

    La résis­tance des gonflables légers a l’air d’être quand même un vrai point faible.

    Je vois passer l’as­tuce, pour ceux qui vont en tempé­ra­tures basses, de doubler le gonflable avec un mate­las mousse. Les R-Value s’ad­di­tionnent et ça permet, au détri­ment du poids qui s’en­vole, de proté­ger le gonflable du sol tout en ayant toujours une isola­tion mini­male s’il crève.

    Bon, par contre tout ça sera beau­coup plus lourd et beau­coup plus volu­mi­neux qu’un simple mate­las gonflable hiver sans la mousse. On parle quand même de 500 grammes de plus.

    Sélec­tion

    Celui qui me semble le meilleur compro­mis c’est le Ther­ma­rest NeoAir XLite NXT. Il a un très bon R-Value de 4.5, reste encore très léger (350 grammes en stan­dard, 470 en version longue et large), et à 7.6 cm ça devrait aller en confort.

    L’idée c’est qu’il serve pour les trois types de voyages, éven­tuel­le­ment complété par une mousse pas chère pour amélio­rer l’iso­la­tion lors des voyages en tempé­ra­tures néga­tives (mais je double le poids final).

    En alter­na­tive :

    • Si je veux plutôt le confort, j’ai le Sea to Summit Ether Light XT Insu­la­ted qui monte à 10 cm en épais­seur au prix de 140 grammes et d’une isola­tion moins bonne de R-3.2.
    • Si je veux plutôt éviter un poids et un volume impor­tants en expé­di­tion, je peux prendre le Ther­ma­rest NeoAir XTherm NXT et son isola­tion imbat­table de R-7.3. J’évite la mousse l’hi­ver mais je perds la solu­tion de secours si le mate­las perce. Le surcoût n’est que de 100 grammes donc pas exces­sif même l’été où c’est super­flu.
    • Je peux aussi prendre un truc léger l’été, comme le Ther­ma­rest NeoAir Uber­lite, et gagner au moins 100 grammes. Il me faudra alors un second mate­las dédié à la saison froide (proba­ble­ment le XTherm du coup).

    Conseil et test

    Je suis preneur de vos recom­man­da­tions sur la longueur, l’épais­seur, les réfé­rences, ou tout autre feed­back qui vous parait perti­nent. Si vous avez quelque chose de proche, je suis aussi preneur de pouvoir les tester sur Lyon si ça se révèle possible.

  • Petit sourire du 27 avril 2023

    J’étais hier à une petite présen­ta­tion de La Maison du Vélo à propos de voyage à vélo. Ça a tourné en discus­sions, ce qui était plutôt une bonne chose.

    Le contenu lui-même m’a fina­le­ment peu captivé, entre ce que je connais­sais, une approche bike­pa­cking léger qui n’est pas forcé­ment ce que je cherche, et pas mal de ques­tions autour des courses de bike­pa­cking.

    Il reste que j’avais tout le long un sourire durable qui m’ar­rive très rare­ment.

  • Petit apai­se­ment du 26 avril 2023

    Non, je ne parle pas poli­tique.

    J’ai juste des sujets complexes qui trouvent une fin ces jours-ci, et ça va me permettre de respi­rer un peu, ou d’en reprendre de nouveaux qui étaient en souf­france.

    Au risque d’en­fon­cer des évidences, je me confirme aussi à moi-même que voir les personnes en face à face est essen­tiel pour tisser des liens et apai­ser des rela­tions. Le travail à distance ne pose aucun problème, les rela­tions humaines c’est un peu diffé­rent. La rela­tion en face à face permet, à ceux qui le veulent, de déses­ca­la­der et avoir une empa­thie bien diffé­rente que par écran inter­posé.

  • Petite trou­vaille posi­tive du 25 avril 2023

    Chacun a quelques trucs un peu tordu auxquels il tient. Moi c’est les cein­tures avec passant inté­rieur.

    Hein ? quoi ?

    J’ai horreur des cein­tures qui rebiquent au bout. Je ne prends plus depuis des années que des cein­tures qui ont une boucle avec passant inté­rieur, c’est à dire que le bout libre passe à l’in­té­rieur sous la cein­ture plutôt qu’à l’ex­té­rieur au-dessus.

    Ces boucles sont assez rares. Je n’en trouve plus en maga­sin et même Amazon ne m’en propose que très peu. Le système n’est pas idéal non plus et a tendance à lâcher plus faci­le­ment quand la cein­ture s’use.

    Cette semaine j’ai trouvé une boucle à passant inté­rieur sur une cein­ture auto­ma­tique, c’est à dire dire avec un inté­rieur cranté plutôt qu’a­vec des perfo­ra­tions.

    C’est encore récent, peut-être que ça va se dété­rio­rer vite, mais pour l’ins­tant c’est le bonheur. C’est discret, pas trop gros, super pratique à fermer et réglable à loisir au lieu d’être limité à un cran trop serré et un autre trop large.

    Bref, petite trou­vaille posi­tive du jour.

  • Petit récon­fort du 24 avril 2023

    Quand l’ex­té­rieur est diffi­cile, le domi­cile reste un repos.

  • Petit redé­mar­rage du 18 avril 2023

    Ça fait six mois que je ne touche plus de photos. J’ai même des choses d’avant que je n’ai pas encore publié.

    Je m’ob­serve à cares­ser l’idée de profi­ter d’un trajet pour reprendre des contacts et imagi­ner des choses.

    Peut-être qu’une période est passée. C’est encore un peu tôt mais c’est un signal posi­tif.

  • Petit réjouis­se­ment du 17 avril 2023

    Je suis allé à la réunion de concer­ta­tion pour la VL12 de Lyon et je suis heureux de l’avoir fait, d’avoir pu faire un petit rien de soutien à ce projet avec ma seule présence.

    Ces voies vélo vont vrai­ment chan­ger mon quoti­dien, ma sécu­rité, ma capa­cité à lais­ser mon fils circu­ler en ville de lui-même, poten­tiel­le­ment ma santé si on arrive en même temps à réduire la circu­la­tion auto­mo­bile.

    C’est un inves­tis­se­ment massif de la part de la métro­pole et ça me donne un vrai sourire qu’ils tiennent le projet sans faillir.


    Sur les réunions de concer­ta­tion, pour être franc c’est tota­le­ment vain. Le format ne permet pas des débats de fond. C’est essen­tiel­le­ment quelques personnes qui remontent des posi­tions tran­chées et le poli­tique en face qui répond ce qu’on savait qu’il répon­drait. Au mieux ça permet aux plus radi­caux d’ex­pri­mer leur mécon­ten­te­ment et au respon­sable poli­tique de dire qu’il a écouté tout le monde.

    J’y étais essen­tiel­le­ment pour faire présence, montrer qu’il n’y a pas que les contes­ta­taires. Autre­ment…

  • La petite bonne nouvelle du 16 avril 2023

    Après une nuit aux urgences vété­ri­naires, le chat va mieux. On a visi­ble­ment pris le problème à temps.

    Je ne sais pas comment ça serait passé sur un week-end en absence, ni comment font ceux qui n’ont pas nos moyens pour payer les urgences vété­ri­naires.