Catégorie : Vie personnelle

  • Elles sont grandes comment tes sacoches ?

    Mes anciennes Go Sport

    On m’a prêté une ancienne Ortlieb back-roller plus CR, une ancienne Vaude aqua back. De mon côté j’avais des anciennes sacoches à rabat premier prix 2005 de Go Sport, plus petites que les sacoches Ortlieb ou Vaude mais rectan­gu­laires plutôt qu’en cône, et avec une poche sacré­ment volu­mi­neuse sur le dessus.

    Ortlieb back-roller plus CR

    Le proto­cole

    Test abso­lu­ment non scien­ti­fique et tota­le­ment subjec­tif, j’ai simple­ment bourré les sacoches à tour de rôle avec des serviettes éponge pour voir laquelle conte­nait plus.

    Vaude acqua back

    Les sacoches 20 à 25 litres

    Le résul­tat que j’avais lu et que je voulais véri­fier : Les Ortlieb titrées à 20 litres et les Vaude titrées à 24 litres contiennent grosso modo la même chose en pratique. La Ortlieb semblait même avoir un peu de marge.

    Nouvelles Ortlieb back-roller plus

    Les deux conte­naient un peu moins que mes anciennes Go Sport si on compte la poche supé­rieure. Un peu déce­vant sachant que mes anciennes pèsent moins de 500 grammes l’une, à compa­rer aux 840 et 970 grammes des Ortlieb et Vaude. L’im­per­méa­bi­lité pèse sur la balance.

    Vaude aqua back plus

    J’ima­gine que la poche des nouvelles Ortlieb back-roller plus (titrées 23 litres) ou des Vaude aqua back plus (titrées 26 litres) corres­pondent bien à ce que j’avais.

    Petite atten­tion : Sur Ortlieb le « plus » indique le tissu souple en cordura (par oppo­si­tion au PVC luisant histo­rique des « clas­sic »). Les nouvelles « plus » ont aussi une poche (mais pas les « clas­sic ») et les anciennes « plus » sans poche sont renom­mées « plus CR ». Sur Vaude le « plus » indique au contraire la présence d’une poche sur le devant.

    Les sacoches 30 à 35 litres

    Mes anciennes Btwin

    J’ai testé les Vaude, j’ai vite compris à quel point ce serait le jour et la nuit par rapport à mes anciennes. C’est au point que j’ima­gine aussi renou­ve­ler ma paire de grosses sacoches Btwin de 2010 (à peu près le même volume de base mais deux grosses poches en plus).

    Je mettais un petit tiers de plus dans mes Btwin que dans mes Go Sport. Si les Go Sport étaient dans les 23 litres, je peux imagi­ner que les Btwin étaient dans les 30 litres.

    Ortlieb back-roller pro plus

    On m’a prêté des Ortlieb back-roller pro plus (le « pro » est pour le volume supplé­men­taire) et la capa­cité corres­pond bien à celle de mes anciennes, avec un filet sur le devant en plus. C’est cohé­rent vu qu’elles sont titrées à 35 litres dont 4 litres dans le filet.

    Ne tenez pas compte des litrages des fabri­cants

    Decath­lon Velo 900 27L imper­méable

    Je suis convaincu que chaque marque a une méthode cohé­rente pour mesu­rer les capa­ci­tés mais c’est sans valeur pour vous et moi :

    • Les 20 litres d’Ort­lieb corres­pondent très bien aux 24 litres de Vaude
    • Les 27 litres de Decath­lon sont visuel­le­ment bien plus petites que les 20 litres d’Ort­lieb et j’ima­gine que le litrage est mesuré sacoche non enrou­lée
    • Les 35 litres de l’Ort­lieb pro ne sont pas 75% plus volu­mi­neuses que les 20 litres du même fabri­cant, sauf à consi­dé­rer ce qu’on peut mettre dans le filet

    Bref, si vous voulez compa­rer, il faut tester.

    Ok mais tu prends quoi au final ?

    Ça c’est une ***** bonne ques­tion. Je n’ai pas beau­coup avancé depuis mes inter­ro­ga­tions précé­dentes et je suis preneur d’aide si vous en avez.

    Mon esprit raison­nable, encou­ragé par ceux qui me disent que plus les sacoches sont larges et plus on les charge, me dit de prendre les nouvelles Ortlieb back-roller plus. Ce sont celles avec la poche : j’aime bien l’idée d’avoir des poches en plus du compar­ti­ment prin­ci­pal. Je regrette juste que celles « haute visi­bi­lité » n’aient pas de poche pour l’ins­tant, sinon j’au­rais pris ça.

    Mon esprit anxieux me dit que je partais avec les grandes quand j’avais mon fils, donc qu’il serait plus logique de prendre d’of­fice les Ortlieb back-roller pro plus, d’au­tant que le surpoids est peu signi­fi­ca­tif et qu’il y a une sangle pour réduire l’épais­seur quand on n’en a pas besoin.

    Si jamais je fais plus que rempla­cer la paire cassée et que je renou­velle aussi les anciennes, je pren­drai une paire de chaque et j’évi­te­rai d’avoir à choi­sir ;-)

    Et pourquoi pas [autre marque] ?

    J’ai exclu les Vaude, qui sont légè­re­ment plus lourdes pour pas plus de volume, mais surtout parce que j’ai entendu parler de décol­le­ment et que je l’ai juste­ment vécu avec la paire qu’on m’a prêté l’an­née dernière.

    J’ai exclu les Décath­lon malgré les 27 litres annon­cés. Sans tester, elles semblent vrai­ment moins volu­mi­neuses. Si quelqu’un les a pour me permettre de tester, je compa­re­rai avec plai­sir.

    J’ai retenu volon­tai­re­ment du haut de gamme parce que j’ai pu consta­ter la diffé­rence mes anciennes (crochets + élas­tique pour l’une, scratchs pour l’autre) et les Vaude. C’est vrai­ment le jour et la nuit. Je ne m’ima­gine pas reprendre des galères volon­tai­re­ment. Je suis preneur d’autres recom­man­da­tions, mais je ne veux pas de crochet à élas­tique, de scratch ou de système d’ac­croche arti­sa­nal.

    Enfin, je tiens à l’étan­chéité. Je sais que je ne vais pas souvent avoir de la pluie, qu’un sac poubelle à l’in­té­rieur suffit et qu’au pire il y a des bâches anti-pluie qu’on peut mettre par dessus. Avoir de l’im­per­méa­bi­lité par défaut me donne quand même une tranquillité d’es­prit que je ne renie­rai pas forcé­ment. Je suis même prêt à prendre des sacoches à enrou­le­ment plutôt qu’à rabat alors que je n’aime pas du tout ça, juste parce que toutes les imper­méables haut de gamme sont à enrou­le­ment.

    Mon idéal, si vous le trou­vez, ce sont des sacoches de 25 à 30 litres, imper­méables, à rabat plutôt qu’à enrou­le­ment, avec des poches externes pour sépa­rer les choses, et un système d’ac­croche simi­laire à ceux de Vaude ou Ortlieb, pour entre 600 et 900 grammes la sacoche.

  • Petite réjouis­sance. Dimanche 26 novembre 2023.

    J’ai regardé Edmond. Je ne connais­sais ni la pièce ni le film et j’ai été très agréa­ble­ment surpris. On retrouve Cyrano, les ambiances, des moments émou­vants, un contexte un peu diffé­rent, et j’ai passé un très bon moment. Je recom­mande.

  • Cyclistes, brillez !

    Ça y est, les trajets du matin et du soir se font de nuit. Amis cyclistes, assu­rez-vous d’avoir :

    1. 🔦 une lumière blanche à l’avant, non cligno­tante, accro­chée au cadre et pas au casque, suffi­sam­ment puis­sante, avec un coupe-flux ou poin­tée vers le bas ;
    2. 🏮une lumière rouge à l’ar­rière, non cligno­tante, accro­chée au cadre et pas en hauteur, suffi­sam­ment puis­sante ;
    3. 🦺 des réflec­teurs, au moins sur les roues, idéa­le­ment aussi sur vous.

    C’est indis­pen­sable pour qu’on vous voit, même entre cyclistes, même si la ville est elle-même éclai­rée et que donc vous y voyez vous-même correc­te­ment.


    En plus détaillé

  • Quel agen­ce­ment de sacoches pour voya­ger à vélo

    Je me pose encore quarante-treize ques­tions alors je laisse mes réflexions ici pour ne pas repar­tir de zéro la prochaine fois et avec l’es­poir que vous me guidiez un peu.

    Contexte : Je suis parti la dernière fois avec le fiston. Il avait 2 sacoches Vaude de 20 L chacune. Moi j’avais des vieux trucs de 20 ans qui venaient de Decath­lon, un système avec 2 sacoches arrières plus une troi­sième par dessus qui peut se trans­for­mer en sac à dos. Les quatre sacoches sur les côtés étaient remplies au maxi­mum, les miennes assez lour­de­ment ; la centrale ne conte­nait que la grande tente. Je ne connais pas le litrage de mes deux arrières mais j’en mettais nette­ment plus que dans les 20 L de Vaude, à la fois en poids et en volume. On va comp­ter un bon 25 à 30 L.

    Les miennes, défor­mées et sans vrai renfort ni accroche stable, finis­saient fréquem­ment dans les rayons. Ça plus la galère systé­ma­tique pour les accro­cher et les décro­cher avec ce système à base de scratch, j’ai prévu de les chan­ger contre un système aussi pratique que les Vaude ou les Ortlieb.

    Reste à savoir ce que je prends.
    Les deux contraintes : Simple et imper­méable.

    Je pars visi­ble­ment plus chargé que la moyenne, que ce soit en poids ou en volume. Une simple paire de back-roller 2×20 L risque de faire vrai­ment juste.

    La paire de back-roller pro en 2×35 L m’a fait de l’oeil. J’ai plus de volume, et une poche exté­rieure qui me semble pratique pour un sweat, une casquette, un truc acheté à manger, une serviette humide, etc. Le surpoids de 350 grammes est modéré face au volume ajouté. Le piège c’est que je peux y mettre plus de volume mais pas plus de poids.

    En modu­lable j’ai aussi l’op­tion de prendre les back-roller 2×20 L et d’ajou­ter un rack-pack central de 30 ou 50 L. Le 30 L n’ajoute que 500 grammes à la solu­tion précé­dente mais avoir trois sacs sera plus sympa que deux pour le range­ment, et je peux ajou­ter un peu de poids. Le 50 L ajouté encore 100 grammes de plus mais me permet­trait d’y four­rer aussi ma tente au sec.

    On m’in­cite très forte­ment à char­ger aussi l’avant pour équi­li­brer le vélo. Je peux prendre les back-roller 2×20 L à l’ar­rière et ajou­ter une paire de gravel-pack 2×12 L à l’avant. C’est déjà plus lourd en soi mais il me faut aussi ajou­ter un porte-bagages avant. Je sais que j’y gagne­rai pas mal en prati­cité de range­ment d’avoir 4 sacoches mais est-ce que ça vaut vrai­ment le surpoids de 1.5 kg par rapport aux 2×35 L alors que je vais déjà partir trop chargé ?

    Évidem­ment on peut mélan­ger tout ça mais pour l’ins­tant je risque de faire des voyages d’une à deux semaines sur des voies vélo connues, pas des tours du monde (même si en réalité je ne sais pas si j’eme­ne­rais vrai­ment beau­coup de choses en plus dans un tour du monde).

    Bref, je sèche tota­le­ment entre les trois dernières options. Avez-vous un recom­man­da­tion éclai­rée ?

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — Le reste

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Proba­ble­ment rien d’en­thou­sias­mant là dedans mais si ça peut servir…

    Répa­ra­tion

    Contre la crevai­son : Une chambre à air de chaque type, quelques rustines, des démonte pneu en plas­tique.

    Outillage vélo : Un multi-outil vélo simple, deux clefs plates fines et super légères.

    Visse­rie : Mon précé­dent trajet j’ai un porte-bagage qui a décidé de prendre la tangente sur le vélo du fiston. Ce coup ci j’avais quelques vis M5 et M6 de diffé­rentes tailles et quelques boulons bloquants. Je n’en ai pas eu besoin mais je pense les garder.

    Je n’ai pas pris de câble ou de rayon de rechange. Mes trajets sont au plus de 60 km par jour, jamais loin des villes, et je dors en camping. Si j’ai quelque chose qui casse, je peux retrou­ver un vélo­ciste quitte à attendre quelques jours au camping, et au pire je peux pous­ser à la main jusqu’à un village. Je ne saurais de toutes façons pas chan­ger ça moi-même, n’en ayant jamais eu besoin.

    Attaches

    J’ai pris un lot de serflex et j’ai au utilisé 6 dans le lot. Vu le poids, c’est le genre de choses qui me parait indis­pen­sable pour toute répa­ra­tion de fortune.

    Je sais que certains proposent de prendre du scotch d’élec­tri­cien. De mon côté j’ai quelques bandes velcro qui me servent pour à peu près tout. Ça tient aussi bien si ce n’est mieux que du scotch et ça se repo­si­tionne à l’en­vie.

    Ajouté à ça, j’ai quelques mousque­tons super légers de quelques grammes chacun pour juste accro­cher des choses et ne pas les perdre. J’en ai sorti 3 pendant le trajet donc je ne regrette pas.

    Toilette

    Comme pour la lessive et la vais­selle, j’ai fait le choix du solide avec un savon corps et cheveux. Ça veut dire là aussi avoir un savon humide qui traîne dans un sac étanche. Je pense que la prochaine fois j’étu­die­rai plus sérieu­se­ment la possi­bi­lité d’em­me­ner du gel douche dans une petite bouteille adap­tée.

    Côté serviettes les Sea To Summit Airlite L sont impres­sion­nantes. On a une 60×120 cm dans un volume ridi­cule et qui sèche quasi immé­dia­te­ment pour 70 grammes et un petit sac parfait pour ça.

    Reste la brosse à dent, un denti­frice avec un conte­neur solide plutôt qu’un tube, un peigne, et pas grand chose d’autre.

    Santé

    La trousse de premiers secours est bien compres­sée mais avec plusieurs panse­ments de chaque taille, y compris des spéci­fiques ampoules au pieds, des compresses, du spara­drap, une bande, quelques bandes de suture rapide, du désin­fec­tant en pipettes indi­vi­duelles, une pince à épiler, un coupe ongle, du sérum physio­lo­gique, du para­cé­ta­mol, et des anti-hista­mi­niques pour moi.

    J’ai utilisé une partie non négli­geable des items de bobo­lo­gie et je ne pense rien enle­ver à l’ave­nir.

    J’ai fait l’im­passe sur le maté­riel pour bles­sures graves consi­dé­rant que je ne serai jamais assez loin de la civi­li­sa­tion pour qu’un usage par un néophyte soit plus perti­nent qu’un coup de fil aux urgences. Je ne me balade pas avec en temps normal et je n’ai pas l’im­pres­sion que mes risques soient plus grands sur mes trajets en vélo.

    À côté j’ai quand même un petit tube de crème solaire écran total et une bombe anti-mous­tique. Cette dernière ne nous a pas servi. Je compte plus sur la mous­tiquaire de la tente et je ne sais pas si je dois vrai­ment empor­ter de nouveau la bombe anti-mous­tique à l’ave­nir.

    Range­ments

    Avant de partir j’ai acheté deux filets à linge 40×30 cm par personne, et plusieurs filets en nylon avec cordon de serrage. Le poids est tota­le­ment négli­geable et ça a permis avec succès de savoir gérer le range­ment des sacoches sans rien qui traîne, pas même les vête­ments.

    J’ai même pris un sac à dos pliable de 10 L, le type Decath­lon qui ne pèse rien, au cas où on se balade à pieds. En pratique on avait toujours nos sacoches avant en bandou­lière donc c’était proba­ble­ment inutile.

    Sangles

    J’avais prévu deux tendeurs à trois brins et deux tendeurs filet pour le total des trois vélos. J’ima­gi­nais les utili­ser pour mettre la polaire sur le porte-bagage. Plus jeune on avait trans­porté un melon comme ça.

    Ici je n’en ai pas utilisé un seul. Je garde­rai peut-être le filet, éven­tuel­le­ment un tendeur simple. Pas plus.

    Gilet réflé­chis­sant

    Un par personne, au cas où. C’est non-utilisé ici même si en fait j’au­rais peut-être pu les sortir sur les quelques parties de route fréquen­tées avec des voitures qui allaient trop vite.

    Je crois que je ne les reti­re­rai pas dès la prochaine fois mais je surveille­rai. Je regrette juste que ça prenne un sacré volume par rapport au reste.

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — La nour­ri­ture

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Le fond de sacoche

    Ce que je compte trou­ver quasi­ment tout le temps :

    • Des salades indi­vi­duelles en boite, le genre de choses qui tient 3 ans sans même être au frais et qui permet de ne jamais se trou­ver à court.
    • Du taboulé épicé en sachet. Il y a juste besoin d’eau en faible quan­tité (merci l’éco-cup qui fait doseur) sans même la chauf­fer. Là aussi c’est la solu­tion à toute épreuve.
    • Des céréales en sachet qui s’hy­dratent hors du feu, mais cette fois ci avec de l’eau chaude.
    • Un paquet de coquillettes 3 minutes
    • Quelques Baby­bels indi­vi­duels
    • Des compotes en gourdes indi­vi­duelles
    • Des barres de céréales
    • Un sachet de graines et fruits secs mélan­gés

    En réalité ça fait trop. J’au­rais du choi­sir entre les coquillettes et les céréales, entre les salades indi­vi­duelles et le taboulé, les barres de céréales et les graines.

    Non seule­ment je prévois trop mais j’ai en plus peur de taper dedans et de risquer de manquer ensuite. Du coup je porte pour rien.

    Agré­ments

    À côté j’avais une petite salière en plas­tique — de type celles de cantine, du sucre en sticks indi­vi­duels et des mignon­nettes de sauce vinai­grette. Le format était je pense le bon. La quan­tité beau­coup moins : J’ai prévu pour trois sur un voyage long et on a fait plus court à deux donc ce n’est pas repré­sen­ta­tif mais je pense que j’ai quand même nette­ment trop pris.

    Éner­gie

    J’ai vu Sarah distri­buer les dragi­bus au compte-goutte lors du dernier trajet et j’ai repro­duit avec le fiston. Ça lui permet l’ap­port en sucre continu plus un peu de moti­va­tion. J’ai vu une nette diffé­rence quand je le fais et quand je ne le fais pas.

    Petit déjeu­ner

    J’ai trouvé un petit pot de bébé en plas­tique, le type qui ferme hermé­tique­ment pour mettre du lait mater­nel. Le mien était rempli de confi­ture.

    À côté il y avait le pot de pâte à tarti­ner en carton. Ça plus la baguette le matin, c’était parfait.

    Frais

    Je me suis peu arrêté dans les villes et du coup j’ai pris trop peu de frais, trop peu de fruits. J’au­rai dû rééqui­li­brer si le voyage avait conti­nué.

    Il faut dire que c’est plus facile de faire des sand­wich avec du pain de mis, du fromage coupé et des tranches de poulet qu’a­vec des crudi­tés dont on ne sait pas quoi faire s’il en reste.

    Conte­nant

    J’ai pris au dernier moment un tupper­ware qui ferme hermé­tique­ment en pensant que j’y mettrais des crudi­tés ou un repas non fini. En pratique il m’a servi au petit déjeu­ner.

    À refaire j’en pren­drais au moins un par personne tant qu’ils s’em­boîtent les uns dans les autres. Ça m’in­ci­tera peut-être à prendre du frais, à la fois parce que ça ne s’écra­sera pas dans les sacoches mais aussi parce que je pour­rai stocker des restes.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Les habits

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Un short, un panta­lon, une polaire, une casquette, une paire de gants vélo, une paire de lunette de soleil, une tenue de pluie, 4 tshirts dont un long, 4 jeux de sous-vête­ments, un pyjama, éven­tuel­le­ment des cuis­sards, un coupe-pluie, un maillot de bain, une paire de tongs ou sandales, une paire de chaus­sures, un tour de cou.

    Lessive

    Je suis heureux d’avoir résisté à la sirène du « un change complet ça suffit ». On a pris 3 changes en plus des vête­ments sur nous et c’était le bon compte. Ça veut dire une lessive tous les trois jours. Mon envie de faire plus est assez faible et un tshirt + un jeu de sous-vête­ments ça ne pèse pas assez lourd pour cher­cher à écono­mi­ser.

    Pour laver c’était de la lessive en feuilles (parfait), un hauban de tente ultra­lé­ger de 10 mètres comme fil à linge (et qui sert si besoin de pièce de rechange pour la tente en même temps), et plein de mini pinces à linges plas­tiques (genre 1/3 des normales). Au camping j’ai toujours trouvé une machine qui épargne de faire la lessive à la main.

    Synthé­tique

    J’ai pris un maxi­mum de synthé­tique parce que j’ai vu que ça me permet­tait de ne pas être trempé de sueur il y a pas mal de temps de ça. Après un premier séchage de lessive, je ne ferai plus aucune conces­sion sur ce point en voyage. La diffé­rence avec du coton est majeure, même sur une simple culotte. Ça permet de ne pas étendre pendant des heures.

    Cuis­sard

    Le cuis­sard c’est un truc que je n’avais jamais compris. Je n’en ai jamais utilisé jusqu’à main­te­nant, y compris dans mes voyages à vélo plus jeune. La selle confort en rembour­rage gel me suffi­sait.

    Là j’ai quand même vite au mal au cul, avec la même selle qu’il y a 20 ans. J’ai pris du poids et de l’âge entre les deux. Il faudra que j’es­saie voir si je me range à l’avis de tout le monde et que je prends des cuis­sards. Ma femme et mon fils y sont déjà passés et voient une vraie diffé­rence.

    Maillot de bain

    J’ai appris la dernière fois : Toujours un maillot de bain au cas où le camping ait une piscine, et toujours un maillot de bain qui soit accepté dans les piscines (pas un short ample).

    Contre toute attente ce sont les petits campings muni­ci­paux à 10 € qui ont souvent une piscine, ou plutôt une entrée gratuite à la piscine muni­ci­pale à 50 mètres.

    Vête­ment de pluie

    Le coupe-pluie me semble indis­pen­sable. On a aussi pris aussi les panta­lons de pluie. Je me suis dit que si la pluie tombe, on sera content de pouvoir rejoindre le camping avec.

    En pratique je ne sais pas si c’est vrai­ment néces­saire, entre la faible proba­bi­lité d’une pluie signi­fi­ca­tive impré­vue, et le fait qu’être trempé en été n’est pas si drama­tique que ça.

    Seul je le re-pren­drai, parce que rouler sous la pluie ne me gêne pas. En famille c’est moins certain.

    Polaire

    Je l’in­dique parce qu’il y a eu discus­sion de savoir si, avec la cani­cule, la polaire était vrai­ment utile. Réponse : oui.

    Le soir il peut faire plus frais. Ça a été le cas et la fatigue du soir démul­ti­plie faci­le­ment tout. Même chose le matin.

    Tongs

    Indis­pen­sable dès que je sors de vélo, la paire de tongs pour avoir les pieds à l’air.


    Futur

    • S’as­su­rer d’éli­mi­ner tout vête­ment coton dans les bagages de la famille.
    • Peut-être essayer des cuis­sards pour moi et arrê­ter de me croire diffé­rent.
    • Peut-être reti­rer le panta­lon de pluie si je ne suis pas seul, vu la faible proba­bi­lité de rouler sous la pluie en famille.
    • Le tour de cou était proba­ble­ment de trop mais il ne pèse rien et s’il y avait eu du vent j’au­rais peut-être dit le contraire.
  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — Les acces­soires

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Le système élec­trique

    J’avais donc une batte­rie externe Anker 737 qui peut char­ger à 120 W et un char­geur USAMS à plusieurs ports qui peut faire 140 W. En moins d’une heure j’ai norma­le­ment rechargé à la fois la batte­rie et le télé­phone.

    J’ai clai­re­ment privi­lé­gié le confort, et l’idée que j’au­rai un point élec­trique pendant 45 minutes au moins une fois tous les trois jours, quitte à m’ar­rê­ter dans un café juste pour ça. En pratique tous les camping m’ont proposé soit de l’élec­tri­cité sur l’em­pla­ce­ment, soit la possi­bi­lité de rechar­ger à l’ac­cueil.

    Au final c’était plus que large pour gérer le GPS, le télé­phone, et la petite pompe. Pour moi c’était parfait et je ne revien­drai pas là dessus. C’est un peu de surpoids mais pas forcé­ment beau­coup plus que le panneau solaire de certains (et bien moins contrai­gnant).

    Pour le camping j’avais aussi un adap­ta­teur de prise CEE17 (les grosses prises bleues). Certains camping prêtent, d’autres louent.

    Enfin, là dessus j’avais 2 câbles USB-C <> USB-C (un 140W pour la batte­rie et un plus clas­sique pour un télé­phone) et un très court USB-A <> USB-C auquel j’avais ajouté un mini-adap­ta­teur USB-C vers micro-USB. L’idée c’était de pouvoir char­ger deux appa­reils en plus de la batte­rie.

    Ma liseuse étant le seul appa­reil en micro-USB, j’au­rais pu me passer de l’adap­ta­teur et juste partir avec une charge pleine mais pour 4 grammes ça me semblait vrai­ment pinailler.

    GPS vélo

    Je n’avais pas de GPS vélo. J’ai pensé ça super­flu sur des routes vélos très fréquen­tées, avec le télé­phone qui peut faire l’af­faire ponc­tuel­le­ment.

    En pratique il y a des routes mais trop de routes, et pas toujours là où on veut aller. Quand on sort par mégarde de la route ce n’est pas toujours évident parce que les voies cyclables des cartes ne sont pas toujours celles à jour. On a d’ailleurs manqué de cartes « voies vélo » dès qu’on a dépassé Blois.

    Bref, après avoir perdu pas mal de temps et usé pas mal mes nerfs quand le fiston était fati­gué ou pas motivé, voire en colère parce que je prenais le mauvais chemin, j’ai fini par sortir le télé­phone en perma­nence sur le guidon.

    L’ap­pli­ca­tion Locus­map est top parce qu’elle éteint le télé­phone et le rallume avant le croi­se­ment. Il reste que ça épuise vite la batte­rie en plein soleil (ça chauffe). Je me retrou­vais aussi à forcer souvent l’al­lu­mage pour savoir où j’étais et quelle route je devais prendre au prochain croi­se­ment.

    Comme en plus l’ac­croche guidon de mon télé­phone est assez impar­faite (pas de quad lock pour ce modèle), j’ai craqué assez rapi­de­ment pour prendre un vrai GPS vélo qui reste en perma­nence en vue, avec une bonne auto­no­mie.

    Acheté et livré sur le trajet, le Bryton 750 SE (bien prendre le SE et pas le 750 tout court) était pile ce que je cher­chais : Moins de 200 € en promo, très longue auto­no­mie, tactile, couleur, pas trop gros. Seule surprise : Il n’an­nonce pas les direc­tions en vocal. Pas même un bip pour préve­nir qu’il y aura un virage. Comme il est toujours allumé, en pratique ça ne m’a pas vrai­ment gêné.

    Liseuse élec­tro­nique

    Sérieu­se­ment, je ne sais plus comment on faisait avant. C’est plus léger qu’un livre de poche et ça en remplace des dizaines. Mon fils a du lire plus de 3 livres pendant le trajet. C’est aussi parfait pour lire le soir parce que ça évite un des besoins d’une lampe fron­tale.

    C’est pour moi le compa­gnon indis­pen­sable, au risque de devoir prévoir une charge sur le trajet pour des voyages longs avec usage inten­sif.

    Écou­teurs

    Je suis toujours frus­tré de l’in­ter­dic­tion des écou­teurs à conduc­tion osseuse à vélo. Au moins sur pistes cyclable sépa­rée et sur chemin de terre, ça devrait être possible. Je suis trop respec­tueux pour l’avoir utilisé quand même mais je suppose que d’autres en feront bon usage.

    J’ai embarqué à la place deux paires d’écou­teurs filaires basiques et un doubleur de prise jack pour éven­tuel­le­ment regar­der une vidéo avec le fiston sur le télé­phone. En pratique ils n’ont servis que dans le train.

    Par contre on avait une minus­cule radio FM à pile, et ça il l’a utili­sée de temps en temps au camping.

    Éclai­rage

    Pour le vélo j’avais des LED CL 900 de Decath­lon à mettre sur un des vélos et des LED gadgets publi­ci­taires à mettre sur un autre au cas où. Ça ne m’a évidem­ment pas servi. Une des LED était toute­fois dans la tente pour si jamais l’un de nous avait besoin de sortir la nuit pour aller aux toilettes.

    J’ai fait l’im­passe sur les lampes fron­tales. L’été la nuit tombe tard. Pour la lecture le soir les liseuses gèrent elles-mêmes leur éclai­rage. Entre les LED vélo, la pompe qui faisait lampe d’ap­point et le télé­phone, ça suffi­sait.

    Jeux

    Un enfant ça joue. J’ai emmené un jeu de cartes, plus les cartes du Hanabi pour avoir un truc colla­bo­ra­tif. Ça ne nous a pas servi beau­coup mais je garde­rai quand même un jeu de cartes à l’ave­nir, surtout s’il risque de pleu­voir.


    Futur

    Je suis content du système élec­trique et je ne compte pas le rempla­cer par des panneaux solaires, même si je pars un peu en légère auto­no­mie sans camping.

    Il me manquait proba­ble­ment par contre une petite enceinte pour mettre de la musique avec le fiston sur le chemin, et avoir un côté moins aride de « chacun sur son vélo ».

  • Retour maté­­­riel après le voyage à vélo — La cuisine

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    Réchaud

    Une cartouche de gaz à vis de 230 grammes et un brûleur Opti­mus Crux. Le crux me semblait une bonne option parce qu’il plie. En pratique il a du jeu de 1 à 2° dans le sens de la rotule et ça ne me rassure pas avec une casse­role d’eau bouillante dessus. Si c’était à refaire je pren­drais un brûleur de base à Décath­lon.

    La vraie erreur c’est toute­fois le briquet. J’ai pris un bic mini et j’avais oublié combien c’est pénible pour les doigts quand on doit s’y prendre à 20 fois avec le vent. Aucun doute que la prochaine fois je prends un briquet de base mais à allu­mage élec­tro­nique

    Vais­selle

    Pour trois on a pris la popote inox MH100 4 personnes de Decath­lon. Une assiette de plus ce n’est pas toujours inutile et ça ne prend pas de place. Il y a plus léger mais je n’aime pas l’idée de l’alu­mi­nium pour faire à manger.

    Rien à redire dessus. La double poignée est parfaite quand la casse­role est pleine, le système de ferme­ture avec la poignée qui tourne fonc­tionne bien. Le couvercle qui fait passoire ne m’a pas fait défaut grâce à la double poignée.

    Bon, il ne faut pas attendre grand chose des couteaux en plas­tique four­nis mais complété avec un Opinel pour les vraies découpes, c’est suffi­sant. J’avais pris un couteau suisse en sus mais j’avoue me deman­der pourquoi. Désor­mais même les conserves n’ont plus besoin d’ouvre-boîte en France.

    Côté verre j’ai résisté à prendre des brocs spéci­fiques et je suis fina­le­ment parti avec des éco-cup en plas­tique et c’était parfait. Le vrai plus c’est que ces éco-cup pouvaient servir de verre doseur avec les gradua­tions quand il s’agit de savoir combien d’eau mettre dans les céréales.

    Lavage

    J’ai tout fait pour ne pas me retrou­ver avec du liquide et j’ai pris du savon solide spéci­fique vais­selle avec une éponge clas­sique. Ça fonc­tionne mais avoir un savon humide dans un sac plas­tique en perma­nence n’est pas idéal non plus. C’est aussi moins soluble donc il faut faire plus atten­tion au rinçage.

    Je crois que si c’était à refaire je me trou­ve­rais une petite bouteille dans laquelle j’au­rais confiance pour y mettre du produit vais­selle liquide plus clas­sique.

    Par contre, j’ai pris une serviette Sea to Summit Airlite XXS en torchon, et je reste toujours surpris par le faible poids et la faible taille du truc (12 grammes et le volume de la moitié d’un paquet de mouchoirs pour un torchon de 40×40 cm qui absorbe bien).

    En terrain de camping avec de vrais éviers je n’ai pas eu besoin de bassine, par contre j’avais un bouche-évier plat en plas­tique souple. Vu le peu de vais­selle je ne sais pas si c’était bien néces­saire.

    Eau

    Je suis parti avec un bidon Zefal Sense Soft no mud de 800 ml par personne. C’est léger mais je ne recom­mande pas vu que l’un d’eux a cassé dans la première semaine.

    Une partie de ceux que j’ai inter­rogé me disaient de ne pas m’inquié­ter pour l’eau sur un trajet comme la Loire avec couchage en camping, que je trou­ve­rai toujours de quoi faire. L’autre moitié me disait de prévoir large, que l’eau c’est problé­ma­tique quand on en manque.

    J’ai trouvé une poche à eau MSR Dromo­lite de 4 litres. Elle nous a servi plus d’une fois et je ne regrette vrai­ment pas. C’est moins pratique qu’une vraie bouteille plas­tique mais ça se plie en rien quand on ne l’uti­lise pas.

    On était deux pendant plus d’une semaine au lieu de trois et, si on n’a jamais tota­le­ment vidé la poche, 4 litres ce n’était déjà pas exces­sif. Je n’ai pas vrai­ment eu l’oc­ca­sion de voir combien on aurait consommé à trois mais si 6 litres n’au­rait pas été scan­da­leux ça aurait aussi été beau­coup plus complexe à trans­por­ter et à mani­pu­ler.


    Futur

    C’est dans la cuisine que j’ai peut-être cher­ché trop loin. Un brûleur de base aurait suffit. Du produit vais­selle liquide aurait été très bien.

  • Retour maté­riel après le voyage à vélo — Le couchage

    J’étais obnu­bilé par la liste de maté­riel alors j’ai dit que je ferai un retour.

    1. Les vélos
    2. Les sacoches
    3. Le couchage
    4. La cuisine
    5. Les acces­soires
    6. Les habits
    7. La nour­ri­ture
    8. Le reste

    On m’a dit et répété que le seul domaine où il ne faut pas rogner c’est le couchage.

    Tente

    On est parti sur la tente tunnel MT900 Ultra­light 4 places de Decath­lon. C’est exac­te­ment ce que je cher­chais, même si plus lourd que les alter­na­tives. Le auvent permet­tait de stocker tous les sacs sans diffi­cul­tés, bien plus que ce que les absides permettent sur la plupart des tentes. L’es­pace inté­rieur était ce qu’il nous fallait pour trois en situa­tion de confort, avec une hauteur très appré­ciable.

    Le vrai défaut ce sont les glis­sières. On a fait chan­ger la tente inté­rieure parce qu’il était impos­sible de la fermer sans faire dérailler. Le auvent exté­rieur déraille lui aussi faci­le­ment suivant comment on tire pour fermer, même avec la plus grande atten­tion.

    Sacs de couchage

    J’avais deux duvets sarco­phage synthé­tiques Decath­lon, 11° en tempé­ra­ture confort, à peine moins d’1 kg chacun. On a gardé ça et on en a acheté un Ferrino SSQ 950 (même style et même poids mais format rectan­gu­laire) pour ma compagne qui avait peur de se sentir trop serrée.

    11° confort ça semble bas pour un juillet cani­cu­laire mais j’ai regretté de ne pas m’être un peu habillé dedans sur deux nuits de la douzaine, et la tempé­ra­ture est effec­ti­ve­ment descen­due à 10° pendant au moins une nuit. Bref, ça me va comme duvet été.

    J’op­te­rai peut-être pour du duvet si j’ai besoin d’ache­ter un couchage hiver 0° ou sub-0°, mais là je suis bien avec mon exis­tant pas cher et moins fragile.

    Mate­las

    Il y a 20 ans j’avais des auto­gon­flants ultra­light de Decath­lon. Ils n’ont pas survécu. Là on a pris des Ther­ma­rest NeoAir Xlite Max NXT LW en se disant que c’était un inves­tis­se­ment sur la durée. Le NeoAir est isolé pour permettre l’in­ter­sai­son.

    Plein de sites décrivent les NeoAir comme faisant un bruit horrible, comme un paquet de chips. Il semble que ce soit réglé sur les nouvelles versions. Les nôtres ne nous ont en tout cas pas déran­gés.

    Parce qu’on voulait du confort, on a pris des larges. Ma femme ayant peur de se retrou­ver sur un mate­las format momie alors qu’elle bouge, on a opté pour un rectan­gu­laire (ce serait dommage de prendre des mate­las isolés et se retrou­ver avec les jambes dehors). J’ai fini par me ranger à son avis sur le rectan­gu­laire large (64 cm plutôt que 53 cm). Parce qu’a­vec mes 1m80 je dors parfois déplié avec les pieds en longueur (oui, c’est bizarre mais j’ai des raisons physio­lo­giques), j’ai voulu en plus opter pour la version longue (196 cm plutôt que 183 cm). La diffé­rence de poids entre les longs et les stan­dard était telle­ment insi­gni­fiante qu’on a finit par prendre les trois en large, long, rectan­gu­laire (version Max LW).

    Et bien… je ne regrette rien. Le confort de ces gonflants est phéno­mé­nal par rapport à mes auto­gon­flants. C’est limite si je ne me sens pas mieux que sur mon mate­las de chambre à coucher, qui est pour­tant une gamme correcte. Le tout pour légè­re­ment plus léger que mes anciens auto­gon­flants momie taille stan­dard qui se voulaient ultra­light. Je sais qu’on peut faire plus léger mais le compro­mis était le bon pour nous.

    Note : Pour 100 gr de plus il y a les Ther­ma­rest XTherm qui sont faits pour isoler même dans les condi­tions les plus diffi­ciles. J’ai préféré un système qui passe un peu partout plutôt que cibler un truc hiver et l’uti­li­ser prin­ci­pa­le­ment l’été.

    Pompe

    Mine de rien en version rectan­gu­laire, long et large, le mate­las ça demande de l’air pour être gonflé. Les sacs de gonflage sont top mais ça reste long.

    Comme j’avais prévu d’avoir la capa­cité de rechar­ger quelques appa­reils élec­triques ponc­tuel­le­ment, j’ai opté pour une petite pompe Flex­trail Tiny Pump 2X. Zéro regret là aussi.

    C’est un confort au gonflage comme au dégon­flage, et ça ne pèse que 30 grammes de plus que le sac de gonflage fourni avec le mate­las.

    Lampes

    J’ai fait l’im­passe sur les lampes. Pas de fron­tale.

    J’avais une paire de petites lampes LED de vélo qu’on peut tenir à la main si on a besoin de sortir de la tente la nuit. La pompe a aussi une LED desti­née à faire éclai­rage d’ap­point. Au pire le télé­phone peut éclai­rer aussi. Ça me semble en fait très suffi­sant pour du camping l’été.

    Oreiller

    C’est la même histoire pour les oreillers. On avait un oreiller gonflable Decath­lon type « camping » d’il y a 20 ans. On a mis la main sur un Sea to Summit Aero Ultra­light et un Exped Ultra Pillow récents. C’est le jour et la nuit en confort, légè­reté et encom­bre­ment (avec une légère préfé­rence pour le premier des deux pour sa double valve).


    Futur

    Si je pars en inter­sai­son ou en hiver sous tente j’irai proba­ble­ment cher­cher un sac de couchage en duvet avec 0° ou moins en tempé­ra­ture de confort.

    Si je sors souvent seul ou avec seule­ment mon fils, je regar­de­rai à peut-être prendre une tente plus petite pour écono­mi­ser 1 à 2 kg mais ce n’est même pas certain. Comme l’ac­tuelle est rapide à monter et rapide à démon­ter, le tout faisable sous la pluie si néces­saire, ça ne me gêne pas forcé­ment de la réuti­li­ser ponc­tuel­le­ment à deux.

    Mate­las, pompe, oreiller, je crois que le choix était le bon.