Auteur/autrice : Éric

  • Photo: Marc Lagrange

    L’ami Olivier me pointe le site de Marc Lagrange pour étendre ma culture photo­gra­phique. Je repar­tage et vous laisse quelques minia­tures choi­sies, dans des sujets diffé­rents. Le reste est sur le site.

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    J’ai toujours autant de problèmes pour citer des photos en respec­tant les inten­tions poten­tielles des auteurs. Je suis preneur de sugges­tions à ce niveau.

  • New York is finally instal­ling its promi­sed public giga­bit Wi-Fi

    Today, workers began instal­ling the first LinkNYC access points in New York. First announ­ced in Novem­ber 2014, the hubs are desi­gned as an update to the stan­dard phone booth, using upgra­ded infra­struc­ture to provide giga­bit Wi-Fi access points.

    The Verge

    Nous nous envi­sa­gions il y a peu d’in­ter­dire les WIFI publics, avant de rétro­pé­da­ler. Eux ils mettent du WIFI très haut débit public dans les rues, finan­cés par les écrans pubs qu’on voit de toutes façons autour de nous.

    Ce n’est pas magique, pas sans ques­tions à se poser, mais il y a comme un monde de diffé­rences.

  • Where even banks won’t take cash anymore: Sweden could become first cash­less society

    But for an increa­sing number of consu­mers, cash is no longer a habit.

    At the Univer­sity of Gothen­burg, students said they almost exclu­si­vely used cards and elec­tro­nic payments. “No one uses cash,” said Hannah Ek, 23. “I think our gene­ra­tion can live without it.”

    Natio­nal Post

    C’est un peu exci­tant.

    Depuis que le consor­tium bancaire a laissé tomber les frais fixes pour les commerçants, et donc les mini­mum de paie­ment qui vont avec, je sors la CB même pour moins de 1€.

    La monnaie, hors pour les distri­bu­teurs auto­ma­tiques et la baguette de pain, je cherche plutôt à m’en débar­ras­ser. J’ai rare­ment plus de 40€ sur moi, et souvent les mêmes depuis des mois.

    Stefan Wikberg, 65, was home­less for four years after losing his job as an IT tech­ni­cian. He has a place to live now and sells maga­zines for Situa­tion Stock­holm, a chari­table orga­ni­za­tion, and began using a mobile card reader to take payments, after noti­cing that almost no one carried cash.

    “Now people can’t get away,” said Wikberg, who carries a sign saying he accepts Visa, MasterCard and Ameri­can Express. “When they say, ‘I don’t have change,’ I tell them they can pay with card or even by SMS,” he said, refer­ring to text messages. His sales have grown by 30 per cent since he adop­ted the card reader two years ago.

    Et contre ce qu’on peut penser, ce ne sont pas forcé­ment les asso­cia­tions qui vont être les plus à plaindre.

    Le problème est ailleurs.

    But Big Brother can watch exactly what you’re doing if you purchase things only elec­tro­ni­cally

    Plus aucun anony­mat, trans­pa­rence mais surtout surveillance à tous les niveaux.

    Je suis déjà inca­pable de faire un cadeau de plus de 30€ à ma femme sans qu’elle ne le sache à l’avance via les rele­vés de compte (que nous parta­geons) et son smart­phone.

    Là c’est du pouvoir en place que plus personne ne pourra se cacher. On pourra savoir qui paye quoi, où et quand. Ça ouvre certes des capa­cité de lutte contre le travail au noir et la fraude fiscale, mais ça ouvre surtout la capa­cité de tout surveiller sans limite et profi­ler les gens à un niveau encore jamais atteint.

    Si parler de vie privée ne vous effraie pas, dites-vous que nous n’au­rons plus contrôle sur nos propres finances. Les banques auront la main mise totale sur le système. Ces mêmes banques qui ont montré qu’elles pouvaient tout mettre par terre et se refaire une santé à nos dépends. Désor­mais le too big to fail est juste inévi­table car rien n’exis­tera ailleurs pour gérer l’argent.

    Remettre votre patri­moine dans des mains privées ne vous effraie pas parce que c’est déjà là qu’est l’es­sen­tiel de vos écono­mies ? L’État pourra bloquer, filtrer, inter­dire, contrô­ler en détail tout échange. Aujourd’­hui ça semble ridi­cule mais ça aurait fait peur il y a 55 ans en Algé­rie, il y a 70 ans en France, il y a encore 100 ans en France, et on peut proba­ble­ment remon­ter plus loin par sauts de 30 à 70 ans maxi­mum.

    Nous nous remet­tons pieds et poings liés à un avenir que nous ne contrô­lons pas, et qu’il serait illu­soire de croire tota­le­ment diffé­rent de notre passé.

  • Grim­peur fou

  • SQL Tabs

    SQL Tabs is an open source cross plat­form desk­top client for Post­gresql with

    • Data­base explo­rer
    • Rich scripts output
    • Charts from query result
    • Mark­down rende­ring
    • Dark and bright themes
    • Clas­sic and vim editing modes

    and many more useful features.

  • Mayenne: ses collègues lui offrent 213 jours de RTT pour rester auprès de son fils malade

    Une mère de famille employée d’une fonde­rie a reçu l’équi­valent de dix mois de RTT, donnés par ses collègues, pour lui permettre de s’oc­cu­per de son fils atteint d’une tumeur au cerveau.

    BFM TV

    Ça ressemble à un conte de Noël, mais en regar­dant entre les lignes c’est surtout un bel échec social compensé par le sacri­fice de quelques indi­vi­dus.

    La ques­tion prin­ci­pale : Doit-on permettre à un parent d’ac­com­pa­gner son enfant en plein cancer, entre hospi­ta­li­sa­tion et impos­si­bi­lité d’al­ler à l’école ?

    Si vous pensez que la collec­ti­vité ne peut pas tout faire, que c’est pas de chance pour cette famille mais tant pis pour elle, y compris si ça veut dire devoir quit­ter son emploi, perdre la mutuelle d’en­tre­prise et poten­tiel­le­ment tomber au RSA, avec l’im­pact que ça a juste au moment où on doit payer des soins, alors tout va bien.

    Sinon vous pouvez penser que ça fait partie des acci­dents de la vie qui frappent au hasard, que ça pour­rait être pris en charge comme le sont les handi­cap divers ou la prise en charge du garçon lui-même.

    Sauf que si on prend cette dernière option – et c’est visi­ble­ment l’opi­nion des autres employés de la fonde­rie, qui on sacri­fié leurs propres congés pour permettre à cette famille de passer l’épreuve – et c’est mon opinion aussi – faire peser la soli­da­rité sur les indi­vi­dus les plus proches plutôt que la collec­ti­vité dans son ensemble, c’est un bel échec de notre modèle social.

    Le simple fait de permettre ce don de RTT, imaginé à l’ori­gine dans un contexte très simi­laire, c’est insti­tu­tion­na­li­ser et promou­voir ce nouveau méca­nisme social du chacun pour sa gueule, j’es­père que tu t’en­tends bien avec tes collègues parce qu’il va falloir les convaincre de se sacri­fier pour toi. Ce n’est défi­ni­ti­ve­ment pas un conte de Noël, c’est la consé­quence d’un échec social qu’on tente de contour­ner.

  • Approa­ching coding style ratio­nally

    […] in most cases, there is no need to have Interface in the name of an inter­face.

    Matthieu Napoli

    Et d’en­chaî­ner de la même façon avec le suffixe Excep­tion, avec des exemples concrets et parlants.

    Les préfixes et suffixes sont jolis pour la clas­si­fi­ca­tion et l’es­prit ingé­nieur avec plein de tiroirs hiérar­chi­sés, mais on finit avec des noms à rallonge, un code plus complexe, moins lisi­ble…

    Pour moi c’était la diffé­rence entre Java et PHP il y a quelques années. Je la vois de moins en moins aujourd’­hui. Bien dommage, parce que si on ne se rend pas immé­dia­te­ment compte de la charge cogni­tive qu’ap­porte toutes nos sur-archi­tec­tures, l’im­pact est bien réel, lui.

  • Marine Le Pen quitte le plateau de France Inter après une véri­fi­ca­tion de ses propos en direct

    Un climat tendu régnait jeudi matin sur le plateau de France Inter. Marine Le Pen a quitté le plateau après une séance de fact checking en direct.

    […]

    Accu­sant l’émis­sion de France Inter d’être « un tribu­nal », Marine Le Pen, a ensuite quitté le plateau de la mati­nale pendant la coupure pub

    — via BFM TV

    Ce devrait être systé­ma­tique, et pas unique­ment vis à vis du FN, excep­tion­nel­le­ment. Nos jour­na­listes n’osent pas ou le font timi­de­ment du bout des lèvres, puis laissent l’en­fu­mage conti­nuer.

    Nous n’aban­don­ne­rons pas la poli­tique spec­tacle tant que les jour­na­listes ne pren­dront pas aussi leur rôle à contes­ter et corri­ger, en direct. Leur rôle ne doit pas se limi­ter à ça, mais ça en fait partie, sauf à rendre les cartes de presse et les consi­dé­rer comme des hôtes et hôtesses d’ac­com­pa­gne­ment.

    Bref, c’est encore trop rare mais merci France Inter, ainsi qu’aux organes de déco­dage comme ceux de Libé et Le Monde (même si je regrette que ce soit vu comme une acti­vité annexe disso­ciée de la vraie rédac­tion).

  • Vos guerres, nos morts

    128, c’est beau­coup. C’est effrayant. C’est presque autant que la moyenne quoti­dienne des morts en Syrie depuis mars 2011.

    Presque autant que la moyenne quoti­dienne, oui : 250.000 morts depuis mars 2011, ça fait presque 4500 morts par mois, soit près de 150 morts par jour.

    Avis au prochain qui nous expliquera qu’il ne comprend pas pourquoi les Syriens fuient vers l’Eu­rope : depuis plus de 4 ans et demi, c’est le 13 novembre tous les jours en Syrie. […]

    La France se féli­cite de vendre ses machines de guerre à l’Égypte. La France se féli­cite de vendre ses machines de guerre à l’Ara­bie Saou­dite. La France se féli­cite de vendre ses machines de guerre aux Émirats arabes unis.

    Mais la France s’étonne, s’in­digne, s’in­surge d’être elle aussi ciblée.

    Hypo­cri­sie. Lâcheté. Mensonge.

    Julien Salingue

    Il y a un moment où notre hypo­cri­sie n’est plus tenable.

    Les guerres d’aujourd’­hui – ou quel que soit le nom qu’on leur donne – sont majo­ri­tai­re­ment le résul­tat des guerres d’hier. Hier comme aujourd’­hui, ce sont nos armes qui sont vendues, nos moyens qui sont utili­sés par tel ou tel camp qui nous arrange pour des raisons poli­tiques ou écono­miques sur le moment.

  • Jean-Jacques Urvoas évoque certaines « mesures dispro­por­tion­nées »


    Etat d’ur­gence : Jean-Jacques Urvoas évoque…

    On parle de pompier pyro­mane, là c’est le pyro­mane qui veut endos­ser l’uni­forme du pompier quand il se rend compte que la presse n’aime pas les incen­dies.

    D’un certain côté c’est peut être posi­tif, si ça veut dire qu’ils se rendent compte qu’ils vont trop loin. Ou très néga­tif, si ça montre leur naïveté totale de ce qu’ils votent et mettent en œuvre.

    S’il y en a un qui devrait être humble, du fait de ses posi­tions passés sur les pouvoirs donnés à l’État hors contrôle judi­ciaire, c’est peut être lui.