Auteur/autrice : Éric

  • May ESPN please use this video with cour­tesy to your account? Please let us know. Thanks!

    Une simple vidéo sur twit­ter, sans cadrage ou inten­tion d’au­teur parti­cu­lière,

    Et des contacts de grands média

    Je ne sais pas forcé­ment quoi en penser, mais je note une énorme diffé­rence de fonc­tion­ne­ment entre la presse française et la presse améri­caine de ce côté là. Eux demandent expli­ci­te­ment l’au­to­ri­sa­tion pour une simple vidéo sans réelle créa­tion, là où chez nous même les créa­tions origi­nales sont reprises sans même lien ou cita­tion.

  • Un remède pour rame­ner à « zéro » le chômage de longue durée ?

    La propo­si­tion de loi défen­due par M. Grand­guillaume et plusieurs dépu­tés socia­listes prévoit de mettre en place un « fonds natio­nal » pour lancer le dispo­si­tif. Doté d’une dizaine de millions d’eu­ros, il permet­tra de finan­cer des postes dans des entre­prises rele­vant de l’éco­no­mie sociale et soli­daire. De 1 000 à 1 500 personnes pour­raient être embau­chées dans une dizaine de terri­toires, plutôt situés dans le monde rural ou en zone péri-urbaine. Les acti­vi­tés ainsi déve­lop­pées sont diverses : aide aux devoirs, petits travaux de jardi­nage, etc.

    Le Monde

    L’idée semble atti­rante (sauf à ceux qui ont la phobie de l’em­ploi public, quitte à ce que ça coûte aussi cher en allo­ca­tions) mais c’est à double tran­chant. Ces travaux risquent de deve­nir perma­nents, et d’aug­men­ter en volume jour après jour. Il va aussi falloir recru­ter énor­mé­ment d’en­ca­dre­ment et de struc­ture autour de tout cela, ne parlons pas de forma­tion.

    Et si à la place on accep­tait de fait de payer les gens à faire ce qu’ils veulent ? La plupart aide­ront et parti­ci­pe­ront aussi à la commu­nauté, mais pas forcé­ment comme on le pense. Moins d’ad­mi­nis­tra­tif, pas de culpa­bi­lité, capa­cité à élabo­rer un projet… Il faudra un chan­ge­ment de menta­lité, quelle que soit la solu­tion. Aujourd’­hui nous préfé­rons rester dans une logique de contrôle et de victi­mi­sa­tion de ceux qui ont besoin de vivre.

  • Swing Dancers vs. Street Dancers @ Montreal Swing Riot 2015

    Je ne sais plus par où c’est arrivé, mais le mélange des genres est déton­nant, et le résul­tat magni­fique. Un peu de danse dans ce monde au pas mili­taire.

  • Niel débarque dans le top 10 des plus grandes fortunes aux côtés de Arnault et Betten­court

    La fortune totale des 500 Français les plus riches a progressé de presque 25 % en un an.

    Chal­lenges

    C’est la crise. Il faut que la popu­la­tion se serre la cein­ture. Les charges sont trop hautes. … ou alors le problème est ailleurs.

  • Lessons from Finland: think BIG but act with prag­ma­tism

    In Finland, nearly 70% of the popu­la­tion supports basic income. […] we all acknow­ledge the need for a univer­sal, uncon­di­tio­nal and simple solu­tion. We do not have to agree on anything else. We believe that BIG is impor­tant, because it does three things: 1) it eradi­cates abso­lute poverty; 2) it reduces bureau­cracy; 3) it lays the foun­da­tion for a new, sustai­nable rela­tion­ship between states and markets.

    […] If a propo­sed basic income is not high enough to cover basic human neces­si­ties, like food, shel­ter and clothing, then it cannot be called basic income. BIG should also not be confu­sed with means-tested grants or work­fare schemes. We need to be clear about this. In Finland, the govern­ment’s posi­tion oscil­lates between a real basic income and auste­rity or work­fare poli­cies, but public pres­sure and intel­lec­tual debate are crea­ting a space for a BIG expe­riment.

    BIEN

  • France, Para­dise Lost

    When I moved to France 12 years ago, it was like arri­ving in an unfriendly para­dise. Sure, hardly anyone spoke to me. But there was natio­nal paid mater­nity leave and free pres­chool. Prac­ti­cally everyone seemed to agree on the need for strict gun laws, and access to birth control and abor­tion. Not only did the whole coun­try have health insu­rance; most undo­cu­men­ted immi­grants could get medi­cal and dental care free.

    […] The French believe “they have a duty to think not just for them­selves but also for the rest of the world,”

    […In 1970’s…] France took in nearly 130,000 “boat people” from Viet­nam, Laos and Cambo­dia. That influx, and others like it, have helped make France a nation of immi­grants. Nearly a quar­ter of the popu­la­tion has at least one foreign-born grand­parent.

    […]

    I assu­med that France would be welco­ming.

    It wasn’t. President François Hollande said in Septem­ber that France would take in an addi­tio­nal 24,000 refu­gees over the next two years. In a natio­nal poll after­ward, 70 percent of respon­dents said 24,000 was “suffi­cient” or “very suffi­cient,” and half said they would refuse to accept refu­gees in their own city.

    New York Times

    Où est passé notre France ? Que sommes-nous deve­nus ? Nous nous sommes perdus, ou est-ce moi qui appar­tient au passé ?

  • Tran­sports fran­ci­liens – Pourquoi le pire est à venir

    C’est ainsi que le RER A, la ligne 1 du métro ou la ligne 9 (orien­tées est-ouest, elles aussi) atteignent des taux de satu­ra­tion invrai­sem­blables, avec cinq ou six voya­geurs debout au mètre carré le matin dans un sens, puis le soir dans l’autre. En milieu d’après-midi ou un dimanche, il n’y a aucun problème pour trou­ver une place assise sur ces mêmes lignes.

    La situa­tion est égale­ment critique sur les lignes de RER B et C ainsi que sur les lignes de Tran­si­lien J, U et L. S’il s’agis­sait de trans­port de bétail, ces rames contre­vien­draient chaque semaine aux recom­man­da­tions euro­péennes, qui préco­nisent de ne pas dépas­ser les 235 kg de mammi­fères au mètre carré…

    — Que Choi­sir

    Tran­spor­ter des dizaines de milliers de personnes d’un côté à l’autre chaque jour va vite avoir ses limites. Rien de neuf, mais ça va s’ag­gra­vant.

  • Five hours with Edward Snow­den

    Suddenly he opens the door. DN’s Lena Sund­ström and Lotta Härde­lin had a unique meeting with the whist­le­blo­wer who has fans all over the world but risks life­time impri­son­ment in the home coun­try he once tried to save.
    Dagens Nyhe­ter

    L’in­ter­view est énorme, je ne peux que vous recom­man­der de la lire. Ce que j’en retiens est en fait étrange, ce sont essen­tiel­le­ment les photos, que je trouve magni­fiques. Et le bandeau titre fait magni­fique­ment Harry Potter.

  • Des mili­taires dans les rues

    Je me rends compte qu’il y a des majeurs en France qui ont toujours vécu avec des mili­taires en patrouille dans les rues et dans les gares, et qui trouvent proba­ble­ment cela normal.

    Quand j’étais au collège, c’est à ça qu’on recon­nais­sait certains régimes dicta­to­riaux. J’en ai froid dans le dos.

    Ce qui a offi­ciel­le­ment été présenté comme une mesure d’ex­cep­tion tempo­raire est actif sans discon­ti­nuer depuis 1996. On souf­flera les 20 bougies l’an­née prochaine.

    La page Wiki­pe­dia montre très bien l’es­ca­lade vers le pire. On « renforce » et monte d’un cran à chaque événe­ment, quand l’opi­nion est prête à l’ac­cep­ter, mais ne redes­cend jamais.

    On en est au point où les diffé­rents niveaux de couleur n’existent plus. Nous n’en n’avons gardé que deux niveaux rouges, le « gravis­sime » et le « encore plus gravis­sime que ça ». Au moins il est clair que l’ex­cep­tion est deve­nue la règle et qu’il n’est même plus envi­sagé de redes­cendre.

    Bref, c’est consi­déré comme normal, et s’in­ten­si­fie régu­liè­re­ment. Je ne sais pas si les mili­taires qui sont aujourd’­hui devant les lieux de culte et certains bâti­ments offi­ciels dispa­rai­tront un jour proche. J’en doute.

    Quand j’étais au collège, c’est à ça qu’on recon­nais­sait certains régimes dicta­to­riaux. J’en ai froid dans le dos.

    Oui, je l’ai déjà dit, mais j’ai l’im­pres­sion qu’on ne réalise pas tout à fait où on risque de glis­ser jour après jour.

    Il y a pour­tant large­ment de quoi se poser des ques­tions sur l’uti­lité de ces présences. Je n’ai en tête aucun événe­ment qu’ils auraient empê­chés, ni même où ils seraient simple­ment inter­ve­nus. Le seul effet probant est notre habi­tude à être gardés par des mili­taires. Gardés, ni plus ni moins.

    J’ai cette cita­tion qui dit que quand l’ar­mée (censée proté­ger l’État) remplace la police (censée proté­ger les citoyens), alors on se retrouve avec l’État qui se protège de ses propres citoyens.

    — Le Hollan­dais Volant

    Entre l’écri­ture de ce billet et sa publi­ca­tion, je tombe sur cette cita­tion. Je me dis que, défi­ni­ti­ve­ment, nous nous sommes égarés quelque part.