Je ne sais plus par où c’est arrivé, mais le mélange des genres est détonnant, et le résultat magnifique. Un peu de danse dans ce monde au pas militaire.
Auteur/autrice : Éric
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Niel débarque dans le top 10 des plus grandes fortunes aux côtés de Arnault et Bettencourt
La fortune totale des 500 Français les plus riches a progressé de presque 25 % en un an.
C’est la crise. Il faut que la population se serre la ceinture. Les charges sont trop hautes. … ou alors le problème est ailleurs.
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Lessons from Finland: think BIG but act with pragmatism
In Finland, nearly 70% of the population supports basic income. […] we all acknowledge the need for a universal, unconditional and simple solution. We do not have to agree on anything else. We believe that BIG is important, because it does three things: 1) it eradicates absolute poverty; 2) it reduces bureaucracy; 3) it lays the foundation for a new, sustainable relationship between states and markets.
[…] If a proposed basic income is not high enough to cover basic human necessities, like food, shelter and clothing, then it cannot be called basic income. BIG should also not be confused with means-tested grants or workfare schemes. We need to be clear about this. In Finland, the government’s position oscillates between a real basic income and austerity or workfare policies, but public pressure and intellectual debate are creating a space for a BIG experiment.
— BIEN
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France, Paradise Lost
When I moved to France 12 years ago, it was like arriving in an unfriendly paradise. Sure, hardly anyone spoke to me. But there was national paid maternity leave and free preschool. Practically everyone seemed to agree on the need for strict gun laws, and access to birth control and abortion. Not only did the whole country have health insurance; most undocumented immigrants could get medical and dental care free.
[…] The French believe “they have a duty to think not just for themselves but also for the rest of the world,”
[…In 1970’s…] France took in nearly 130,000 “boat people” from Vietnam, Laos and Cambodia. That influx, and others like it, have helped make France a nation of immigrants. Nearly a quarter of the population has at least one foreign-born grandparent.
[…]
I assumed that France would be welcoming.
It wasn’t. President François Hollande said in September that France would take in an additional 24,000 refugees over the next two years. In a national poll afterward, 70 percent of respondents said 24,000 was “sufficient” or “very sufficient,” and half said they would refuse to accept refugees in their own city.
Où est passé notre France ? Que sommes-nous devenus ? Nous nous sommes perdus, ou est-ce moi qui appartient au passé ?
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Transports franciliens – Pourquoi le pire est à venir
C’est ainsi que le RER A, la ligne 1 du métro ou la ligne 9 (orientées est-ouest, elles aussi) atteignent des taux de saturation invraisemblables, avec cinq ou six voyageurs debout au mètre carré le matin dans un sens, puis le soir dans l’autre. En milieu d’après-midi ou un dimanche, il n’y a aucun problème pour trouver une place assise sur ces mêmes lignes.
La situation est également critique sur les lignes de RER B et C ainsi que sur les lignes de Transilien J, U et L. S’il s’agissait de transport de bétail, ces rames contreviendraient chaque semaine aux recommandations européennes, qui préconisent de ne pas dépasser les 235 kg de mammifères au mètre carré…
Transporter des dizaines de milliers de personnes d’un côté à l’autre chaque jour va vite avoir ses limites. Rien de neuf, mais ça va s’aggravant.
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Five hours with Edward Snowden
Suddenly he opens the door. DN’s Lena Sundström and Lotta Härdelin had a unique meeting with the whistleblower who has fans all over the world but risks lifetime imprisonment in the home country he once tried to save.
— Dagens NyheterL’interview est énorme, je ne peux que vous recommander de la lire. Ce que j’en retiens est en fait étrange, ce sont essentiellement les photos, que je trouve magnifiques. Et le bandeau titre fait magnifiquement Harry Potter.
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Des militaires dans les rues
Je me rends compte qu’il y a des majeurs en France qui ont toujours vécu avec des militaires en patrouille dans les rues et dans les gares, et qui trouvent probablement cela normal.
Quand j’étais au collège, c’est à ça qu’on reconnaissait certains régimes dictatoriaux. J’en ai froid dans le dos.
Ce qui a officiellement été présenté comme une mesure d’exception temporaire est actif sans discontinuer depuis 1996. On soufflera les 20 bougies l’année prochaine.
La page Wikipedia montre très bien l’escalade vers le pire. On « renforce » et monte d’un cran à chaque événement, quand l’opinion est prête à l’accepter, mais ne redescend jamais.
On en est au point où les différents niveaux de couleur n’existent plus. Nous n’en n’avons gardé que deux niveaux rouges, le « gravissime » et le « encore plus gravissime que ça ». Au moins il est clair que l’exception est devenue la règle et qu’il n’est même plus envisagé de redescendre.
Bref, c’est considéré comme normal, et s’intensifie régulièrement. Je ne sais pas si les militaires qui sont aujourd’hui devant les lieux de culte et certains bâtiments officiels disparaitront un jour proche. J’en doute.
Quand j’étais au collège, c’est à ça qu’on reconnaissait certains régimes dictatoriaux. J’en ai froid dans le dos.
Oui, je l’ai déjà dit, mais j’ai l’impression qu’on ne réalise pas tout à fait où on risque de glisser jour après jour.
Il y a pourtant largement de quoi se poser des questions sur l’utilité de ces présences. Je n’ai en tête aucun événement qu’ils auraient empêchés, ni même où ils seraient simplement intervenus. Le seul effet probant est notre habitude à être gardés par des militaires. Gardés, ni plus ni moins.
J’ai cette citation qui dit que quand l’armée (censée protéger l’État) remplace la police (censée protéger les citoyens), alors on se retrouve avec l’État qui se protège de ses propres citoyens.
Entre l’écriture de ce billet et sa publication, je tombe sur cette citation. Je me dis que, définitivement, nous nous sommes égarés quelque part.
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Your Best Employees Will Quit. Here’s What To Do About It.
And you’re willing to make a lot of sacrifices in the pursuit of that goal.
Do you realize how insane it is to expect that of literally anyone else who isn’t a co-founder?
Le reste de l’article ne m’a pas paru transcendant mais cette phrase a beaucoup d’écho chez moi.
L’implication
Le serveur tombe en plein week-end ? l’activité nécessite un petit développement imprévu dans la journée de manière vraiment impérieuse ? Je sais que ce n’est pas un du, mais j’apprécie de travailler avec des gens et des équipes suffisamment impliquées pour savoir participer dans ces moments.
Je pourrais dire que c’est compensé sur les conditions de travail souples que nous avons dans notre métier, entre les horaires non fixes, la capacité de télétravail et la possibilité d’avoir un efficacité très variable sans contremaitre pour faire la police de ce qui est produit.
En réalité tout ça est complexe, je ne sais pas si l’un compense l’autre, ou même si comparer les deux a un sens et si c’est une bonne chose de le penser ainsi. Je sais juste que parfois il y a des imprévus ou des besoins non structurels, ponctuels et limités, et que je ne saurais pas travailler avec des gens qui s’en détournent.
Et l’exploitation
Si la phrase fait écho c’est pour l’autre partie : quand la demande de sacrifice ou le coup de bourre est long, structurel, lié à l’activité de la société, au cycle commercial, voire à la survie de la boite.
Et là, pour un non-actionnaire, celui à qui on demande le sacrifice n’est pas celui qui en bénéficiera, ou alors indirectement et sans garantie. Le « sacrifie-toi pour que je puisse garder ou augmenter le capital qu’est la société » sonne faux.
On peut argumenter que tout le monde est dans le même bateau, que ça sauvegarde des emplois, que ça permettra des jours meilleurs, ou que ça se reflètera sur l’intéressement d’entreprise ou sur les BSPCE. Pour autant, même quand on y croit – il n’y a aucun engagement – c’est un mélange des rôles.
Au final il s’agit d’éviter à l’actionnaire de réinvestir financièrement dans la société pour payer du travail en plus – celui des salariés existants sous forme de primes ou heures supplémentaires, de prestataires extérieurs ou de nouvelles embauches – ou d’éviter de donner une part de son capital en échange de l’investissement d’un tiers – investissement en monnaie pour des financiers ou en travail pour des employés.
Présenté sous cet angle c’est déjà bien moins acceptable. S’il n’y a pas de finance pour des primes, le minimum est alors de donner une part (supplémentaire) du capital que les employés vont contribuer à sauvegarder ou faire fructifier par du travail supplémentaire. Pas de promesses, des chiffres couchés sur contrat.
Il ne s’agit pas de tout monnayer, il s’agit juste d’être clair sur les rôles de chacun, actionnaire et salarié, et que le retour soit à la hauteur de l’investissement respectif.
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Sans Bullshit Sans
Dans le temps la blague potache c’était supprimer les icônes du bureau pour les intégrer dans l’image du fond d’écran. Pour quelqu’un qui ne l’a jamais vécu, ça peut prendre une bonne heure avant de se rendre compte que…
Autre bidouille : Changer l’agencement clavier pour rendre inopérantes les touches de suppression et de retour arrière (ou une des flèches de direction).
Je me rends compte qu’on peut faire beaucoup plus sympathique avec les ligatures dans les polices de caractères. Genre prendre un mot d’usage courant, créer une ligature sur tout le mot qui donne le même rendu mais avec une faute d’orthographe.
Dans le même esprit on m’a fait passer Sans Bullshit Sans, qui utilise les ligatures pour retirer les mots sur-utilisés par ceux qui brassent du vent, type synergie.
Oui, tout ça est mesquin.
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Un seul port USB-C
Je regarde encore récemment le macbook d’Apple et son unique port USB-C. Je n’en reviens toujours pas de l’absence de démultiplicateurs.
J’imaginais trouver quelque chose qui permette d’alimenter le macbook (soit directement soit en branchant l’alimentation USB-C dessus) et qui ajoute 1 ethernet, 1 port pour écran 4K à 60Hz, et au moins 1 USB-C en plus de l’alimentation ainsi qu’un USB-3.1.
Probablement ça veut dire un dock et plus un adaptateur, et autant voir large : 1x alimentation, 1x ethernet Gb/s, 2x usb-c, 2x usb-3.1, 1x (mini) displayport et 1x hdmi tous les deux pour du 4K à 60Hz.
Je n’ai rien vu de même approchant. La moitié des docks ne permettent même pas l’alimentation du mac, même en branchant le secteur sur un USB-C du hub. Je ne comprends juste pas.
À défaut d’avoir deux ports femelle physiques sur la machine, le minimum pour moi aurait été d’intégrer un port femelle à la terminaison du chargeur secteur, histoire de pouvoir chaîner les appareils sans savoir à connecter un hub au préalable.