Auteur/autrice : Éric

  • Swing Dancers vs. Street Dancers @ Montreal Swing Riot 2015

    Je ne sais plus par où c’est arrivé, mais le mélange des genres est déton­nant, et le résul­tat magni­fique. Un peu de danse dans ce monde au pas mili­taire.

  • Niel débarque dans le top 10 des plus grandes fortunes aux côtés de Arnault et Betten­court

    La fortune totale des 500 Français les plus riches a progressé de presque 25 % en un an.

    Chal­lenges

    C’est la crise. Il faut que la popu­la­tion se serre la cein­ture. Les charges sont trop hautes. … ou alors le problème est ailleurs.

  • Lessons from Finland: think BIG but act with prag­ma­tism

    In Finland, nearly 70% of the popu­la­tion supports basic income. […] we all acknow­ledge the need for a univer­sal, uncon­di­tio­nal and simple solu­tion. We do not have to agree on anything else. We believe that BIG is impor­tant, because it does three things: 1) it eradi­cates abso­lute poverty; 2) it reduces bureau­cracy; 3) it lays the foun­da­tion for a new, sustai­nable rela­tion­ship between states and markets.

    […] If a propo­sed basic income is not high enough to cover basic human neces­si­ties, like food, shel­ter and clothing, then it cannot be called basic income. BIG should also not be confu­sed with means-tested grants or work­fare schemes. We need to be clear about this. In Finland, the govern­ment’s posi­tion oscil­lates between a real basic income and auste­rity or work­fare poli­cies, but public pres­sure and intel­lec­tual debate are crea­ting a space for a BIG expe­riment.

    BIEN

  • France, Para­dise Lost

    When I moved to France 12 years ago, it was like arri­ving in an unfriendly para­dise. Sure, hardly anyone spoke to me. But there was natio­nal paid mater­nity leave and free pres­chool. Prac­ti­cally everyone seemed to agree on the need for strict gun laws, and access to birth control and abor­tion. Not only did the whole coun­try have health insu­rance; most undo­cu­men­ted immi­grants could get medi­cal and dental care free.

    […] The French believe “they have a duty to think not just for them­selves but also for the rest of the world,”

    […In 1970’s…] France took in nearly 130,000 “boat people” from Viet­nam, Laos and Cambo­dia. That influx, and others like it, have helped make France a nation of immi­grants. Nearly a quar­ter of the popu­la­tion has at least one foreign-born grand­parent.

    […]

    I assu­med that France would be welco­ming.

    It wasn’t. President François Hollande said in Septem­ber that France would take in an addi­tio­nal 24,000 refu­gees over the next two years. In a natio­nal poll after­ward, 70 percent of respon­dents said 24,000 was “suffi­cient” or “very suffi­cient,” and half said they would refuse to accept refu­gees in their own city.

    New York Times

    Où est passé notre France ? Que sommes-nous deve­nus ? Nous nous sommes perdus, ou est-ce moi qui appar­tient au passé ?

  • Tran­sports fran­ci­liens – Pourquoi le pire est à venir

    C’est ainsi que le RER A, la ligne 1 du métro ou la ligne 9 (orien­tées est-ouest, elles aussi) atteignent des taux de satu­ra­tion invrai­sem­blables, avec cinq ou six voya­geurs debout au mètre carré le matin dans un sens, puis le soir dans l’autre. En milieu d’après-midi ou un dimanche, il n’y a aucun problème pour trou­ver une place assise sur ces mêmes lignes.

    La situa­tion est égale­ment critique sur les lignes de RER B et C ainsi que sur les lignes de Tran­si­lien J, U et L. S’il s’agis­sait de trans­port de bétail, ces rames contre­vien­draient chaque semaine aux recom­man­da­tions euro­péennes, qui préco­nisent de ne pas dépas­ser les 235 kg de mammi­fères au mètre carré…

    — Que Choi­sir

    Tran­spor­ter des dizaines de milliers de personnes d’un côté à l’autre chaque jour va vite avoir ses limites. Rien de neuf, mais ça va s’ag­gra­vant.

  • Five hours with Edward Snow­den

    Suddenly he opens the door. DN’s Lena Sund­ström and Lotta Härde­lin had a unique meeting with the whist­le­blo­wer who has fans all over the world but risks life­time impri­son­ment in the home coun­try he once tried to save.
    Dagens Nyhe­ter

    L’in­ter­view est énorme, je ne peux que vous recom­man­der de la lire. Ce que j’en retiens est en fait étrange, ce sont essen­tiel­le­ment les photos, que je trouve magni­fiques. Et le bandeau titre fait magni­fique­ment Harry Potter.

  • Des mili­taires dans les rues

    Je me rends compte qu’il y a des majeurs en France qui ont toujours vécu avec des mili­taires en patrouille dans les rues et dans les gares, et qui trouvent proba­ble­ment cela normal.

    Quand j’étais au collège, c’est à ça qu’on recon­nais­sait certains régimes dicta­to­riaux. J’en ai froid dans le dos.

    Ce qui a offi­ciel­le­ment été présenté comme une mesure d’ex­cep­tion tempo­raire est actif sans discon­ti­nuer depuis 1996. On souf­flera les 20 bougies l’an­née prochaine.

    La page Wiki­pe­dia montre très bien l’es­ca­lade vers le pire. On « renforce » et monte d’un cran à chaque événe­ment, quand l’opi­nion est prête à l’ac­cep­ter, mais ne redes­cend jamais.

    On en est au point où les diffé­rents niveaux de couleur n’existent plus. Nous n’en n’avons gardé que deux niveaux rouges, le « gravis­sime » et le « encore plus gravis­sime que ça ». Au moins il est clair que l’ex­cep­tion est deve­nue la règle et qu’il n’est même plus envi­sagé de redes­cendre.

    Bref, c’est consi­déré comme normal, et s’in­ten­si­fie régu­liè­re­ment. Je ne sais pas si les mili­taires qui sont aujourd’­hui devant les lieux de culte et certains bâti­ments offi­ciels dispa­rai­tront un jour proche. J’en doute.

    Quand j’étais au collège, c’est à ça qu’on recon­nais­sait certains régimes dicta­to­riaux. J’en ai froid dans le dos.

    Oui, je l’ai déjà dit, mais j’ai l’im­pres­sion qu’on ne réalise pas tout à fait où on risque de glis­ser jour après jour.

    Il y a pour­tant large­ment de quoi se poser des ques­tions sur l’uti­lité de ces présences. Je n’ai en tête aucun événe­ment qu’ils auraient empê­chés, ni même où ils seraient simple­ment inter­ve­nus. Le seul effet probant est notre habi­tude à être gardés par des mili­taires. Gardés, ni plus ni moins.

    J’ai cette cita­tion qui dit que quand l’ar­mée (censée proté­ger l’État) remplace la police (censée proté­ger les citoyens), alors on se retrouve avec l’État qui se protège de ses propres citoyens.

    — Le Hollan­dais Volant

    Entre l’écri­ture de ce billet et sa publi­ca­tion, je tombe sur cette cita­tion. Je me dis que, défi­ni­ti­ve­ment, nous nous sommes égarés quelque part.

  • Your Best Employees Will Quit. Here’s What To Do About It.

    And you’re willing to make a lot of sacri­fices in the pursuit of that goal.

    Do you realize how insane it is to expect that of lite­rally anyone else who isn’t a co-foun­der?

    — Groove

    Le reste de l’ar­ticle ne m’a pas paru trans­cen­dant mais cette phrase a beau­coup d’écho chez moi.

    L’im­pli­ca­tion

    Le serveur tombe en plein week-end ? l’ac­ti­vité néces­site un petit déve­lop­pe­ment imprévu dans la jour­née de manière vrai­ment impé­rieuse ? Je sais que ce n’est pas un du, mais j’ap­pré­cie de travailler avec des gens et des équipes suffi­sam­ment impliquées pour savoir parti­ci­per dans ces moments.

    Je pour­rais dire que c’est compensé sur les condi­tions de travail souples que nous avons dans notre métier, entre les horaires non fixes, la capa­cité de télé­tra­vail et la possi­bi­lité d’avoir un effi­ca­cité très variable sans contre­maitre pour faire la police de ce qui est produit.

    En réalité tout ça est complexe, je ne sais pas si l’un compense l’autre, ou même si compa­rer les deux a un sens et si c’est une bonne chose de le penser ainsi. Je sais juste que parfois il y a des impré­vus ou des besoins non struc­tu­rels, ponc­tuels et limi­tés, et que je ne saurais pas travailler avec des gens qui s’en détournent.

    Et l’ex­ploi­ta­tion

    Si la phrase fait écho c’est pour l’autre partie : quand la demande de sacri­fice ou le coup de bourre est long, struc­tu­rel, lié à l’ac­ti­vité de la société, au cycle commer­cial, voire à la survie de la boite.

    Et là, pour un non-action­naire, celui à qui on demande le sacri­fice n’est pas celui qui en béné­fi­ciera, ou alors indi­rec­te­ment et sans garan­tie. Le « sacri­fie-toi pour que je puisse garder ou augmen­ter le capi­tal qu’est la société » sonne faux.

    On peut argu­men­ter que tout le monde est dans le même bateau, que ça sauve­garde des emplois, que ça permet­tra des jours meilleurs, ou que ça se reflè­tera sur l’in­té­res­se­ment d’en­tre­prise ou sur les BSPCE. Pour autant, même quand on y croit – il n’y a aucun enga­ge­ment – c’est un mélange des rôles.

    Au final il s’agit d’évi­ter à l’ac­tion­naire de réin­ves­tir finan­ciè­re­ment dans la société pour payer du travail en plus – celui des sala­riés exis­tants sous forme de primes ou heures supplé­men­taires, de pres­ta­taires exté­rieurs ou de nouvelles embauches – ou d’évi­ter de donner une part de son capi­tal en échange de l’in­ves­tis­se­ment d’un tiers – inves­tis­se­ment en monnaie pour des finan­ciers ou en travail pour des employés.

    Présenté sous cet angle c’est déjà bien moins accep­table. S’il n’y a pas de finance pour des primes, le mini­mum est alors de donner une part (supplé­men­taire) du capi­tal que les employés vont contri­buer à sauve­gar­der ou faire fruc­ti­fier par du travail supplé­men­taire. Pas de promesses, des chiffres couchés sur contrat.

    Il ne s’agit pas de tout monnayer, il s’agit juste d’être clair sur les rôles de chacun, action­naire et sala­rié, et que le retour soit à la hauteur de l’in­ves­tis­se­ment respec­tif.

  • Sans Bull­shit Sans

    Dans le temps la blague potache c’était suppri­mer les icônes du bureau pour les inté­grer dans l’image du fond d’écran. Pour quelqu’un qui ne l’a jamais vécu, ça peut prendre une bonne heure avant de se rendre compte que…

    Autre bidouille : Chan­ger l’agen­ce­ment clavier pour rendre inopé­rantes les touches de suppres­sion et de retour arrière (ou une des flèches de direc­tion).

    Je me rends compte qu’on peut faire beau­coup plus sympa­thique avec les liga­tures dans les polices de carac­tères. Genre prendre un mot d’usage courant, créer une liga­ture sur tout le mot qui donne le même rendu mais avec une faute d’or­tho­graphe.

    Dans le même esprit on m’a fait passer Sans Bull­shit Sans, qui utilise les liga­tures pour reti­rer les mots sur-utili­sés par ceux qui brassent du vent, type syner­gie.

    Oui, tout ça est mesquin.

  • Un seul port USB-C

    Je regarde encore récem­ment le macbook d’Apple et son unique port USB-C. Je n’en reviens toujours pas de l’ab­sence de démul­ti­pli­ca­teurs.

    J’ima­gi­nais trou­ver quelque chose qui permette d’ali­men­ter le macbook (soit direc­te­ment soit en bran­chant l’ali­men­ta­tion USB-C dessus) et qui ajoute 1 ether­net, 1 port pour écran 4K à 60Hz, et au moins 1 USB-C en plus de l’ali­men­ta­tion ainsi qu’un USB-3.1.

    Proba­ble­ment ça veut dire un dock et plus un adap­ta­teur, et autant voir large : 1x alimen­ta­tion, 1x ether­net Gb/s, 2x usb-c, 2x usb-3.1, 1x (mini) display­port et 1x hdmi tous les deux pour du 4K à 60Hz.

    Je n’ai rien vu de même appro­chant. La moitié des docks ne permettent même pas l’ali­men­ta­tion du mac, même en bran­chant le secteur sur un USB-C du hub. Je ne comprends juste pas.

    À défaut d’avoir deux ports femelle physiques sur la machine, le mini­mum pour moi aurait été d’in­té­grer un port femelle à la termi­nai­son du char­geur secteur, histoire de pouvoir chaî­ner les appa­reils sans savoir à connec­ter un hub au préa­lable.