Auteur/autrice : Éric

  • Perfor­mances et ressenti

    Être obligé de donner une illu­sion de ralen­tis­se­ment pour que les gens comprennent que la page est char­gée, ça me donne un petit tic nerveux, je ne sais pas pourquoi.

    Au contraire, dès que je vois un site qui se charge presque instan­ta­né­ment, je suis ravi.

    Stéphane, à partir d’un billet qui conti­nue chez David

    Peut-être que le terme de perfor­mance n’est pas le bon. Est-ce vrai­ment la vitesse qui pose problème ou l’ab­sence de compré­hen­sion de ce qu’il se passe ?

    Je ne crois pas me rappe­ler avoir lu des études critiquant de trop bonnes perfor­mances. En fait c’est tout le contraire. Ce que j’ai lu milite systé­ma­tique­ment pour des chan­ge­ments infé­rieurs à 10ms, y compris sur le web.

    En revanche, il en existe un bon paquet qui critiquent l’ab­sence de tran­si­tion ou l’ab­sence de feed­back sur action. Parfois rien que propo­ser un état « enfoncé » sur un lien ou un bouton, pour les quelques milli­se­condes où le bouton de souris ou touch­pad reste en bas de course, ça suffit à faire effet. Les appli­ca­tions mobiles natives, plutôt bonnes en perfor­mance, ajoutent elles-aussi beau­coup d’ani­ma­tions, simple­ment parce que c’est une façon de donner du feed­back du type « regarde, je fais ce que tu m’as demande, j’ai bien pris en compte, voilà ce qu’il se passe ». C’est d’ailleurs un des prin­ci­paux trucs qui font préfé­rer les appli­ca­tions natives aux sites web, même si personne ne s’en rend compte.

    Je me dis, chez David, c’est peut être que les deux pages avant et après se ressemblent beau­coup. Avec un chan­ge­ment immé­diat sans tran­si­tion certains sont peut être un peu perdus, par exemple ne sachant pas s’ils sont remon­tés en haut ou sur une nouvelle page. La tran­si­tion CSS joue peut être plus parce qu’elle amène le nouveau contenu et le présente bien comme du nouveau qui appa­rait de zéro, et pas forcé­ment grâce à la lenteur retrou­vée.

    Je réflé­chis à haute voix, peut-être suis-je à côté de la plaque. Il faudrait tenter des tests A/B, diffé­rentes vitesses d’ani­ma­tion

  • Conti­nuous Deli­very: The Dirty Details

    Il n’y a rien d’ex­cep­tion­nel­le­ment nouveau mais ça permet quand même de prou­ver certaines pratiques : Préfé­rer des déploie­ments en perma­nence plusieurs fois par jour plutôt que de faire un événe­ment une fois de temps en temps à date program­mée avec vrai proces­sus autour.

  • Is True Copy­right Reform a Prac­ti­cal Propo­si­tion?

    The problem is compoun­ded when the prin­ciples one applies to indi­vi­dual author or artist then get trans­fer­red to the so-called neigh­bou­ring rights. Why is the making of a film trea­ted like the writing of a book, when in reality it has more in common with buil­ding an aero­plane?

    Ça fait mal là où ça touche, même si le réali­sa­teur a certai­ne­ment une vraie créa­tion intel­lec­tuelle dans le proces­sus.

    Why is an actor’s perfor­mance on stage worthy of protec­tion for 50 years, but an athle­te’s perfor­mance on the track is not worthy of any exploi­ta­tion rights, despite the fact that the latter’s endea­vours at an inter­na­tio­nal level like the Olym­pics proba­bly have equal or increa­sed econo­mic value?

    Mis à part la défi­ni­tion légale du droit d’au­teur, qui s’in­té­resse aux œuvres de l’es­prit, j’ai effec­ti­ve­ment du mal à mora­le­ment faire la diffé­rence.

    The US approach of giving a fixed term to mate­rial crea­ted under work-for-hire condi­tions is much more prac­ti­cal and fairer, although the actual term applied in the USA (95 years follo­wing publi­ca­tion or 120 years after crea­tion) is absurdly exces­sive.

    Sur The 1709 blog, avec plein de choses à lire, en y ajou­tant son propre recul et son propre filtre critique.

  • Photo: Marc Lagrange

    L’ami Olivier me pointe le site de Marc Lagrange pour étendre ma culture photo­gra­phique. Je repar­tage et vous laisse quelques minia­tures choi­sies, dans des sujets diffé­rents. Le reste est sur le site.

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    J’ai toujours autant de problèmes pour citer des photos en respec­tant les inten­tions poten­tielles des auteurs. Je suis preneur de sugges­tions à ce niveau.

  • New York is finally instal­ling its promi­sed public giga­bit Wi-Fi

    Today, workers began instal­ling the first LinkNYC access points in New York. First announ­ced in Novem­ber 2014, the hubs are desi­gned as an update to the stan­dard phone booth, using upgra­ded infra­struc­ture to provide giga­bit Wi-Fi access points.

    The Verge

    Nous nous envi­sa­gions il y a peu d’in­ter­dire les WIFI publics, avant de rétro­pé­da­ler. Eux ils mettent du WIFI très haut débit public dans les rues, finan­cés par les écrans pubs qu’on voit de toutes façons autour de nous.

    Ce n’est pas magique, pas sans ques­tions à se poser, mais il y a comme un monde de diffé­rences.

  • Where even banks won’t take cash anymore: Sweden could become first cash­less society

    But for an increa­sing number of consu­mers, cash is no longer a habit.

    At the Univer­sity of Gothen­burg, students said they almost exclu­si­vely used cards and elec­tro­nic payments. “No one uses cash,” said Hannah Ek, 23. “I think our gene­ra­tion can live without it.”

    Natio­nal Post

    C’est un peu exci­tant.

    Depuis que le consor­tium bancaire a laissé tomber les frais fixes pour les commerçants, et donc les mini­mum de paie­ment qui vont avec, je sors la CB même pour moins de 1€.

    La monnaie, hors pour les distri­bu­teurs auto­ma­tiques et la baguette de pain, je cherche plutôt à m’en débar­ras­ser. J’ai rare­ment plus de 40€ sur moi, et souvent les mêmes depuis des mois.

    Stefan Wikberg, 65, was home­less for four years after losing his job as an IT tech­ni­cian. He has a place to live now and sells maga­zines for Situa­tion Stock­holm, a chari­table orga­ni­za­tion, and began using a mobile card reader to take payments, after noti­cing that almost no one carried cash.

    “Now people can’t get away,” said Wikberg, who carries a sign saying he accepts Visa, MasterCard and Ameri­can Express. “When they say, ‘I don’t have change,’ I tell them they can pay with card or even by SMS,” he said, refer­ring to text messages. His sales have grown by 30 per cent since he adop­ted the card reader two years ago.

    Et contre ce qu’on peut penser, ce ne sont pas forcé­ment les asso­cia­tions qui vont être les plus à plaindre.

    Le problème est ailleurs.

    But Big Brother can watch exactly what you’re doing if you purchase things only elec­tro­ni­cally

    Plus aucun anony­mat, trans­pa­rence mais surtout surveillance à tous les niveaux.

    Je suis déjà inca­pable de faire un cadeau de plus de 30€ à ma femme sans qu’elle ne le sache à l’avance via les rele­vés de compte (que nous parta­geons) et son smart­phone.

    Là c’est du pouvoir en place que plus personne ne pourra se cacher. On pourra savoir qui paye quoi, où et quand. Ça ouvre certes des capa­cité de lutte contre le travail au noir et la fraude fiscale, mais ça ouvre surtout la capa­cité de tout surveiller sans limite et profi­ler les gens à un niveau encore jamais atteint.

    Si parler de vie privée ne vous effraie pas, dites-vous que nous n’au­rons plus contrôle sur nos propres finances. Les banques auront la main mise totale sur le système. Ces mêmes banques qui ont montré qu’elles pouvaient tout mettre par terre et se refaire une santé à nos dépends. Désor­mais le too big to fail est juste inévi­table car rien n’exis­tera ailleurs pour gérer l’argent.

    Remettre votre patri­moine dans des mains privées ne vous effraie pas parce que c’est déjà là qu’est l’es­sen­tiel de vos écono­mies ? L’État pourra bloquer, filtrer, inter­dire, contrô­ler en détail tout échange. Aujourd’­hui ça semble ridi­cule mais ça aurait fait peur il y a 55 ans en Algé­rie, il y a 70 ans en France, il y a encore 100 ans en France, et on peut proba­ble­ment remon­ter plus loin par sauts de 30 à 70 ans maxi­mum.

    Nous nous remet­tons pieds et poings liés à un avenir que nous ne contrô­lons pas, et qu’il serait illu­soire de croire tota­le­ment diffé­rent de notre passé.

  • Grim­peur fou

  • SQL Tabs

    SQL Tabs is an open source cross plat­form desk­top client for Post­gresql with

    • Data­base explo­rer
    • Rich scripts output
    • Charts from query result
    • Mark­down rende­ring
    • Dark and bright themes
    • Clas­sic and vim editing modes

    and many more useful features.

  • Mayenne: ses collègues lui offrent 213 jours de RTT pour rester auprès de son fils malade

    Une mère de famille employée d’une fonde­rie a reçu l’équi­valent de dix mois de RTT, donnés par ses collègues, pour lui permettre de s’oc­cu­per de son fils atteint d’une tumeur au cerveau.

    BFM TV

    Ça ressemble à un conte de Noël, mais en regar­dant entre les lignes c’est surtout un bel échec social compensé par le sacri­fice de quelques indi­vi­dus.

    La ques­tion prin­ci­pale : Doit-on permettre à un parent d’ac­com­pa­gner son enfant en plein cancer, entre hospi­ta­li­sa­tion et impos­si­bi­lité d’al­ler à l’école ?

    Si vous pensez que la collec­ti­vité ne peut pas tout faire, que c’est pas de chance pour cette famille mais tant pis pour elle, y compris si ça veut dire devoir quit­ter son emploi, perdre la mutuelle d’en­tre­prise et poten­tiel­le­ment tomber au RSA, avec l’im­pact que ça a juste au moment où on doit payer des soins, alors tout va bien.

    Sinon vous pouvez penser que ça fait partie des acci­dents de la vie qui frappent au hasard, que ça pour­rait être pris en charge comme le sont les handi­cap divers ou la prise en charge du garçon lui-même.

    Sauf que si on prend cette dernière option – et c’est visi­ble­ment l’opi­nion des autres employés de la fonde­rie, qui on sacri­fié leurs propres congés pour permettre à cette famille de passer l’épreuve – et c’est mon opinion aussi – faire peser la soli­da­rité sur les indi­vi­dus les plus proches plutôt que la collec­ti­vité dans son ensemble, c’est un bel échec de notre modèle social.

    Le simple fait de permettre ce don de RTT, imaginé à l’ori­gine dans un contexte très simi­laire, c’est insti­tu­tion­na­li­ser et promou­voir ce nouveau méca­nisme social du chacun pour sa gueule, j’es­père que tu t’en­tends bien avec tes collègues parce qu’il va falloir les convaincre de se sacri­fier pour toi. Ce n’est défi­ni­ti­ve­ment pas un conte de Noël, c’est la consé­quence d’un échec social qu’on tente de contour­ner.

  • Approa­ching coding style ratio­nally

    […] in most cases, there is no need to have Interface in the name of an inter­face.

    Matthieu Napoli

    Et d’en­chaî­ner de la même façon avec le suffixe Excep­tion, avec des exemples concrets et parlants.

    Les préfixes et suffixes sont jolis pour la clas­si­fi­ca­tion et l’es­prit ingé­nieur avec plein de tiroirs hiérar­chi­sés, mais on finit avec des noms à rallonge, un code plus complexe, moins lisi­ble…

    Pour moi c’était la diffé­rence entre Java et PHP il y a quelques années. Je la vois de moins en moins aujourd’­hui. Bien dommage, parce que si on ne se rend pas immé­dia­te­ment compte de la charge cogni­tive qu’ap­porte toutes nos sur-archi­tec­tures, l’im­pact est bien réel, lui.