Auteur/autrice : Éric

  • Ulay & Abra­mo­vic, Impon­de­ra­bi­lia

    Nous sommes quand même sacré­ment préfor­ma­tés, parce que je suis certain que tout ça est incons­cient, que ce soit pour l’homme ou pour la femme.

    http://erve­hea.tumblr.com/post/87968828878/ulay-abra­mo­vic-impon­de­ra­bi­lia-1977

    via Mitter­nacht

  • [Photo] Je suis là…

    Début d’une nouvelle publi­ca­tion avec un nouvel album, pour commen­cer l’an­née.

  • DuoTone themes

    DuoTone themes

    Je suis de ceux qui laissent souvent les thèmes par défaut dans les éditeurs de code.

    Je ne supporte pas les colo­ri­sa­tions sapin de Noël. Les bleu clair sur bleu foncé ne m’en­thou­siasment pas plus, j’ai commencé l’in­for­ma­tique avec ça et suis heureux d’être passé à autre chose.

    Par contre je tombe sur DuoTones, et je me vois bien utili­ser ça. On garde du contrastes, trois couleurs, mais des tons pour diffé­ren­cier les choses. Je me vois bien l’uti­li­ser, dommage qu’il n’existe pas pour Subli­meText.

    DuoTone themes

    Sinon pour Sublime, dans un genre très diffé­rent, il y a le Mate­rial Theme, assez sympa aussi.

    Material Theme

  • [Photo] Daria Tarik

    Je sais que c’est du vu et du revu comme pose, mais des fois ça fonc­tionne quand même, et parfois très bien. Chez Daria Tarik

  • Merci (et bonne année 2016)

    Merci (et bonne année 2016)

    J’aime bien ce qui devient un récurent : 2015 n’a pas toujours été facile, 2016 ne s’an­nonce pas comme l’an­née dorée au niveau humain. Plutôt qu’un « bonne année » vide de sens, je préfère dire merci à ceux qui permettent d’avan­cer dans la bonne direc­tion.

    Merci Corinne et Delphine, toujours là. Merci aussi à Natha­lie et Morgane pour vos soutiens. Peut-être aussi Laurence, rien que pour ta bonne humeur la fois où on se voit dans l’an­née et dans ce que tu fais passer en ligne.

    Merci Julien. Merci Anne-So, Pascal, Lucile, Agnès et les autres. Une page se tourne mais je n’ou­blie pas votre valeur humaine.

    Merci à Thanh pour plein de choses et à Florence pour avoir su mettre à l’aise. Merci Sara, Élody, Émilie et Marie de m’avoir aidé à avan­cer.

    Merci, énorme merci à l’équipe de La Quadra­ture du Net – et oui, à toi aussi Adrienne parce que même si tu n’es pas seule, tu en fais bien partie. Le combat n’est pas fini et ce que vous faites est essen­tiel.

    Merci, gros merci de la même façon à l’équipe de Paris-Web. Vous êtes plusieurs à avoir fait un gros boulot. J’ai les larmes aux yeux de voir ce qu’est devenu l’évé­ne­ment, que les valeurs d’ori­gine non seule­ment ne l’ont pas quitté mais restent au cœur des béné­voles. Ce que vous en faites me touche beau­coup.

    Merci, et tout de même bonne année.

  • [Photo] Louis Treser­ras

    À la fois photo­graphe et peintre, ça fait beau­coup pour un seul homme. Je n’en partage que quelques unes mais il a aussi toute une série de portraits qui ressemblent à d’an­ciens tableaux… Si unitai­re­ment je ne tombe pas amou­reux, la série est formi­dable. — Son site

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  • Sélec­tion­ner ce qui est à mettre en avant – 2015

    Je n’ai pas d’in­dex alors je cède à la mode. Je vais faire mettre ici les quelques billets impor­tants pour moi sur cette année, en vrac :

    Germany is about to start up a mons­ter machine that could revo­lu­tio­nize the way we use energy

    nucleaireCe n’est qu’une brève, mais elle ouvre quelque chose d’im­por­tant au niveau de notre capa­cité éner­gé­tique. Au point que je me permets de la mettre en premier malgré ma posi­tion anti-nucléaire géné­rale. Elle ouvre aussi la voix à une utili­sa­tion du nucléaire diffé­rente, c’est à dire produire autre chose que de grosses cocottes-minutes.

    Bref, j’ai besoin de vous

    Jeux d'eau (5571)Je n’ai fait qu’ex­pé­ri­men­ter, une poignée de séances par ci par là, avec aussi très bonne expé­rience du work­shop Corps et âmes. Merci aux modèles qui m’ont permis d’avan­cer sur ce chemin et aux ex-collègues qui m’ont fait parti­ci­per à ce work­shop.

    Il est temps que j’avance encore un peu plus, autre­ment.

    Je vais tenter mais j’ai besoin de vous pour jouer avec moi, de quelques photos 20 minutes en exté­rieur à la vraie séance d’une demie-jour­née, sur Lyon ou sur Paris, qu’on se connaisse ou pas. Glis­sez-moi un message, orga­ni­sons une rencontre, même si c’est juste pour en discu­ter.

    La réalité de ce que je sais

    Parce ce qu’on le sait tous, mais on conti­nue encore tous à se faire avoir. Le rappe­ler n’a rien d’inu­tile.

    Vous êtes légi­times, en toute occa­sion. Ne vous dites jamais le contraire.

    The B Corp Decla­ra­tion

    We envi­sion a global economy that uses busi­ness as a force for good.

    Ça n’a l’air de rien, ça n’im­plique pas forcé­ment une asso­cia­tion non-lucra­tive ou une coopé­ra­tive, c’est composé de compro­mis tous les jours avec parfois des contra­dic­tions internes, mais c’est diable­ment impor­tant, au moins pour moi. Tout ça rejoint un peu ma rentrée des classes de cette année.

    Des mili­taires dans les rues

    Il y a des majeurs en France qui ont toute leur vie eu des mili­taires en patrouille dans les rues et dans les gares en France, et qui trouvent proba­ble­ment cela normal.

    C’est effrayant quelque part. Surtout quand on en vient à poli­cer les opinions, ou la radi­ca­lité des opinions d’au­trui.

    Rica­nons de 1984, mais de la guerre à la novlangue poli­tique en passant par la réha­bi­li­ta­tion de la pensée des déviants, nous en avons fait un présent

    « Bigger threats to their popu­la­tions than terro­rism itself » disait Glenn Green­wald. Aujourd’­hui j’ai peur de mon pays, peur de ce qu’il devient ou peut deve­nir. Je ne mettrais pas ma main au feu que les droits de l’Homme soient encore là tels quels quand ma vie pren­dra fin. Je ne serais même plus étonné qu’elle prenne fin dans une guerre globale.

    Nous ouvrons la porte à de possibles dicta­tures, au nom de la liberté. J’ai honte face aux géné­ra­tions futures, ça aura été fait de mon vivant.

    L’ave­nir qui se dessine est très sombre, mais il est encore temps de nous réveiller, de faire revivre nos valeurs et de reprendre la main.

    Les liseuses recom­man­dées – hiver 2015–2016

    Parce que c’est encore une discus­sion que j’ai quasi­ment toutes les semaines. La liseuse est un des gadgets qui a eu beau­coup d’im­pact dans ma vie et ma rela­tion avec la lecture. TL;DR: Aujourd’­hui Kobo Glo HD et TEA Touch Lux 3 sont des valeurs sûres que je recom­mande. Lais­sez de côté l’en­vi­ron­ne­ment fermé de Kindle, vous risque­riez de le regret­ter un jour.

    Reve­nir à la loi du plus fort

    Permettre aux accords collec­tifs ou contrac­tuels de passer outre le code du travail c’est se remettre au rapport de force de la négo­cia­tion, et donc reve­nir à la loi du plus fort.

    Parce que je n’en reviens toujours pas que le futur qu’on nous promet sur le code du travail ne déclenche pas une grève géné­rale durable dans toute la France. Rien que ça montre que le rapport de force est tota­le­ment écrasé, et que ce chan­ge­ment à venir en est encore plus dange­reux.

    Le travail ne manque pas, c’est l’em­ploi qui est rare

    Pour faire lien au précé­dent sujet, il est vrai­ment temps de repen­ser notre rapport au chômage, à l’em­ploi et au travail. Plus d’un mouve­ment tente de faire des propo­si­tions, voire des expé­ri­men­ta­tions. Toutes ne sont pas forcé­ment bonnes, mais il est temps de se poser et de commen­cer à réflé­chir à un après. Vite, parce que le problème ne peut que gran­dir. Seule la culpa­bi­li­sa­tion dans la valeur travail semble avoir voix au chapitre aujourd’­hui.

    Ça vaut tous mes impôts

    Ce n’est pas un billet d’ici. J’ai toujours quelque chose à publier à ce sujet mais en atten­dant, quelques carac­tères qui ont beau­coup d’im­por­tance pour moi :

  • Perfor­mances et ressenti

    Être obligé de donner une illu­sion de ralen­tis­se­ment pour que les gens comprennent que la page est char­gée, ça me donne un petit tic nerveux, je ne sais pas pourquoi.

    Au contraire, dès que je vois un site qui se charge presque instan­ta­né­ment, je suis ravi.

    Stéphane, à partir d’un billet qui conti­nue chez David

    Peut-être que le terme de perfor­mance n’est pas le bon. Est-ce vrai­ment la vitesse qui pose problème ou l’ab­sence de compré­hen­sion de ce qu’il se passe ?

    Je ne crois pas me rappe­ler avoir lu des études critiquant de trop bonnes perfor­mances. En fait c’est tout le contraire. Ce que j’ai lu milite systé­ma­tique­ment pour des chan­ge­ments infé­rieurs à 10ms, y compris sur le web.

    En revanche, il en existe un bon paquet qui critiquent l’ab­sence de tran­si­tion ou l’ab­sence de feed­back sur action. Parfois rien que propo­ser un état « enfoncé » sur un lien ou un bouton, pour les quelques milli­se­condes où le bouton de souris ou touch­pad reste en bas de course, ça suffit à faire effet. Les appli­ca­tions mobiles natives, plutôt bonnes en perfor­mance, ajoutent elles-aussi beau­coup d’ani­ma­tions, simple­ment parce que c’est une façon de donner du feed­back du type « regarde, je fais ce que tu m’as demande, j’ai bien pris en compte, voilà ce qu’il se passe ». C’est d’ailleurs un des prin­ci­paux trucs qui font préfé­rer les appli­ca­tions natives aux sites web, même si personne ne s’en rend compte.

    Je me dis, chez David, c’est peut être que les deux pages avant et après se ressemblent beau­coup. Avec un chan­ge­ment immé­diat sans tran­si­tion certains sont peut être un peu perdus, par exemple ne sachant pas s’ils sont remon­tés en haut ou sur une nouvelle page. La tran­si­tion CSS joue peut être plus parce qu’elle amène le nouveau contenu et le présente bien comme du nouveau qui appa­rait de zéro, et pas forcé­ment grâce à la lenteur retrou­vée.

    Je réflé­chis à haute voix, peut-être suis-je à côté de la plaque. Il faudrait tenter des tests A/B, diffé­rentes vitesses d’ani­ma­tion

  • Conti­nuous Deli­very: The Dirty Details

    Il n’y a rien d’ex­cep­tion­nel­le­ment nouveau mais ça permet quand même de prou­ver certaines pratiques : Préfé­rer des déploie­ments en perma­nence plusieurs fois par jour plutôt que de faire un événe­ment une fois de temps en temps à date program­mée avec vrai proces­sus autour.

  • Is True Copy­right Reform a Prac­ti­cal Propo­si­tion?

    The problem is compoun­ded when the prin­ciples one applies to indi­vi­dual author or artist then get trans­fer­red to the so-called neigh­bou­ring rights. Why is the making of a film trea­ted like the writing of a book, when in reality it has more in common with buil­ding an aero­plane?

    Ça fait mal là où ça touche, même si le réali­sa­teur a certai­ne­ment une vraie créa­tion intel­lec­tuelle dans le proces­sus.

    Why is an actor’s perfor­mance on stage worthy of protec­tion for 50 years, but an athle­te’s perfor­mance on the track is not worthy of any exploi­ta­tion rights, despite the fact that the latter’s endea­vours at an inter­na­tio­nal level like the Olym­pics proba­bly have equal or increa­sed econo­mic value?

    Mis à part la défi­ni­tion légale du droit d’au­teur, qui s’in­té­resse aux œuvres de l’es­prit, j’ai effec­ti­ve­ment du mal à mora­le­ment faire la diffé­rence.

    The US approach of giving a fixed term to mate­rial crea­ted under work-for-hire condi­tions is much more prac­ti­cal and fairer, although the actual term applied in the USA (95 years follo­wing publi­ca­tion or 120 years after crea­tion) is absurdly exces­sive.

    Sur The 1709 blog, avec plein de choses à lire, en y ajou­tant son propre recul et son propre filtre critique.