Auteur/autrice : Éric

  • Your Best Employees Will Quit. Here’s What To Do About It.

    And you’re willing to make a lot of sacri­fices in the pursuit of that goal.

    Do you realize how insane it is to expect that of lite­rally anyone else who isn’t a co-foun­der?

    — Groove

    Le reste de l’ar­ticle ne m’a pas paru trans­cen­dant mais cette phrase a beau­coup d’écho chez moi.

    L’im­pli­ca­tion

    Le serveur tombe en plein week-end ? l’ac­ti­vité néces­site un petit déve­lop­pe­ment imprévu dans la jour­née de manière vrai­ment impé­rieuse ? Je sais que ce n’est pas un du, mais j’ap­pré­cie de travailler avec des gens et des équipes suffi­sam­ment impliquées pour savoir parti­ci­per dans ces moments.

    Je pour­rais dire que c’est compensé sur les condi­tions de travail souples que nous avons dans notre métier, entre les horaires non fixes, la capa­cité de télé­tra­vail et la possi­bi­lité d’avoir un effi­ca­cité très variable sans contre­maitre pour faire la police de ce qui est produit.

    En réalité tout ça est complexe, je ne sais pas si l’un compense l’autre, ou même si compa­rer les deux a un sens et si c’est une bonne chose de le penser ainsi. Je sais juste que parfois il y a des impré­vus ou des besoins non struc­tu­rels, ponc­tuels et limi­tés, et que je ne saurais pas travailler avec des gens qui s’en détournent.

    Et l’ex­ploi­ta­tion

    Si la phrase fait écho c’est pour l’autre partie : quand la demande de sacri­fice ou le coup de bourre est long, struc­tu­rel, lié à l’ac­ti­vité de la société, au cycle commer­cial, voire à la survie de la boite.

    Et là, pour un non-action­naire, celui à qui on demande le sacri­fice n’est pas celui qui en béné­fi­ciera, ou alors indi­rec­te­ment et sans garan­tie. Le « sacri­fie-toi pour que je puisse garder ou augmen­ter le capi­tal qu’est la société » sonne faux.

    On peut argu­men­ter que tout le monde est dans le même bateau, que ça sauve­garde des emplois, que ça permet­tra des jours meilleurs, ou que ça se reflè­tera sur l’in­té­res­se­ment d’en­tre­prise ou sur les BSPCE. Pour autant, même quand on y croit – il n’y a aucun enga­ge­ment – c’est un mélange des rôles.

    Au final il s’agit d’évi­ter à l’ac­tion­naire de réin­ves­tir finan­ciè­re­ment dans la société pour payer du travail en plus – celui des sala­riés exis­tants sous forme de primes ou heures supplé­men­taires, de pres­ta­taires exté­rieurs ou de nouvelles embauches – ou d’évi­ter de donner une part de son capi­tal en échange de l’in­ves­tis­se­ment d’un tiers – inves­tis­se­ment en monnaie pour des finan­ciers ou en travail pour des employés.

    Présenté sous cet angle c’est déjà bien moins accep­table. S’il n’y a pas de finance pour des primes, le mini­mum est alors de donner une part (supplé­men­taire) du capi­tal que les employés vont contri­buer à sauve­gar­der ou faire fruc­ti­fier par du travail supplé­men­taire. Pas de promesses, des chiffres couchés sur contrat.

    Il ne s’agit pas de tout monnayer, il s’agit juste d’être clair sur les rôles de chacun, action­naire et sala­rié, et que le retour soit à la hauteur de l’in­ves­tis­se­ment respec­tif.

  • Sans Bull­shit Sans

    Dans le temps la blague potache c’était suppri­mer les icônes du bureau pour les inté­grer dans l’image du fond d’écran. Pour quelqu’un qui ne l’a jamais vécu, ça peut prendre une bonne heure avant de se rendre compte que…

    Autre bidouille : Chan­ger l’agen­ce­ment clavier pour rendre inopé­rantes les touches de suppres­sion et de retour arrière (ou une des flèches de direc­tion).

    Je me rends compte qu’on peut faire beau­coup plus sympa­thique avec les liga­tures dans les polices de carac­tères. Genre prendre un mot d’usage courant, créer une liga­ture sur tout le mot qui donne le même rendu mais avec une faute d’or­tho­graphe.

    Dans le même esprit on m’a fait passer Sans Bull­shit Sans, qui utilise les liga­tures pour reti­rer les mots sur-utili­sés par ceux qui brassent du vent, type syner­gie.

    Oui, tout ça est mesquin.

  • Un seul port USB-C

    Je regarde encore récem­ment le macbook d’Apple et son unique port USB-C. Je n’en reviens toujours pas de l’ab­sence de démul­ti­pli­ca­teurs.

    J’ima­gi­nais trou­ver quelque chose qui permette d’ali­men­ter le macbook (soit direc­te­ment soit en bran­chant l’ali­men­ta­tion USB-C dessus) et qui ajoute 1 ether­net, 1 port pour écran 4K à 60Hz, et au moins 1 USB-C en plus de l’ali­men­ta­tion ainsi qu’un USB-3.1.

    Proba­ble­ment ça veut dire un dock et plus un adap­ta­teur, et autant voir large : 1x alimen­ta­tion, 1x ether­net Gb/s, 2x usb-c, 2x usb-3.1, 1x (mini) display­port et 1x hdmi tous les deux pour du 4K à 60Hz.

    Je n’ai rien vu de même appro­chant. La moitié des docks ne permettent même pas l’ali­men­ta­tion du mac, même en bran­chant le secteur sur un USB-C du hub. Je ne comprends juste pas.

    À défaut d’avoir deux ports femelle physiques sur la machine, le mini­mum pour moi aurait été d’in­té­grer un port femelle à la termi­nai­son du char­geur secteur, histoire de pouvoir chaî­ner les appa­reils sans savoir à connec­ter un hub au préa­lable.

  • Log routing for Docker contai­ner logs

    Logspout is a log router for Docker contai­ners that runs inside Docker. It attaches to all contai­ners on a host, then routes their logs where­ver you want. It also has an exten­sible module system.

    It’s a mostly state­less log appliance. It’s not meant for mana­ging log files or looking at history. It is just a means to get your logs out to live somew­here else, where they belong.

    For now it only captures stdout and stderr, but a module to collect contai­ner syslog is plan­ned.

    Logspout, sur Github

    De quoi tout envoyer vers un syslog externe par exemple. Une des briques essen­tielles pour imagi­ner en faire une infra­struc­ture de produc­tion.

  • Calli­gra­phie (vidéo)

    http://soutns.tumblr.com/post/134489994663
    Les vidéos de calli­gra­phie me font l’ef­fet d’une sieste : détente extrême.

  • Science GIFs

    Quelques images sympa sur ce compte twit­ter.

  • Cravates

    […] Depuis la promul­ga­tion de l’état d’ur­gence, après les cravates noires de rigueur, les socia­listes se sont mis à arbo­rer des cravates bleues. Signe du sérieux du moment

    — Stéphane

    Comme lui, je suis convaincu que tout ça est très bien réflé­chi. On ne pense plus que commu­ni­ca­tion et marke­ting, et plus modèle de société et travail de fond. Le mot d’ordre est devenu « action et fermeté », comme si agir, peu importe pour faire quoi, primait sur le fait de travailler dans la bonne direc­tion.

    La poli­tique est morte, lais­sant place à un système pure­ment publi­ci­taire. Les rares choix de fond sont guidés non par ce qui semble bon mais par ce qui semble pouvoir rempor­ter l’adhé­sion sur le moment, soit des citoyens face à un événe­ment ou à des élec­tions, soit des entre­prises ou des acteurs écono­miques prin­ci­paux le reste du temps.

    […] Je n’ai pas pu m’em­pê­cher de remarquer que les cravates roses étaient ressor­ties. C’est trop tard et c’est trop peu, les gars. On ne fait pas le monde d’un simple nœud autour du cou, c’est même pour ça que vos prédé­ces­seurs ont aboli la peine de mort.

    Un peu tard pour ces élec­tions, mais peut être aussi pour tout le système. Rattra­per ça va être diffi­cile, parce que celui qui travaille sur le long terme sera toujours distancé dans l’ins­tant par celui qui fait de la commu­ni­ca­tion. Entre temps une part gran­dis­sante s’est tota­le­ment déso­li­da­ri­sée de la poli­tique, en faisant même un terme à conno­ta­tion néga­tive, le confon­dant avec le prosé­ly­tisme parti­san primaire.

    Trop peu, ça c’est certain. Le travail de fond n’existe plus. Seul ce qu’on montre a de l’im­por­tance.

  • Finland plans to pay everyone in the coun­try $876 a month

    The Nordic nation is getting closer this month to fina­li­zing a solu­tion to poverty: paying each of its 5.4 million people $876 tax-free a month — and in return, it will do away with welfare bene­fits, unem­ploy­ment lines, and the other bureau­cracy of its exten­sive social safety net.

    The concept, called basic income, has been a popu­lar source of debate among acade­mics and econo­mists for decades, though Finland would be the first nation in the Euro­pean Union — and the first major nation anyw­here — to actually imple­ment the idea on a univer­sal basis.

    — Mashable

    Il est temps de voir les choses avan­cer, mais il y a encore du chemin à faire. On parle là de dédier tout le budget unique­ment à ça, coupant de fait tout le filet social.

    Il m’ap­pa­rait normal de dépla­cer une grosse part des aides sociales vers un revenu d’exis­tence mais c’est loin d’être aussi simple. Si on y déplace l’équi­valent de la sécu­rité sociale, les gens avec un cancer vont dépendre des assu­rances privées, qui calquent leurs pres­ta­tions en fonc­tion des risques. Une fois le cancer déclaré, le revenu d’exis­tence risque de ne pas suffire. Même chose avec les allo­ca­tions liés à des handi­cap, qui doivent forcé­ment s’ajou­ter si on veut réel­le­ment apla­nir des problèmes.

    L’idée que l’ad­mi­nis­tra­tif inutile, le contrôle et les règles complexes de redis­tri­bu­tion ne soient fina­le­ment pas rentables face à un bête chèque sans condi­tions recoupe cepen­dant assez bien un précé­dent lien sur les aides cari­ta­tives.

  • These Pranks­ters Read Bible Passages to People, Telling Them It Was the Qur’an

    A lot of conser­va­tive Chris­tians like to argue, as do atheists, that the Qur’an is full of barba­rism and miso­gyny. Unlike the atheists, though, they forget that their own Bible is also full of horri­fic verses.

    So the Dutch pranks­ters at Dit Is Normaal ran an expe­riment. They bought a Bible, but chan­ged the cover to say it’s the Qur’an. Then they asked people to read passages and give their thoughts.

    — via Patheos

    Parce que moi aussi j’en ai marre de voir qu’on parle du voile, de l’Is­lam qui hiérar­chise la femme et l’homme, de la barba­rie de la loi du Coran. Ce n’est pas mieux côté juif ou chré­tien. Il y a des ortho­doxes de chaque côté.

    Bref, un peu de recul. Notre prêtrise est réser­vée aux hommes, les nones sont voilées, et notre histoire est loin d’être relui­sante. Je dis « nous » mais plus par racines qu’autre chose.

  • Germany is about to start up a mons­ter machine that could revo­lu­tio­nize the way we use energy

    For more than 60 years, scien­tists have drea­med of a clean, inex­haus­tible energy source in the form of nuclear fusion.

    […] Last year, after 1.1 million construc­tion hours, the Insti­tute comple­ted the world’s largest nuclear fusion machine of its kind, called a stel­la­ra­tor.

    They call it this 52-foot wide machine the W7-X.

    And follo­wing more than a year of tests, engi­neers are finally ready to fire up the $1.1 billion machine for the first time, and it could happen before the end of this month, Science repor­ted.

    Busi­ness Insi­der, se faisant l’écho de Science