Il faut laisser au moins 1 mètre et demi (1 mètre en agglomération) entre le bout du rétroviseur et le bout du guidon lorsqu’on dépasse un cycliste.
Ce n’est pas une opinion soumise à débat. C’est le code de la route.
Si l’espace n’est pas suffisant ou que la circulation ne permet pas de se déporter sur la voie de gauche, alors on ne dépasse pas et on reste derrière.
C’est vrai aussi si le cycliste est sur une bande cyclable dédiée ou au redémarrage à un feu (surtout au redémarrage à un feu).
Il est toutefois possible de chevaucher une ligne continue pour opérer le dépassement d’un cycliste (R412–19).
« Pas besoin d’autant de place, je fais attention »
Le mètre ou mètre et demi pour le dépassement c’est vraiment le minimum.
En ville, si une voiture passe à un mètre du vélo avec un différentiel de vitesse de 25 km/h, on ne rigole pas du tout. Si c’est un bus, un cycliste non habitué risque d’en tomber de vélo.
Hors agglomération, avec un différentiel de plus de vitesse de 50 km/h, un mètre et demi semblera moins que le minimum vital. Si c’est un camion, rien que le souffle peut vous aspirer et vous faire tomber sous les roues du véhicule suivant.
La réalité c’est que, hors des zones limitées à 30 km/h, ces distances minimales sont déjà trop faibles. On en meurt.
Si vous le pouvez, déportez-vous entièrement sur la voie d’à côté pour dépasser, comme si vous dépassiez une voiture, et ne vous rabattez pas trop rapidement derrière.
« Ça passe, c’est assez large… »
En général, non.
Un vélo standard fait 65 centimètres de large et se situe à au moins 40 centimètres du trottoir, du caniveau ou du bord de route. Une voiture standard fait environ 180 centimètres de large et circule généralement à au moins 50 centimètres du bord.
En ville, il faut donc dans les 4 mètres et 30 centimètres pour dépasser un cycliste dans les règles.
Illustration d’un calcul similaire
Une voie de circulation y fait rarement plus de 3 mètres (le minimum règlementaire est de 1,2 mètres, une voie d’autoroute faite pour rouler à 130 km/h fait 3,5 mètres de largeur).
Il est donc impossible pour un automobiliste de dépasser un cycliste de façon régulière sans dépasser au moins de moitié sur la voie d’à côté. N’essayez pas.
Si la voie fait moins que 3 mètres de large (ce qui est fréquent) ou que le cycliste s’écarte du bord droit à cause de voitures en stationnement (R412–9), l’automobiliste doit se déporter entièrement sur la voie d’à côté s’il veut dépasser le cycliste.
Encore une fois, ce n’est pas une opinion soumise à débat. C’est un calcul mathématique à partir des règles du code de la route.
« C’est un sens unique ! Comment je fais moi pour doubler ? Je n’ai pas le choix ! »
Si la place n’est pas suffisante, on ne double pas. C’est simple comme ça.
On conseille d’ailleurs parfois aux cyclistes de se placer au milieu de la voie dans ces cas là justement pour ça : éviter que des automobilistes ne tentent quand même et se ne provoquent le pire.
« Je ne vais quand même pas rester derrière un cycliste ! »
Si c’est nécessaire, si.
En ville la vitesse un automobiliste peut faire de meilleures vitesses de pointe mais la vitesse moyenne d’un cycliste est légèrement supérieure à celle d’un véhicule motorisé.
Vous ne perdez quasiment aucun temps à rester derrière le cycliste en attendant de retrouver une double voie qui vous permet le dépassement.
Hors agglomération, le même calcul s’applique. La voie peut faire jusqu’à 50 centimètres de plus (mais peut aussi faire bien bien moins), le cycliste peut parfois serrer plus à droite en l’absence d’obstacle, mais il faut laisser 50 centimètres de plus pour le dépassement.
Au final les conclusions sont les mêmes : Il faut se déporter au moins de moitié sur la voie d’à côté.
Là non plus, ce n’est pas soumis à débat ou interprétation.
« La circulation est dense, je ne peux pas me déporter sur la voie d’à côté pour doubler ! »
Dans ce cas, restez derrière et faites preuve de patience. Ce serait pareil avec un tracteur ou un convoi exceptionnel.
Hors agglomération, s’il voit que vous patienter derrière, le cycliste pourra parfois se déporter sur l’accotement de droite et vous laisser l’espace suffisant le temps de dépasser.
Les vélos ne sont pas cantonnés aux pistes cyclables. Ils sont aussi à leur place sur la voie générale et n’ont pas à s’en justifier ni à dégager le passage.
Ce n’est pas une opinion soumise à débat. C’est le code de la route.
Les seules pistes et bandes obligatoires sont celles annoncées avec panneau bleu et rond (B22a), et au moment où le cycliste croise ce panneau. Le plus souvent ce n’est pas le cas. Les pistes et bandes cyclables sans panneau ou annoncées avec un panneau carré (C113) ne sont pas obligatoires.
Même dans le cas d’une piste obligatoire, il peut être légitime de rouler sur la voie générale parallèle. C’est en particulier le cas en ville si on vient d’une voie perpendiculaire sans avoir croisé l’entrée ou le panneau d’obligation de la piste.
« Mais pourquoi les cyclistes ne prennent-ils pas la piste cyclable ? »
Sauf exception, un cycliste préférera toujours prendre la piste ou la bande cyclable quand elle est praticable et sûre, qu’elle soit obligatoire ou non. S’il ne la prend pas, c’est normalement qu’il y a une raison.
Liste non-exhaustive des raisons possibles :
La piste est occupée par des voitures, camion, camionnettes ou motos ;
La piste est fermée ou bloquée par des travaux ;
La piste n’est pas utilisable à cause d’un arbre, un banc, un lampadaire ou un autre obstacle qui se retrouve au milieu ;
La piste est couverte de neige, de feuilles, d’eau, de détritus, etc. ;
La piste est dans un état qui ne la rend pas praticable correctement ;
La piste est partagée avec des piétons, voire occupée par ceux-ci, rendant la circulation dangereuse ;
La piste s’arrête plus loin brutalement en impasse ;
La circulation des véhicules présents sur la piste se fait à allure plus faible et le cycliste se sent plus proche de l’allure des véhicules de la voie générale (cas d’autant plus fréquent dans les zones limitées à 30 km/h) ;
Le cycliste est en train d’opérer un dépassement d’un autre cycliste qui se trouve lui sur la bande cyclable, avant d’y revenir ;
Le cycliste se prépare à tourner à gauche, ou à ne pas suivre la même direction que la piste cyclable ;
Le cycliste est arrivé par une autre rue et n’a pas croisé l’entrée de la piste ;
La piste est saturée du fait d’un trop grand nombre de cyclistes.
Si vous ne comprenez pas pourquoi un cycliste prend la voie générale au lieu de la voie qui lui est réservée, vous pouvez lui poser la question poliment. Il y a autant de réponses que de situations différentes et vous prendrez peut-être conscience de situations hallucinantes qu’on n’aurait jamais osé laisser passer pour des motorisés.
« Ok il a le droit mais il n’est pas obligé de d’emm**** les autres simplement parce qu’il a le droit »
La question n’est pas d’inciter le cycliste à emmerder les autres parce qu’il est dans son droit. La question c’est d’arrêter d’emmerder le cycliste en croyant qu’il ne l’est pas.
Même si vous n’êtes pas d’accord avec une raison donnée, ou que vous ne connaissez pas la raison, ou simplement que le cycliste fait un choix sans raison claire, le cycliste est autant à sa place qu’un automobiliste qui fait le choix de prendre cette route plutôt qu’une autre.
Les deux traitements pour lesquels Norauto est responsable de traitement sont […] tout comme chaque enseigne membre de l’Alliance, partage auprès de Valiuz les données clients collectées dans le cadre de la relation client. Ce fichier pseudonymisé est consolidé par Valiuz afin d’être croisé et enrichi avec les données des autres enseignes pour définir des segments communs aux enseignes.
Réponse de Norauto
La graisse est de moi. Vous vous doutez que la leur n’est pas au même endroit.
J’ai enfin la réponse claire que j’attendais :
Norauto est responsable de traitement. Peu importe ce qui est fait par Valiuz, c’est fait en leur nom, à leur demande, pour leur usage, sous leur responsabilité.
Norauto (en tant que responsable de traitement) partage mes données pour qu’elles soient croisées avec celles des autres enseignes et enrichissent les données des autres enseignes.
Norauto (en tant que responsable de traitement) récupère les données partagées par les autres enseignes pour les croiser avec les siennes et enrichir ses propres données.
Et les points éclairés plus haut sont très importants parce que :
Le discours de Norauto et des différentes enseignes a toujours été qu’il n’y a pas partage de données entre les enseignes. Certes ça passe techniquement par Valiuz mais pour que Norauto (en tant que responsable de traitement) puisse croiser (et donc traiter) les données des autres enseignes, il faut bien qu’on ait pu lui partager. Ca fonctionne aussi dans l’autre sens : Pour que les autres enseignes puissent faire ce même traitement, il faut que Norauto leur ait partagé. Bref, « on vous ment on vous spolie » (référence que seuls les plus vieux comprendront)
Norauto se base sur l’intérêt légitime, ce qui pouvait être acceptable si les traitements se faisaient sans partage, mais l’intérêt légitime peut difficilement justifier une mise en commun et croisement des historiques et données d’achat entre plusieurs enseignes distinctes.
Une partie de la défense c’est que c’est fait via Valiuz et sous forme pseudonymisée, sauf que :
Valiuz n’est qu’un sous-traitant. Il agit pour et au nom de Norauto (et des autres enseignes). Ça ne change rien pour moi qui ne les ai pas comme responsable de traitement.
La pseudonymisation proposée ne retire en rien le statut de données personnelles, et que cette pseudonymisation est faite pour être commune à tous les acteurs et réversible. C’est l’objet même du traitement : pouvoir réidentifier les données obtenues suite au traitement. Bref, ça fait joli sur le papier mais ça ne change rien.
J’arrive au bout puisque leur dernière réponse est « Nous sommes désolés si nos éléments de réponses ne vous conviennent pas. » sans répondre aux deux dernières questions qui disent grosso modo ce qui est dans ce billet.
Reste à faire la plainte à la CNIL d’une façon à ce que l’autorité regarde vraiment le fond sans s’arrêter aux négations de surface des enseignes et de Valiuz. Ça va me prendre un peu de temps.
Suite à ma requête, Décathlon m’informe que mes données n’ont jamais été partagées et que c’est une anomalie d’affichage.
Note : Je pars de là mais Décathlon a été propre du début à la fin des échanges et, pour peu qu’on croit effectivement à la réponse de l’erreur d’affichage, je n’ai strictement rien à leur reprocher.
Valiuz regroupe quasiment toutes les enseignes du groupe Muliez (Decathlon, Auchan, Kiabi, Boulanger, Leroy Merlin, Boulanger, Norauto, etc.). Le but est (je cite) « de mettre en commun avec un groupe d’enseignes les informations vous concernant ».
La page « comment ça fonctionne » laisse peu de doutes : Ils analysent les données personnelles de plusieurs enseignes et en tirent de nouvelles informations personnelles, qu’ils repartagent aux différentes enseignes dont je suis client.
À partir de mon compte Kiabi ils peuvent savoir que j’ai un fils, et le partager à Décathlon. À partir de mes achats Auchan ils peuvent savoir que j’aime les produits frais et le partager à Boulanger qui voudra me vendre des produits de cuisine.
À partir de mes achats chez LeroyMerlin ils peuvent informer Norauto que je suis quelqu’un qui fait ses achats le samedi en passant dans les magasins plutôt que par le web.
À partir des adresses de mes livraisons, de mon compte utilisateur ou de mes magasins Jules, ils peuvent dire à Electro Dépôt que j’ai déménagé.
Données personnelles
Bref, Valiuz, à son compte ou en tant que sous-traitant (on y reviendra), traite des données personnelles détaillées de provenance multiple, les recoupe, détermine des informations personnelles nouvelles qu’il va repartager à différentes enseignes.
Valiuz joue ici le rôle du hub centralisateur pour les données.
Leur page « données personnelles » indique qu’ils croisent ainsi les données personnelles des différents acteurs dont sexe, âge et localisation, les historiques d’achat, des éventuels pistages publicitaires obtenus via le web ou le mobile si vous acceptez les cookies, mais aussi des données tierces accessibles en ligne et des bases de données de tiers.
Ce n’est pas rien, et étonnamment, la grande majorité se fait sans consentement préalable.
Absence de consentement préalable
Si Décathlon me répond que l’activation par défaut de Valiuz dans mon profil utilisateur est une anomalie d’affichage, Norauto informe eux que l’utilisation de Valiuz relève de leur intérêt légitime, et n’est donc soumis à aucun consentement préalable. De fait, ils ont en effet transmis à Valiuz tout mon historique d’achat.
De manière très étonnante, autant Valiuz que Norauto invoquent l’intérêt légitime des tiers comme raison du partage des données vers les autres membres de l’alliance.
Pour information, ce partage basé sur l’intérêt légitime des membres de l’Alliance, ne concerne que les membres qui vous connaissent déjà et pour lesquels vous ne vous êtes pas opposés.
Déclaration Norauto
S’agissant de la base légale des traitements de données mis en oeuvre par Valiuz pour le compte des entreprises partenaires, celle-ci repose: – sur l’intérêt légitime de chaque entreprise de comprendre les attentes de ses clients, de mettre à jour leurs données, et d’améliorer la pertinence des communications qu’elle peut leur adresser.
Déclaration de Valiuz
Le paravent de la pseudonymisation
La première ligne de défense est d’essayer de dire que les données sont partagées sous forme de pseudonyme [et que donc ça n’est pas bien grave].
Votre adresse email, adresse postale ou encore votre numéro de téléphone sont transformés pour ne pas être compréhensibles (prenom.nom@mail.com deviennent 1a2b3c4d5e6f7…) et servent uniquement à regrouper les informations correspondant à un même client, de façon automatique.
Ces informations ne sont jamais transmises à nos partenaires, qui vous contacteront donc uniquement si vous leur avez fourni vos coordonnées et donné votre accord pour être contacté(e).
Valiuz, page « mes droits »
NORAUTO partage à VALIUZ des données pseudonymisées […] Les données traitées par VALIUZ sont chiffrées de sorte que VALIUZ n’est pas en mesure de vous identifier directement avec ces données (données “pseudonymisées”).
Norauto, charte sur les cookies et les données Personnelles
Malheureusement ça ne protège de rien du tout.
Déjà parce que les données sont assez complètes (localisation, âge, enfants, historique d’achat complet, et ça croisé entre plus de 20 enseignes en ligne et en physique) mais aussi parce que l’identifiant est un identifiant unique partagé justement fait pour lier les données des différentes enseignes entre elles.
servent uniquement à regrouper les informations correspondant à un même client
Valiuz, page « mes droits »
afin que ces dernières soient analysées par VALIUZ après mise en commun de ces données avec celles fournies par les membres de l’alliance
Norauto, charte sur les cookies et les données Personnelles
On a un joli paravent mais mais cette pseudonymisation n’empêche ni le croisement des données ni l’identification (on passera sur la confusion entre chiffrement et pseudonymisation dans les informations de Norauto).
Pire ! Vu qu’il s’agit ensuite de récupérer des informations personnelles (adresse obsolète, habitudes d’achat), cet identifiant est explicitement fait pour permettre une ré-identification par les destinataires, et ne rien masquer.
Bref, données personnelles en entrée, données personnelles en traitement, données personnelles en sortie, fait pour être des données identifiantes par tous les acteurs qui les utilisent réellement.
Paravent de la sous-traitance
J’ai envoyé une demande d’information à Valiuz. Pour eux, sauf pour ce qui concerne le cookie publicitaire, ils ne sont que sous-traitant des différentes enseignes. Ils ne réalisent aucun traitement à leur propre compte.
Valiuz agit en qualité de sous-traitant de ses différents clients (entreprises partenaires)
Déclaration Valiuz
Valiuz agit en qualité de sous-traitant de Norauto
Déclaration de Norauto
Tous insistent que les données sources ne sont pas partagées à d’autres acteurs, ni même entre membres de l’alliance
Nous attirons votre attention sur le fait que ces données ne sont pas transmises ou rendues accessibles aux entreprises partenaires de Valiuz, ni à d’autres tiers. […] Seule Valiuz a accès à l’ensemble des données transmises par ses entreprises partenaires. Concrètement, cela signifie par exemple que l’enseigne X n’a pas connaissance de vos données d’achat ou navigation internet au sein de l’enseigne Y et vice versa.
Déclaration de Valiuz
Seul Valiuz a accès à l’ensemble des données transmises par Norauto.
Déclaration de Norauto
Moi je veux bien mais du coup, comment les traitements mentionnés plus haut sont-ils possibles ?
Soit c’est Valiuz qui est responsable de traitement. Dans ce cas il y a de leur part des fausses déclarations de sous-traitance, un traitement non déclaré sans consentement, et un partage d’information personnelles ensuite aux différentes enseignes. Du point de vue des enseignes il y a aussi de fausses déclarations de sous-traitance, un partage de données personnelles à un tiers sans consentement, et une collecte de données personnelles sans consentement en retour.
Soit c’est bien chaque enseigne qui est responsable de traitement, Valiuz n’est qu’un sous-traitant. Comme il y a explicitement croisement entre les données des différentes enseignes, chaque enseigne est responsable de son traitement, pour lequel elle accède à son compte à l’ensemble des données des autres enseignes. Il y a alors fausses déclarations sur le fait que les données ne sont pas partagées aux autres enseignes, et partage sans consentement de données détaillées.
Valiuz et l’alliance cherchent à noyer le poisson en jouant sur les deux tableaux avec un saupoudrage de pseudonymisation au milieu mais en réalité ça ne tient pas, dans aucun des cas.
La suite, la plainte
Je vais poser mon dossier à la CNIL, avec l’ensemble des pièces. Outre les délais, ça va demander que la CNIL cherche réellement à comprendre et ne s’arrête pas sur les déclarations de surface de Valiuz et des différentes enseignes.
Mon historique avec la CNIL ne me rend pas super optimiste si je suis seul à poser un dossier. Pour avoir toutes les chances que ça bouge, il faudrait un effet de masse.
Et vous ?
Vous pouvez signaler votre opposition au traitement auprès de Valiuz et des différentes enseignes.
Si vous voulez que ça bouge, je vous recommande cependant d’abord de faire des requêtes d’information au titre du RGPD puis de porter plainte auprès de la CNIL (ça se fait facilement en ligne).
Pour ça je vous recommande de NE PAS faire opposition auprès de Valiuz ou auprès des différentes enseignes avant obtention par écrit de toutes les informations que vous souhaitez et qui vous permettront de porter plainte, pour éviter qu’ils ne puissent vous dire « je n’ai plus rien sur vous ».
Ça veut dire :
Demander à chaque enseigne si elle a transmis des données vous concernant à Valiuz
… le cas échéant la liste exhaustive de ce qui a pu être échangé à destination de Valiuz ou des autres enseignes partenaires et en provenance de Valiuz ou des autres enseignes partenaires
… sous quel régime cette transmission a pu être faite (intérêt légitime, consentement préalable, etc.) et le cas échéant la preuve de votre consentement
… si pour les différents traitements décrits sur https://valiuz.com/comment-ca-fonctionne/ , l’enseigne est seule responsable de traitement avec Valiuz en sous-traitant, ou si Valiuz et l’enseigne sont co-responsables de traitement, ou si Valiuz est le responsable de traitement au sens du RGPD
… dans le cas où Valiuz n’est que sous-traitant, les croisements nécessaires aux traitements décrits et pour lesquels l’enseigne est seule responsable nécessitant l’accès aux données des autres partenaires, c’est l’enseigne qui doit donc avoir légalement accès à ces données et pas uniquement Valiuz, demander sous quel régime ces données ont-elles été obtenues
… de faire suivre à Valiuz une demande d’accès pour l’ensemble des données détenues vous concernant
Puis
Demander à Valiuz les mêmes informations 1 à 6, en reformulant pour inverser la situation.
Je ne fais pas de brouillon a recopier, ça aura surtout du sens si ça vient de vous. Je peux aider (et probablement d’autres en commentaires) si vous avez des questions.
Si d’aventure vous n’obtenez pas les mêmes réponses que moi, faites-moi signe. Ça sera intéressant.
La liste des contacts est la suivante (à contacter séparément mais si vous formulez bien votre demande vous pouvez faire un copier/coller pour toutes les enseignes et n’avoir une version spécifique que pour VALIUZ eux-même) :
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Pierre de Ronsard
Je travaille dans des équipes techniques informatiques, le web, les nouvelles technologies, les startups. Autour de moi je ne vois que des jeunes, avec quelques rares personnes de ma génération.
Il n’y a quasiment aucune personne de 50 ans ou plus dans les équipes techniques. Les exemples que j’ai en tête sont quelques pointures nationales ou internationales, pas du tout représentatives du métier.
Je n’ai que 43 ans mais ça fait déjà 10 ans que je suis dans les plus âgés des départements techniques. C’est hallucinant quand j’y pense. Le temps ne se déroulant que dans un sens, ça ne risque pas de s’arranger.
J’ai un peu ri (jaune) quand un coach m’a dit à 36 ans « tu entames ta seconde moitié de carrière, il va falloir te fixer quelque part ». Désormais je ne ris plus.
Ayant bifurqué vers les postes de direction, j’ai probablement un peu plus de temps que d’autres devant moi mais la question finira par arriver, surtout dans mon domaine professionnel :
Qui donc m’embauchera quand j’aurai 55, 60 ou 65 ans ? Ne risque-je pas de me retrouver sur le carreau ?
Fut un temps je pensais juste à trouver une place où je puisse rester 10 ans. En réalité il faudrait plutôt parler de 15 ans ou plus.
Et là je regarde autour de moi, dans le milieu des startups et boites tech. Il est très difficile de se projeter à 10 ou 15 ans. Il peut se passer mille choses.
Entre un échec, des plans de licenciement, un rachat, ou juste un licenciement individuel pour faire place à quelqu’un de plus jeune ou qui aura vécu l’étape d’après de l’évolution de l’entreprise… je ne me sens pas du tout en sécurité pour me dire que j’y serais encore à l’âge de ma retraite.
Si quoi que ce soit se passe, je risque de repartir à chercher un poste au mauvais moment, à un âge où ce sera difficile.
L’autre option c’est quitter le monde des nouvelles entreprises, startups et boites hyper tech pour entrer dans un grand groupe. Ces grands groupes sont plus stables, et plus habitués à garder des salariés jusqu’à la retraite.
Ce n’est pas magique non plus et ça peut être difficile de taper à la porte à 60 ou 65 ans. Et donc, à partir de quel âge faut-il que je m’imagine devoir chercher une place dans un grand groupe pour ma fin de carrière si jamais l’entreprise où je suis n’est pas devenu un grand groupe entre temps ?
Je ne sais pas et ça m’occupe l’esprit. J’ai l’impression d’avoir une horloge biologique que je ne dois plus ignorer. Le gouvernement qui pense à chaque fois rallonger l’âge de départ à la retraite sans réellement changer l’emploi des seniors n’aide pas beaucoup à ma sérénité.
You can tell something is wrong, but you’re not entirely sure what it is.
Mon dieu ! Quelqu’un m’espionne !
A common example [of a team not shipping because their tools and processes] is that your team only tries to release changes to production once a week or less.
J’aime cette phrase parce qu’on la lit puis… hein ? quoi ?
Livrer toutes les semaines n’est pas un objectif de réussite, c’est une marque de dysfonction faute de livrer assez fréquemment.
J’ai tendance à accepter la semaine et me battre contre les cycles qui font un mois. J’ai quand même vécu une vraie révolution quand une équipe est passée d’un cycle de 2 à 4 semaines à une 20aine de livraisons par jour.
Ça ne change pas que la fréquence, ça change la façon de travailler, de tester, de penser. Pour reprendre la première citation, j’ai du mal à trouver du concret pour expliquer la différence, mais elle était visible à l’œil nu en terme d’efficacité et de cadence.
You know, that person you think can’t be replaced because he’s just so productive and so smart, but who isn’t a team player and makes everyone around him unhappy.
La mode est au terme de toxicité. Il est peut-être un peu fort mais le fond est bien celui là. Aucun membre d’équipe ne sera assez bon pour compenser la négativité qu’il propage autour de lui.
Je dis généralement que pour progresser il est plus facile de faire progresser de 5% les 6 personnes autour de soi que d’améliorer sa propre productivité de 30%.
A less critical version of this situation is the person who just stirs up drama, who dwells on negative experiences, or who spends a bit too much time on gossip and playing games of us-against-them.
C’est malheureusement vrai aussi dans l’autre sens. Il est très facile de dégrader de 5% les personnes autour de soi. Dès qu’il y a négativité, défiance, mauvaise communication, confrontation, c’est un signal d’urgence.
Pas besoin de mauvaise intention. Une personne intrinsèquement négative est immédiatement un problème, même malgré elle. Ça doit mener à un stop ou un plan d’amélioration. Si c’est aussi le senior ou la personne clef, tant pis. Un départ sera le moindre mal.
but be aware that your manager may actually have an even harder time dealing with the brilliant jerk than you do. She isn’t seeing the immediate impact on team dynamics; she’s just seeing someone who gets things done. »
Make it clear to him that the behavior has to change, bring clear examples, and provide corrective feedback quickly after things happen.
Et honnêtement ce n’est pas facile de jouer le parternaliste en explicitant que telle critique est malvenue, que là il aurait fallu sourire plutôt que souffler. Ce sont des signaux faibles et chercher à les corriger peut passer pour une volonté de mettre sous silence les critiques, ou de demander à être faux dans les interactions.
La seule recommandation que j’ai est toujours la même, et donnée par l’auteure : Être explicite, commencer par dire que ça ne va pas et que ça doit changer.
Sometimes the negative person is just unhappy and the best thing to do is to help him leave the team on good terms; you must be prepared for this outcome. »
Pour l’anecdote, j’ai déjà rencontré quelqu’un de super, de très compétent, de sympa, qui est maintenant un lead technique reconnu dans une boite qui elle aussi est reconnue pour le bon fonctionnement de ses équipes techniques.
Quand je l’ai recruté ça n’a simplement pas fonctionné, probablement en partie parce que je lui ai mis trop d’étoiles dans les yeux sur ce que serait l’ambiance startup lors du recrutement. Il était mal, ça ne nous allait pas. On s’est séparé en bons termes. L’équipe a nettement amélioré sa productivité après son départ, malgré la personne en moins dans les effectifs.
Depuis je ne sous-estime plus l’influence que peut avoir de la négativité.
Be careful that vocally negative people don’t stay in that mindset on your team for long. The kind of toxic drama that is created by these energy vampires is hard for even the best manager to combat. The best defense is a good offense in this case, and quick action is essential. »
Dans mon cas ça c’est arrêté immédiatement après le départ. Dans d’autres ça va rester longtemps parce que la négativité est contagieuse, parce que ça a pu casser la confiance, ou la motivation, ou l’esprit d’équipe… autant de choses difficiles à reconstruire ensuite. Ça peut aussi mener à d’autres départs, de personnes qui en conséquence n’ont pas de raison de rester.
Crunch periods will happen, but there is no reason they should happen frequently.
But they’ll remember whether their manager was with them during the stressful period, or off somewhere else, doing her own thing.
You may only have the authority to guide decisions rather than dictate them
Je suis de ceux qui considère qu’on ne donne pas un rôle, on ne fait que acter que la personne agit au rôle en question.
L’étape la plus difficile pour les développeurs seniors, qu’ils veulent aller dans la branche management ou dans rester en contribution individuelle, c’est le fait d’être responsable sans décider eux-mêmes.
Il y a une vision fantasmée de la hiérarchie mais en réalité c’est un peu pareil à tous les niveaux. Dans ce que je veux faire, parfois ça finit par fonctionner en indiquant la bonne direction, en répétant, en donnant des objectifs. Parfois ça ne fonctionne pas et j’abandonne.
En réalité je ne décide pas vraiment. Même quand je le fais, ça ne suit pas toujours. Le travail c’est justement faire avancer tout le monde dans le même sens, pas décréter des choses dans son coin.
you’ll still be judged by how well those decisions turn out
Et pourtant on reste comptable du résultat. Quoi qu’il se passe, que je le décide ou non, que l’équipe suive ma vision ou persiste dans une autre, c’est moi qui suis responsable vis à vis de l’extérieur.
C’est à moi de faire en sorte que l’équipe aille dans le bon sens, d’expliquer comment et pourquoi, de convaincre, de guider et de former. Je peux éventuellement reprocher les décisions à ceux qui les ont prises, mais pas m’en retirer la responsabilité.
Vouloir prendre un poste de management c’est aussi ça : Savoir se sentir responsable, impliqué, tout en sachant qu’en fait on peut toujours décider ce qu’on veut sans que ça n’arrive dans les faits (sauf à avoir une hiérarchie militaire, mais ça ne me semble pas adapté à des équipes techniques dans le logiciel).
Create a Data-Driven Team Culture
Je balbutie encore, parce que j’ai du mal moi-même à trouver les bonnes métriques à mettre en œuvre. Je l’explique un peu quand je parle d’objectifs ici. J’ai trop vu ces systèmes pervertis ou mal utilisés pour les aimer.
the regular process retrospective has a lot of value for detecting patterns and forcing a reckoning with the outcome of decisions
On parle agilité et ça sort peut être du cadre mais il y a quatre rituels que je ne sauterai pas, dans cet ordre d’importance :
La rétrospective
Le 1–1 avec le manager
Le daily meeting avec l’équipe
Les kick-off pour donner du sens et lancer les projets
Si je place la rétrospective avant tout le reste c’est que c’est l’outil d’amélioration. Peu importe où on est, le principal est de s’amélioré.
La difficulté principale que j’ai rencontré avec le temps ce sont les rétrospectives qui s’épuisent, avec pas grand chose qui sort et peu ou pas d’actions prises. Une solution possible c’est l’animation, le changement de déroulé sur la réunion, ou le leadership tournant sur la réunion voire l’intervention d’un tiers à l’équipe.
Les véhicules des médecins arborant le caducée, ou ceux des sages-femmes arborant leur insigne professionnel, pourront bénéficier de mesures de tolérance en matière de stationnement irrégulier dès lors que leurs propriétaires sont appelés à exercer leurs activités professionnelles au domicile de leurs patients, ou à proximité de leur domicile en cas d’astreinte et essentiellement pour satisfaire à leurs obligations, en cas d’urgence.
Ces stationnements irréguliers ne doivent pour autant pas être de nature à gêner exagérement la circulation générale ou constituer un danger pour les autres usagers, notamment des piétons.
Je n’ai pas réussi à mettre la main sur le texte de la circulaire no 69–140 du 27 mars 1969 qui concerne les infirmiers mais son rappel no 86–122 du 7 mars 1986 reprend des termes similaires, potentiellement sans le critère d’urgence mais en précisant que ça s’apprécie en fonction des circonstances de lieu et de temps.
Quelques notes :
1. Ce n’est pas absolu. C’est en cas d’urgence (au moins pour les médecins et sage-femmes, et dans tous les cas explicitement apprécié en fonction des circonstances pour les infirmiers), ou devant chez soi lors des astreintes pour répondre aux cas d’urgence. Les infractions de stationnements par simple facilité lors de soins programmés ou non urgents sont donc exclus.
2. C’est sous réserve de gêne exagérée ou de danger. Au minimum, sont exclus les stationnements règlementairement reconnus comme dangereux au sens de R417–9 (au niveau des intersections, côtes, virages, et passages à niveau). Il en va probablement de même des stationnements reconnus comme très gênants au sens de R417–11 (notamment les emplacements réservés handicapés, transports de fonds, transports publics, sur les passages piétons ou en amont de ceux-ci, en amont des feux, sur les trottoirs ou voies vertes).
3. C’est surtout une tolérance vis à vis de l’établissement des contraventions et pas un droit. Ça implique un jugement en fonction de la situation spécifique d’urgence, de gêne occasionnée, de danger possible pour les usagers, et des alternatives disponibles. Cette appréciation des circonstances est même explicitement dans le rappel de la circulaire concernant les infirmiers.
4. C’est une circulaire qui s’applique aux agents dans le cadre de leur maintien de l’ordre et des contraventions qui peuvent être posées. Elle ne concerne pas les autres usagers qui sont légitimes à s’en plaindre. Elle ne dégage pas non plus de responsabilité au cas où ce stationnement non règlementaire aurait des conséquences directes ou indirectes.
5. Tel que je lis la circulaire, je doute que cela exonère du paiement en cas de stationnement payant (toujours sauf urgence) puisqu’il s’agit de rendre possible les missions, pas d’en diminuer les frais. Certaines mairies ont toutefois mis en place un accord avec une règle tarifaire spécifique.
D’un point de vue personnel, je n’ai aucun problème à accepter des stationnements adaptés au contexte d’urgence (jusqu’à même bloquer toute la rue s’il s’agit d’intervenir pour la vie de quelqu’un). L’état de nécessité est d’ailleurs bien présent dans nos lois et concerne tout le monde. Que ce soit un médecin ou un particulier qui vienne porter assistance urgente à un tiers m’indiffère totalement.
Je comprends aussi, dans une mesure raisonnable, les infractions faites de façon à gêner le moins possible quand les alternatives sont inexistantes ou vraiment excessives. Mon interprétation du raisonnable n’exclut cependant pas de perdre 5 minutes à trouver une place dans le parking payant le plus proche et marcher ensuite pour rejoindre le lieu de travail, ou utiliser d’autres moyens de transports quand c’est envisageable. La pression du patron ou l’envie d’enchaîner plus de clients plus rapidement ne me concernent pas. Là aussi, je ne vois pas de raison de distinguer le livreur de l’infirmier ou du particulier qui vient faire un déménagement.
Je n’accepterai toutefois aucun privilège de profession, et de croire que les règles communes ne s’appliquent pas à soi en raison de sa profession ou de son rôle, indépendamment des deux paragraphes précédents. Le fait que telle ou telle profession soit difficile n’y change rien à mes yeux, et encore moins pour les professions médicales : Quand demande aux personnes âgées ou jeunes enfants de contourner un véhicule stationné sur le trottoir en passant sur la chaussée, c’est un danger et le fait que ce soit réalisé par un professionnel des soins ne me parait le contraire d’une circonstance atténuante.
En effet, ni la législation, compte tenu des principes constitutionnels, ni la jurisprudence, compte tenu des principes généraux du droit, ne permet de traiter de manière préférentielle telle ou telle catégorie d’usager de la route, à moins que la rupture de l’égalité de traitement entre les usagers d’un même service public ne soit la conséquence nécessaire d’une loi, qu’elle résulte de différences de situation appréciables entre ces usagers ou d’une nécessité d’intérêt général en rapport avec les conditions d’exploitation dudit service.
Comme le note le gouvernement, en faire un droit en fonction d’une profession, indépendamment des nécessités, contreviendrait probablement aux principes généraux du droit français. Ça rend d’autant moins légitimes ceux qui veulent s’abstraire des règles uniquement en opposant leur carte professionnelle.
Many pieces of management advice tell new managers that part of their job, if they are effective, is to be a shield
Je n’avais jamais entendu parler de bouclier. Je n’y crois guère, et visiblement l’auteure non plus. On ne peut isoler totalement l’équipe au point que ce qui se passe ne les atteindra pas. Même si on pouvait, je doute que ce soit une bonne idée d’avoir l’équipe dans sa tour d’ivoire qui ne partage que du pur efficace avec l’extérieur.
Mon membre d’équipe idéal n’est pas un robot, ou pas pour les types de métiers que je gère. La compétence humaine (compréhension, communication, intuition, initiative, jugement) est essentielle.
Sometimes it’s appropriate to let some of the stress through to the team. The goal is not to stress them out, but to help them get context into what they’re dealing with.
Je ne parle pas de bouclier mais j’ai souvent fait tampon. J’ai parfois décrit mon poste ainsi. J’ai fait tampon vis à vis de directions toxiques, de présidents qui vivaient en mettant la pression ou le blâme.
Il ne s’agit pas alors d’isoler l’équipe mais d’amortir ce qu’il se passe.
Pour autant c’est une mauvaise chose. Je l’ai fait parce que l’environnement était structurellement problématique. Avec le recul peut-être que j’aurais simplement dû partir, ou essayer de mettre un coup de pied dans la fourmilière un peu plus fort.
Faire tampon est usant et l’analogie finie par être vraie aussi au niveau de l’issue. Au bout d’un moment vous serez usés et ne pourrez plus servir de tampon, voire plus servir du tout.
humans usually need some sort of context into why these goals have been set, and thereby into what problems they’re working to solve
L’auteure arrive par là en considérant que la pression ou ce qu’il se passe autour est un contexte qu’il est important de connaitre. Je prends la citation encore plus large.
Plus on responsabilise les équipes et plus il faut amener le contexte et le pourquoi. Le quoi c’est le boulot de l’équipe. Le contexte c’est ce qui leur permet de prendre les bonnes décisions, d’adapter au fur et à mesure du déroulé, et de se sentir impliqués.
Don’t underestimate the value of your technical skills as you work to become a successful engineering manager.
Je me suis toujours posé cette question et je n’ai toujours pas de réponse franche. Oui, je pense qu’il faut avoir des compétences techniques mais j’ai aussi vu des équipes encadrées par des personnes plus orientées scrum master et ça fonctionnait aussi.
Il faut comprendre le système, avoir des notions d’architecture. Au-delà… j’ai vu des succès comme des échecs avec des personnes fortement techniques et des succès comme des échecs avec des personnes assez faibles techniquement.
Toutes celles qui ont réussi avaient par contre un sens business et un sens humain développé, ainsi que la compréhension que les enjeux sont sur la communication et la culture.
a critical part of complex project management is understanding the pieces of the system well enough to determine the best path to implementation. The more you understand the code in the system, the easier determining this path will be
S’il faut de la technique, l’architecture des systèmes est à mon sens plus importante que la syntaxe d’un langage ou que l’expertise sur le code lui-même.
Why bother writing any code if all you’re doing is small stuff? The answer is that you need to stay enough in the code to see where the bottlenecks and process problems are.
Régulièrement il faut descendre dans la mine et se mettre dans l’équipe. L’objectif n’est pas forcément de réellement produire mais de comprendre, et de s’assurer qu’on n’est pas hors sol.
En tant que personne un peu extérieure, on est peut-être aussi plus sensible à tout ce qui traine au milieu du chemin et auquel le reste de l’équipe s’est habitué ou résigné.
L’été est parfait pour cela, si on peut mettre temporairement les enjeux projet en veilleuse.