Catégorie : Vélo

  • Retour sur le hook’d pour trans­por­ter les sacs cabas à vélo

    J’avais cher­ché quelque chose pour trans­por­ter des courses, colis ou gros objets qui n’entrent pas dans mes sacoches habi­tuelles. On m’a conseillé les Bakkies qui ont l’air parfaites mais hors de prix, surtout pour ne l’uti­li­ser qu’en quelques rares occa­sions.

    On m’a aussi pointé le hook’d. L’idée est bonne, le prix très raison­nable. J’en ai pris un exem­plaire.

    C’est un simple bout de plas­tique avec de chaque côté de quoi accro­cher les hanses d’un sac cabas et une fin en crochet d’un des deux côtés pour s’agrip­per sur le porte bagage.

    En pratique le hook’d a une largeur fixe et ne s’adapte pas à chaque porte-bagage. Ca fonc­tionne proba­ble­ment bien avec un sac de chaque côté, peut-être en bougeant un peu de droite à gauche. Avec un seul sac je ne suis pas rassuré par le main­tien. Avec un seul sac léger (ce que j’ai eu à y mettre était volu­mi­neux mais pas lourd), j’ai fait passer mes sangles pour me dire que ça n’al­lait pas se faire la malle au milieu du trajet.

    Ajouté au fait que le sac cabas lui-même n’a pas de rigi­dité suffi­sante et frot­tait contre les rayons, je sors vrai­ment peu convaincu. Les pares-jupes sont plus fréquents en Hollandes et ça joue peut-être. Pour moi, avec un seul sac je pense que la mise au guidon est presque plus pratique.

    Bref, vu le prix je ne regrette pas l’achat parce que ça me servira peut-être une ou deux fois, mais ça n’est pas une solu­tion que je recom­mande.

    Je vais plutôt cher­cher une Bakkie d’oc­ca­sion.

  • Manchons vélo

    Suite à ma recherche de gants vélo pour les tempé­ra­tures néga­tives, le Père Noël m’a apporté de massifs manchons vélo.

    J’étais limite hier dans mes gants donc je les ai inau­gu­rés ce matin.

    Chau­leur : J’ai un peu de mal à compa­rer. J’al­lais dire qu’il faisait froid hier et moins aujourd’­hui, indé­pen­dam­ment de mon équi­pe­ment. Le relevé de tempé­ra­ture ne me donne pas forcé­ment raison donc peut-être qu’il y a a aussi une ques­tion de ressenti. Je vais attendre un peu les grands froids pour juger.

    Gants hiver Shimano Gore­­tex Infi­­nium Wind­s­top­­per Insu­­la­­ted

    Ce qui est certain que j’étais à la limite d’avoir un peu froid en fin de trajet hier matin alors que j’étais bien au chaud ce matin. Je ne m’at­ten­dais pas à ça. Je devrais pouvoir tenir de bonnes tempé­ra­tures néga­tives sans problème si je cumule les gants et les manchons [confirmé par la suite].

    Respi­ra­tion : Les manchons sont imper­méables, ce que ne sont pas mes gants. C’est posi­tif en soi mais j’ai bien noté que c’est aussi peu voire pas du tout respi­rant. S’il fait un peu trop chaud ou que je suis en effort, ça risque de vite être humide. Hors de ques­tion de les garder en inter­sai­son.

    Manchons massifs
    (pas ceux-là mais ça ressemble)

    Ceux que j’ai n’ont quasi­ment aucune prise d’air quand j’ai les mains dedans avec mes manches de blou­son. Peut-être que d’autres sont plus ouverts et respi­re­ront mieux (au prix d’une chaleur moindre). En tout cas je prend bien conscience de la respi­ra­bi­lité de mes gants hiver.

    Prati­cité : Les manchons se sont révé­lés fran­che­ment massifs au débal­lage et j’ai eu un peu peur du côté pratique, surtout que l’ou­ver­ture pour les mains n’était pas si grande. Des manchons de taille plus raison­nables devraient être encore plus pratiques.

    La gêne est en fait mineure. Je tourne un peu pour bien mettre les mains mais je ne galère pas comme je le crai­gnais. Proba­ble­ment que je dirais « parfait » avec un peu d’ha­bi­tude et quelques jours d’uti­li­sa­tion.

    À côté de ça, avoir les mains sans gants pour toucher une ferme­ture éclair quand je les sors des manchons, c’est bien pratique aussi.

    Chan­ge­ments : Ce matin, je me rends compte que j’ai moins sorti mon bras pour indiquer la direc­tion. La gêne n’est pas énorme mais j’ai eu un petit frein à enle­ver ma main et la remettre. J’es­père que ça dispa­rai­tra avec le temps.

    Le rétro­vi­seur Corky de TheBeam

    Le vrai chan­ge­ment c’est que je ne peux plus mon petit rétro qui se posait en bout de guidon. Ça restait un acces­soire mais je me rends compte qu’il me sécu­ri­sait pas mal en circu­la­tion pour prévoir les voitures ou les vélos à ma gauche. Je vais perdre un élément de confort et de sécu­rité.

  • Un local vélo dans la copro

    La copro ouvre la discus­sion sur la créa­tion d’un local vélo sécu­risé sur le terrain de l’im­meuble. Je suis surpris mais je dis chiche parce qu’aujourd’­hui je monte et descend mon vélo chaque jour dans l’es­ca­lier.

    Et là je suis preneur de vos lumières sur le nombre d’em­pla­ce­ments, sur ce qui peut consti­tuer un local sécu­risé ou non, sur les arceaux à mettre en place, sur les règles à mettre en place pour éviter les occu­pa­tions ventouses, etc.

    Empla­ce­ments

    Il y a 35 copro­prié­taires, quelques studios, des personnes âgées, mais aussi des familles (et les personnes âgées ont tendance à être rempla­cées par des familles donc il faut prévoir aussi l’ave­nir).

    Je n’ai pas le nombre de rési­dents mais j’ima­gine que s’il faut permettre un vélo à tous ceux qui en ont un, ça risque de faire entre 60 et 100 places, et j’ima­gine qu’on va trou­ver ça dispro­por­tionné ou infai­sable.

    On peut imagi­ner limi­ter l’usage unique­ment aux vélos qui bougent plusieurs fois par semaine. Là on risque de tomber en dessous de la ving­taine, peut-être même de la dizaine (pure suppo­si­tion) mais ça quand même non nul et ça demande de mettre un para­graphe sur le règle­ment de la copro pour s’as­su­rer qu’on puisse faire reti­rer ceux qui ne bougent pas.

    Quelqu’un a-t-il déjà mis en place une telle règle ? Comment ça se formule ?

    La sécu­ri­sa­tion

    Il y a des arceaux peu ou pas utili­sés sur l’es­pace public juste au niveau du portail. On parle donc de construire un espace suffi­sam­ment sécu­risé pour lais­ser des vélos la nuit, pas juste quelques heures en jour­née.

    On a eu des vols dans les caves, sur les balcons, et même un cambrio­lage au rez de chaus­sée. C’est rare mais ça arrive et un local vélo va atti­rer les mauvaises inten­tions. L’en­trée de la rési­dence elle-même ne sera pas une barrière sérieuse.

    Bref, il va falloir penser sécu­risé. J’ima­gine au moins un système bien ancré au sol qui ne se découpe pas aussi faci­le­ment qu’un anti­vol. Je suis preneur de réfé­rences.

    Ils sont prêts à un local fermé. Et juste­ment, il faut penser quoi comme local ? Qu’est-ce qui est faisable si on imagine la version déme­su­rée à 50+ empla­ce­ments ? et pour la version à 10 empla­ce­ments ?

    Un local fermé empê­che­rait les vols d’op­por­tu­nité mais proba­ble­ment pas deux malins qui arrivent avec une disqueuse en pleine nuit. Est-ce que je peux faire quelque chose contre ça ? Genre un local en dur suffi­sam­ment solide ?

    Sinon, est-ce qu’une alarme sonore qui réveillera les voisins suffi­rait ?


    J’ou­blie certai­ne­ment plein de choses. À quoi dois-je penser ? Vous avez des réfé­rences ?

  • Gants vélo hiver

    Il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais équi­pe­ments

    C’est la cita­tion qu’on me sort souvent quand je parle de pluie ou de froid, et l’ex­pé­rience veut que je tombe assez faci­le­ment d’ac­cord.

    Personne ne verrait comme un exploit de marcher en ville l’hi­ver. On se féli­cite même de balades en montagnes, de ski ou de raquettes. Pourquoi le froid serait-il diffé­rent à vélo ?

    Les gants actuels

    Gants de vélo 500 mi-saison Décath­lon

    Jusqu’à envi­ron 10°C je suis avec les gants de mi-saison Décath­lon. Ils résistent assez à la pluie pour mes trajets. Je regrette juste de les avoir pris en noir.

    Gants Shimano Gore­tex Infi­nium Wind­stop­per Insu­la­ted

    Pour l’hi­ver je sors les Shimano Gore­tex Infi­nium Wind­stop­per Insu­la­ted (oui, bonjour le nom à rallonge) et c’est parfait tant qu’il ne pleut pas trop et jusqu’à ce qu’on approche du gel.

    Ça sera proba­ble­ment suffi­sant pour d’autres mais je n’ai malheu­reu­se­ment quasi aucune circu­la­tion dans les mains. C’est trop léger pour moi avec l’hu­mi­dité et les tempé­ra­ture qui approchent du néga­tif.

    Autour des gants

    On m’a conseillé « si tu as froid aux mains couvre-toi la tête et le torse ». J’ai une casquette coupe-vent de mi-saison mais je n’avais pas froid à la tête. J’ai quand même tenté le gros bonnet, le tour de cou en polaire et le gros blou­son : J’ai eu globa­le­ment chaud mais quand même froid aux mains.

    Les sous-gants n’ont pas eu d’ef­fet signi­fi­ca­tif chez moi non plus. J’ai n’ai pas eu l’im­pres­sion d’être serré dans mes gants mais je n’ex­clus pas pour autant que j’au­rais pu avoir plus de chaleur avec plus d’air donc une taille de plus dans mes gants. Il reste que si c’est pour ache­ter d’autres gants plus larges en plus des actuels, autant regar­der direc­te­ment des gants adap­tés à la base.

    Les gants sub-zéro

    Il y a peu de gants vélo pour tempé­ra­tures néga­tives et je ne suis pas très à l’aise à prendre des gros gants lourds et peu souples, alors que j’ai le budget pour prendre des choses adap­tées à mon usage.

    Gants Shimano Infi­nium Prima­loft 2×2

    Il y a les Shimano Infi­nium Prima­loft 2×2 qui me font de l’œil, et le décou­page mi-moufle en deux fois deux doigts me semble effec­ti­ve­ment parfai­te­ment adapté à mon besoin. Ils sont prévus pour 5°C de moins que mes actuels et ça devrait suffire (surtout si je prévois une taille de plus pour y mettre des sous-gants.

    Ekoi a aussi des gants sur la même plage de tempé­ra­ture mais je ne sais pas s’ils survendent leur résis­tance au froid ou pas (alors que les Shimano je peux compa­rer aux actuels et reti­rer 5°C à ceux que je connais).

    Ekoi Heat Concept 5

    L’al­ter­na­tive semble être les gants chauf­fants. On m’a juste­ment pointé les Heat Concept 5 d’Ekoi. J’avoue que j’ai un blocage psycho­lo­gique à avoir des résis­tance qui peut bruler dans les doigts et à devoir gérer un élément avec une batte­rie à rechar­ger tous les jours. J’ai fait atten­tion à ne pas le subir avec les lumières ; ce n’est pas pour le subir avec des gants. J’y vien­drai peut-être si mon achat premier est un échec mais je préfé­re­rais une solu­tion passive. Bon, et on dépasse quand même les 100 €, ce qui me parait cher pour mon usage.

    Et sinon ?

    Manchons vélo

    Dans les discus­sions l’idée du manchon est quand même reve­nue régu­liè­re­ment. On casse le vent, donne un effet moufle, et ça se cumule avec diffé­rentes gammes de gants suivant la tempé­ra­ture. J’avoue que l’idée me tente et que ça fait un cadeau de Noël plus abor­dable qu’une pair de gants haut de gamme pour grand froid.

    J’avais peur de me retrou­ver prison­nier collé au guidon sans pouvoir sortir mes mains faci­le­ment en urgence. Les discus­sions que j’ai eu m’ont rassuré sur ce point.

    Et donc, tu prends quoi ?

    Je garde mes deux paires de gants pour la mi-saison et pour l’hi­ver au-delà des quelques degrés. Les manchons m’ont l’air de l’op­tion la plus évidente et la moins chère. On perd un peu en style mais on gagne peut-être aussi en prati­cité par rapport à de très gros gants donc j’ai envie d’es­sayer ça.

    Si ça ne fonc­tionne pas pour des raisons pratiques, je tente­rai les gants Shimano Prima­loft en 2×2. Je crois beau­coup à l’avan­tage de ne pas isoler chaque doigt indé­pen­dam­ment.

    Si ça ne fonc­tionne pas parce que j’ai encore froid je pous­se­rai direct vers les gants chauf­fants, malgré moi.


    Le retour sur les manchons est publié. Pour moi c’est une réus­site.

  • Retour de vélo et tente

    Quelques retours de la petite rando en vélo de deux jours une nuit avec la tente sur le porte-bagage :

    Sur le projet

    • Si le fils va vite en petite balade, sur la distance on est plutôt entre 10 et 15 km/h seule­ment. Du coup on est allé plus lente­ment que je ne l’ima­gi­nais, 6h30 de trajet pauses incluses.
    • 10 ans, il tient mal sa droite et j’ai passé beau­coup de temps à lui dire de rester à droite. Il semble mal contrô­ler encore et je ne comprends pas pourquoi.
    • On a fait 55 km plutôt que 40 mais les 10 de la fin pour atteindre le camping étaient de trop. Il commençait à fati­guer et à faire des fautes et se décou­ra­ger forte­ment.
    • Il a du se faire mal en tombant vers la fin de l’al­ler à cause de la fatigue et il avait mal le lende­main. On a écourté au milieu du retour (option « appel d’une voiture pour le rame­ner »). 80 km quand même en deux jours et il aurait tenu les 110 s’il avait vrai­ment fallu 💪.
    • Les déni­ve­lés étaient faibles, 350 mètres sur 50 km, mais les montées restent diffi­ciles, à la fois pour moi (j’étais sur ma plus faible vitesse vélo chargé) et pour lui. Il a poussé plusieurs fois plutôt que monter à vélo et l’a vécu néga­ti­ve­ment. On n’est clai­re­ment pas prêts pour autre chose que la descente d’un fleuve ou d’un canal.
    • Malgré tout ça, il est à fond pour recom­men­cer. On fera proba­ble­ment plusieurs étapes mais plus courtes.
    • Le prix des camping a bien évolué depuis ma jeunesse. 30 € pour une nuit avec une tente et deux vélos sans accès élec­trique dans un petit camping sans trop de préten­tions, j’ai trouvé ça assez salé. Pour 15 € de plus on a le prix d’un hôtel Formule 1 ou équi­valent en zone de campagne.

    Sur l’iti­né­raire :

    • On est parti vers l’est sur la via rhona. Le trajet au nord semblait plus sympa mais je n’avais de retour au delà de 30 km. La via rhona me sécu­ri­sait un peu là dessus à l’est. Le sud commençait par de la dépar­te­men­tale jusqu’à Givors donc était exclu avec le petit de 10 ans qui tient mal la droite.
    • Geovelo m’a tracé un itiné­raire qui passe par beau­coup de route. J’ai fait confiance au GPS au début plutôt qu’aux panneaux via rhona. J’ai changé de stra­té­gie à la fin et j’ai bien fait. Je ne comprends pas qu’une trace aussi connue ne soit pas privi­lé­giée au moins quand on demande « itiné­raire touris­tique ».
    • Locus map m’a tracé un itiné­raire nette­ment meilleur au retour, plus proche de la via rhona, mais qui s’en éloigne quand même plusieurs fois. La via rhona fait beau­coup de détours, parfois en passant par des villages avec montée et descente là où Locus map avait un itiné­raire plus court et sans déni­velé.
    • Au final au retour on a suivi la via rhona et c’est quand même très bien fléché. Clai­re­ment, aucune appli d’iti­né­raire, même dédiée vélo (j’en ai testé plein le soir au camping), ne m’a convaincu. Après il semble aussi que le fléchage sur place bouge suivant les années. Parfois il semble y avoir des choses inco­hé­rentes ou des panneaux de voies qui se rami­fient. La carte ou le gps restent indis­pen­sable en complé­ment du fléchage.

    Sur l’équi­pe­ment

    • Les pneus mara­thon supreme en 42–622 passe beau­coup mieux sur les chemins que je ne le crai­gnais, rien à redire. Ils sont par contre clai­re­ment inadap­tés pour les pentes en gros cailloux. Le manque de cram­pons sur les côtés se fait sentir. Ça glisse et ça rend l’exer­cice périlleux.
    • La petite selle dure de VTT pour les trajets long n’était proba­ble­ment pas l’idéal pour le petit. Ça doit jouer sur son mal au derrière le second jour. Rétros­pec­ti­ve­ment c’est évident, d’au­tant que la mienne n’était pas forcé­ment beau­coup plus adap­tée.
    • La tente haut de gamme stockée 17 ans à la cave avait perdu son étan­chéité. Oui, ça parait évident là aussi après coup. On avait une bonne partie de la rosée sur la tente inté­rieure. Les coutures/collages de la toile exté­rieure commençaient à se désa­gré­ger quand on l’a faite sécher. Il va falloir rache­ter.
    • Les mate­las de sol auto-gonflants stockés roulés pendant 17 ans ont un peu mieux vécu mais ils ne tiennent plus la nuit sans perdre signi­fi­ca­ti­ve­ment eux non plus. Là aussi, il va falloir rache­ter.
    • Il fait 145cm, j’ai l’im­pres­sion que son VTT de 24″ était limite. Il faudra certai­ne­ment passer en 26″ l’an­née prochaine. Peut-être que la rando le fera réflé­chir sur savoir si c’est vrai­ment un VTT dont il a besoin.
    • La prochaine fois je lui trouve un porte bagage. Il sera content d’avoir des sacoches, quitte à lui mettre les duvets et mate­las de sol, donc volu­mi­neux mais pas lourd. Moi ça me permet­tra d’être un peu plus fin dans mon propre char­ge­ment.

    Sur les conseils vis-a-vis de mon char­ge­ment :

    • La batte­rie pour char­ger le télé­phone m’a bien été utile. J’uti­li­sais le GPS sur le télé­phone ; l’écran allumé en plein soleil a cramé 50% en une heure sur mon télé­phone haute auto­no­mie. J’ai changé de logi­ciel au retour, écran éteint sauf quand j’en avais besoin, et ça passait beau­coup beau­coup mieux. Pouvoir char­ger le soir sans prendre le forfait élec­trique me semble quand même rester une bonne idée.
    • Je n’ai pas utilisé ma bouteille de secours de 1.5L mais les gourdes étaient vides quand on est arri­vés au camping. Nous aurions été un peu plus loin que nous aurions entamé cette bouteille de secours. Il y aurait proba­ble­ment eu possi­bi­lité de remplir les gourdes en chemin en faisant atten­tion mais je garde­rai la bouteille de secours le prochain trajet aussi.
    • Il me manquait la crème solaire. C’était nuageux mais… j’ai cramé, genre vanille-fraise sur les bras et les mollets. Ça ne pardonne pas.
    • J’ai l’ha­bi­tude de ne pas mettre de gants vélos en été mais j’ai appré­cié de les avoir sur la durée. Je pense que ça a beau­coup aidé à ne pas avoir mal aux mains.
    • Le « au cas où sur le trajet de nuit » avec gilets fluo et lumière était clai­re­ment inutile. J’en ferais l’éco­no­mie la prochaine fois, même si ça ne pèse rien.
    • Les tongs était indis­pen­sables une fois arri­vés au camping et aérer les pieds. Il nous a manqué le maillot de bain pour la piscine.
    • Je n’en ai pas eu besoin mais vous avez bien fait de me dire d’em­me­ner de quoi chan­ger une chambre à air. Ça sera sur ma liste la prochaine fois.
    • Même chose, je n’en ai pas eu besoin non plus mais vous avez bien fait de me dire d’ajou­ter un anti­sep­tique et une trousse de premiers secours. Ça sera sur ma liste aussi.
    • Ne pas penser au déjeu­ner du retour alors qu’on le fait un dimanche ce n’était pas malin. On a croisé un Vival juste 10 minutes avant sa ferme­ture mais sinon on aurait été marrons.
  • Vélo et tente à 40 km

    Je rêve de voyage à vélo. À défaut je refe­rai peut-être la descente de la Loire avec mon fils de 10 ans pour lui montrer ce que c’est.

    Ça fait plusieurs années que j’en parle et on va commen­cer demain par un aller-retour vers un camping à 40 km de chez nous. Pour lui c’est déjà l’aven­ture et il saute de partout. Bonus de ce premier essai : On peut se faire secou­rir en voiture au moindre pépin de faible impor­tance.

    Je fais les sacoches et mon dieu… on ne part que deux jours et une nuit, sans même avoir besoin d’un réchaud ou de vais­selle, sans prendre tout l’at­ti­rail pour être auto­nome en cas de soucis, et mes sacoches sont déjà pleines à craquer.

    Même en poids, je compte 125 kg tout chargé (moi + le vélo + le char­ge­ment, eau comprise) et, même si je vois que le très haut de gamme d’aujourd’­hui est encore plus léger, tente duvet et mate­las de sol étaient du haut de gamme labé­lisé ultra­light à l’époque de l’achat.

    Le fait que je prenne tout dans mes sacoches et que mon fils ait un vélo vide joue aussi, mais ce n’est pas la seule expli­ca­tion. Du coup, pour ceux qui veulent m’ai­der reti­rer le super­flu, voilà ma liste :

    Pour lui :

    • Casque vélo
    • Gants vélo
    • Gourde 750ml
    • Gilet réflé­chis­sant
    • Lumières vélo
    • Lunettes de soleil
    • Casquette
    • Livre
    • Écou­teurs
    • Lampe fron­tale
    • Tongs
    • Kway
    • Tenue de rechange complète
    • Pyjama
    • Sweat

    Pour moi :

    • Casque vélo
    • Gants vélo
    • Gourde 1000 ml
    • Gourde 750 ml
    • Gilet réflé­chis­sant
    • Lunettes de soleil
    • Casquette
    • Liseuse
    • Écou­teurs
    • Batte­rie portable pour télé­phone
    • Kway
    • Tenue de rechange complète
    • Pyjama
    • Sweat

    En commun :

    • Tente (~3kg)
    • 2x duvets légers
    • 2x mate­las de sol
    • Outil vélo
    • Pompe vélo
    • Cade­nas vélo
    • Papier toilette
    • Néces­saire toilette
    • Serviette douche
    • Mouchoirs
    • Sacs poubelles
    • Couteau suisse
    • 2x four­chettes
    • 2x cuillères
    • Sand­wichs du midi
    • Diner froid préparé
    • Bouteille d’eau 1.5l
    • Compotes
    • Barres céréales

    Si vous voyez des choses super­flues, je suis preneur de vos commen­taires. Si vous voyez quelque chose qui manque aussi d’ailleurs, même si ça semble tomber sous le sens (c’est souvent l’évident qu’on oublie le plus faci­le­ment)

    Pour être franc, sur un vrai voyage j’ajou­te­rais de la vais­selle, un réchaud, de l’huile, du sel et ce genre de choses, au moins un paquet de pâtes de secours, une serviette de douche en plus, un peu de linge, une chambre à air de secours pour chaque vélo, un char­geur usb, et proba­ble­ment plein d’autres choses.

  • Je rêve de voyage à vélo

    Je rêve de voyage à vélo. Litté­ra­le­ment.

    J’ai envie de me perdre pendant des semaines avec juste la tente sur le porte-bagage et rouler jusqu’à la tombée de la nuit.

    J’ai fait deux balades en cyclo­tou­risme il y a 15 ans, une pour descendre la Loire et une pour suivre le canal du midi. Elles sont toujours dans mes souve­nirs.

    J’ado­re­rais me relan­cer. Je me retiens pour deux raisons : Ma condi­tion physique et le bivouac.

    J’ai en réalité fait le plus facile en France, ou pas loin. Je n’étais déjà pas spor­tif à la base mais je le suis encore moins, avec 15 kg de plus. Je crains chaque montée. Si je tiens les 500 mètres à 4% à vide au retour du boulot, je ne pense arri­ver à tenir un vrai déni­velé sur un vélo chargé. Je risque de ne pas pouvoir faire plus de 50 km hors de Lyon sans me retrou­ver devant un obstacle.

    Quant au bivouac, si tout ça me fait rêver et que le mauvais temps ne me fait pas peur, c’est savoir où plan­ter la tente qui est mon réel frein. J’au­rais peur de me faire délo­ger comme un squat­teur, ou au contraire de tomber sur quelqu’un de malveillant loin de tout. Je ne trou­ve­rai pas partout des campings tous les 20 km comme on peut en trou­ver pour la descente de la Loire.

    Et donc ? Je ne sais pas.

    J’ado­re­rais trou­ver quelqu’un qui part à l’aven­ture avec moi pour m’ini­tier mais ceux qui le font déjà n’ont proba­ble­ment aucun inté­rêt à se trim­ba­ler un lour­daud qui risque de ne pas passer la troi­sième étape du parcours.

    Je vais déjà commen­cer par emme­ner mon fils camper à vélo à 40 km d’ici.

  • Un cade­nas pour mon vélo (2022)

    J’avais déjà un peu écrit en 2017, et tout ce qui y était est toujours vrai : Mis à part le futur HipLock D1000, aucun anti­vol ne résiste plus de quelques dizaines de secondes à une disqueuse portable.

    La solu­tion ultime

    Oui, elle semble exis­ter. Le HipLock D1000 est un anti­vol U qui semble résis­tant aux disqueuses. Les tests en ligne montrent qu’il faut plusieurs dizaines de minutes avec de nombreux disques diamants pour décou­per l’an­ti­vol à la disqueuse dans de bonnes condi­tions en atelier. Autant dire que le voleur aura proba­ble­ment aban­donné avant.

    Même avec ça, la sécu­rité sera toujours du même niveau que son maillon le plus faible. Tous les points d’at­tache ne résis­te­ront pas à une disqueuse et un voleur pourra souvent quand même récu­pé­rer votre vélo dans une camion­nette pour décou­per l’an­ti­vol plus tard chez lui.

    Person­nel­le­ment je n’aime pas les solu­tions ultimes. N’im­porte quel gamin pourra mettre un chewing-gum dans la serrure par jeu ou par malice et je ne pour­rai plus moi non plus récu­pé­rer mon vélo. Gênant…

    Le lieu sécu­risé

    La solu­tion plus réaliste pour moi c’est d’at­ta­cher le vélo dans un lieu où la découpe d’un anti­vol U risque de faire inter­ve­nir des tiers pour l’em­pê­cher de repar­tir avec le vélo.

    Il faut un anti­vol U haut de gamme, ceux qui mettent au moins 30 secondes à être décou­pés.

    Pour le lieu, la pleine rue ne fonc­tionne malheu­reu­se­ment pas. Les passants n’in­ter­vien­dront proba­ble­ment pas, la police n’aura pas le temps d’ar­ri­ver jusque là même si elle était à deux blocs de là.

    Il faut un lieu privé, avec des personnes qu’on connait, ou une commu­nauté à laquelle on appar­tient. Un parking privé peut aussi faire l’af­faire si un vigile est juste devant (il peut inter­ve­nir en moins de 30 secondes) ou s’il peut bloquer les sorties.

    Les fameux parkings sécu­ri­sés avec juste des camé­ras ou plusieurs sorties libres ne servent pas à grand chose. On aura une vidéo d’un homme avec une capuche ou une casquette, mais plus de vélo.

    Deux anti­vols plutôt qu’un

    Parce que deux c’est toujours mieux qu’un mais aussi parce que deux U haut de gamme c’est autant à décou­per. Si le temps est un facteur impor­tant et que mon vélo n’est pas hors de prix, le voleur préfé­rera prendre celui d’à côté. L’autre avan­tage c’est aussi que ça permet de sécu­ri­ser les deux roues du vélo.

    Un anti­vol de cadre peut aussi être un bon anti­vol secon­daire à côté du U haut de gamme. Ça demande un peu plus de préci­sion à la disqueuse, proba­ble­ment trop pour que ce soit inté­res­sant. Il faut un gros coupe boulon à côté et ça met de côté les vols rapides avec un seul outil.

    Pour la même raison, un anti­vol à câble en plus du U est poten­tiel­le­ment une bonne idée. Ça ne sert à rien seul — ça se coupe instan­ta­né­ment — mais ça demande un outil diffé­rent de la disqueuse. Ça ne coûte (et ne pèse) rien à ajou­ter.

    La seule option qui me fait un peut douter, c’est le second U de faible section. Celui qui coupe un U haut de gamme aura déjà une disqueuse avec des disques adap­tés et un mauvais U lui pren­dra à peine 10 secondes de plus. Si le vélo vaut le coup, ça ne le gênera pas vrai­ment plus qu’un câble (et peut-être moins s’il n’a qu’une disqueuse à sa dispo­si­tion).

    Un anti­vol U haut de gamme

    À défaut, s’il n’y a qu’un seul anti­vol, le U de meilleure sécu­rité de n’im­porte quelle bonne marque connue devrait faire l’af­faire. Ce n’est pas le meilleur en résis­tance mais le Elops U 900 de Décath­lon a proba­ble­ment le meilleur rapport qualité/prix.

    Certaines assu­rances ne couvri­ront le dommage qu’a­vec une facture nomi­na­tive pour l’achat d’un U certi­fié 2 * par l’ART, 2 roues par la FUB, ou Gold par SoldSe­cure.

    Il faut juste penser à reti­rer les attaches rapides sur les roues si on ne peut pas sécu­ri­ser les deux. Un axe anti­vol est encore mieux. Certains attachent d’ailleurs un câble à leur U pour aller sécu­ri­ser la seconde roue. C’est une option peu chère aussi.

    Un anti­vol autre qu’un U haut de gamme

    « U » ne veut pas dire magique. Un mauvais U ou une mauvaise chaîne ne sont pas beau­coup mieux qu’un gros câble.

    Et, juste­ment, les anti­vols à câble ou les petites chaînes ne valent pas grand chose. Ça se découpe instan­ta­né­ment avec le bon outil.

    Les anti­vols plats pliants type Bordo ont la répu­ta­tion de se faire casser rela­ti­ve­ment faci­le­ment sans outils bien qu’A­bus en note certains à 15/15 en résis­tance. Par prin­cipe de précau­tion, je les mets dans la case « à éviter ».

    Et des acces­soires

    En plus des axes anti­vol, on peut aussi reti­rer l’at­tache rapide pour la selle. Tout ce qui s’at­tache avec une vis sur le cadre peut aussi proba­ble­ment être sécu­risé avec un bête serflex. Tout ça permet­tra au moins d’évi­ter les vols d’op­por­tu­ni­tés par quelqu’un de non équipé.

    Et le bicy­code

    Il est là d’of­fice sur les vélos de 2022 mais parfois il s’agit d’une bête étiquette. Un passage à la gravure opère poten­tiel­le­ment une meilleure dissua­sion chez ceux qui ne sont pas des profes­sion­nels du vol (oui, juste une dissua­sion, ça n’em­pêche pas le vol, ça rend juste légè­re­ment moins facile la revente des vélos de qualité).

    Faites graver vos anciens vélos. Pour 5€, ça serait dommage de se priver.

  • Dash­cam vélo

    Sans grande convic­tion, je cherche une camera vélo pour filmer les trajets.

    J’ima­gine un truc qui s’at­tache sur le guidon, sur le côté gauche ou en bas sur la branche gauche.

    • Qui peut se fixer sur le guidon, soit sur le côté gauche soit accro­ché en bas de la branche gauche (donc pas de perche sur le casque)
    • Qui filme à l’avant et à l’ar­rière (idéa­le­ment en un seul bloc)
    • Qui se retire faci­le­ment quand je pose le vélo
    • Avec une qualité et défi­ni­tion suffi­sante pour iden­ti­fier une plaque d’im­ma­tri­cu­la­tion voire une visage
    • Avec soit un système d’en­re­gis­tre­ment en boucle, soit un espace mémoire permet­tant de stocker plusieurs heures de trajet
    • Une auto­no­mie d’au moins 90 minutes (j’au­rais bien dit plusieurs heures, mais je vois que la réalité est loin de ça)
    • Une résis­tance à l’eau correcte pour ne pas la rendre HS dès qu’il commence à y avoir quelques gouttes de façon impromp­tue.
    • Pas trop chère

    Vous auriez des sugges­tions ?

  • Les Reelight c’est non

    Je m’étais demandé une ou deux fois ce que valent les Reelight dont j’ai un peu trop vu de pub passer. Ça semblait telle­ment non intru­sif que j’ai même envi­sagé d’en ache­ter une.

    J’en ai croisé une en circu­la­tion la nuit. Si je dis « c’est de la merde » je suis bien en deçà de mon ressenti.

    Si j’ai vu le vélo, c’est qu’il avait un cata­dioptre à l’ar­rière. Sa lumière était quasi­ment invi­sible, en inten­sité comme en fréquence.

    On avait un timide cligno­tant rouge trop lent, sur un des côtés de la roue. Je ne l’ai vu que plus tard en passant à côté. J’ima­gine que ça aurait été encore pire si j’avais eu un angle me présen­tant l’autre côté de la roue.

    À ce niveau là ça ne vaut même pas le coup de l’ins­tal­ler si on en a une gratuite, vrai­ment.