Catégorie : Vélo

  • Manchons vélo

    Suite à ma recherche de gants vélo pour les tempé­ra­tures néga­tives, le Père Noël m’a apporté de massifs manchons vélo.

    J’étais limite hier dans mes gants donc je les ai inau­gu­rés ce matin.

    Chau­leur : J’ai un peu de mal à compa­rer. J’al­lais dire qu’il faisait froid hier et moins aujourd’­hui, indé­pen­dam­ment de mon équi­pe­ment. Le relevé de tempé­ra­ture ne me donne pas forcé­ment raison donc peut-être qu’il y a a aussi une ques­tion de ressenti. Je vais attendre un peu les grands froids pour juger.

    Gants hiver Shimano Gore­­tex Infi­­nium Wind­s­top­­per Insu­­la­­ted

    Ce qui est certain que j’étais à la limite d’avoir un peu froid en fin de trajet hier matin alors que j’étais bien au chaud ce matin. Je ne m’at­ten­dais pas à ça. Je devrais pouvoir tenir de bonnes tempé­ra­tures néga­tives sans problème si je cumule les gants et les manchons [confirmé par la suite].

    Respi­ra­tion : Les manchons sont imper­méables, ce que ne sont pas mes gants. C’est posi­tif en soi mais j’ai bien noté que c’est aussi peu voire pas du tout respi­rant. S’il fait un peu trop chaud ou que je suis en effort, ça risque de vite être humide. Hors de ques­tion de les garder en inter­sai­son.

    Manchons massifs
    (pas ceux-là mais ça ressemble)

    Ceux que j’ai n’ont quasi­ment aucune prise d’air quand j’ai les mains dedans avec mes manches de blou­son. Peut-être que d’autres sont plus ouverts et respi­re­ront mieux (au prix d’une chaleur moindre). En tout cas je prend bien conscience de la respi­ra­bi­lité de mes gants hiver.

    Prati­cité : Les manchons se sont révé­lés fran­che­ment massifs au débal­lage et j’ai eu un peu peur du côté pratique, surtout que l’ou­ver­ture pour les mains n’était pas si grande. Des manchons de taille plus raison­nables devraient être encore plus pratiques.

    La gêne est en fait mineure. Je tourne un peu pour bien mettre les mains mais je ne galère pas comme je le crai­gnais. Proba­ble­ment que je dirais « parfait » avec un peu d’ha­bi­tude et quelques jours d’uti­li­sa­tion.

    À côté de ça, avoir les mains sans gants pour toucher une ferme­ture éclair quand je les sors des manchons, c’est bien pratique aussi.

    Chan­ge­ments : Ce matin, je me rends compte que j’ai moins sorti mon bras pour indiquer la direc­tion. La gêne n’est pas énorme mais j’ai eu un petit frein à enle­ver ma main et la remettre. J’es­père que ça dispa­rai­tra avec le temps.

    Le rétro­vi­seur Corky de TheBeam

    Le vrai chan­ge­ment c’est que je ne peux plus mon petit rétro qui se posait en bout de guidon. Ça restait un acces­soire mais je me rends compte qu’il me sécu­ri­sait pas mal en circu­la­tion pour prévoir les voitures ou les vélos à ma gauche. Je vais perdre un élément de confort et de sécu­rité.

  • Un local vélo dans la copro

    La copro ouvre la discus­sion sur la créa­tion d’un local vélo sécu­risé sur le terrain de l’im­meuble. Je suis surpris mais je dis chiche parce qu’aujourd’­hui je monte et descend mon vélo chaque jour dans l’es­ca­lier.

    Et là je suis preneur de vos lumières sur le nombre d’em­pla­ce­ments, sur ce qui peut consti­tuer un local sécu­risé ou non, sur les arceaux à mettre en place, sur les règles à mettre en place pour éviter les occu­pa­tions ventouses, etc.

    Empla­ce­ments

    Il y a 35 copro­prié­taires, quelques studios, des personnes âgées, mais aussi des familles (et les personnes âgées ont tendance à être rempla­cées par des familles donc il faut prévoir aussi l’ave­nir).

    Je n’ai pas le nombre de rési­dents mais j’ima­gine que s’il faut permettre un vélo à tous ceux qui en ont un, ça risque de faire entre 60 et 100 places, et j’ima­gine qu’on va trou­ver ça dispro­por­tionné ou infai­sable.

    On peut imagi­ner limi­ter l’usage unique­ment aux vélos qui bougent plusieurs fois par semaine. Là on risque de tomber en dessous de la ving­taine, peut-être même de la dizaine (pure suppo­si­tion) mais ça quand même non nul et ça demande de mettre un para­graphe sur le règle­ment de la copro pour s’as­su­rer qu’on puisse faire reti­rer ceux qui ne bougent pas.

    Quelqu’un a-t-il déjà mis en place une telle règle ? Comment ça se formule ?

    La sécu­ri­sa­tion

    Il y a des arceaux peu ou pas utili­sés sur l’es­pace public juste au niveau du portail. On parle donc de construire un espace suffi­sam­ment sécu­risé pour lais­ser des vélos la nuit, pas juste quelques heures en jour­née.

    On a eu des vols dans les caves, sur les balcons, et même un cambrio­lage au rez de chaus­sée. C’est rare mais ça arrive et un local vélo va atti­rer les mauvaises inten­tions. L’en­trée de la rési­dence elle-même ne sera pas une barrière sérieuse.

    Bref, il va falloir penser sécu­risé. J’ima­gine au moins un système bien ancré au sol qui ne se découpe pas aussi faci­le­ment qu’un anti­vol. Je suis preneur de réfé­rences.

    Ils sont prêts à un local fermé. Et juste­ment, il faut penser quoi comme local ? Qu’est-ce qui est faisable si on imagine la version déme­su­rée à 50+ empla­ce­ments ? et pour la version à 10 empla­ce­ments ?

    Un local fermé empê­che­rait les vols d’op­por­tu­nité mais proba­ble­ment pas deux malins qui arrivent avec une disqueuse en pleine nuit. Est-ce que je peux faire quelque chose contre ça ? Genre un local en dur suffi­sam­ment solide ?

    Sinon, est-ce qu’une alarme sonore qui réveillera les voisins suffi­rait ?


    J’ou­blie certai­ne­ment plein de choses. À quoi dois-je penser ? Vous avez des réfé­rences ?

  • Gants vélo hiver

    Il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais équi­pe­ments

    C’est la cita­tion qu’on me sort souvent quand je parle de pluie ou de froid, et l’ex­pé­rience veut que je tombe assez faci­le­ment d’ac­cord.

    Personne ne verrait comme un exploit de marcher en ville l’hi­ver. On se féli­cite même de balades en montagnes, de ski ou de raquettes. Pourquoi le froid serait-il diffé­rent à vélo ?

    Les gants actuels

    Gants de vélo 500 mi-saison Décath­lon

    Jusqu’à envi­ron 10°C je suis avec les gants de mi-saison Décath­lon. Ils résistent assez à la pluie pour mes trajets. Je regrette juste de les avoir pris en noir.

    Gants Shimano Gore­tex Infi­nium Wind­stop­per Insu­la­ted

    Pour l’hi­ver je sors les Shimano Gore­tex Infi­nium Wind­stop­per Insu­la­ted (oui, bonjour le nom à rallonge) et c’est parfait tant qu’il ne pleut pas trop et jusqu’à ce qu’on approche du gel.

    Ça sera proba­ble­ment suffi­sant pour d’autres mais je n’ai malheu­reu­se­ment quasi aucune circu­la­tion dans les mains. C’est trop léger pour moi avec l’hu­mi­dité et les tempé­ra­ture qui approchent du néga­tif.

    Autour des gants

    On m’a conseillé « si tu as froid aux mains couvre-toi la tête et le torse ». J’ai une casquette coupe-vent de mi-saison mais je n’avais pas froid à la tête. J’ai quand même tenté le gros bonnet, le tour de cou en polaire et le gros blou­son : J’ai eu globa­le­ment chaud mais quand même froid aux mains.

    Les sous-gants n’ont pas eu d’ef­fet signi­fi­ca­tif chez moi non plus. J’ai n’ai pas eu l’im­pres­sion d’être serré dans mes gants mais je n’ex­clus pas pour autant que j’au­rais pu avoir plus de chaleur avec plus d’air donc une taille de plus dans mes gants. Il reste que si c’est pour ache­ter d’autres gants plus larges en plus des actuels, autant regar­der direc­te­ment des gants adap­tés à la base.

    Les gants sub-zéro

    Il y a peu de gants vélo pour tempé­ra­tures néga­tives et je ne suis pas très à l’aise à prendre des gros gants lourds et peu souples, alors que j’ai le budget pour prendre des choses adap­tées à mon usage.

    Gants Shimano Infi­nium Prima­loft 2×2

    Il y a les Shimano Infi­nium Prima­loft 2×2 qui me font de l’œil, et le décou­page mi-moufle en deux fois deux doigts me semble effec­ti­ve­ment parfai­te­ment adapté à mon besoin. Ils sont prévus pour 5°C de moins que mes actuels et ça devrait suffire (surtout si je prévois une taille de plus pour y mettre des sous-gants.

    Ekoi a aussi des gants sur la même plage de tempé­ra­ture mais je ne sais pas s’ils survendent leur résis­tance au froid ou pas (alors que les Shimano je peux compa­rer aux actuels et reti­rer 5°C à ceux que je connais).

    Ekoi Heat Concept 5

    L’al­ter­na­tive semble être les gants chauf­fants. On m’a juste­ment pointé les Heat Concept 5 d’Ekoi. J’avoue que j’ai un blocage psycho­lo­gique à avoir des résis­tance qui peut bruler dans les doigts et à devoir gérer un élément avec une batte­rie à rechar­ger tous les jours. J’ai fait atten­tion à ne pas le subir avec les lumières ; ce n’est pas pour le subir avec des gants. J’y vien­drai peut-être si mon achat premier est un échec mais je préfé­re­rais une solu­tion passive. Bon, et on dépasse quand même les 100 €, ce qui me parait cher pour mon usage.

    Et sinon ?

    Manchons vélo

    Dans les discus­sions l’idée du manchon est quand même reve­nue régu­liè­re­ment. On casse le vent, donne un effet moufle, et ça se cumule avec diffé­rentes gammes de gants suivant la tempé­ra­ture. J’avoue que l’idée me tente et que ça fait un cadeau de Noël plus abor­dable qu’une pair de gants haut de gamme pour grand froid.

    J’avais peur de me retrou­ver prison­nier collé au guidon sans pouvoir sortir mes mains faci­le­ment en urgence. Les discus­sions que j’ai eu m’ont rassuré sur ce point.

    Et donc, tu prends quoi ?

    Je garde mes deux paires de gants pour la mi-saison et pour l’hi­ver au-delà des quelques degrés. Les manchons m’ont l’air de l’op­tion la plus évidente et la moins chère. On perd un peu en style mais on gagne peut-être aussi en prati­cité par rapport à de très gros gants donc j’ai envie d’es­sayer ça.

    Si ça ne fonc­tionne pas pour des raisons pratiques, je tente­rai les gants Shimano Prima­loft en 2×2. Je crois beau­coup à l’avan­tage de ne pas isoler chaque doigt indé­pen­dam­ment.

    Si ça ne fonc­tionne pas parce que j’ai encore froid je pous­se­rai direct vers les gants chauf­fants, malgré moi.


    Le retour sur les manchons est publié. Pour moi c’est une réus­site.

  • Retour de vélo et tente

    Quelques retours de la petite rando en vélo de deux jours une nuit avec la tente sur le porte-bagage :

    Sur le projet

    • Si le fils va vite en petite balade, sur la distance on est plutôt entre 10 et 15 km/h seule­ment. Du coup on est allé plus lente­ment que je ne l’ima­gi­nais, 6h30 de trajet pauses incluses.
    • 10 ans, il tient mal sa droite et j’ai passé beau­coup de temps à lui dire de rester à droite. Il semble mal contrô­ler encore et je ne comprends pas pourquoi.
    • On a fait 55 km plutôt que 40 mais les 10 de la fin pour atteindre le camping étaient de trop. Il commençait à fati­guer et à faire des fautes et se décou­ra­ger forte­ment.
    • Il a du se faire mal en tombant vers la fin de l’al­ler à cause de la fatigue et il avait mal le lende­main. On a écourté au milieu du retour (option « appel d’une voiture pour le rame­ner »). 80 km quand même en deux jours et il aurait tenu les 110 s’il avait vrai­ment fallu 💪.
    • Les déni­ve­lés étaient faibles, 350 mètres sur 50 km, mais les montées restent diffi­ciles, à la fois pour moi (j’étais sur ma plus faible vitesse vélo chargé) et pour lui. Il a poussé plusieurs fois plutôt que monter à vélo et l’a vécu néga­ti­ve­ment. On n’est clai­re­ment pas prêts pour autre chose que la descente d’un fleuve ou d’un canal.
    • Malgré tout ça, il est à fond pour recom­men­cer. On fera proba­ble­ment plusieurs étapes mais plus courtes.
    • Le prix des camping a bien évolué depuis ma jeunesse. 30 € pour une nuit avec une tente et deux vélos sans accès élec­trique dans un petit camping sans trop de préten­tions, j’ai trouvé ça assez salé. Pour 15 € de plus on a le prix d’un hôtel Formule 1 ou équi­valent en zone de campagne.

    Sur l’iti­né­raire :

    • On est parti vers l’est sur la via rhona. Le trajet au nord semblait plus sympa mais je n’avais de retour au delà de 30 km. La via rhona me sécu­ri­sait un peu là dessus à l’est. Le sud commençait par de la dépar­te­men­tale jusqu’à Givors donc était exclu avec le petit de 10 ans qui tient mal la droite.
    • Geovelo m’a tracé un itiné­raire qui passe par beau­coup de route. J’ai fait confiance au GPS au début plutôt qu’aux panneaux via rhona. J’ai changé de stra­té­gie à la fin et j’ai bien fait. Je ne comprends pas qu’une trace aussi connue ne soit pas privi­lé­giée au moins quand on demande « itiné­raire touris­tique ».
    • Locus map m’a tracé un itiné­raire nette­ment meilleur au retour, plus proche de la via rhona, mais qui s’en éloigne quand même plusieurs fois. La via rhona fait beau­coup de détours, parfois en passant par des villages avec montée et descente là où Locus map avait un itiné­raire plus court et sans déni­velé.
    • Au final au retour on a suivi la via rhona et c’est quand même très bien fléché. Clai­re­ment, aucune appli d’iti­né­raire, même dédiée vélo (j’en ai testé plein le soir au camping), ne m’a convaincu. Après il semble aussi que le fléchage sur place bouge suivant les années. Parfois il semble y avoir des choses inco­hé­rentes ou des panneaux de voies qui se rami­fient. La carte ou le gps restent indis­pen­sable en complé­ment du fléchage.

    Sur l’équi­pe­ment

    • Les pneus mara­thon supreme en 42–622 passe beau­coup mieux sur les chemins que je ne le crai­gnais, rien à redire. Ils sont par contre clai­re­ment inadap­tés pour les pentes en gros cailloux. Le manque de cram­pons sur les côtés se fait sentir. Ça glisse et ça rend l’exer­cice périlleux.
    • La petite selle dure de VTT pour les trajets long n’était proba­ble­ment pas l’idéal pour le petit. Ça doit jouer sur son mal au derrière le second jour. Rétros­pec­ti­ve­ment c’est évident, d’au­tant que la mienne n’était pas forcé­ment beau­coup plus adap­tée.
    • La tente haut de gamme stockée 17 ans à la cave avait perdu son étan­chéité. Oui, ça parait évident là aussi après coup. On avait une bonne partie de la rosée sur la tente inté­rieure. Les coutures/collages de la toile exté­rieure commençaient à se désa­gré­ger quand on l’a faite sécher. Il va falloir rache­ter.
    • Les mate­las de sol auto-gonflants stockés roulés pendant 17 ans ont un peu mieux vécu mais ils ne tiennent plus la nuit sans perdre signi­fi­ca­ti­ve­ment eux non plus. Là aussi, il va falloir rache­ter.
    • Il fait 145cm, j’ai l’im­pres­sion que son VTT de 24″ était limite. Il faudra certai­ne­ment passer en 26″ l’an­née prochaine. Peut-être que la rando le fera réflé­chir sur savoir si c’est vrai­ment un VTT dont il a besoin.
    • La prochaine fois je lui trouve un porte bagage. Il sera content d’avoir des sacoches, quitte à lui mettre les duvets et mate­las de sol, donc volu­mi­neux mais pas lourd. Moi ça me permet­tra d’être un peu plus fin dans mon propre char­ge­ment.

    Sur les conseils vis-a-vis de mon char­ge­ment :

    • La batte­rie pour char­ger le télé­phone m’a bien été utile. J’uti­li­sais le GPS sur le télé­phone ; l’écran allumé en plein soleil a cramé 50% en une heure sur mon télé­phone haute auto­no­mie. J’ai changé de logi­ciel au retour, écran éteint sauf quand j’en avais besoin, et ça passait beau­coup beau­coup mieux. Pouvoir char­ger le soir sans prendre le forfait élec­trique me semble quand même rester une bonne idée.
    • Je n’ai pas utilisé ma bouteille de secours de 1.5L mais les gourdes étaient vides quand on est arri­vés au camping. Nous aurions été un peu plus loin que nous aurions entamé cette bouteille de secours. Il y aurait proba­ble­ment eu possi­bi­lité de remplir les gourdes en chemin en faisant atten­tion mais je garde­rai la bouteille de secours le prochain trajet aussi.
    • Il me manquait la crème solaire. C’était nuageux mais… j’ai cramé, genre vanille-fraise sur les bras et les mollets. Ça ne pardonne pas.
    • J’ai l’ha­bi­tude de ne pas mettre de gants vélos en été mais j’ai appré­cié de les avoir sur la durée. Je pense que ça a beau­coup aidé à ne pas avoir mal aux mains.
    • Le « au cas où sur le trajet de nuit » avec gilets fluo et lumière était clai­re­ment inutile. J’en ferais l’éco­no­mie la prochaine fois, même si ça ne pèse rien.
    • Les tongs était indis­pen­sables une fois arri­vés au camping et aérer les pieds. Il nous a manqué le maillot de bain pour la piscine.
    • Je n’en ai pas eu besoin mais vous avez bien fait de me dire d’em­me­ner de quoi chan­ger une chambre à air. Ça sera sur ma liste la prochaine fois.
    • Même chose, je n’en ai pas eu besoin non plus mais vous avez bien fait de me dire d’ajou­ter un anti­sep­tique et une trousse de premiers secours. Ça sera sur ma liste aussi.
    • Ne pas penser au déjeu­ner du retour alors qu’on le fait un dimanche ce n’était pas malin. On a croisé un Vival juste 10 minutes avant sa ferme­ture mais sinon on aurait été marrons.
  • Vélo et tente à 40 km

    Je rêve de voyage à vélo. À défaut je refe­rai peut-être la descente de la Loire avec mon fils de 10 ans pour lui montrer ce que c’est.

    Ça fait plusieurs années que j’en parle et on va commen­cer demain par un aller-retour vers un camping à 40 km de chez nous. Pour lui c’est déjà l’aven­ture et il saute de partout. Bonus de ce premier essai : On peut se faire secou­rir en voiture au moindre pépin de faible impor­tance.

    Je fais les sacoches et mon dieu… on ne part que deux jours et une nuit, sans même avoir besoin d’un réchaud ou de vais­selle, sans prendre tout l’at­ti­rail pour être auto­nome en cas de soucis, et mes sacoches sont déjà pleines à craquer.

    Même en poids, je compte 125 kg tout chargé (moi + le vélo + le char­ge­ment, eau comprise) et, même si je vois que le très haut de gamme d’aujourd’­hui est encore plus léger, tente duvet et mate­las de sol étaient du haut de gamme labé­lisé ultra­light à l’époque de l’achat.

    Le fait que je prenne tout dans mes sacoches et que mon fils ait un vélo vide joue aussi, mais ce n’est pas la seule expli­ca­tion. Du coup, pour ceux qui veulent m’ai­der reti­rer le super­flu, voilà ma liste :

    Pour lui :

    • Casque vélo
    • Gants vélo
    • Gourde 750ml
    • Gilet réflé­chis­sant
    • Lumières vélo
    • Lunettes de soleil
    • Casquette
    • Livre
    • Écou­teurs
    • Lampe fron­tale
    • Tongs
    • Kway
    • Tenue de rechange complète
    • Pyjama
    • Sweat

    Pour moi :

    • Casque vélo
    • Gants vélo
    • Gourde 1000 ml
    • Gourde 750 ml
    • Gilet réflé­chis­sant
    • Lunettes de soleil
    • Casquette
    • Liseuse
    • Écou­teurs
    • Batte­rie portable pour télé­phone
    • Kway
    • Tenue de rechange complète
    • Pyjama
    • Sweat

    En commun :

    • Tente (~3kg)
    • 2x duvets légers
    • 2x mate­las de sol
    • Outil vélo
    • Pompe vélo
    • Cade­nas vélo
    • Papier toilette
    • Néces­saire toilette
    • Serviette douche
    • Mouchoirs
    • Sacs poubelles
    • Couteau suisse
    • 2x four­chettes
    • 2x cuillères
    • Sand­wichs du midi
    • Diner froid préparé
    • Bouteille d’eau 1.5l
    • Compotes
    • Barres céréales

    Si vous voyez des choses super­flues, je suis preneur de vos commen­taires. Si vous voyez quelque chose qui manque aussi d’ailleurs, même si ça semble tomber sous le sens (c’est souvent l’évident qu’on oublie le plus faci­le­ment)

    Pour être franc, sur un vrai voyage j’ajou­te­rais de la vais­selle, un réchaud, de l’huile, du sel et ce genre de choses, au moins un paquet de pâtes de secours, une serviette de douche en plus, un peu de linge, une chambre à air de secours pour chaque vélo, un char­geur usb, et proba­ble­ment plein d’autres choses.

  • Je rêve de voyage à vélo

    Je rêve de voyage à vélo. Litté­ra­le­ment.

    J’ai envie de me perdre pendant des semaines avec juste la tente sur le porte-bagage et rouler jusqu’à la tombée de la nuit.

    J’ai fait deux balades en cyclo­tou­risme il y a 15 ans, une pour descendre la Loire et une pour suivre le canal du midi. Elles sont toujours dans mes souve­nirs.

    J’ado­re­rais me relan­cer. Je me retiens pour deux raisons : Ma condi­tion physique et le bivouac.

    J’ai en réalité fait le plus facile en France, ou pas loin. Je n’étais déjà pas spor­tif à la base mais je le suis encore moins, avec 15 kg de plus. Je crains chaque montée. Si je tiens les 500 mètres à 4% à vide au retour du boulot, je ne pense arri­ver à tenir un vrai déni­velé sur un vélo chargé. Je risque de ne pas pouvoir faire plus de 50 km hors de Lyon sans me retrou­ver devant un obstacle.

    Quant au bivouac, si tout ça me fait rêver et que le mauvais temps ne me fait pas peur, c’est savoir où plan­ter la tente qui est mon réel frein. J’au­rais peur de me faire délo­ger comme un squat­teur, ou au contraire de tomber sur quelqu’un de malveillant loin de tout. Je ne trou­ve­rai pas partout des campings tous les 20 km comme on peut en trou­ver pour la descente de la Loire.

    Et donc ? Je ne sais pas.

    J’ado­re­rais trou­ver quelqu’un qui part à l’aven­ture avec moi pour m’ini­tier mais ceux qui le font déjà n’ont proba­ble­ment aucun inté­rêt à se trim­ba­ler un lour­daud qui risque de ne pas passer la troi­sième étape du parcours.

    Je vais déjà commen­cer par emme­ner mon fils camper à vélo à 40 km d’ici.

  • Un cade­nas pour mon vélo (2022)

    J’avais déjà un peu écrit en 2017, et tout ce qui y était est toujours vrai : Mis à part le futur HipLock D1000, aucun anti­vol ne résiste plus de quelques dizaines de secondes à une disqueuse portable.

    La solu­tion ultime

    Oui, elle semble exis­ter. Le HipLock D1000 est un anti­vol U qui semble résis­tant aux disqueuses. Les tests en ligne montrent qu’il faut plusieurs dizaines de minutes avec de nombreux disques diamants pour décou­per l’an­ti­vol à la disqueuse dans de bonnes condi­tions en atelier. Autant dire que le voleur aura proba­ble­ment aban­donné avant.

    Même avec ça, la sécu­rité sera toujours du même niveau que son maillon le plus faible. Tous les points d’at­tache ne résis­te­ront pas à une disqueuse et un voleur pourra souvent quand même récu­pé­rer votre vélo dans une camion­nette pour décou­per l’an­ti­vol plus tard chez lui.

    Person­nel­le­ment je n’aime pas les solu­tions ultimes. N’im­porte quel gamin pourra mettre un chewing-gum dans la serrure par jeu ou par malice et je ne pour­rai plus moi non plus récu­pé­rer mon vélo. Gênant…

    Le lieu sécu­risé

    La solu­tion plus réaliste pour moi c’est d’at­ta­cher le vélo dans un lieu où la découpe d’un anti­vol U risque de faire inter­ve­nir des tiers pour l’em­pê­cher de repar­tir avec le vélo.

    Il faut un anti­vol U haut de gamme, ceux qui mettent au moins 30 secondes à être décou­pés.

    Pour le lieu, la pleine rue ne fonc­tionne malheu­reu­se­ment pas. Les passants n’in­ter­vien­dront proba­ble­ment pas, la police n’aura pas le temps d’ar­ri­ver jusque là même si elle était à deux blocs de là.

    Il faut un lieu privé, avec des personnes qu’on connait, ou une commu­nauté à laquelle on appar­tient. Un parking privé peut aussi faire l’af­faire si un vigile est juste devant (il peut inter­ve­nir en moins de 30 secondes) ou s’il peut bloquer les sorties.

    Les fameux parkings sécu­ri­sés avec juste des camé­ras ou plusieurs sorties libres ne servent pas à grand chose. On aura une vidéo d’un homme avec une capuche ou une casquette, mais plus de vélo.

    Deux anti­vols plutôt qu’un

    Parce que deux c’est toujours mieux qu’un mais aussi parce que deux U haut de gamme c’est autant à décou­per. Si le temps est un facteur impor­tant et que mon vélo n’est pas hors de prix, le voleur préfé­rera prendre celui d’à côté. L’autre avan­tage c’est aussi que ça permet de sécu­ri­ser les deux roues du vélo.

    Un anti­vol de cadre peut aussi être un bon anti­vol secon­daire à côté du U haut de gamme. Ça demande un peu plus de préci­sion à la disqueuse, proba­ble­ment trop pour que ce soit inté­res­sant. Il faut un gros coupe boulon à côté et ça met de côté les vols rapides avec un seul outil.

    Pour la même raison, un anti­vol à câble en plus du U est poten­tiel­le­ment une bonne idée. Ça ne sert à rien seul — ça se coupe instan­ta­né­ment — mais ça demande un outil diffé­rent de la disqueuse. Ça ne coûte (et ne pèse) rien à ajou­ter.

    La seule option qui me fait un peut douter, c’est le second U de faible section. Celui qui coupe un U haut de gamme aura déjà une disqueuse avec des disques adap­tés et un mauvais U lui pren­dra à peine 10 secondes de plus. Si le vélo vaut le coup, ça ne le gênera pas vrai­ment plus qu’un câble (et peut-être moins s’il n’a qu’une disqueuse à sa dispo­si­tion).

    Un anti­vol U haut de gamme

    À défaut, s’il n’y a qu’un seul anti­vol, le U de meilleure sécu­rité de n’im­porte quelle bonne marque connue devrait faire l’af­faire. Ce n’est pas le meilleur en résis­tance mais le Elops U 900 de Décath­lon a proba­ble­ment le meilleur rapport qualité/prix.

    Certaines assu­rances ne couvri­ront le dommage qu’a­vec une facture nomi­na­tive pour l’achat d’un U certi­fié 2 * par l’ART, 2 roues par la FUB, ou Gold par SoldSe­cure.

    Il faut juste penser à reti­rer les attaches rapides sur les roues si on ne peut pas sécu­ri­ser les deux. Un axe anti­vol est encore mieux. Certains attachent d’ailleurs un câble à leur U pour aller sécu­ri­ser la seconde roue. C’est une option peu chère aussi.

    Un anti­vol autre qu’un U haut de gamme

    « U » ne veut pas dire magique. Un mauvais U ou une mauvaise chaîne ne sont pas beau­coup mieux qu’un gros câble.

    Et, juste­ment, les anti­vols à câble ou les petites chaînes ne valent pas grand chose. Ça se découpe instan­ta­né­ment avec le bon outil.

    Les anti­vols plats pliants type Bordo ont la répu­ta­tion de se faire casser rela­ti­ve­ment faci­le­ment sans outils bien qu’A­bus en note certains à 15/15 en résis­tance. Par prin­cipe de précau­tion, je les mets dans la case « à éviter ».

    Et des acces­soires

    En plus des axes anti­vol, on peut aussi reti­rer l’at­tache rapide pour la selle. Tout ce qui s’at­tache avec une vis sur le cadre peut aussi proba­ble­ment être sécu­risé avec un bête serflex. Tout ça permet­tra au moins d’évi­ter les vols d’op­por­tu­ni­tés par quelqu’un de non équipé.

    Et le bicy­code

    Il est là d’of­fice sur les vélos de 2022 mais parfois il s’agit d’une bête étiquette. Un passage à la gravure opère poten­tiel­le­ment une meilleure dissua­sion chez ceux qui ne sont pas des profes­sion­nels du vol (oui, juste une dissua­sion, ça n’em­pêche pas le vol, ça rend juste légè­re­ment moins facile la revente des vélos de qualité).

    Faites graver vos anciens vélos. Pour 5€, ça serait dommage de se priver.

  • Dash­cam vélo

    Sans grande convic­tion, je cherche une camera vélo pour filmer les trajets.

    J’ima­gine un truc qui s’at­tache sur le guidon, sur le côté gauche ou en bas sur la branche gauche.

    • Qui peut se fixer sur le guidon, soit sur le côté gauche soit accro­ché en bas de la branche gauche (donc pas de perche sur le casque)
    • Qui filme à l’avant et à l’ar­rière (idéa­le­ment en un seul bloc)
    • Qui se retire faci­le­ment quand je pose le vélo
    • Avec une qualité et défi­ni­tion suffi­sante pour iden­ti­fier une plaque d’im­ma­tri­cu­la­tion voire une visage
    • Avec soit un système d’en­re­gis­tre­ment en boucle, soit un espace mémoire permet­tant de stocker plusieurs heures de trajet
    • Une auto­no­mie d’au moins 90 minutes (j’au­rais bien dit plusieurs heures, mais je vois que la réalité est loin de ça)
    • Une résis­tance à l’eau correcte pour ne pas la rendre HS dès qu’il commence à y avoir quelques gouttes de façon impromp­tue.
    • Pas trop chère

    Vous auriez des sugges­tions ?

  • Les Reelight c’est non

    Je m’étais demandé une ou deux fois ce que valent les Reelight dont j’ai un peu trop vu de pub passer. Ça semblait telle­ment non intru­sif que j’ai même envi­sagé d’en ache­ter une.

    J’en ai croisé une en circu­la­tion la nuit. Si je dis « c’est de la merde » je suis bien en deçà de mon ressenti.

    Si j’ai vu le vélo, c’est qu’il avait un cata­dioptre à l’ar­rière. Sa lumière était quasi­ment invi­sible, en inten­sité comme en fréquence.

    On avait un timide cligno­tant rouge trop lent, sur un des côtés de la roue. Je ne l’ai vu que plus tard en passant à côté. J’ima­gine que ça aurait été encore pire si j’avais eu un angle me présen­tant l’autre côté de la roue.

    À ce niveau là ça ne vaut même pas le coup de l’ins­tal­ler si on en a une gratuite, vrai­ment.

  • Bicy­code

    Ça y est, j’ai un fait faire tatouage.

    Non, pas pour moi, pour mon vélo.

    C’est marrant mais ça renforce l’im­pres­sion d’avoir un vélo de grand, à moi, un qu’il faut réfé­ren­cer à mon nom.

    Le vélo, le code

    Du coup je suis passé à la Maison du Vélo à Lyon, et l’ac­cueil était super sympa. Ça prend 5 minutes et les quelques euros incluent l’adhé­sion à l’as­so­cia­tion.

    Je m’at­ten­dais à une machine type marteau piqueur. Je me suis retrouvé avec quelque chose plus proche du pyro­gra­veur du petit cousin en terme de niveau sonore.

    La bête (via)

    Faites marquer vos anciens vélos. Ça n’em­pêche pas le vol mais ça dissuade un peu et ça complique la vie des reven­deurs.