Auteur/autrice : Éric

  • [Photo] Persis­ter

    Cette photo est une tenta­tive de ma première vraie séance. Je ne sais pas encore pourquoi mais elle est impor­tante pour moi. Je cherche, à chaque séance. Je ne trouve pas encore tout ce que j’en attends mais je persiste.

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    Mon contraste est encore trop arti­fi­ciel. Chaque pas m’ap­proche un peu. Je commence à avoir une belle série qui méri­te­rait presque d’être publiée en elle-même.


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  • Faire passer un recul de l’éga­lité pour un progrès

    J’avoue parta­ger cette fasci­na­tion.

    Nous avons créé la sécu­rité sociale pour ça. Puis nous dimi­nuons pas à pas l’idée, au point que la mutuelle s’im­pose comme néces­saire.

    Aujourd’­hui nous parlons de charges à allé­ger dans les entre­prises, de prélè­ve­ments obli­ga­toires trop impor­tants, de pacte de respon­sa­bi­lité à 40 milliards. Derrière ce sont nos coti­sa­tions sociales, qui dimi­nuent, tout simple­ment.

    Nous créons les condi­tions pour ne plus pouvoir assu­rer la sécu­rité sociale.

    * * *

    Plus simple­ment, nous migrons d’un système public vers un système privé (et forte­ment lucra­tif).

    Les petits salaires n’ont pas de quoi payer une mutuelle privée ? rendons là obli­ga­toire. L’en­tre­prise en paiera une part. Le sala­rié finira par payer aussi si on lui présente bien que c’est pour obte­nir une meilleure couver­ture, genre payer l’or­tho­don­tie ou les lunettes de vue, qui ne sont pour­tant pas super­flues dans la vie.

    Pour parfaire, histoire que ce ne soit pas trop visible avec le chômage actuel, on prévoit aussi la conti­nuité de la mutuelle pendant un an entre deux boulots.

    Au final on paye autant, voire plus, mais ça n’est plus vu dans le registre charges et les mauvaises pres­ta­tions ne sont plus la respon­sa­bi­lité de l’État.

    Pendant ce temps on peut réduire les pres­ta­tions du système public et faire bascu­ler peu à peu vers un privé de plus en plus indis­pen­sable. On pourra ensuite culpa­bi­li­ser les assis­tés qui restent à charge du public via la CMU.

    La créa­tion de la CMU est peut-être le plus éclai­rant. Il s’agit d’ac­ter très clai­re­ment que la sécu­rité sociale ne couvre même pas le mini­mum indis­pen­sable et qu’il est abso­lu­ment néces­saire d’y adjoindre une complé­men­taire. Au point que nous la four­nis­sons à ceux qui ne peuvent pas la payer.

    * * *

    Entre temps, nos gouver­ne­ments arrivent à faire passer l’aban­don progres­sif de la sécu­rité sociale comme un progrès : désor­mais vous aurez une couver­ture santé complé­men­taire.

    Pourquoi diable n’au­rait-on pas une couver­ture de base suffi­sante via la sécu­rité sociale ? Mystère et boule de gomme.

  • [Commenté] Bouygues propose de nouveau son forfait B&You 20 Go à 9,99 € par mois

    Lu sur le web :

    Bouygues Tele­com propose actuel­le­ment et pour une dizaine de jours, de sous­crire à un forfait B&You 20 Go facturé 9,99 € par mois pendant un an. L’offre s’adresse aux nouveaux clients ainsi qu’aux abon­nés exis­tants souhai­tant ouvrir une nouvelle ligne.

    via Les Numé­riques

    Je pensais que l’ar­rêt des périodes d’en­ga­ge­ment et des subven­tions de mobile allait appor­ter un peu de raison dans les pratiques marke­ting. J’avais tort.

    En une phrase il viennent de justi­fier le départ que j’avais pris il y a quelques jours.

    Soit j’ac­cepte ces pratiques marke­ting débiles et j’ai bien fait de partir… pour pouvoir y dépla­cer ma ligne à nouveau et profi­ter de l’offre. Soit je ne cautionne pas et j’ai bien fait de partir… pour rester chez la concur­rence.

    Je comprends bien le pourquoi des offres aux nouveaux abon­nés, et comment ça s’ar­ti­cule dans une poli­tique marke­ting. Il reste qu’aujourd’­hui chan­ger d’opé­ra­teur c’est quelques clics sur une page web avec une coupure limi­tée à une ou deux heures, sans frais ni perte de numéro. Je pour­rais chan­ger d’opé­ra­teur tous les mois sans même vrai­ment y faire atten­tion.

    Dans ce contexte, ne pas permettre aux lignes exis­tantes de profi­ter des mêmes offres et promo­tions que les nouvelles ouver­tu­res… c’est juste tuer sa rela­tion client sur le long terme.

  • [Photo] Repro­duire

    Je repro­duis à chaque séance ou je le peux deux ou trois poses simi­laires à la précé­dente. C’est une sorte de conti­nuité, pour voir où je vais. Très peu se ressemblent. La lumière, le lieu, la modèle mais surtout l’am­biance sur place changent le résul­tat du tout au tout.

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  • [Cita­tion] Dans une démo­cra­tie, ce sont les citoyens qui surveillent les poli­tiques. Pas l’in­verse

    Lu sur le réseau :

    Dans quel cas pensez-vous que nous sommes aujourd’­hui ?

    Rien que de me rallier aux propos d’An­ti­gone montre à quel point notre gouver­ne­ment est tota­le­ment hors contrôle.

  • [Photo] Parfois il suffit d’un sourire

    Sur les séances longues, un bon tiers au moins ne sert qu’à prendre ses marques. Il faut casser la cara­pace qui empêche d’être soi et de se lâcher. Parfois il ne suffit que d’un sourire natu­rel pour commen­cer l’in­te­rac­tion qui permet­tra de belles photos. On prend le temps qu’il faut, pourquoi pas même toute la séance, mais cette étape est indis­pen­sable.

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    Il est arrivé assez tôt pour trans­for­mer le reste de la séance.


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  • [Lecture] Les égoïsmes euro­péens ont tué Aylan une deuxième fois

    À lire :

    En quelques mois, la plupart des pays euro­péens ont jeté par dessus bord leurs valeurs, celles héri­tées de la Seconde Guerre mondiale et de son cortège d’hor­reurs et qui ont fondé la construc­tion commu­nau­taire.

    […] Aujourd’­hui, la bien-pensance n’hé­site pas à accu­ser ces pays d’avoir créé un appel d’air en se montrant géné­reux, comme si la Grèce ou l’Ita­lie auraient pu seules stop­per les arri­vants ! Si les diri­geants euro­péens veulent créer des camps de concen­tra­tion à Lesbos, à Leros ou à Lampe­dusa ou souhaitent que les garde-côtes de ces pays coulent les bateaux avant qu’ils ne touchent les côtes euro­péennes, qu’ils le disent.

    […] Pétri­fiés par la peur d’une inva­sion fantas­mée qu’ils entre­tiennent par leurs réac­tions, ils jettent par dessus bord les valeurs sur lesquelles reposent les démo­cra­ties. Des régimes auto­ri­taires, natio­na­listes et mépri­sants des droits de l’homme, voilà la réponse de diri­geants médiocres à un drame huma­ni­taire sans précé­dent depuis la guerre.

    par Jean Quatre­mer

    L’au­teur n’a pour­tant rien d’un alter­mon­dia­liste. À lire en entier. Ce qu’on dira de nous dans les livres d’his­toire risque de nous faire honte, à nous et à nos enfants.

  • [Photo] Person­nel

    Discu­ter c’est aussi donner un peu de soi et prendre un peu de l’autre, faire en sorte que ça devienne person­nel. Peu importe si ce type de sujet manque d’ori­gi­na­lité, cette photo reste essen­tielle. Elle marque un début d’une démarche qui est assu­mée, person­nelle.

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  • [Lecture] L’état d’ur­gence, une atteinte aux liber­tés

    Lu sur le web :

    C’est cela l’état d’ur­gence : être en règle avec la loi ne suffit pas, il faut en plus que le minis­tère de l’in­té­rieur ne vous consi­dère pas comme une menace pour l’ordre public

    […]

    Dans l’échelle de la protec­tion des liber­tés, il y a donc trois degrés : – respec­ter la loi – ne pas être une menace pour l’ordre public – ne pas donner des raisons de penser que l’on peut être une menace pour l’ordre public.

    chez Gilles Devers, via Clochix

    Nous avons dérivé, loin. Dans tout ce qui est inter­venu récem­ment, et qui ne semble pas prêt de s’ar­rê­ter, l’ar­bi­traire devient la règle.

    Quand on dit que l’État de droit se meurt, ce n’est pas tant que l’État est hors la loi, mais que le droit n’est plus l’éta­lon pour juger. L’im­por­tant devient le juge­ment arbi­traire de l’État.

  • [Lecture] How we run design critique sessions

    Lu sur le web :

    Recently, we totally chan­ged our design critique sessions. After care­fully analy­zing what was wrong with our previous format, we esta­bli­shed the follo­wing pillars for our design critique sessions:

    1. It’s called Things That Rock
    2. It happens every week
    3. Everyone shows some­thing
    4. No prepa­ra­tion needed
    5. 10 minutes per person
    6. Critique comes in the form of ques­tions
    7. The session ends by a vote

    Let’s go over each point in more details.

    chez Blabla­car

    Inté­res­sant. On rejoint un peu le système des revues de pair mais avec une autre approche, moins systé­ma­tique et plus bran­chée sur comment parta­ger l’ex­pé­rience pour s’en­ri­chir. J’aime beau­coup l’idée qu’en montrant ce qui fonc­tionne on finit par monter le niveau d’exi­gence.

    Qui fait quelque chose de simi­laire côté déve­lop­pe­ment ? Tout ce que j’ai vu finit par tour­ner dans des présen­ta­tions de tech­nos et moins dans le « voilà ce que j’ai fait ».