Nous avons des stages de citoyenneté, des stages de sensibilisation à la sécurité routière, des obligations de soins psychologiques pour les agressions sexuelles, nous avons pensé à des stages de déradicalisation divers, aujourd’hui des stages sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels.
Individuellement je n’en critique aucun. Accumulés, en tant que peine principale ou complémentaire, je suis gêné. J’ai l’impression qu’on glisse doucement vers 1984 (encore une fois), à finalement faire du conditionnement et du contrôle des pensées.
Je ne nie pas la pertinence de prévenir de la réitération. Je suis convaincu que des discussions sont infiniment plus efficaces que des amendes ou de la prison.
Pour autant, la différence entre conditionnement et déconditionnement est parfois très faible. Elle tient surtout en ce qu’on croit être la bonne pensée. Je préfère que la loi et les peines s’occupent des actes, pas des pensées.
Entre un « ne le faites pas » et un « on va vous guérir et vous apprendre à penser comme il faut », il y a un pas que je ne veux pas franchir.
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