- Manuel Valls a accepté de laisser son téléphone sécurisé à une puissance étrangère. Juste ça : laisser sans surveillance son téléphone dans un espace israelien, voir des signes d’anomalie. Faire voter des lois avancées sur la surveillance et ne même pas prendre en compte la base…
- Ten thousand benefit claimants declared fit to work under controversial Tory tests have died. Où le système déraille complètement en rendant extrêmement difficile la reconnaissance d’un statut ou l’accès à une aide. Ne riez pas, la situation n’est pas bien différente en France, pas que là dessus.
- La nouvelle mesure MR-N-VA : « travaille gratuitement ou on te coupe les vivres » (Belgique) : Faire balayer les rues par les bénéficiaires de minima sociaux, sans salaire… par ces mêmes personnes qui le faisaient avant en tant qu’employés, et qu’on a licencié. Magnifique.
- Où monarchie? où République ? La question est rhétorique et s’il ne s’agit que d’une anecdote, elle donne tout de même le ton de comment nous hiérarchisons notre classe politique par rapport aux citoyens.
Auteur/autrice : Éric
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Lectures politiques – début juillet 2016
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Objets connectés… déconnectés
J’ai acheté ma TV il y a bien longtemps. À l’époque nous avons accepté d’y mettre plus pour avoir un système de replay intégré à la TV. À la sortie du carton le replay ne fonctionnait pas, « prochainement » qu’ils disaient. Ça a duré des mois puis on a eu M6, mais sans les séries et fictions phares. Quand elles ont été là nous avons eu des publicités avant lecture… alors que le site officiel n’en avait pas (ou pas autant, je ne sais plus). Au bout d’un moment le service a été fermé. Voilà pour ma TV. Sony je pense à toi, je n’ai plus rien racheté chez toi depuis.
En avril c’est le hub Nest qui est arrêté, à peine deux ans après sa commercialisation. On ne parle pas d’une fonction annexe de perdue mais d’un appareil de 300 $ qui ne sert plus que de presse-papier.
Il y a quelques jours j’ai vu passer l’annonce d’arrêt d’une carte SD wifi. Oui, une simple carte SD qui fait wifi. Le constructeur peut décider de ne simplement plus les faire fonctionner, à peine un an après sa fin de commercialisation.
Et si demain Adobe, Amazon ou Kobo décident d’arrêter le support de leur DRM de livre numérique ? Vos livres risquent de ne devenir que des suites de 0 et de 1 totalement illisibles.
Nous avons de plus en plus d’objets connectés, de contenus numériques contrôlés par des tiers, sans que jamais nous n’ayons un quelconque engagement de pérennité.
Pour du logiciel sur abonnement c’est une chose, pour du matériel qu’on achète et qui n’a aucune raison de s’arrêter de fonctionner, c’est encore plus difficile à concevoir.
Internet of things qu’ils disaient. Nous ne contrôlons plus rien, nous ne détenons plus rien. Une société privée peut à tout moment décider que notre matériel, chez nous, arrêtera de fonctionner, simplement parce que ce n’est plus rentable pour elle. Peut-être même simplement pour promouvoir ou se concentrer sur une nouvelle version en vente.
À l’heure où on parle d’obsolescence programmée, de garantie de disponibilité de pièces détachées, il serait temps d’imposer par la loi une pérennité minimum, ou au moins que le vendeur affiche très explicitement le temps de fonctionnement garanti.
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[Commentaire] Le contrat
Pour cela je voudrais que l’on mette en place un système qui semble fonctionner dans à peu près tous les corps de métiers : le contrat. […]
C’est pourquoi je propose que pour être élu, un candidat doit présenter un contrat listant ses promesses. […] Si le contrat est rompu, comme pour tout contrat, une suite pénale sera donc envisagée. C’est aussi simple que cela.
Nous n’avons pas de mandat impératif dans les institutions françaises, uniquement des mandats représentatifs… et pour de très bonnes raisons.
Imaginons donc plusieurs cas. Je fais une promesse de diminuer les impôts. Je suis élu pour quatre ans à l’Assemblée nationale :
1- Le contexte change : Je suis franc, honnête, je n’ai pas changé de valeurs ou de direction mais le contexte économique et social a changé entre mon élection et la mise en œuvre du projet. Baisser les impôts serait désormais une folie, ne pas le faire me rendrait coupable devant mon engagement. Que faire ?
2– On me confronte au tout ou rien : Le gouvernement propose les lois, je les amende et je les vote. Le gouvernement ont proposé et fait arriver une baisse des impôts mais le texte contient aussi d’autres dispositions inacceptables, et peut-être même des baisses bien trop importantes. J’ai proposé des amendements mais ils n’ont pas remporté la majorité suffisante. Même si je continue à être pour une baisse des impôts, voter ce texte précis serait dangereux. Que faire ?
3– D’autres priorités inattendues : Nous travaillons sur un projet mais l’actualité s’impose à nous. Il y aura eu de vrais problèmes à régler côté agriculture, une vague de terrorisme, le gouvernement aura changé deux fois. Le projet n’a pas pu aboutir dans les délais malgré toute la bonne volonté. Oh, nous aurions pu le faire arriver mais ça aurait été au détriment de l’intérêt général, et ça aurait été un texte bâclé potentiellement pire que la situation actuelle. Que faire ?
4– Je ne décide pas seul : Je travaille, j’amende, je vote. Je ne suis pas seul à décider au parlement. La majorité en décide autrement et nous aurons une hausse des impôts. Comment me tenir responsable ?
5– Compromis et équilibres : J’ai aussi fait la promesse d’augmenter le budget de la justice, dramatiquement en besoin. Les deux sont réalisable conjointement mais je ne travaille pas seul. Pour faire arriver les projets il faut faire des compromis. Je peux soit continuer comme prévu avec le risque de finir en minorité sur les deux textes, soit faire un compromis afin de garantir le succès à au moins un des deux textes. Que faire ?
6– Pas en contrôle : Entre temps le Président a été élu, avec une autre majorité, ou au moins le gouvernement nommé n’a plus les mêmes priorités. Le gouvernement contrôle l’essentiel de l’agenda parlementaire et les niches à l’initiative du parlements sont trop réduites pour faire arriver tout ce qui était envisagé.
7– Nouveaux éléments : Pour faire notre travail sérieusement nous avons mené des études préalables. Le contexte économique et social n’a pas réellement changé mais nous avons découvert des effets négatifs significatifs imprévus. Mieux vaudrait ne pas mettre en œuvre ce qui était prévu. Que faire ?
8– Meilleure solution : Pour faire notre travail sérieusement nous avons mené des études préalables. Le contexte économique et social n’a pas réellement changé mais nous avons découvert une solution pour redonner du pouvoir d’achat aux français sans faire baisser les recettes fiscales de l’État pour autant. C’est encore mieux que prévu mais ce n’était pas notre engagement. Que faire ?
9– Trahir l’esprit, respecter l’écrit : Je vois l’échéance arriver. J’ai été de bonne volonté mais nous n’avons pas fait significativement baisser les impôts. Heureusement j’ai la solution : baisser les impôts et à la place augmenter les taxes et cotisations indirectes. Ce serait saborder le pays mais moi ça m’éviterait tout risque. Que faire ?
9– Mesurer et évaluer : Je vois l’échéance arriver. Nous avons fait ce que nous pensions le mieux en rapport avec nos engagements mais il y a vingt statistiques différentes. Suivant comment on lit et quelle statistique on regarde, on va pouvoir dire que les impôts ont augmenté ou qu’ils ont diminué. Que faire ?
Bonne chance.
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Il y a certainement 50 autres cas. Le truc c’est de se rappeler que nos élus ne maitrisent pas grand chose. Quand ils avancent sans tenir compte de tout le reste, ils réalisent souvent le pire, même si ça colle avec des engagements électoraux.
Si j’ai besoin de prendre un représentant, c’est justement parce que je lui donne une direction mais qu’ensuite il devra prendre une décision en fonction d’un contexte, de consultations, d’expertises, de rapports, de documentations, d’un travail que je n’ai pas fait, et d’autres élus. Même si je sais où j’aimerais aller à priori, lui dicter la décision avant que tout ça soit fait ou connu serait totalement imbécile.
Plus simplement, si j’étais capable de décider lors du vote, pourquoi aurais-je besoin d’un représentant pour prendre la décision ? Il suffirait de regarder les votes lors de l’élection et de publier directement au journal officiel. Nous aurions une démocratie directe. Pourquoi pas, mais élire un représentant pour lui dire que de toutes façons sa conduite est dictée, ça n’a strictement aucun intérêt à mon avis. Pire, ça peut amener les mêmes effets négatifs que n’importe quel contrat d’objectif.
Les groupes de réflexion sur la démocratie explorent même l’exact opposé. On tire l’assemblée au sort, on ne choisit même plus l’élu, donc hors de question de lui donner un contrat sur quoi et comment voter.
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Le lecteur attentif remarquera qu’il en va de même pour les contrats. Il est rare qu’on réalise un contrat sur plus de 2 ans sans prévoir de clauses de sorties ou une capacité d’adaptation. Le cas échéant, si les deux parties travaillent dans le même sens, il est possible de faire des avenants, de réorienter le contrat en fonction de ce qu’on trouve. Dans tous les cas les contrats qui se réalisent dans des environnements peu contrôlés ou dont les détails ne sont pas connus sont souvent des engagements de moyen et pas des engagements de résultat.
Le lecteur attentif remarquera aussi que l’élu se rapproche beaucoup plus d’un employé qui est là pour participer à la direction de la collectivité que d’un prestataire à qui on demande un service avec engagement de résultat. Au plus on peut le voir comme un consultant.
Étrangement je n’ai jamais entendu dire qu’un conseil d’administration ait demandé un tel contrat au président qu’il nomme. Il en va de même pour les consultants qu’on embauche. Il y a parfois des primes de réussite et on ne renouvelle pas celui qui ne donne pas satisfaction, mais jamais on n’a imaginer le rendre responsable devant la justice de ne pas être arrivé à tenir des objectifs.
Je dis étrangement parce que vous pensez bien que si ça avait le moindre sens, ça fait longtemps que les donneurs d’ordre divers et variés auraient cherché à obtenir ces garanties. Non, ils ont simplement compris qu’embaucher quelqu’un pour prendre des décisions impliquait forcément de lui laisser une capacité d’appréciation et d’adaptation.
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Quoi alors ? Et bien justement, utilisons ce qui existe dans le milieu des entreprises pour ces cas là. Donnons droit à l’instance supérieure de renverser une décision, de révoquer celui qui ne donne pas satisfaction. Mieux, définissons le cadre de l’engagement : imposons une validation lors des décisions stratégiques de grande importance.
Pour le milieu des entreprises il s’agit des conseils d’administration et autres conseils de surveillance, en session ordinaire ou extra-ordinaire.
Pour l’État ça pourrait être un mécanisme de référendum pour révoquer le parlement ou pour valider certaines décisions (entre autres celles touchant à la constitution, mais pas forcément uniquement).
Là je dis oui.
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Contrôle au faciès
Quand on parle de contrôle au faciès, il y a toujours quelqu’un pour dire que tout ça n’est pas très factuel, que les récits sont partiaux et que je suis surtout l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.
Sauf que non, pas tout à fait.
La réalité c’est que je n’ai pas souvenir d’avoir vécu un seul contrôle d’identité. Pas un seul. C’est peut-être déjà arrivé, mais dans ce cas ça a été suffisamment rapide, poli et basique pour ne laisser aucune trace. On ne m’a jamais fait de palpation de sécurité, de fouille, jamais emmené au commissariat, etc.
J’ai même passé une frontière France -> Suisse avec une déclaration « j’ai oublié ma carte d’identité chez moi », oui (mais j’imagine que ça ne passerait plus aujourd’hui). C’est dire…
Les seuls contrôles dont j’ai souvenir ce sont les contrôles aux frontières (à l’aéroport ou les équipes de douane proches de Genève), trois contrôles routiers (deux où ils arrêtaient tout le monde sans exception et un où j’ai visiblement grillé un feu rouge sans m’en rendre compte et où on m’a juste dit « attention, ce n’est pas bien »), ou les contrôles de billets lors des transports en commun (je les compte parce qu’ils sont parfois accompagnés par les forces de l’ordre mais ces derniers ne m’ont jamais demandé quoi que ce soit à cette occasion).
Le seul contrôle poussé et un peu agressif (arrêté, déplacé dans une pièce, voiture et personne fouillés, démonté mon téléphone), à la frontière de Genève, était dans un groupe d’amis moins blancs que moi.
Aucun contrôle d’identité. Cette même histoire est assez fréquente chez mes amis en situation similaire: j’ai 37 ans, homme, cis-genre, blanc, centre ville aux heures de début et fin de journée de travail, CSP+ style plutôt « vêtements de bureau » que sportwear.
À l’inverse, tous les amis s’habillant plus sport ou ayant une peau moins blanche que moi et à qui j’ai posé la question se sont fait contrôlés dans l’année passée. Je n’ai pas demandé à tout le monde, mais je n’ai eu aucune exception. Aucune.
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Statistiquement l’échantillon ne vaut peut-être rien, mais j’aimerai quand même qu’on m’explique.
Qu’on m’explique pourquoi lors des contrôles on me dit « pas vous » alors que les autres sont stoppés parfois agressivement, parfois palpation et vidage de poche main contre le mur comme dans les séries américaines. La seule différence quasi systématique est la couleur de peau ou la présence d’un sweater à capuche.
Qu’on m’explique pourquoi j’ai vu des amis changer de chemin par lassitude d’être contrôlés en voyant une patrouille, alors que ça ne me serait même jamais venu à l’esprit. La seule différence notable que j’y ai vu est qu’ils sont basanés.
Qu’on m’explique pourquoi quand je demande des informations à un policier en opérations j’ai une réponse polie alors que la même personne derrière moi se fait parfois refouler à la limite de l’insulte. Là aussi, même si ce n’est que du ressenti, je n’y vois qu’une différence de faciès.
Tout ça je l’ai vécu. On ne parle pas de on-dits.
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Je ne vois que ce qu’il se passe autour de moi, en centre ville bien propre aux heures de transit des employés de bureau. Les récits tiers sont bien moins superficiels que ce que j’ai vu de mes yeux.
Je trouve ça un peu facile de parler de partialité, que tous ces jeunes et non-blancs n’ont en fait rien à reprocher, qu’ils se font des idées voire sont de mauvaise foi. C’est rassurant, tranquillisant, mais quand même difficile à croire. D’autant plus difficile que quand les polices anglaises et espagnoles ont réellement travaillé la question, elles ont vu qu’elles avaient effectivement des pratiques illégitimes.
Il faut croire que nous avons la police parfaite mais juste beaucoup de paranoïaques et d’hypocondriaques du contrôle dans la population.
Même en supposant cette police parfaite, je ne vois pas ce que ça change. Que la population ait un ressenti de contrôle au faciès est un problème en soi, peu importe que les faits soient avérés ou pas. La réalité des faits est presque une question secondaire : Le problème suffisant pour mettre en place tous les outils de contrôle et d’assurance nécessaires, suffisant pour faire comme si. Au pire ça permettra de faire taire ces fausses victimes et d’éliminer le mauvais ressenti.
Bon, bien évidemment on risque aussi de se rendre compte que le problème est réel. Visiblement nos politiques ne sont pas prêts à prendre ce risque.
Il faut dire qu’on parle de récépissé pour les contrôles d’identités alors qu’on n’est même pas capables de faire respecter l’obligation d’affichage du numéro RIO sur les policiers en uniforme. Ça n’aide pas à crédibiliser ceux qui luttent contre le récépissé.
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Le récépissé en cas de contrôle d’identité ce n’est pas la mesure parfaite, et je crains que certains policiers refusent la délivrance du papier de la même façon qu’ils refusent de donner leur RIO.
Pour autant c’est une mesure relativement simple, applicable, qui renverse la confiance et permet de redonner quelque chose dans les mains de ceux qui se disent et qui se sentent victimes. Mieux, c’est une mesure qui a fait ses preuves ailleurs.
Et si on arrêtait de se regarder le nombril ?
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[Photo] Être soi
Encore cette croix. Je trouve les chaînes particulièrement intéressantes.Nous n’en parlons généralement pas lors de la préparation. Certains bijoux sont naturellement enlevés. Ceux qui restent, souvent des chaînes, ne sont pas que des ornements ou des souvenirs. À force d’être portés ils font partie de nous-même, comme un tatouage sur le notre soi. Les enlever semblerait artificiel, presque comme un déguisement.
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[Photo] Modèle
On nous montre des corps stéréotypés, retouchés, sélectionnés, auxquels tout le monde veut ressembler et auxquels personne ne ressemble.
Si j’en avais trouvé, probablement que j’en aurais été mal à l’aise. À la place j’ai eu la chance de voir des gens divers, me permettant de casser ces stéréotypes. Tout le monde est différent, et beau en même temps.
Ça a l’air d’une platitude, de celle qu’on répète tous sans forcément y croire soi-même, mais en prendre conscience permet un recul profond. Merci à toutes celles qui me l’ont permis.
Sur les photos il n’y a pas de femmes à la plastique idéal(isé)e. Je ne triche pas non plus à base de retouches ou en ne prenant que des positions flatteuses. Non, c’est juste que finalement, une fois confronté à l’appareil et son absence de préjugés, tous les corps se révèlent beaux. Tous. Simplement. L’idée qu’on ferait exception n’a en fait aucun sens.
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[Photo] Accepter
J’ai cherché à me confronter au corps, pour le considérer comme normal et naturel. J’ai pensé que tout ça était à l’opposé de l’érotisme, qu’il fallait refuser tout ce qui pouvait s’en rapprocher.Un vêtement sur le corps brut et d’un coup cet érotisme réapparait. Finalement ça fait aussi partie du corps, des émotions qui vont avec. Il me reste à l’intégrer sans qu’il ne devienne un objectif en lui-même, à l’accepter quelque part dans la démarche.
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[Photo] Respirer
Je ne veux souvent pas répondre quand on me demande quelle était mon intention lors de la prise de vue. Ça serait faire croire que le sens de la photo est là. Le processus est tellement plus complexe que ça pour moi…La prise de vue n’est qu’un élément de toute la chaîne qui mène à la publication. Cet élément est majeur par rapport à mon chemin personnel mais mineur dans ce que j’exprime.
Je m’en sers comme d’une matière première qui permet ensuite des sélections, des traitements, des découpages. Pas plus. C’est au travers tout ce processus jusqu’à la publication que j’exprime quelque chose.
Plus qu’une intention unique, la photo finale est la superposition de mes sentiments et de mon état d’esprit à chaque étape, chaque jour de ce processus.
La légende c’est le dernier trait, celui qui résume cet empilement lors de la publication, en fonction de l’état d’esprit au dernier instant de la publication. C’est aussi pour ça que je ne publie pas plusieurs photos simultanément, ça aurait peu de sens dans la démarche.
L’intention lors de la prise de vue ? elle n’a aucune importance une fois partie intégrante de toute la suite.
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[Lecture] Les contenus diffusés par BFMTV
Un internaute s’est amusé à chronométrer les contenus diffusés par BFMTV pendant quatre heures d’une journée (14 juin 2016) et faire une synthèse (graphique à l’appui !). C’est plutôt édifiant.
Sur 4h de programme, 2h43 sur le terrorisme, 34 minutes sur les manifestations de la loi travail, 45 minutes de publicité, 2 minutes de météo et … rien d’autre.
Nos médias deviennent un vrai problème pour le climat du pays.
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[Photo] Continuité



