J’ai déjà eu un ami dont la vie est partie dans un incendie. Je vois aujourd’hui un incident qui aurait pu sacrément mal tourner dans ma timeline Twitter.
Il faudrait que je vérifie l’alarme anti-incendie mais j’avoue craindre que si ça sonne dans l’entrée c’est que l’incendie est déjà au point de non-retour dans une autre pièce.
Extincteur à poudre, 2 Kg
Ikea vendait par le passé des petits extincteurs à poudre pour vraiment pas cher. J’en ai un dans l’entrée (oui, c’est le bordel dans le placard), un dans le garage.
Ça ne servira probablement jamais mais si ça a même une chance sur un million de sauver une catastrophe, ça vaut le coup.
J’ai fait il y a plusieurs années une formation « équipier incendie ». Ça change définitivement la façon de voir les feux. Deux minutes et tout ce qu’il y a de censé à faire, c’est courir et crier pour alerter tous les voisins.
Je vois que certaines entreprises tentent d’attirer les développeurs en offrant des abonnements Spotify ou des accès à la salle de sport.
J’avoue ne pas comprendre.
Un développeur c’est 2 000 à 4 000 € nets mensuels. Pensez-vous vraiment qu’il va choisir votre entreprise à cause d’un abonnement qui lui coûtera moins de 10 € alors qu’à ce moment là il a encore des incertitudes de plusieurs centaines d’euros sur ce que sera son salaire ?
Je ne sais pas quel est le sentiment des développeurs ciblés, mais moi ça me donnerait l’impression d’être acheté avec des cacahuètes.
Pire, je ne voudrais pas travailler avec des développeurs qui prennent des décisions importantes sur une base aussi peu pertinente. C’est assez mauvais signe sur leur sérieux et sur la qualité de l’organisation qui en découlera.
Abonnement Spotify, salle de sport, même les tickets restaurants, la prise en charge de la mutuelle par l’entreprise ou l’existence d’un intéressement sont sans intérêt à ce niveau.
Je ne dis pas que ce n’est pas intéressant en soi, mais un avantage financier n’a de sens qu’au regard du salaire pour calculer une rémunération globale. Reparlez-en quand vous ferez une offre chiffrée.
Il serait peut-être temps de revenir à des bases saines. Les développeurs sont peut-être passionnés mais s’ils viennent travailler pour vous c’est pour obtenir un salaire.
Offrez leur une vraie relation professionnelle. Parlez-leur de rémunération, de missions, de conditions de travail et de temps de travail.
Non, ce ne sont pas des concepts dépassés, c’est simplement la base de l’emploi que vous proposez.
Si vos employés ont des enfants ou risquent d’en avoir dans les années qui viennent, ils seront probablement intéressés pour connaitre le nombre de jours de congés et de RTT. Ça permet de savoir s’il faut faire garder le petit pendant les vacances scolaires, ou si on peut parfois le faire soi-même.
Dites aussi si leurs horaires sont flexibles pour aller amener le petit chez le médecin, assister à la fête de l’école, ou rentrer plus tôt à la maison le jour où le conjoint a un empêchement.
Et d’ailleurs, c’est quoi les horaires habituels ? Sera-t-il possible d’amener le petit à l’école avant d’aller au travail ou de le prendre à l’école après le travail ? Une heure de garde chaque soir ça chiffre bien plus que votre abonnement Spotify à 10 €.
Tout ça est infiniment plus important que tous vos petits avantages, même si c’est pour finalement dire que vous n’offrez pas de congés et qu’il faut s’attendre à ne pas compter ses heures ou avoir de convenances personnelles. Au moins les choses sont claires dès l’annonce et tout le monde évitera de perdre du temps.
Vous ne voulez pas parler salaire, ni congés, ni temps de travail ? Parlez au moins des conditions de travail.
Il y a mille questions possibles. Vous ne pouvez pas tout dire, ce n’est qu’une annonce, mais il y a forcément quelques points positifs à mettre en avant.
Voilà quelques idées :
Est-ce qu’on travaille dans un grand open space ou dans des petits bureaux ? De quel espace dispose chacun ? Est-ce qu’il y a des salles de réunion en nombre suffisant ?
Est-ce que les postes sont du haut de gamme ou des vieux tromblons pas chers ? A-t-on le choix entre windows, mac et linux ? Est-ce des postes portables ou fixes ? A-t-on un écran secondaire ? peut-être deux ? De quelle qualité ? Est-ce une chaise de bureau pas cher ou un fauteuil ergonomique ?
Qui prend les décisions techniques ? Comment sont fait les arbitrages fonctionnels ? Est-ce que le développeur intervient en bout de chaîne ou est-il impliqué dans la conception ?
Quel est le plan de formation ? Il y en a-t-il un ? Est-ce que l’entreprise permet ou incite à assister à des conférences ? En organise-t-elle ?
Quelle est la relation avec l’open source ? Est-ce que les codes sont reversés ? Selon quels critères ? Au nom de l’entreprise ou au nom du développeur ?
Quel seront les évolutions de poste possible ? Comment le plan de carrière est-il suivi ? Par qui ?
Bon, après si vous ne pouvez pas annoncer de salaire, que vous ne voulez pas parler de temps de travail et que vos conditions de travail sont à peine passables… vous avez un sérieux problème.
Oui, bon, dans ce cas tentez d’offrir un abonnement Spotify ou à la salle de sport. On ne sait jamais, sur un malentendu…
Dites lesnumeriques, quand je viens chez vous j’ai le droit à un superbe cadre pour demander mon consentement à plusieurs usages de mes données personnelles.
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https://www.lesnumeriques.com
Ça pourrait donner confiance dans votre respect de la loi mais…
J’ai soulevé le capot
Pourtant avant même que je consente, me voilà avec pile 139 cookies tous neufs (j’ai compté). La plupart contiennent des identifiants uniques de pistage publicitaires ou de mesure d’audience. Hallucinant !
Je ne compte pas là ceux qui exploitent des « technologies similaires ». Certains ont utilisé le localStorage du navigateur. Je serais étonné qu’aucun ne m’identifie via mon adresse IP, l’exploitation du cache du navigateur ou d’autres artifices. Pas vu pas pris, contentons-nous du certain.
Si je n’étais pas poli je dirais que vous vous foutez de ma gueule. D’autant qu’aucun de ces identifiants n’est supprimé si je refuse mon consentement par la suite. Une fois placés, ils seront utilisés pour recouper avec mes visites sur d’autres sites.
Et pourtant, avant même que je n’accepte ou ne refuse, me voilà déjà pisté par Estat (Mediamétrie), avec un identifiant unique qui expire en 2020. J’ai aussi du Google Analytics et du Weborama.
Rien que ça.
Ces services ne se contentent pas de m’identifier. Je n’ai pas encore pu accéder au contenu de lesnumeriques que j’ai déjà des actions de collecte dans mon audit réseau. Si je visite d’autres sites plus tard, tout ça sera relié sur mon profil chez eux.
J’ai compté, ce fut long. Je suis pisté par au moins 44 services publicitaires ou de profilage suite à mon accès initial à lesnumeriques. Je n’ai compté que ceux dont je suis certain qu’ils m’identifient pour me pister.
À ce stade je n’ai pourtant toujours consenti à rien, accédé à rien. Je suis encore sur la page qui me demande si j’accepte avant d’aller plus loin.
Ça ne s’arrête pas là.
Non seulement tout ça va relier ma visite sur lesnumeriques avec celles que je fais ailleurs, mais dans ces pisteurs j’ai aussi des centres d’échanges.
Il en existe plusieurs mais je peux au moins parler de celui d’Appnexus. Sur lesnumeriques il me relie directement aux identifiants et méthodes de pistages d’au moins 28 services parmi les 44, sachant que eux-même se relient souvent aux autres ensuite. Il ne doit y en avoir qu’une poignée qui refusent d’échanger des informations.
Appnexus est présent sur un tiers des sites majeurs sur le web, sachant que même là où il n’est pas, il suffit qu’un seul pisteur partenaire soit présent pour pouvoir ensuite tout relier. Il y avait une trentaine de partenaires directs rien que sur lesnumeriques.
À côté j’ai de toutes façons désormais un identifiant Google Analytics. Ce dernier est partagé avec Google Syndication, Google Ad Services, Google Tag Services / Manager, Doubleclick, Tradelab et Eversttech. Rien qu’avec ça ma visite sur lesnumeriques est relié à 80% des sites majeurs.
Comme ce n’est jamais assez, lors de ma visite sur lesnumeriques, mon identifiant Appnexus a été partagé à Google Syndication et Eversttech, eux-même liés à Google Analytics.
Tout ça alors que je n’ai toujours consenti à rien. Et me voilà irrémédiablement relié à toutes mes visites ailleurs sur le web.
Lesnumeriques je t’en veux
Je t’en veux parce que tout ça tu le décides toi. Il y a pas mal de choses qui viennent des régies publicitaires mais Appnexus et Google Analytics ont été chargés directement par tes pages, avant que j’aie consenti à quoi que ce soit.
Tu es responsable de tout ça. J’espère juste me tromper, avoir des explications, ou au moins voire des changements rapides.
Et après le refus ?
Après le refus c’est de toutes façons trop tard mais je suis allé jusqu’au bout des tests : J’ai refusé mon consentement, en bloc, sur toutes les options, avant de naviguer plus loin.
Lors de mes premiers tests j’ai simplement cliqué sur « tout refuser ». L’ensemble des coches de la page sont passées au rouge, tout va bien.
Plus tard je suis revenu pour voir les partenaires et j’en découvre un bon tiers au vert, autorisés !?!
Je refais le test avec un profil neuf et je suis capable de confirmer : Quand je clique « tout refuser » le lien tout en bas qui mène vers la page des partenaires me laisse encore actifs un bon tiers des partenaires.
Là on n’est plus dans une mauvaise interface, on est carrément dans la tromperie !
Je décoche tout ça et je continue. Les identifiants posés sont restés. Aucune requête réseau n’a été envoyée aux différents services pour leur dire que je refusais le pistage.
Lors des interactions suivantes les outils de mesure d’audience comme le profilage à visée publicitaire ont continué à envoyer des journaux de collecte, avec les mêmes identifiants de pistage. La plupart en tout cas.
Quelque part c’est le moins grave mais l’outil qui permet de choisir si je consens envoie lui-même des journaux d’audit identifiants à un tiers, avant et après mon choix, quel qu’il soit.
Ça montre juste à quel point tout ceci est une farce.
Peut-être qu’en interne j’ai eu de la publicité non-ciblée au lieu de la publicité ciblée. Peut-être que les traitements réalisés par les divers services se permettent des choses différentes. Je n’en sais rien. Ça ne changerait pas tous les problèmes déjà relevés.
Je ne vois juste pas comment on peut s’en sortir. Tout changement sera forcément jugé injuste, et demandera une armada de fiscalistes dès qu’on touche plusieurs paramètres.
Je pleure quand je vois la CSG. Un taux de base (9,2%), puis 3 catégories spécifiques (jeux, retraite, chômage), puis 3 paliers progressifs en fonction des revenus mais que pour une de ces catégories et pas les autres. Oh, et ce taux est déductible des impôts sur le revenu sauf 2,4 points qui ne le sont pas. Enfin sauf pour une des catégories où c’est intégralement déductible. Bien entendu sur les revenus d’activité ce taux ne se calcule que sur 98,25% des revenus. Oh, et pour les revenus du capital ce taux peut-être fusionné avec l’impôt progressif sur le revenu pour en faire un prélèvement forfaitaire de 30%, enfin sauf si vous optez pour l’ancien système.
Sérieusement…
Le pire c’est que nos politiques ne semblent pas avoir intérêt à simplifier tout ça. La complexité permet d’annoncer une augmentation de prime d’activité de 20 € tout en passant un taux de calcul de 62 à 61% pour que le résultat net soit uniquement de 8 €. Oh, il doit y avoir de très bonnes raisons pour ne pas avoir précalculé les bases de calcul pour y appliquer un taux de 100% mais au final ça masque tout. Tout ça ce n’est que le côté visible. C’est tout aussi complexe sur la redistribution des recettes dans les différentes caisses.
Même ce président qui s’est fait élire sur la simplification a au final énormément complexifié tout le système. Au niveau politique, « simplification » se traduit souvent par « régression sociale » ou « réduction fiscale », quitte à ce que ce soit via une complexité supplémentaire.
Oui, je sais, tout n’est pas illégitime mais ça reste incompréhensible et donc dangereux pour le consentement à l’impôt.
Oui, je connais aussi les tentatives de révolutions fiscales mais je n’ose imaginer personne faire un tel big bang. Les risques sont gigantesques, autant sur les prévisions de recette que sur les impacts dans l’économie, et là je ne compte pas le coût humain et matériel de tout changer.
J’ai toujours été gêné par l’intégration de grosses modifications dans git.
Dans l’idéal on fait une série de modifications autonomes, on les soumet à la revue des pairs puis on les intègre dans les branche principale qui peut partir en production à tout moment.
Ça c’est la théorie. En pratique je fais des erreurs que je ne vois qu’à la fin des modifications. Mes collègues auront de toutes façons des retours sur ce que j’ai poussé en ligne et me demanderont des modifications avant l’intégration finale. Si ce n’est pas le cas au moins une fois sur deux, c’est que nous travaillons mal.
Et là… les ennuis commencent.
Mes modifications ne sont plus autonomes. J’ai des correctifs à la fin. Potentiellement mes modifications précédentes sont donc incomplètes, de mauvaise qualité ou même défaillantes. Si j’intègre mon code à la fin de la revue, je casse toute la belle théorie.
La première pratique c’est d’intégrer le code tel quel sur la branche master. C’est ce qui m’apparait le plus cohérent. Le code de la branche est potentiellement instable mais tous les points d’étape de master sont de qualité. Pour parcourir les modifications de la branche master on ajoute --merges --first-parent histoire de ne pas voir les modifications internes des sous-branches. Ni vu, ni connu mais le débogage de la branche après coup en cas de besoin ne sera pas idéal.
L’alternative est de fusionner en une seule toutes les modifications de la branche lors de son intégration. On perd toute la granularité et ça peut rendre bien plus difficile de tracer l’origine d’une anomalie par la suite, ou de comprendre le pourquoi et le comment d’un changement. C’est encore viable sur 100 voire 200 lignes bien groupées mais ça devient franchement litigieux au delà.
La seule pratique que je réprouve totalement est celle du rebase sans squash. On importe tous les changements directement sur master et on perd totalement la capacité d’avoir un master stable. Ne faites pas ça.
La troisième voie c’est la réécriture de l’historique.
En théorie c’est mal, au moins pour les branches déjà publiées. En pratique tant qu’aucun autre code ne se base dessus, ça ne pose pas vraiment de problèmes. Sur des équipes en entreprise ça se maitrise assez bien. Sur du code open source ça me semble plus litigieux. Github le gère parfaitement dans les pull-request en cours de revue.
Les vrais, les purs, le font en ligne de commande. Je suis admiratif devant ceux qui savent découper une modification ou ajouter un correctif dix changements en arrière dans l’historique sans réfléchir ni tout casser. Techniquement ça ne pose pas vraiment de difficultés mais c’est long, propice aux erreurs, et le moindre faux pas peut faire de gros dégâts irrémédiables. Je ne trouve pas les interfaces graphiques inutiles pour tout ça.
Et là, merci Patrick, gitup vient désormais à ma rescousse. L’interface est simpliste, pas toujours pratique, mais elle fait ce que je n’ai pas vu ailleurs.
Je suis capable de séparer un changement en deux quelle que soit sa position dans l’historique ;
Je suis capable de déplacer un changement en haut ou en bas dans l’historique d’un simple raccourci clavier ;
Je suis capable de faire un correctif, le descendre dans l’historique, puis le fusionner avec le changement initial qu’il faut corriger.
Tout ça graphiquement, avec la possibilité de revenir en arrière quand je veux si jamais je fais des bêtises.
Forcément c’est mieux que ma chaise de cuisine en bois. Indéniable. Rien que pouvoir la régler à la bonne hauteur et avoir un peu de mousse sous les fesses est un vrai plus. Au delà… je ne sais pas. Peut-être n’ai-je simplement pas trouvé la bonne.
J’ai longuement cherché, plutôt regardé sur du haut de gamme : Steelcase Think, Steelcase Please, HermanMiller Embody, Autonomous ErgoChair. L’idée c’est qu’un haut de gamme d’occasion vaut mieux qu’un milieu de gamme ou qu’un bas de gamme neuf. On peut trouver des chaises allant de 20 à 40% du prix neuf, en bon état.
J’ai testé, trouvé quelque chose qui semblait me convenir avec une RH Logic 400, 2ndhnd la proposait à un prix raisonnable. Le support lombaire totalement réglable m’a plu.
À l’usage je suis plus mitigé. La chaise est formidable, mais pas forcément ce que je cherchais. Il est difficile en peu de temps de se faire une vraie idée lors des tests de comment on va se sentir sur le long terme. Aujourd’hui je ne sais au point où je ne suis pas forcément convaincu d’une différence significative par rapport à des chaises de bureau milieu de gamme ailleurs.
La frustration est d’autant plus grande que j’ai eu l’occasion de passer sur une chaise qui m’a beaucoup plu dans un bureau à partager récemment. L’arrière de l’assise montait en même temps qu’on appuyait sur le dossier. Ça donnait une assise dynamique qui pendant deux jours m’a semblé très agréable (mais peut-être que là aussi, ça serait très différent sur le long terme).
Pas de conclusion. Je reste convaincu qu’investir dans un vrai fauteuil de bureau ergonomique reste indispensable. Je n’ai pas forcément trouvé la bonne, à voir si j’essaie de la revendre pour en trouver une plus à mon goût.
C’est difficile à traduire. Je le lève très peu et ça m’est indispensable. Disons que je le lève 1 à 2 fois par semaine, souvent les fins d’après-midi sur les journées fatigants à base de réunions en visio. C’est peu et je ne sais même pas mesurer ce que ça m’apporte objectivement en confort de travail.
Je ne reviendrais pas dessus pour autant. Peut-être qu’il y a un effet « j’ai envie de jouer avec mon nouveau gadget » cumulé à un peu d’effet placébo, mais au final je sais que je peux le monter quand j’ai besoin de changement, et ça fonctionne.
Parfois un petit rien permet parfois de faire la différence entre une journée qui se termine en simple fatigue et une journée qui se termine en agacement, frustration et ras le bol. J’ai l’impression que ça a pu jouer ce rôle une ou deux fois en deux mois. Même si ce n’était que ça, ça mérite pour moi l’investissement.
Bon, il y a aussi un effet très mesurable de pouvoir mettre le bureau à la bonne hauteur (au lieu de régler la chaise en fonction et se trouver dans une position qui fatigue à la longue) mais c’est plus un bonus : On trouve aussi des bureaux réglables sans la position debout.
Il y a assez peu de choix sur les bureaux assis-debout. Je n’ai vu que trois critères pertinents :
Un moteur électrique
Une fonction pour mémoriser les hauteurs
Une bonne stabilité en position haute
Je sais que le moteur et la mémorisation semblent un truc de fainéant mais c’est juste indispensable. Je ne lève pas le bureau en fonction d’un certain type d’activité qui me le rend nécessaire, je le fais pour des petits rien qui sont difficiles à mesurer ou à percevoir. Si lever le bureau n’avait pas un coût nul, je ne le ferais probablement pas.
J’insiste d’autant plus facilement que c’est le retour quasi unique et général de tous ceux qui m’ont conseillé avant que je n’achète le mien. S’il est manuel ou sans mémorisation, il risque de ne pas être utilisé.
On trouve de tout et c’est cher. La structure Ikea est vraiment très chère, et pas meilleure qu’ailleurs. De mon coté j’ai pris une structure chez Flexispot. On la trouve parfois en promotion chez Amazon. J’y ai ajouté un plateau Ikea Linnmon clair 150×75 et ça colle parfaitement.
310 € TTC l’ensemble, c’est largement abordable pour un freelance qui ne paiera pas de TVA, d’IS, d’IR ou de cotisations sociales dessus. C’est forcément un peu plus délicat pour un particulier ou pour un auto-entrepreneur mais ça reste envisageable si c’est pour travailler plus de 40h par semaine dessus.
Je peux critiquer les actions ou les paroles d’une personne dans un contexte précis ou sur un sujet précis sans pour autant rejeter tout ce qu’elle a pu dire ou faire par ailleurs, ni aucunement soutenir ses opposants.
Je peux défendre les paroles, les actions ou les droits d’une personne dans un contexte précis ou sur un sujet précis sans pour autant accepter tout ce qu’elle a pu dire, faire ou représenter par ailleurs, ni rejeter ses détracteurs.
Je peux rejeter ou adhérer à des idées ou des propositions sans pour autant me sentir proche de tous ceux qui font de même.
Je peux refuser un argument, un moyen d’action ou une forme quelconque tout en soutenant le fond ou l’intention.
Je peux accepter ou refuser un élément sans forcément avoir le même jugement sur tous les autres, fussent-ils liés ou partie d’un même tout.
Je peux ne pas savoir, préférer y réfléchir, ou même ne pas souhaiter m’exprimer sur un sujet sans que ce ne soit interprétable comme un soutien ou un refus.
Je peux avoir une position différente dans un cas général et dans un cas particulier, ou même ne pas avoir de position du tout dans un des deux cas.
Je peux avoir une opinion ou une position sur un point précis sans en avoir sur d’autres, quand bien même ils sont liés.
Je peux être proche d’une personne sans partager, soutenir ou cautionner ce qu’elle dit ou ce qu’elle fait.
Je peux discuter avec quelqu’un et entendre ou comprendre ses opinions, sans pour autant les partager.
Je peux faire partie d’un groupe sans forcément en partager l’intégralité des positions ou considérer qu’il est parfait.
Je peux défendre une personne ou un groupe sans pour autant m’en sentir proche, m’y affilier ou en partager les positions.
Je peux trouver quelque chose intéressant sans pour autant l’aimer, le souhaiter, le cautionner ou le défendre.
Ce que je pense, dis ou fais dans un certain contexte ne vaut pas toujours dans d’autres contextes, même si je n’explicite pas toutes les limites en détail à chaque fois.
Je peux mal m’exprimer, me tromper, apprendre ou changer d’avis. Ce que j’ai pu dire, faire ou penser ne reflète pas toujours ce que je dis, fais ou pense aujourd’hui ni ce qu’il en sera demain.
Je peux parler d’un cas précis sans me sentir obligé d’avoir à parler ou d’avoir parlé par le passé de tous les autres cas ou tous les autres sujets qui pourraient être pertinents ou similaires, et ce sans que cela ne cache une préférence cachée quelconque.
Je peux accepter un argument, un moyen d’action ou une forme quelconque tout en rejetant le fond ou l’intention.
Le monde est complexe, et moi aussi. Je me réserve le droit de ne pas toujours avoir une position simple ou simpliste, d’autant que j’ai moi aussi mes contradictions, même si elles ne me rendent pas toutes fier.
Je suis agacé que tout ça doive être rappelé mais maintenant c’est fait.
Si on évitait les amalgames par association ou par opposition, on éviterait beaucoup de non-sens (et on gagnerait un peu d’honnêteté intellectuelle).
Je cherche une enceinte bluetooth pour la maison. Quelques critères :
Un son de bonne qualité. Sans être un expert, c’est un point important.
Une puissance suffisante pour sonoriser un grand salon (ce qui exclu d’office les enceintes trop directionnelles)
Autonome sur batterie pour pouvoir la changer de pièce ou la déplacer ailleurs ponctuellement (le poids et la taille ne sont pas des critères importants)
S’il y a un assistant type Alexa/Google/Siri, il doit pouvoir être déconnecté (et je ne considèrerai que les fonctions accessibles une fois l’assistant déconnecté)
Pas indispensable mais peut être un critère de choix :
Pouvoir y connecter au moins deux appareils (histoire de ne pas courir après celui dont le smartphone est resté connecté sans y diffuser de son)
Une latence acceptable pour regarder un film (150ms maximum)
Une autonomie d’une dizaine d’heure
Une résistance au sable, poussières et liquide
Un câble de recharge standard pour recharger l’enceinte (type USB-C ou micro-USB par exemple)
Le projet Lima s’éteint. C’est dommage. Je suis convaincu que les équipes de Lima ont fait tout ce qu’elles pouvaient pour que ça n’arrive pas. Des fois « on n’y arrive pas ». C’est dommage mais c’est ainsi et on doit plutôt remercier les gens d’avoir essayé.
Les appareils concernés vont à terme devenir inutilisables. C’est un bon exemple de « n’utilisez pas d’appareils connectés qui dépendent d’un service centralisé » mais à mon sens la leçon n’est pas celle là.
Je n’aime pas tirer sur l’ambulance mais mon problème est un problème éthique.
What happens if CGC dies ?
What’s good with Lima is that it’s entirely private and decentralized. So Lima can work independently from any servers, and continue managing your data even if our startup dies (disclosure: we don’t plan anything like that)
The only thing we manage on our side of the equations are updates of our app and the web interface of Lima. In case of company crash, we’ll do our best to open source at least the most critical parts of our code, so the community continues improving the solution every night.
La disparition de l’entreprise a été envisagée dès le début de l’aventure (c’est bien) et des éléments de réassurance ont été posés (c’est bien aussi, même si ce n’est que du best effort).
J’ai un problème éthique parce que toutes les équipes de Lima, des fondateurs jusqu’aux développeurs ont accepté de poser ces éléments de réassurance alors qu’ils semblent faux.
En pratique le serveur de l’infrastructure Lima est un composant essentiel et les boitiers vont progressivement arrêter de fonctionner. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Lima eux-mêmes. Là on est dans la tromperie pure et simple par rapport à la promesse affichée.
While your Lima product synchronises with your devices without servers, our servers are still needed to make your devices find each other and establish a connection.
Unfortunately, as our services shut down, your Lima will progressively stop to work.
La promesse de l’open source est similaire. En pratique il est impossible de passer le code open source une fois la société en liquidation. C’est confirmé par les réponses sur Twitter.
C’est simplement légal. Les actionnaires perdent le contrôle de la société et le liquidateur a l’obligation légale de tirer le maximum des possessions de la société. Ça inclut le code source et la propriété intellectuelle. Libérer le code source gratuitement n’est légalement plus possible.
If there’s any way, we will. But unfortunately the complexity of IP law makes it difficult: it is no longer up to us.
Il aurait fallu s’y prendre avant le début des difficultés. Il aurait fallu déposer le code source régulièrement chez un tiers de confiance et s’engager contractuellement avec lui sur une cession de droits qui ne deviendra effective qu’à certaines conditions pré-établies.
Même si la FAQ parle de « do our best », on est dans la tromperie. Il n’est pas imaginable que la question ait été abordée dans la FAQ et que les collaborateurs de l’entreprise aient pu ignorer les enjeux ci-dessus. Ils semblent pourtant ne rien avoir prévu, consciemment, et avoir participé là aussi à un décalage significatif entre le discours et les actions.
J’en veux aux développeurs qui ont participé à ça, et qui vont mettre le doute sur tous les autres.
Développeurs, vous ne devriez pas mettre l’éthique de côté. Vous ne devriez pas apporter votre concours à des sociétés qui trichent, qui trompent, peu importe le degré de coolitude du produit ou du service.