Auteur/autrice : Éric

  • Liga­tures privées et rempla­ce­ment de textes

    Pendant quelques années nous avons cher­ché le saint Graal pour rempla­cer du texte par des images dans les pages HTML. Il y a eu sIFR qui néces­si­tait le plugin Flash, des bidouilles à base d’in­den­ta­tion et marges CSS néga­tives qui risquaient de casser pour ceux qui n’af­fi­chaient pas les images, des trucs horribles à base de display:none qui empê­chaient le copier/coller, etc.

    J’avais pas mal laissé tombé quand j’ai vu que certains jouaient avec des polices de carac­tères à la wing­dings. Ça ne faisait pas de rempla­ce­ment et ça néces­si­tait d’ajou­ter des carac­tères arbi­traires qui risquaient de mal passer en cas d’ab­sence de la police choi­sie.

    Sauf que visi­ble­ment ils ont trouvé le saint Graal il y a un bon moment et personne ne m’a prévenu. Alors si vous aussi on ne vous a pas prévenu, regar­dez Symbol­set et Liga­ture Symbols.

    L’idée c’est d’uti­li­ser les liga­tures. Les liga­tures ce sont ces arte­facts qui permettent de rempla­cer certaines suites de carac­tères par un visuel spéci­fique afin d’en simpli­fier la lecture. On cite souvent « fl » et fi » comme exemple de liga­ture mais Wiki­pe­dia a une superbe illus­tra­tion.

    L’as­tuce est de décla­rer une police person­na­li­sée où « se connec­ter » est remplacé par une liga­ture qui contient l’icône corres­pon­dante. C’est vecto­riel, ça s’adapte en taille comme en couleur, ça se dégrade parfai­te­ment pour ceux qui ne savent pas relire la liga­ture ou la police de carac­tères, et pour le système ça reste encore le mot « se connec­ter » donc c’est tota­le­ment trans­pa­rent. Bref, comme en plus c’est léger en poids, on a presque trouvé le saint Graal. Pourquoi personne ne m’avais rien dit ? Comment ai-je pu passer à côté ?

    Vous avez même un outil en ligne qui fait tout ça : Icomoon

  • Do not be evil en chinois ça s’écrit comment ?

    Google has quietly disa­bled a feature that noti­fied users of its search service in China when a keyword had been censo­red by the Chinese govern­ment’s inter­net controls

    Pas de quoi faire mentir la devise initiale de Google. La noti­fi­ca­tion n’avait pas de rôle philan­thro­pique, elle avait pour objec­tif d’évi­ter que l’in­ter­naute cher­chant le mauvais mot clef ne se voit coupé de Google et aban­donne ses recherches. Quand le gouver­ne­ment chinois réagit et que la noti­fi­ca­tion fait perdre plus de recherche que son absence : elle dispa­rait.

    Reste que ça donne à réflé­chir. Si seul compte le busi­ness, que risque-t-on si un jour nos valeurs iront contre leur busi­ness ?

  • Juger la photo­gra­phie

    Le droit d’au­teur n’est fina­le­ment qu’une excep­tion très enca­drée à la règle géné­rale que l’im­ma­té­riel est un bien commun. Tout ce qui ne respecte pas les critères de cette excep­tion ne béné­fi­cie d’au­cune exclu­si­vité.

    C’est ce que rappelle le lien d’aujourd’­hui quand le juge cherche et échoue à trou­ver la démarche créa­tive origi­nale dans des photos, et les déclare hors de tout champ de droit d’au­teur.

    Néan­moins il ne suffit pas de décrire une compo­si­tion (1er plan, fond gris posé sur un support plat) il faut indiquer en quoi ce qui appa­raît extrê­me­ment banal peut être le résul­tat de choix artis­tiques révé­la­teurs de la person­na­lité de son auteur.
    De la même façon il appar­tient au photo­graphe d’ex­pliquer pourquoi un faible éclai­rage et la présence d’ombres ne sont pas la mani­fes­ta­tion de l’ab­sence de toute qualité tech­nique du cliché mais au contraire le résul­tat d’un choix person­nel en vue de produire un effet parti­cu­lier.

    […]

    Néan­moins, il ne suffit pas de décrire les carac­té­ris­tiques tech­niques d’une photo­gra­phie qui en l’es­pèce sont extrê­me­ment banales ; il convient d’in­diquer en quoi celles-ci sont le résul­tat de choix esthé­tiques en vue de produire un effet parti­cu­lier et non pas une exacte repro­duc­tion de l’objet en cause.

    […]

    Néan­moins le choix de photo­gra­phier un avion ou une partie d’avion dans un coucher de soleil n’est pas origi­nal alors que le coucher de soleil est un élément très recher­ché des photo­graphes et qu’il est exploité de multiples manières.

    L’exer­cice est d’au­tant plus inté­res­sant en ce qu’il force le juge à être un critique de la démarche intel­lec­tuelle et de l’ori­gi­na­lité. J’ai toujours vu des inter­pré­ta­tions très larges de ces critères aussi j’ai l’im­pres­sion que les auteurs des photos jugées se sont surtout trom­pés en décri­vant la procé­dure de prise de vue et le résul­tat plutôt que la démarche intel­lec­tuelle qui les a entraî­nées (ou peut-être n’y en a-t-il pas eu ?). Le résul­tat c’est que ces photos sont consi­dé­rées libres de droit.

    Le petit rappel

    J’en avais déjà parlé mais le lobby de la propriété intel­lec­tuelle a telle­ment bien fonc­tionné que les gens ont désor­mais du mal à admettre qu’un auteur puisse ne pas avoir de droit spéci­fique sur une image, un texte ou une vidéo. Pour­tant les repro­duc­tions fidèles, les prises de vues banales et sans démarche intel­lec­tuelle origi­nale, les articles de presse et l’in­for­ma­tion elle-même ne sont pas soumis au droit d’au­teur, et l’au­teur n’a aucune légi­ti­mité à en restreindre la diffu­sion ou la modi­fi­ca­tion. C’est vrai quel que soit le temps passé, l’in­ves­tis­se­ment réalisé, ou la diffi­culté de créa­tion, malgré les tenta­tives de syndi­cats pour reti­rer tout accès gratuit à l’im­ma­té­riel.

    Mieux: L’oeuvre résul­tante peut être origi­nale dans le sens « diffé­rente de ce qui existe ailleurs », cela n’im­plique pas forcé­ment une protec­tion si cette origi­na­lité ne découle pas d’une démarche volon­taire et origi­nale de l’au­teur.

    À l’in­verse, un résul­tat banal peut décou­ler d’une démarche intel­lec­tuelle origi­nale, et je suis bien à mal de savoir comment serait jugé un tel cas.

  • Quelques liens javas­cript

    Partagé sans commen­taires, mais vous pouvez faire les vôtres :

  • Et le water­mar­king alors ? L’his­toire IKEA

    Ok. À titre person­nel je n’aime pas les DRM. Il faut quelques minutes pour cracker un DRM clas­sique d’ebook, et on trouve même presque sans cher­cher des outils qui le font de façon trans­pa­rente. Quand bien même cela fonc­tion­nait, je doute que ce qu’on en attend puisse à mon humble avis peser plus lourd dans la balance que les dégâts d’in­te­ro­pé­ra­bi­lité et de péren­nité que le système occa­sionne. Bref, pourquoi jouer à ça ?

    Où on favo­rise le water­mar­king

    Mais, et le water­mar­king ? J’avoue que l’idée est appré­ciable. On marque le livre de façon à l’at­ta­cher à son proprié­taire, de la même manière qu’un tampon de biblio­thèque sur la page de garde. Ça peut être invi­sible, pour tracer une filière de contre­façon, ou visible, pour dissua­der le partage à la source.

    Quand c’est bien fait (comprendre : pas sur chaque page ou à chaque fin de chapitre), ça m’a toujours paru un très bon compro­mis. L’in­for­ma­tion est là, mais contrai­re­ment à l’in­tro­duc­tion anti-contre­façon des DVD, on la saute aussi faci­le­ment qu’on tourne une page. Péren­nité, inter­opé­ra­bi­lité, rien n’est cassé.

    Où on va à IKEA

    Je suis allé à IKEA ce week-end. J’ai payé à la caisse auto­ma­tique où on peut scan­ner soi-même ses articles. Il y a une personne pour surveill..aider. Soit, OK. Par contre j’ai le droit à un premier écran où on me dit que je suis surveillé, que j’ai inté­rêt à ne pas tricher, et que si j’es­saye le GIGN va débarquer en force (j’exa­gère un peu mais l’es­prit est là). Et fran­che­ment… l’ef­fet a été désas­treux pour moi. S’ils n’ont pas confiance qu’ils mettent suffi­sam­ment de cais­siers. S’ils ne souhaitent pas me voir payer, j’irai ailleurs. Je suis *dégou­té*. Il est certain que je revien­drai (en prenant une place avec un cais­sier, qui leur coûte plus cher), mais je sais aussi que le jour où j’hé­si­te­rai, je m’abs­tien­drai d’y faire un tour, à cause de ça.

    Où on se pose des ques­tions

    Et pour en reve­nir au water­mar­king des livres : Je conti­nue à penser que c’est un des meilleurs compro­mis pour ceux qui ont peur, un compro­mis qui peut aider à faire un premier pas hors du DRM pur et dur. Main­te­nant, est-on certain que ça vaut le coup par rapport à un livre en clair, sans rien ? C’est loin d’être évident, très loin.

    Walrus en parle, et quand je repense à mon histoire d’IKEA, je me dis qu’il a peut être raison.

  • Le choix de la liberté

    C’est un prin­cipe que j’ai du mal à faire passer mais Stéphane le dit très bien : la liberté a un prix. Nico­las exprime l’autre moitié de la réflexion : Vous avez et vous aurez toujours le choix.

    Je croise régu­liè­re­ment des commen­taires à quelques billets très enga­gés allant du « pas réaliste » au « into­lé­rant ». Il s’agit juste de faire ses choix, en fonc­tion de ses valeurs et de la direc­tion qu’on s’at­tri­bue.

    Parfois il faut cher­cher le prag­ma­tisme et l’amé­lio­ra­tion conti­nue mais dans l’en­semble il ne fait jamais oublier que nous faisons nos choix et qu’ils n’ap­par­tiennent qu’à nous. Je seconde Nico­las : Nous avons *toujours* le choix. Il ne tient qu’à nous de pour­suivre le chemin qui est le notre en fonc­tion de nos valeurs profondes. Parfois faire ce choix est diffi­cile. Il peut y avoir des consé­quences radi­cales, il peut ne pas être gratuit, mais nous avons ce choix.

    Pour para­phra­ser Nico­las une seconde fois : Réali­ser que nous avons le choix est ce qui nous rend libre. Je ne suis pas prêt à sacri­fier cette liberté, alors je fais mes choix, même quand ils semblent inen­vi­sa­geables. Et vous savez quoi ? On n’en vit pas plus mal, au contraire. Vivre en désac­cord avec soi-même me parait en fait bien plus complexe, mais vous faites comme vous voulez.

  • Oups ! L’aus­té­rité était une erreur (FMI)

    Partagé sans commen­taires, depuis ASI

    […]

    l’aus­té­rité, c’était une erreur.

    […]

    Ce sont deux types nommés Olivier Blan­chard et Daniel Leigh. Vous ne les connais­sez pas, je sais bien. Et vous avez des excuses : ils n’ont jamais revêtu la blouse natio­nale de Mordo­vie, et ne se sont pas pronon­cés, à ma connais­sance, sur l’eu­tha­na­sie des éléphantes. Ils n’ont donc aucune raison de passer au 20 Heures. Mais l’un (Leigh) est écono­miste au FMI, et l’autre (Blan­chard), chef écono­miste dans la même esti­mable insti­tu­tion.

    […]

    Évidem­ment, ce n’est pas le FMI, en tant qu’ins­ti­tu­tion, qui recon­naît qu’elle s’est trom­pée. Ces choses-là ne se font pas. Blan­chard et Leigh, ils ont bien pris soin de le préci­ser, s’ex­priment à titre person­nel.

    […]

    Ou plutôt si : Cet après-midi il fait beau à Reykja­vik, Islande, vent modéré. Je dis ça je ne dis rien.

  • Free-Google: Trafic asymé­trique

    Indé­pen­dam­ment du problème de filtrage qu’a poussé Free au moins tempo­rai­re­ment, ce qui m’agace dans cette oppo­si­tion Free <-> Google, c’est l’ar­gu­ment utilisé : Google envoie trop de données vers Free, donc il doit parti­ci­per au finan­ce­ment du réseau néces­saire pour absor­ber ce trafic trop asymé­trique.

    Trois petits rappels tout simples :

    • Free est déjà payé (par ses abon­nés) pour avoir un réseau dimen­sionné correc­te­ment, qui permet d’ac­cé­der aux services habi­tuels (Google et Youtube font forcé­ment partie de la tête de liste). Si Free a un problème écono­mique vis à vis de l’offre qu’il propose à ses abon­nés, c’est un peu le problème de Free (et éven­tuel­le­ment des abon­nés en cas d’aug­men­ta­tion), pas de Google.
    • Google n’en­voie rien vers Free de lui-même. Google se contente de four­nir ce que lui demande le réseau de Free. Quand une vidéo est trans­fé­rée, c’est le réseau de Free (via l’abonné) qui envoie une requête à Google pour deman­der la vidéo. Si l’un des deux devait factu­rer le trafic réseau à l’autre, il serait logique que ce soit celui qui est à l’ini­tia­tive du trafic qui paye (celui qui demande, pas celui qui répond). Ici c’est Free (via ses abon­nés) qui est respon­sable du trafic. À bon enten­deur…
    • Free vend essen­tiel­le­ment du très forte­ment asymé­trique (ration 1/20) à ses abon­nés. C’est fran­che­ment hypo­crite de la part de Free que de râler ensuite parce que le trafic qui passe par ses équi­pe­ments garde cette asymé­trie. Soyons un mini­mum cohé­rents.

    On me souffle aussi dans l’oreillette que la France est le seul pays où les accords de peering parlent de ratio entrant/sortant. Je suis bien inca­pable de confir­mer ou infir­mer avec certi­tude. Si vous avez des éléments sur ce point, j’amen­de­rai ce billet.

  • Mani­feste de l’usa­ger de services en ligne

    Sécu­rité

    1. Mon mot de passe doit être stocké de façon sécu­ri­sée (comprendre: utili­ser une fonc­tion de hachage récente, avec une graine aléa­toire)
    2. Ce mot de passe doit être libre, sans impo­ser ou inter­dire de carac­tères parti­cu­liers ou limi­ter la taille
    3. Le commu­ni­ca­tion de données sensibles (y compris les mots de passes) doit être proté­gée par HTTPS (et le certi­fi­cat doit être validé par une auto­rité de confiance recon­nue)
    4. Aucun service client ou service tech­nique ne me deman­dera jamais mon mot de passe ou une infor­ma­tion confi­den­tielle hors des pages d’au­then­ti­fi­ca­tion et de gestion du compte en ligne

    Infor­ma­tions person­nelles

    1. J’ai le choix de ne donner que les infor­ma­tions person­nelles néces­saires au service (le nom, l’adresse, le télé­phone sont rare­ment réel­le­ment néces­saires)
    2. Je peux corri­ger ou mettre à jour mes infor­ma­tions person­nelles, et suppri­mer quand je le souhaite celles qui ne sont pas néces­saires au service
    3. Mes coor­don­nées ne sont pas utili­sées à des fins commer­ciales ou promo­tion­nelles sans mon accord expli­cite (qui ne doit pas être obli­ga­toire)
    4. Mes infor­ma­tions person­nelles ne sont pas parta­gées ou reven­dues à des tiers sans infor­ma­tion et accord expli­cite (qui ne doit pas être obli­ga­toire)

    Conte­nus person­nels

    1. Je garde l’en­tière propriété de mes données, et n’en concède l’usage que pour les néces­si­tés des services auxquels j’ai sous­crit
    2. Je peux à tout moment récu­pé­rer l’en­semble de mes données, dans un format infor­ma­tique exploi­table ; seule une déci­sion judi­ciaire est un motif à m’em­pê­cher cet accès (un désac­cord sur les condi­tions géné­rales ne l’est pas)
    3. Je peux à tout moment deman­der la suppres­sion défi­ni­tive des données person­nelles stockées

    Liberté

    1. J’as­sume tota­le­ment les consé­quences de mes actions et refuse donc à un quel­conque pres­ta­taire tech­nique d’avoir un droit de regard sur mes données (hors procé­dures légales)
    2. Les condi­tions dans lesquelles mon compte ou le service peuvent m’être bloqués sont expli­cites ; je peux obte­nir des détails clairs dans cette éven­tua­lité, avec une procé­dure de réso­lu­tion à l’amiable si besoin
    3. Je peux clôtu­rer mon compte sur simple demande. Les données person­nelles y seront effa­cées ; le compte sera désac­tivé et ne sera plus utilisé dans aucun affi­chage public.

    L’en­semble de ces points sont des pré-requis.

    J’ajou­te­rai le point suivant, qui reste essen­tiel même s’il n’est pas au même niveau que les autres : On me rend des comptes sur la qualité du service fourni et on répond à mes demandes dans des délais courts avec une solu­tion qui répond au problème posé.

  • Neutra­lité, Free et publi­cité

    Ok, ils ont trouvé le moyen d’em­mer­der Google qui commençait à deve­nir gênant suite aux lenteurs de l’ac­cès Youtube. Ils réus­sissent aussi à se faire une campagne de commu­ni­ca­tion qui promet d’être dantesque. Je ne sais pas s’ils prévoient dès le départ de recu­ler sur le blocage des pubs (ou au moins sur l’ac­ti­va­tion par défaut), peu importe en fait.

    Person­nel­le­ment le blocage des pubs m’in­dif­fère. Le problème n’est pas là. Je comprends qu’il y a une ques­tion de modèle écono­mique mais elle n’est ni sur les épaules de Free, ni sur les épaules des inter­nautes. Chacun a le droit de d’af­fi­cher ou non les publi­ci­tés chez lui.

    Le problème c’est que Free filtre *par défaut* les accès et décide quelle requête il laisse passer et quelle requête il juge non adéquate. À l’heure où on parle de neutra­lité des réseaux, on pouvait penser que le risque était surtout côté FT/Orange mais Free est passé de l’autre côté de la barrière quand les autres ne font que la frôler.

    Il aurait suffit qu’ils laissent les gens acti­ver volon­tai­re­ment la fonc­tion­na­lité pour obte­nir la même valeur ajou­tée pour l’uti­li­sa­teur, la même campagne de presse posi­tive, et un joli ressenti d’in­no­va­tion et de courage auprès des geeks. Là ils ont choisi de l’ac­ti­ver par défaut, sachant très bien ce que ça veut dire pour leur statut de pres­ta­taire tech­nique. C’est déli­bé­ré­ment qu’ils prennent la voie d’un four­nis­seur de contenu à la AOL en délais­sant leur acti­vité de four­nis­seur d’ac­cès inter­net. Si on en avait les prémisses avec l’his­toire de Youtube, c’est désor­mais clair. Ceux qui veulent un accès inter­net, direct, rela­ti­ve­ment neutre, peuvent toujours aller chez OVH ou FDN.