Auteur/autrice : Éric

  • Tester, docu­men­ter et débo­guer une API REST

    Je découvre apiary.io. Il y a de quoi docu­men­ter, tester et débo­guer une API REST, avec des mocks et des proxy de débo­guage.

    Je ne sais pas si la valeur ajou­tée est suffi­sante pour imagi­ner utili­ser un service de ce type mais c’est bien foutu, simple, et assez clair. Je n’ai simple­ment pas compris quel est le modèle busi­ness (et ça c’est un gros point noir).

    Bref, à surveiller, le compte de test peut être créé en quelques secondes à partir d’un compte github.

  • Presse hypo­crite

    Magni­fique répar­tie d’un blogueur de l’Ex­press. Je fais pour une fois une cita­tion assez exten­sive, parce que l’iro­nie veut que le blogueur critique en fait les atti­tudes de sa plate­forme hôte (Express Your­self). Je ne mettrai pas ma main au feu que ce contenu reste en ligne.

    [Les éditeurs de presse alimentent] une grande partie de vos conte­nus édito­riaux par des sources gratuites ou deman­dant bien peu d’in­ves­tis­se­ments (par exemple en « bâton­nant » des dépêches de l’AFP)? Un exemple: les contri­bu­teurs du Plus du Nouvel Obs ou d’Ex­press Your­self ne sont pas rému­né­rés pour la majo­rité d’entre eux. Ne sont pas non plus rému­né­rés les blogueurs invi­tés sur le site de Marianne. Le Figaro se montre plus cynique encore: les tribunes (rédi­gées gratui­te­ment par des poli­tiques, cher­cheurs, person­na­li­tés…) sont en accès payant!

    Pour­tant, tous ces textes se retrouvent régu­liè­re­ment en Une des sites d’in­fos, au milieu des articles rédi­gés par des jour­na­listes qui, eux, sont rému­né­rés. De même, contrai­re­ment à la pratique que l’on retrouve dans bon nombre de médias inter­na­tio­naux, les experts, cher­cheurs, sondeurs, poli­to­logues, écono­mistes ou autres spécia­listes que vous faites inter­ve­nir pour obte­nir une analyse exté­rieure sur un sujet donné ne sont pas rému­né­rés non plus. Un spécia­liste inter­ve­nant sur le Mali dans un média français le fait pour la gloire. Mais si ce spécia­liste four­nit la même analyse sur Al-Jazeera, il sera alors rému­néré (cela vaut égale­ment pour une inter­ven­tion dans un média anglo-saxon).

    Bref, les éditeurs de presse profitent de conte­nus tiers en ayant au mieux une acti­vité d’in­dexa­tion ou de mise en valeur, rému­né­rant par la visi­bi­lité qu’ils offrent, sans rever­ser de recette aux produc­teurs de ces conte­nus. C’est fina­le­ment exac­te­ment ce qu’ils reprochent à Google. Pire, les conte­nus pour lesquels les éditeurs de presse souhaitent une rému­né­ra­tion de Google, sont en grande partie récu­pé­rés gratui­te­ment au départ. Cohé­rence quand tu nous tiens…

    Sentez-vous l’iro­nie?
    Et que répon­dez-vous à ces contri­bu­teurs qui vous four­nissent une part non négli­geable de votre contenu édito­rial qui auraient l’ou­tre­cui­dance de récla­mer une rému­né­ra­tion? « Votre rému­né­ra­tion est la visi­bi­lité que nous vous offrons ». Soit. Mais cela ne vous empêche pas de récla­mer à Google de l’argent au prétexte que le moteur de recherche se fait de l’argent sur vos conte­nus (dont une partie, rappe­lons-le, vous est appor­tée gratui­te­ment).

  • Délais judi­ciaires

    Il s’était en effet écoulé 26 mois en la saisine du Conseil et le rendu du juge­ment par un juge dépar­ti­teur. L’Etat condamné mais qui, à ce jour, n’a pas encore payé ! [8 mois après]

    Bon, le titre de l’ar­ticle lui-même ne m’in­té­resse pas, mais comment consi­dé­rer que nous faisons ce qu’il faut pour proté­ger le faible du fort quand un juge­ment au prud’­hommes prend plus de deux ans ? Si même l’État n’exé­cute pas les juge­ments, là c’est que notre système judi­ciaire est défi­ni­ti­ve­ment malade de manque de moyens ou de person­nel.

  • Expect more from product mana­gers

    Cité sans autre commen­taire :

    Whate­ver their stra­tegy, good product mana­gers vali­date their features before they build them, and that’s why their ideas are so much more likely to improve the bottom line of the company. They don’t neces­sa­rily have better ideas. They just kill the bad ones before spen­ding too much time on them.

    Expect more from product mana­gers

     

  • Le revenu annuel des 100 personnes les plus riches suffi­rait à éradiquer quatre fois la pauvreté

    Bon, je ne suis pas capable de véri­fier l’af­fir­ma­tion, mais ce ne serait pas éton­nant non plus.

    Le revenu net des 100 milliar­daires les plus riches s’éle­vait en 2012 à 240 milliards de dollars, ce qui suffi­rait à éradiquer quatre fois la pauvreté extrême

    Même si c’est vrai, le calcul n’en­traine pas de conclu­sion simpliste. Redis­tri­buer cet excès pour lutter contre la pauvreté n’est pas forcé­ment faisable. Ce qui est certain c’est que la situa­tion n’est pas tenable éthique­ment. Comment croire qu’il est légi­time pour certains de gagner des sommes fara­mi­neuses quand d’autres meurent de faim. Le « mérite » va-t-il jusque là ? Les pauvres ont-ils vrai­ment moins de mérite ?

    À défaut de grande révo­lu­tion, dont je ne crois pas au béné­fice, je crois véri­ta­ble­ment à une taxa­tion très forte au delà de certains reve­nus ou de certains béné­fices (je parle donc aussi des entre­prises), voire à un plafon­ne­ment.

  • Blogs et EPUB

    L’EPUB c’est fina­le­ment juste un site web encap­sulé dans un conte­neur, avec quelques méta­don­nées pour le circuit de lecture. Certains voient une conver­gence entre l’EPUB et les sites web dans le futur, et pourquoi pas des sites web diffu­sés en tant qu’EPUB.

    David cite Thierry Crou­zet :

    Faire des livres, quelle que soit leur forme, me paraît soudain plus moderne que tenir un blog, simple offi­cine dans la rue des boutiques obscures. Ce qui compte, c’est publier, parta­ger, pas d’être maître chez soi.

    Un format et un outil doivent toujours être mis en regard d’usages et d’objec­tifs. Il est rare qu’un soit plus simple qu’un autre en soi, de façon univer­selle.

    Je vois deux visions à celle du « aban­don­nons le blog pour l’epub » : soit un EPUB unique pour l’in­té­gra­lité des conte­nus, soit un EPUB par billet avec éven­tuel­le­ment des pages web pour l’in­dex des archives et un flux RSS tiers.

    Dans la première vision j’ai un blog figé, qui ne bouge plus. Je ne suis pas alerté des mises à jour, je ne suis pas capable de ne télé­char­ger qu’un contenu isolé­ment du reste, et surtout je ne suis même plus capable de faire un lien vers un contenu parti­cu­lier de l’en­semble. Ce dernier point est presque le plus grave : On sort le contenu du web en rendant impos­sible les liens entrants. C’est viable pour une archive, pas pour un blog, dont la nature même est de vivre : d’avoir un ajout régu­lier de nouveau contenu et des échanges (donc les liens).

    Dans la seconde vision on revient quasi­ment à ce qu’on a actuel­le­ment sauf qu’on a remplacé les pages HTML des conte­nus unitaires par des fichiers EPUB, qui ne contiennent que la page HTML qu’on vient de rempla­cer. C’est un chan­ge­ment pure­ment tech­nique, dont j’ai du mal à voir la valeur ajou­tée. Sans comp­ter que si tout ce qui sait lire un EPUB sait aussi lire un fichier HTML direc­te­ment, l’in­verse n’est pas vrai.

    Au final il ne faut pas perdre de vue les usages et les objec­tifs. Le blog cherche à commu­niquer. David parle de partage. En étant plus terre à terre je parle­rai de mise à jour, d’ajout régu­lier de contenu, de liens et de commen­taires. Qu’ap­porte un passage à l’EPUB pour ce type d’usage ?

    Si l’EPUB a toutes les raisons de s’étendre hors du livre, il faut bien voir que ce livre a un usage bien parti­cu­lier : contenu rela­ti­ve­ment figé dans le temps, lu géné­ra­le­ment séquen­tiel­le­ment, formant le plus souvent un contenu unique bien défini. Ces attri­buts peuvent adres­ser bien des objets du web, mais proba­ble­ment pas les blogs, juste­ment.

    Pour amélio­rer les blogs parlons plutôt simpli­cité de diffu­sion, faci­lité d’écri­ture, amélio­ra­tion des discus­sions, mais tout ceci est rare­ment une ques­tion de format ou de tech­nique.

  • Apprendre EPUB gratui­te­ment avec O’Reilly

    C’est peut être vieux mais aujourd’­hui je remarque que les titres « What is EPUB 3« , « Acces­sible EPUB 3 » et « HTML 5 for publi­shers » sont gratuits chez O’Reilly, en EPUB et PDF.

    Si la concep­tion de livres numé­riques vous inté­resse, ce serait dommage de se priver.

    Pour ceux qui sont un peu plus marke­ting, il y a aussi « The Global eBook Market: Current Condi­tions & Future Projec­tions » mais qui date un peu (octobre 2011)

  • Bob, cham­pion de la procras­ti­na­tion

    Et si plutôt que de faire votre travail vous embau­chiez quelqu’un dans un pays pas cher pour le faire à votre place et que vous empo­chiez la diffé­rence ? Korben raconte une anec­dote sur Bob, le cham­pion de la procras­ti­na­tion, mais avant de conti­nuer sachez que l’his­toire n’est pas nouvelle : Je me rappelle quand j’étais plus jeune en Italie, ça s’ap­pe­lait la poli­tique de la veste chez les fonc­tion­naires. On arrive le matin, on pose la veste, et on laisse le philip­pin immi­gré faire le travail pendant qu’on prendre un autre boulot ailleurs.

    Je ne suis pas d’ac­cord avec l’axe de la procras­ti­na­tion. J’hé­site entre plusieurs senti­ments :

    Tout d’abord, c’est simple­ment l’ap­pli­ca­tion la plus pure du libé­ra­lisme. On embauche Bob pour faire un boulot, le boulot est fait, bien fait même si j’en crois l’anec­dote. Du coup l’em­ployeur ne devrait rien à voir à redire. Il n’y a pas de dommage avéré, et tout va bien dans le meilleur des mondes. Tant mieux pour Bob qui sait pilo­ter trou­ver et pilo­ter les bonnes ressources off-shore, il a bien mérité sa valeur ajou­tée.

    D’un autre côté si ça fonc­tionne c’est qu’il y a réel­le­ment zéro esprit d’équipe ou fonc­tion­ne­ment RH dans l’en­tre­prise. À force de consi­dé­rer les gens comme jetables et remplaçables, ne vous éton­nez pas qu’ils agissent comme tels.

    Enfin, ça met une claque méri­tée à l’idée qu’un déve­lop­peur off-shore est forcé­ment moins compé­tent, moins quali­ta­tif ou moins « haut niveau » qu’un local. Ça ne veut pas dire qu’il faut avoir toute son équipe à l’autre bout du monde, mais simple­ment que ce qu’ap­porte un local c’est la proxi­mité, le côté humain, la possi­bi­lité de discu­ter, de travailler ensemble en face à face. Si vous ne le faites pas, alors vous vous leur­rez sur la valeur ajou­tée.

  • Accoyer prend posi­tion contre le cumul des mandats

    La presse nous donne chaque jour de quoi appré­cier l’hon­nê­teté et la cohé­rence poli­tique. Aujourd’­hui Bernard Accoyer prend posi­tion contre le cumul des mandats (enfin certains cumuls, pas tous) :

    [Il] juge que le cumul d’un mandat natio­nal avec un mandat local est « une de ces lour­deurs qui para­lysent le pays ».

    […]

    « Je suis favo­rable au main­tien du cumul de mandats sans respon­sa­bi­lité exécu­tive locale, c’est-à-dire conseiller muni­ci­pal, conseiller géné­ral. Mais une respon­sa­bi­lité exécu­tive crée une confu­sion, et nous sommes le seul pays à avoir cela ? »

    […]

    Il a jugé que la « levée de boucliers » des parle­men­taires à l’époque était notam­ment due au fait que beau­coup d’entre eux cumu­laient avec des mandats locaux. Le projet dimi­nuant les recettes des collec­ti­vi­tés locales, les dépu­tés le refusent puisqu’ils sont souvent, à la fois élu natio­nal et élu local. […] pour 5 milliards d’eu­ros au moins chaque année, [l’État] supporte cette ambi­guïté, ce conflit d’in­té­rêts »

    La posi­tion est vu comme « moderne », même si elle accepte encore un cumul entre local et natio­nal. Éton­nam­ment l’élu affiche bien depuis main­te­nant vingt ans le cumul des fonc­tion natio­nales de député et des fonc­tions exécu­tives locales de maire d’An­necy-le-vieux. Mieux, en paral­lèle il a même été président du groupe majo­ri­taire à l’As­sem­blée pendant trois ans et président de l’As­sem­blée pendant cinq, cumul proba­ble­ment encore plus diffi­cile à tenir, au point d’ailleurs de puiser dans sa réserve de président de l’As­sem­blée pour finan­cer un projet de sa commu­nauté de commune.

    Donc il agit consciem­ment et sans visi­ble­ment y trou­ver à redire avec une action propre à para­ly­ser le pays et en créant ambi­guité & conflit d’in­té­rêt.

    Alors quoi ? Je vous propose de choi­sir :

    • Propo­si­tion 1 : Il ne croit pas un instant ce qu’il dit, mais ça donne une bonne image de lui dans l’opi­nion
    • Propo­si­tion 2 : Il ne croit pas un instant ce qu’il dit mais c’est une bonne opéra­tion poli­tique pour mettre X ou Y en diffi­culté ou se déta­cher de X ou Y groupe d’in­fluence
    • Propo­si­tion 3 : Il croit ce qu’il dit, mais consi­dère que ça ne s’ap­plique pas à lui
    • Propo­si­tion 4 : Il croit ce qu’il dit, mais consi­dère qu’il en « a le droit » et qu’il est là pour profi­ter au plus possible, pas pour être gentil

    Notez que les propo­si­tions ne sont pas toutes exclu­sives les unes des autres, mais qu’au­cune ne me donne envie de lui pour me repré­sen­ter.

  • Mariage pour tous, vrai­ment tous

    J’ai vu dans des argu­ments de débat « et si plus tard certains veulent se marier à trois au nom du mariage pour tous ? ».

    La ques­tion ne se pose pas, c’est « non ». Pour autant je trouve que la ques­tion n’est pas si mauvaise. Je ne vois pas en quoi trois personnes qui veulent s’unir soit plus « mal » que deux ni pourquoi on cher­che­rait à les en empê­cher. Sauf qu’ainsi on peut aller loin. On peut parler de douze personnes, ou même un mariage avec un chat. Quelle est la limite ? En quoi serait-ce plus « mal » fina­le­ment ?

    Mon problème c’est que je n’ai pas de réponse, ou plutôt je ne vois pas vrai­ment de néces­sité à en cher­cher ou à en trou­ver une. Je n’en ai simple­ment rien à faire et plus j’avance plus le mariage est une ques­tion privée dont l’État ne devrait simple­ment pas se mêler. Et si certains souhaitent se sentir mariés à leur chat, grand bien leur fasse.

    Mais alors, c’est quoi le mariage ?

    Trois parties au mariage : La partie « famille pour élever un enfant », la partie « union civile entre deux personnes, avec tout un tas d’en­ga­ge­ments mutuels légaux », et l’as­pect reli­gieux.

    La partie « famille » est déjà vide. On élève des enfants hors mariage et les mariages recom­po­sés posent déjà des problèmes sérieux de respon­sa­bi­lité paren­tales (non) parta­gées. Bref, aban­don­nons l’idée que le mariage struc­ture l’édu­ca­tion des enfants ou chan­geons radi­ca­le­ment les régimes de respon­sa­bi­lité paren­taux.

    La partie contrac­tuelle civile est la partie dont s’oc­cupe actuel­le­ment l’État. Le mariage est en fait un contrat bien défi­nit d’as­sis­tance mutuelle avec une grosse liste d’en­ga­ge­ments et de respon­sa­bi­li­tés communes.

    Le problème c’est que dans l’es­prit de tous, le mariage est surtout reli­gieux. Pas reli­gieux dans le sens « je crois en Dieu », mais reli­gieux quand même : On y attache des croyances et des valeurs communes (ou qu’on veut communes). C’est bien pour ça qu’il n’est pas vrai­ment possible de trai­ter ce débat avec des argu­ments objec­tifs. On en vient forcé­ment à se perdre dans des chemins bien tordus.

    Ce n’est pas l’État qui met cette conno­ta­tion reli­gieuse, c’est vous et moi. L’État ne peut pas faire grand chose à part essayer de gérer la réalité contrac­tuelle laïque tout en ména­geant les suscep­ti­bi­li­tés en fonc­tion de ce que chacun attache ou pas comme croyance au mot « mariage ».

    Suppri­mons le mariage

    On finira forcé­ment par ouvrir ce mariage à trois, parce que ça sera un jour vu comme une discri­mi­na­tion ou comme une contrainte non justi­fiée. Peut être pas de mon vivant, mais sauf à ce que notre culture fasse un virage vers moins d’ou­ver­ture et plus de reli­gieux, on y vien­dra forcé­ment.

    Plutôt que d’al­ler de divi­sions en divi­sions, pourquoi ne supprime-t-on pas l’ins­ti­tu­tion légale du mariage ? L’État n’en gère déjà plus que l’as­pect contrac­tuel, et c’est plus par des raisons histo­riques et de tradi­tion. L’as­pect contrac­tuel pour­rait tout à fait trou­ver un cadre hors des mairies et des collec­ti­vi­tés publiques. Perdre son temps à des querelles reli­gieuses sur ce que doit être l’as­pect « croyance » du mariage ne me semble pas de l’in­té­rêt supé­rieur de l’État.

    Certains ont dit que l’Église ne devait pas inter­ve­nir dans le débat, moi j’au­rai tendance à dire l’in­verse : C’est l’État qui n’au­rait pas du parti­ci­per. Lais­sons les gens faire des céré­mo­nies entre eux ou avec leur chat si ça les amuse, et lais­sons les faire des contrats de vie commune entre personnes de même sexe ou à plus que deux si ça les amuse. Je ne vois aucune raison pour laquelle l’État devrait inter­fé­rer avec tout ça.

    Bon, en raison de la tradi­tion et juste­ment en raison de l’as­pect reli­gieux, je doute qu’on arrive à déta­cher le mariage de l’État, mais fina­le­ment ne serait-ce pas ça la solu­tion ?