Le droit d’auteur s’applique-t-il aux articles de presse ? aux dépêches des agences de presse ? Peut-on protéger un fait divers ? sa formalisation dans un texte ? Où se situe la limite ?
La question en est fait loin d’être évidente. Elle me fait d’ailleurs penser à une étude que j’ai vu sur les photographies qui abordait la même question : Une oeuvre banale qui ne fait que représenter le point de vue « standard » sans travail élaboré, a-t-elle l’originalité requise pour être protégée ? Dans l’étude, la plupart de vos photos de vacance sont présentées comme n’étant pas vraiment couvertes par le droit d’auteur, et donc comme pouvant être réutilisées par tout un chacun sans limites.
La Slovaquie a visiblement pris une position nettement plus avant-gardiste (ou rétrograde, suivant le point de vue) que la plupart des autres pays. Une presse sans copyright : utopie, dystopie… slovaquie ?
Et vous, où tracez-vous la limite entre l’œuvre originale à protéger et l’idée, l’information ou la réalité brute qui doit être de libre accès ?
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