Attention ça va réagir :)
I want to address one-by-one all of the strange and misguided arguments for Node.js in one place.
C’est chez Eric Jiang, et si c’est plein d’opinion, d’ironie et de caricature, c’est quand même vrai sur le fond.
Attention ça va réagir :)
I want to address one-by-one all of the strange and misguided arguments for Node.js in one place.
C’est chez Eric Jiang, et si c’est plein d’opinion, d’ironie et de caricature, c’est quand même vrai sur le fond.
Sans changements de notre organisation économique, seuls les propriétaires des robots et des algorithmes, et quelques artistes vedettes et fonctionnaires réussiront à gagner leur vie. Tendance déjà manifeste quand on voit se creuser l’écart entre les pauvres et les riches. Pour nous sortir de cette impasse, nous devons bannir l’usage du mot chômage et instaurer un revenu de base inconditionnel.
C’est à la fois caricatural et tellement vrai : J’ai un travail, je cherche un revenu [de base]
On note déjà par le titre que la France n’a pas pour objectif de fournir un service meilleur ou aussi bon, ni de profiter d’une activité économique nouvelle, mais uniquement de contrer et empêcher quelque chose de neuf, et d’américain.
Déjà ça part mal, et quand on aura dépassé ce stade, alors peut être qu’on pourra parler de French Tech, d’innovation et de mutation numérique.
Il [le CNC, centre national du cinéma, organe géré par le gouvernement] préconise des rapprochements pour aboutir à des offres visant l’audience la plus large possible ou un public plus restreint, dites offres de niche, afin de redynamiser le secteur. Objectif : éviter que Netflix ne prenne une avance trop forte par rapport aux acteurs français.
[…]
La première option des pouvoirs publics était la plus évidente : favoriser un rapprochement, dans ce domaine, entre Orange et Canal+, deux des trois principaux acteurs de la VoD en France (avec TF1). Cette option pouvait même apporter une solution au cas Dailymotion. Mais les négociations ont échoué (lire ci-dessous). Le CNC a donc identifié plusieurs entreprises qui pourraient servir de tête de pont face à Netflix. AlloCiné figure en tête.
Bref, ça se confirme, et la méthode prévue c’est créer un mastodonte organisationnel. La seule chose qu’on est capable de voir dans Netflix c’est la taille. Parler d’expérience utilisateur, de cible différente, d’approche client ? Certainement pas. On va juste créer une entité qui rapproche quelques énormes entreprises et croire que d’un coup ça va apporter une solution. Comme si c’était le problème…
Quand c’est qu’on met des gens qui réfléchissent à la tête des subventions gérées par l’État ?
D’abord c’est quoi une métadonnée ? Le préfixe « méta » est utilisé pour désigner une réflexion. La métadonnée c’est une donnée sur la donnée.
La donnée d’une conversation téléphonique c’est la conversation. La métadonnées c’est qui téléphone à qui, combien de temps ça dure, dans quelle langue, par quel opérateur, à quelle heure, etc.
Le point important c’est que tout ça est question de contexte. La « donnée sur la donnée » est une donnée à part entière. Si vous vous intéressez à qui téléphone à qui, ce que vous récupérez c’est de la donnée, pas de la « métadonnée ».
Ce qui pouvait être un simple terme technique devient un élément de langage pour amoindrir l’importance du viol de nos vies privées.
Les États ne récupèrent pas des métadonnées, ils récupèrent nos données, tout simplement. Pas toutes les données, par exemple peut être pas le contenu des conversation téléphonique, ou pas tout le temps, mais des données tout de même, et pas des moindres.
En continuant à parler de métadonnées vous sortez de la description objective de ce qu’il se passe et vous oubliez votre rôle d’analyste de l’information : Vous retransmettez les éléments de langages de tiers qui ont pour but de façonner le ressenti de vos lecteurs. En cela vous trompez et vous vous compromettez.
Petit exemple pratique ? Quand on titre « Vodafone confirme que six pays ont un accès direct à ses métadonnées » on trompe le lecteur en le distançant de ce qu’il se passe. Non seulement ce sont des données, mais ce sont les données de ses clients, pas celles de Vodafone (même s’il en a le dépôt).
Titrez « Vodafone confirme que six pays ont accès à une partie des données de ses clients » et vous verrez une prise de conscience bien différente. Ce sera en tout cas bien plus proche de ce qu’il se passe.
Selon lui, son épouse tenait une comptabilité « un peu artistique », et « n’avait déclaré aucun revenu pour 2011 », suite à quoi le fisc « a rétabli des revenus chiffrés à 181.122 euros ».
Oui, on peut gagner 180 000 euros et en déclarer zéro, juste parce qu’on ne tient pas tout à fait bien ses comptes. C’est presque pareil il faut dire.
Le PDG d’EDF Henri Proglio, objet d’une enquête préliminaire pour « trafic d’influence », a indiqué lundi avoir remboursé 60.000 euros versés à son épouse par une association soutenue par EDF, tout en assurant n’avoir jamais fait pression pour que l’entreprise ou ses fournisseurs financent ses spectacles.
Parce que financer 60 000 euros sur fond associatif à un artiste qui en gagne déjà 180 000 par an, ça n’a rien d’exceptionnel.
On ne doit pas vivre dans les mêmes mondes.
J’en connais qui vont se jeter dessus si jamais la qualité de l’encre et de rendu est sympa. Le stylo capture une couleur via un capteur et sait la reproduire en interne en mélangeant des encres.
Bon, 150$ le stylo avec de la vraie encre (l’autre est juste un capteur et une pointe capacitive pour tablette) mais tout de même…
Ils promettent 20% de moins pour ceux qui feraient un kickstarter. Ça fait descendre à quelque chose comme 90€ avec le transport. Cher mais possible pour un coup de coeur.
Franchement le graphique est éclairant quand on compare avec l’Allemagne ou le Royaume Uni. On savait que la génération de 1950 était dorée, mais pas qu’elle handicapait à ce point les générations suivantes. Image et contenu sur un article du Monde.
Nous voyons surtout la baisse des salaires nets subie par les nouveaux entrants, dont l’ancienneté future ne permettra jamais de remédier au choc initial. L’expansion des niveaux de diplômes a créé une génération identifiée à la classe moyenne supérieure, mais dont le revenu glisse sous celui des classes moyennes inférieures de la génération de ses parents. Cette nouvelle génération vit une tendance montante de déclassement économique.
[…]
La comparaison montre aussi l’effet de cicatrice au bout duquel le chômage et la précarité des vingtenaires se transforment en bas salaires à vie, en retraites plombées au-delà. La société française, comme les autres sociétés méditerranéennes, ne se contente pas de sauver le confort des seniors d’aujourd’hui au prix de difficultés d’intégration de sa jeunesse, elle l’organise de telle sorte que les ressources perdues à l’entrée dans la vie adulte ne se rattrapent pas.
Ok, je n’utilise pas GPG. J’ai tenté par le passé mais trop peu de gens en face l’utilisent pour que ce soit pertinent de mon côté (oui, je sais que l’argument est cyclique).
Have you been a US bartender before? Or held any other position where you’ve had to verify an ID? It’s not an easy thing to do. People in those positions have books of valid IDs from different states. They have lights that show the security marks. They still get it wrong regularly. A very amateur fake ID, or borrowed real ID, will fool just about everyone in any informal context.
Par contre j’ai toujours trouvé idiot la procédure qui demande à ce qu’on vérifie physiquement l’identité du correspondant. Ce qui m’intéresse c’est que la personne à qui j’écris ou qui m’écrit est bien celle que j’attends. Pour ça la seule solution c’est de faire un ou plusieurs aller-retours écrits.
Non seulement je ne serai absolument pas capable de détecter une fausse carte d’identité, même une mal faite à 30€, mais en plus je n’ai que faire de son identité civile. Ce n’est pas du tout ce que je cherche à certifier.
Entre ceux qui vérifient l’identité civile à la légère en lieu et place de l’identité numérique, et ceux qui ne vérifient rien, le « web of trust » est assez illusoire aujourd’hui. Il nous faut des outils qui automatisent et guident nos pas, sans quoi rien ne changera.
Les déclarations de patrimoine ne pourront être ni reproduites, ni copiées, et seuls les électeurs pourront les consulter en présence d’un agent. Photos ou prise de notes seraient ainsi interdites, empêchant toute analyse globale.
En clair, pour connaître le patrimoine d’un élu, il faudra être électeur de sa circonscription, puis prendre rendez-vous en préfecture. Une fois sur place, on pourra le consulter quelques instants, en étant accompagné, et sans pouvoir prendre la moindre note ou photographie. Rappelons aussi que la presse n’a pas le droit de mentionner le fameux patrimoine, sous peine d’une amende.
Oh comme nous sommes loin des pays nordiques où n’importe qui peut demander communication de n’importe quel document, de la note de frais d’un élu au CV d’un candidat à un poste public…
Je note aussi la détestable déviance qui voudrait que le député ne soit redevable que devant sa circonscription. On oublie que si le vote est local, le mandat est national. Je n’ai pas « un » député, j’en ai 577. Ils me représentent tous, et j’ai motivation à me sentir concerné par chacun. De manière plus réaliste, c’est juste une solution pour empêcher toute comparaison et toute statistique.
Il est vraiment temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière et d’avoir des mesures radicales sur le fonctionnement de la vie publique. Aucun représentant n’y a intérêt, malgré les belles déclarations. C’est à nous de l’imposer.
Oui, ça parle d’accessibilité des magasins aux personnes handicapées. Ne fuyez pas, c’est percutant et absolument pas donneur de leçons. Ça en dit plus sur notre façon de penser nos lois et règlements que sur le handicap.
Je crois que si j’étais commerçante, je lâcherai l’affaire, ça me déprimerait.
Alors je voudrais demander pardon, pardon à tous les commerçants qui doivent nous haïr à l’idée de faire des travaux galères, mais je vous jure, c’est pas de notre faute. Moi je suis prête à vous offrir des planches gratos et à devenir vendeuse ambulante. Mais même ça, ça serait trop simple.
Le pire c’est que tout ça a de bonnes raisons d’être : La rampe qui dépasse sur le trottoir empiète sur l’espace public. Il ne faut pas que ce soit la solution de facilité, d’autant que si elle reste à demeure elle fera chuter des passants dans la rue (ça serait con de créer plus de handicapés, il faut bien avouer).
Je comprends aussi qu’une rampe mal posée à la va vite par quelqu’un qui n’y a pas réfléchi ça peut se casser la gueule, potentiellement abîmer un fauteuil (rappel : ça peut couter le prix d’une belle voiture ces trucs là). Deux heures d’explications seront peut être superflues pour quasiment tout le monde mais si c’est celui qui vend la rampe qui dispense la chose, ça ne sera peut être pas inutile.
Maintenant il y a comme un truc qui ne fonctionne pas. À vouloir faire parfait on ne fait pas, et on met bien entendu les commerçants sur le dos des handicapés.
Allez lire.