Auteur (un peu) connu ; chroniqueur humoristique, en rupture du monde de l’édition qui ne m’accorde pas de crédit malgré mon lectorat passé, et encore actuel, depuis quelques années (http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Mizio), je lance cette nouvelle forme de ce que jadis on appelait une souscription.
— Ivres de la jungle, sur Ulule
Dans tous les systèmes économiques alternatifs pour la production culturelle, le financement participatif est un de ceux que j’apprécie le plus.
C’est encore bancal car hors des usages, mais ça répondra à une partie des problématiques bien mieux que les licences globales, redevances de copie privée, contribution créatives et autres systèmes dérivés d’une gestion collective.
Voyez ça comme un système de micro-mécénat, qui est juste le système qui a financé la culture sur quasiment toute l’histoire humaine. La prévalence du droit d’auteur patrimonial est un événement assez récent qui n’a jamais été stable ou totalement satisfaisant.
Ici ça prend de plus la forme d’une précommande, ce qui assure le créateur de sa rémunération minimum avant même la réalisation.
On ne financera pas tout par le participatif, il ne s’agit pas de faire mourir le droit d’auteur pour autant, mais si vous voulez participer à la liberté des auteurs et à la construction d’un autre écosystème, c’est entre autres par là que ça se passe. Et c’est sacrément bien adapté à la problématique du livre.
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