Catégorie : Politique et société

  • Consul­ta­tion Répu­blique Numé­rique – parti­ci­per

    Il y a plein de choses à dire sur la consul­ta­tion actuelle de Répu­blique Numé­rique. Proba­ble­ment que l’ef­fet sera minime, que le prin­cipe même est contes­table, mais au moins on ne pourra pas nous repro­cher de ne pas avoir joué le jeu. Essayons une fois. Il ne reste que deux jours pour cela, c’est urgent.

    C’est long, il y a des milliers de propo­si­tions et de votes possibles. Pour guider il suffit de regar­der les inter­ven­tions et votes des asso­cia­tions et groupes qui vont dans le bon sens. Pas pour voter les yeux fermés, mais pour voir le premier filtre qu’ils ont fait, souvent voter pareil, parfois s’abs­te­nir, excep­tion­nel­le­ment être en désac­cord. Gardez votre propre sens critique en toute occa­sion. Voici ma liste de profils à explo­rer (bien aller jusqu’en bas des pages où il y a aussi les votes) :

    De manière inté­res­sante, ça fonc­tionne aussi dans l’autre sens si vous trou­vez des repous­soirs : Person­nel­le­ment j’ai par exemple le syndi­cat natio­nal de l’édi­tion (SNE), qui en lui-même est très impor­tant mais qui se à toujours prendre des posi­tions pour l’ex­ten­sion du droit d’au­teur et contre la libre circu­la­tion.

    Bien entendu, vous pouvez aussi aller plus vite vu que j’ai déjà fait la collecte de tout ça en regar­dant direc­te­ment mes propres votes et inter­ven­tions. Ça évite de cliquer plusieurs fois sur le même lien si diffé­rents acteurs sont inter­ve­nus dessus. Par contre vous pouvez manquer les quelques rares inter­ven­tions où je me suis abstenu de voter parce que quelque chose me gênait (ou parce que je n’avais pas le recul néces­saire pour avoir un avis assez intel­li­gent).

    Il y aussi un docu­ment réca­pi­tu­la­tif de quelques points prin­ci­paux réalisé par quelques unes des asso­cia­tions citées, et quelques autres qui n’ont pas parti­cipé direc­te­ment sur Répu­blique Numé­rique. Vous trou­ve­rez aussi le docu­ment de LQDN, celui du CNN, et la sélec­tion de Tris­tan Nitot.

  • Discri­mi­na­tions reli­gieuses à l’em­bauche : une réalité

    Ce testing dresse pour la première fois un état des lieux chif­fré de la discri­mi­na­tion reli­gieuse sur le marché du travail. Les résul­tats révèlent une forte discri­mi­na­tion à l’égard des juifs et des musul­mans.
    Ces derniers ont deux fois moins de chances d’être contac­tés par les recru­teurs que les catho­liques. Les hommes musul­mans sont parti­cu­liè­re­ment discri­mi­nés : leur taux de réponse est 4 fois plus faible que celui des hommes catho­liques.

    Malheu­reu­se­ment rien de neuf : Les musul­mans, et dans une moindre mesure les juifs, sont discri­mi­nés à l’em­bauche. Là où l’étude est inté­res­sante c’est qu’elle sépare la discri­mi­na­tion ethnique de la discri­mi­na­tion reli­gieuse.

    Leur FAQ explique bien comment ils ont tenté d’iso­ler la reli­gion du carac­tère ethnique, et ça semble assez convain­cant.

    Quelle que soit leur reli­gion, les femmes affichent des taux de réponse signi­fi­ca­ti­ve­ment plus élevés que leurs homo­logues mascu­lins. Ce résul­tat est cohé­rent avec les stéréo­types sur le genre égale­ment asso­ciées à l’homme et à la femme, et qui tendent à résu­mer le duo « Mana­ger-Assis­tante ». En d’autres termes, les femmes sont perçues comme excel­lant aux fonc­tions d’as­sis­ta­nat (dont les postes de comp­tables, assis­tant(e)s et secré­taires comp­tables font partie), alors que les hommes, perçus comme natu­rel­le­ment leaders, sont moins faciles à diri­ger à ces fonc­tions. Et en effet, le métier « Employés de la comp­ta­bi­lité » est à 85% fémi­nin d’après une enquête 2013 de la DARES.

    Je suis moyen­ne­ment convaincu par l’ex­pli­ca­tion. J’ai peur que joue aussi un autre facteur : Les femmes sont déjà discri­mi­nées par leur sexe, et les discri­mi­na­tions ne s’ajoutent pas indé­fi­ni­ment. Une fois en bas de la pile, il y a peut être moins de clas­se­ment entre ceux qui y sont. Les recru­teurs qui sont ouverts sur le genre, le sont peut être aussi plus faci­le­ment sur la reli­gion. Je suis dans les suppo­si­tions, je l’avoue.

    La litté­ra­ture scien­ti­fique permet de dire que la candi­date catho­lique pratiquante a les mêmes taux de réponse que la candi­date de réfé­rence areli­gieuse

    Peu éton­nant là aussi mais bon à rappe­ler : Le problème n’est pas la reli­gion mais d’avoir une reli­gion qui ne corres­pond pas à la norme.

    On le voit d’ailleurs à la suite :

    Le testing a comparé les taux de réponses des candi­dats pratiquants, servant de point de réfé­rence, avec ceux de candi­dats signa­lant un atta­che­ment à la laïcité dans leur CV. Seuls les musul­mans gagnent à signa­ler leur atta­che­ment à la laïcité (la diffé­rence de taux de réponse chez les juifs n’est pas statis­tique­ment signi­fi­ca­tive). A l’in­verse, les catho­liques perdent à s’af­fi­cher laïcs plutôt que pratiquants.

    La norme c’est être catho­lique. Mettre sous silence la reli­gion d’un musul­man est « normal », mais réduire la reli­gion d’un catho­lique c’est passer pour un fauteur de trouble. Éclai­rant pour montrer que c’est clai­re­ment une conno­ta­tion néga­tive placée sur certaines reli­gions.

    Tout ça est sur le site de l’Ins­ti­tut Montaigne. Malheu­reu­se­ment ça ne fait que confir­mer ce qu’on présume tous, sans appor­ter de solu­tion. Le nombre d’email envoyés pour tester me semble aussi assez faible (moins de 7000, pour tester toutes les combi­nai­sons, sachant que c’est réparti dans des entre­prises et dans des régions diverses).

     

  • The white man in that photo

    Cas d’école sur comment une photo peut mentir. J’ai vu plusieurs fois cette photo, y trou­vant une oppo­si­tion entre les deux hommes noirs combat­tifs, et l’homme blanc isolé qui tente d’igno­rer ce qu’il se passe.

    Il s’avère que l’his­toire est tout à l’op­posé.

    Mettre dans la légende que le badge rond qu’ils portent tous trois est un badge de soutien aux droits de l’homme dans un contexte d’apar­theid, ce serait le mini­mum.

    La lecture de l’ar­ticle de Griot en dit bien plus encore.

  • Le Conseil d’État retoque la conven­tion chômage. Et toc !

    Depuis un peu plus d’un an le début de l’in­dem­ni­sa­tion au titre de l’as­su­rance chômage est différé en fonc­tion des indem­ni­tés extra-légales que vous touchez à votre départ. L’idée c’est que si vous partez avec un para­chute doré, on diffère votre prise en charge jusqu’à six mois.

    Dans ce calcul le Pôle Emploi prend en compte ce que l’em­ployeur vous donne mais aussi ce que le tribu­nal vous assigne plus tard si le licen­cie­ment est jugé sans cause ou irré­gu­lier. Ils surveillent les déci­sions, recal­culent les diffé­rés et demandent rembour­se­ment des trop perçus aux allo­ca­taires chômage. Autant dire que c’est loin d’être la joie de devoir des sommes impor­tantes au Pôle Emploi parce que le tribu­nal vient de vous donner raison sur une contes­ta­tion de licen­cie­ment.

    Si vous avez plus de deux ans d’an­cien­neté et que la société a plus de dix sala­riés, le tribu­nal est contraint par un mini­mum d’in­dem­ni­tés de six mois de salaire. C’est donc tout ce qui est au-dessus de cette limite qui peut géné­rer un différé d’in­dem­ni­sa­tion. Si la société est plus petite ou que vous avez moins d’an­cien­neté il n’y a pas de mini­mum légal, le Pôle Emploi prend donc tout en compte.

    Pour peu qu’on vous indem­nise de moins de six mois, vous risquez de devoir rever­ser au Pôle Emploi l’in­té­gra­lité de ce qu’on vous a donné pour indem­ni­ser votre préju­dice person­nel. En fait vous risque­riez même d’en être de votre poche pour payer l’avo­cat qui vous a fière­ment défendu avec succès.

    Superbe idée où vous allez y réflé­chir à deux fois avant de contes­ter un licen­cie­ment, parce que si vous gagnez vous en serez de votre poche.

    Heureu­se­ment ce système vient d’être cassé par le Conseil d’État. Ce qui est invrai­sem­blable c’est qu’on ait pu en arri­ver là. La machine est folle.

    Plus de détails sur citi­zen-web

  • Texas ‘good guy with a gun’ shoots carja­cking victim in head — then runs away

    Police offi­cials say that two men jumped the owner of a Chevro­let pickup truck and abscon­ded with his vehicle.

    As the men strug­gled with the car-owner, a passerby produ­ced a gun and fired multiple shots, missing the thieves but stri­king the victim in the head.

    article complet

    J’hé­site pour savoir laquelle de ces réac­tions sera la plus cari­ca­tu­rale :

    1/ C’est une mani­pu­la­tion d’opi­nion des agents de Barak Obama pour mener à bien sa poli­tique de contrôle des armes.

    2/ Il ne faut pas contrô­ler les armes, mais au contraire encou­ra­ger tout le monde à en avoir : Si le conduc­teur en avait une, il aurait pu se défendre seul.

    3/ Il ne faut pas contrô­ler les armes, mais au contraire encou­ra­ger tout le monde à s’en­traî­ner : Si le passant n’avait pas été mauvais au tir, il aurait été un héros.

    Ici, en France, ce n’est pas tant le contrôle des armes qui appa­rait diffé­rent, c’est que même avec une arme, le droit de s’en servir et une excel­lence au tir, tuer un homme pour éviter un vol maté­riel c’est juste inter­dit. Une histoire de propor­tion qui me parait (ici) bien plus impor­tante que la simple ques­tion des armes.

  • Un code du travail en miettes

    On pour­rait se livrer comme certains petits malins au jeu de « qui pèse le plus lourd » : le code du travail (sans les commen­taires de l’édi­teur Dalloz) attein­drait 0,789 kilo­gramme (kg), contre 1,450 kg pour le code du commerce ou encore 1,100 kg pour celui des socié­tés.

    Ne parlons même pas du code pénal et du code civil, que chacun devrait connaitre, ni de celui des assu­rances que vous avez potassé pour avant de prendre la votre, ni de…

    Étran­ge­ment c’est sur le code du travail qu’on se foca­lise, le seul où la plupart des gens ont des experts dédiés au sujet – syndi­cats et délé­gués du person­nel pour les sala­riés, syndi­cats et person­nels des ressources humaines pour les employeurs – et où la répres­sion de l’état est quasi­ment inexis­tante, les inspec­teurs du travail étant réduits au symbo­lique.

    Mais s’il y a des règle­men­ta­tions inutiles voire contre-produc­tives, corri­geons tout ça. N’ou­blions cepen­dant pas que…

    On pour­rait pour­tant faire remarquer qu’il suffit d’en­le­ver toutes les déro­ga­tions exigées et obte­nues par le patro­nat (sur le temps de travail, l’in­té­rim, les types de contrat de travail, etc.) pour allé­ger sensi­ble­ment ledit code

    Le problème avec tout ça c’est surtout que d’après le FMI, pour­tant peu prêt à une tendance commu­niste révo­lu­tion­naire :

    la régle­men­ta­tion du marché du travail n’a pas d’ef­fets statis­tique­ment signi­fi­ca­tifs sur la produc­ti­vité

    Tout ça n’est qu’un rapport de force et, la profes­sion­na­li­sa­tion de la classe poli­tique aidant, nos élus et influents sont tous repré­sen­tants de la même classe sociale, du même côté du rapport de force. La décons­truc­tion du droit du travail ne vient que de là, et elle ne fait que commen­cer.

    Extraits et cita­tions à partir d’un article sur Le Monde Diplo­ma­tique

  • Sue Everyone

    I hate this post. I hate the title of it. I hate what it implies. Even more, I hate how right it is.

    […]

    My wife and I fought for almost 2 years to get our daugh­ter the special educa­tion inter­ven­tions she deserves. After being decei­ved, stone­wal­led, and trea­ted like the enemy by the school system, we deci­ded to get a lawyer invol­ved. It was nothing short of amazing how much the county school system star­ted to care about our daugh­ter.

    Sue Everyone, Karl Groves

    Ce qui fait mal, c’est qu’on doive en arri­ver là, non seule­ment pour parler de fond, mais aussi simple­ment de respect.

    “I don’t care what brought you to acces­si­bi­lity, and if it is a lawsuit then so be it.”

    Si je me permets d’étendre à plus large que l’ac­ces­si­bi­lité, on reproche souvent à de multiples asso­cia­tions ou parti­cu­liers d’être des emmer­deurs, d’être procé­du­riers, d’at­taquer les gens. Ce qui est vite oublié c’est que s’ils gagnent, on devrait surtout repro­cher à ceux d’en face d’avoir rendu tout ça néces­saire. Il est temps que la honte change de camp.

  • 50% des Français gagnent moins de 1772 euros

    Cette étude s’in­té­resse égale­ment aux inéga­li­tés sala­riales. Elles demeurent flagrantes entre hommes et femmes : 19% en moyenne en défa­veur des secondes. Plus choquant : si l’on consi­dère des emplois à carac­té­ris­tiques égales, les femmes gagnent 9,9% de moins que les hommes. Néan­moins, la tendance est à la dimi­nu­tion des écarts.

    Ça se passe de commen­taire telle­ment le problème est évident.

    En 2013, le salaire médian était de 1772 euros mensuels nets : si vous gagniez plus, vous aviez un salaire supé­rieur à 50% des Français. Surtout, 1% des Français gagnent plus 8061 euros par mois.

    À 2250 € net par mois on est déjà dans les 30 % les mieux rému­né­rés. De quoi remettre la tête sur les épaules à tous ceux qui oublient où ils se trouvent.

    Oui, tout ça vient de Paris-Match, comme quoi… Vous y trou­ve­rez aussi des courbes compa­rées homme/femme sur l’évo­lu­tion des salaires (si ça tend à se rejoindre c’est trèèèès lente­ment) et une répar­ti­tion des salaires par centiles.

  • La classe moyenne matraquée par l’im­pôt sur le reve­nu…

    Non la classe moyenne n’est pas matraquée par l’im­pôt sur le revenu.

    Qui est la classe moyenne ? défi­ni­tion clas­sique : ceux qui restent quand on retire les 30% les plus modestes et les 30% les plus aisés. Il y a donc 40% de la popu­la­tion dans la fameuse classe moyenne.

    Qui paye l’im­pôt sur le revenu ? en fait moins de la moitié des foyers. Au titre de l’an­née 2015, c’est entre 44 et 46% de la popu­la­tion qui devrait être imposé sur ses reve­nus. Mettons 45% pour faire simple.

    Main­te­nant compi­lons ça rapi­de­ment :

    • 62% de la classe moyenne telle que défi­nie plus haut n’est pas du tout soumise à l’im­pôt sur le revenu
    • Parmi ceux qui restent il y a ceux qui sont impo­sés aux toutes premières tranches, ceux qui payent le moins (que ce soit en valeur ou en propor­tion, même malgré l’op­ti­mi­sa­tion fiscale des plus riches)

    Clai­re­ment si vous vous êtes matraqués par l’im­pôt sur le revenu, il y a toutes les chances que vous ne fassiez *pas* partie de la classe moyenne, mais plutôt de la classe supé­rieure. On peut discu­ter à l’en­vie d’une toute petite frange en haut de la classe moyenne, mais de là à dire que l’im­pôt sur le revenu est un problème majeur des classes moyennes dans leur ensemble, c’est un pas à ne pas fran­chir.

    À l’in­verse, l’his­toire ici ne dit pas si la classe moyenne est celle qui subit le plus ou pas, ni si la répar­ti­tion des prélè­ve­ment est juste ou équi­li­brée. Ce qui est certain c’est que si la classe moyenne est soumise à pres­sion, ce n’est pas sur le registre de l’im­pôt sur le revenu.

  • Cash Inves­ti­ga­tion : le busi­ness de la peur

    Ce soir j’ai regardé la TV, en rattra­page. Un extrait de Cash Inves­ti­ga­tion faisait plus qu’in­ter­pe­ler. On y voyait que le système Parafe de contrôle biomé­trique aux fron­tières lais­sait fina­le­ment simple­ment les gens passer au bout d’un moment en cas d’échec du contrôle, sans inter­ven­tion d’un agent.

    Le pire c’est que ça s’in­sère très bien dans le schéma de cette poli­tique sécu­ri­taire spec­tacle, qui sert à montrer qu’on fait plutôt qu’à faire. Si ça reje­tait vrai­ment des gens, ça devien­drait gênant, alors j’ima­gine très bien le réglage volon­taire « au bout d’un moment on laisse passer », ou les gardes qui ne se déplacent pas en cas de signal d’échec, parce que passent par là les gens de la classe haute, qui s’y prêtent volon­tai­re­ment.

    * * *

    Il reste que les inter­views me laissent un goût étrange. La jour­na­liste ne lâche pas les morceaux. J’aime bien, surtout face à la complai­sance des jour­na­listes français. Mais derrière c’est le vide inter­si­dé­ral. On n’ana­lyse pas les réponses et on fait un montage qui ressemble à un scéna­rio à charge.

    Le respon­sable des fron­tières dit que le capteur des Parafe à été changé et que les para­mètres ont été rele­vés. Ils n’ar­rivent pas à obte­nir confir­ma­tion ou à avoir ce nouveau capteur. Étran­ge­ment là pas de nouveau test. J’en viens presque à me dire qu’ils ont tenté et échoué, mais que là on ne nous le montre pas. Ça mérite bien plus de temps d’an­tenne que les échecs de conver­sa­tions télé­pho­niques pour­tant.

    * * *

    J’ai lâché à l’in­ter­view de B. Horte­feux. Je déteste la personne, les idées. On lui montre que son rapport présente pile l’op­posé de ses conclu­sions. Il refuse d’y croire mais surtout avance un argu­ment : Il faudrait segmen­ter en fonc­tion de la taille des villes, la situa­tion est forcé­ment diffé­rente.

    Fran­che­ment, je n’ai pas le rapport d’ori­gine, et encore moins les données segmen­tées qui ne semblent pas être dans le rapport présenté (ou alors ce serait vrai­ment de la mauvaise foi de la part de l’équipe de jour­na­listes, et là c’est moi qui ne souhaite pas y croire, pas à ce point). Par contre que les résul­tats de crimi­na­lité et d’évo­lu­tion de cette crimi­na­lité dépendent sérieu­se­ment du type et de la taille des villes, c’est quand même tout à fait crédible. Bref, on a tous les éléments pour un para­doxe de Simp­son : Une donnée qui semble donner un résul­tat évident mais qui démontre l’in­verse quand on trouve la bonne segmen­ta­tion qui a du sens.

    Peut-être est-ce une déro­bade mais c’est crédible, ça mérite étude et sérieux. Le problème c’est que la jour­na­liste ne lâche pas, ne semble même pas prendre en compte le retour, et le montage de l’in­ter­view renforce cet effet. Il arrête l’in­ter­view mais ça ne menait de toutes façons à rien qu’il ait raison ou tort. Au final sa réponse ne sera pas étudiée (ou pas dans ce qui parait à l’écran).

    J’ai l’im­pres­sion d’un débat tronqué et d’une vision simpliste, à charge, … de la part des jour­na­listes. Quand je repense à la première partie, je vois que tout est monté ainsi, du début à la fin. Il y a des vrais problèmes levés, mais essen­tiel­le­ment du cash, trop peu d’in­ves­ti­ga­tion, ou alors ça ne trans­pa­rait pas à l’écran. Dommage, du coup ça n’a plus grande crédi­bi­lité pour moi.