Catégorie : Politique et société

  • Texas ‘good guy with a gun’ shoots carja­cking victim in head — then runs away

    Police offi­cials say that two men jumped the owner of a Chevro­let pickup truck and abscon­ded with his vehicle.

    As the men strug­gled with the car-owner, a passerby produ­ced a gun and fired multiple shots, missing the thieves but stri­king the victim in the head.

    article complet

    J’hé­site pour savoir laquelle de ces réac­tions sera la plus cari­ca­tu­rale :

    1/ C’est une mani­pu­la­tion d’opi­nion des agents de Barak Obama pour mener à bien sa poli­tique de contrôle des armes.

    2/ Il ne faut pas contrô­ler les armes, mais au contraire encou­ra­ger tout le monde à en avoir : Si le conduc­teur en avait une, il aurait pu se défendre seul.

    3/ Il ne faut pas contrô­ler les armes, mais au contraire encou­ra­ger tout le monde à s’en­traî­ner : Si le passant n’avait pas été mauvais au tir, il aurait été un héros.

    Ici, en France, ce n’est pas tant le contrôle des armes qui appa­rait diffé­rent, c’est que même avec une arme, le droit de s’en servir et une excel­lence au tir, tuer un homme pour éviter un vol maté­riel c’est juste inter­dit. Une histoire de propor­tion qui me parait (ici) bien plus impor­tante que la simple ques­tion des armes.

  • Un code du travail en miettes

    On pour­rait se livrer comme certains petits malins au jeu de « qui pèse le plus lourd » : le code du travail (sans les commen­taires de l’édi­teur Dalloz) attein­drait 0,789 kilo­gramme (kg), contre 1,450 kg pour le code du commerce ou encore 1,100 kg pour celui des socié­tés.

    Ne parlons même pas du code pénal et du code civil, que chacun devrait connaitre, ni de celui des assu­rances que vous avez potassé pour avant de prendre la votre, ni de…

    Étran­ge­ment c’est sur le code du travail qu’on se foca­lise, le seul où la plupart des gens ont des experts dédiés au sujet – syndi­cats et délé­gués du person­nel pour les sala­riés, syndi­cats et person­nels des ressources humaines pour les employeurs – et où la répres­sion de l’état est quasi­ment inexis­tante, les inspec­teurs du travail étant réduits au symbo­lique.

    Mais s’il y a des règle­men­ta­tions inutiles voire contre-produc­tives, corri­geons tout ça. N’ou­blions cepen­dant pas que…

    On pour­rait pour­tant faire remarquer qu’il suffit d’en­le­ver toutes les déro­ga­tions exigées et obte­nues par le patro­nat (sur le temps de travail, l’in­té­rim, les types de contrat de travail, etc.) pour allé­ger sensi­ble­ment ledit code

    Le problème avec tout ça c’est surtout que d’après le FMI, pour­tant peu prêt à une tendance commu­niste révo­lu­tion­naire :

    la régle­men­ta­tion du marché du travail n’a pas d’ef­fets statis­tique­ment signi­fi­ca­tifs sur la produc­ti­vité

    Tout ça n’est qu’un rapport de force et, la profes­sion­na­li­sa­tion de la classe poli­tique aidant, nos élus et influents sont tous repré­sen­tants de la même classe sociale, du même côté du rapport de force. La décons­truc­tion du droit du travail ne vient que de là, et elle ne fait que commen­cer.

    Extraits et cita­tions à partir d’un article sur Le Monde Diplo­ma­tique

  • Sue Everyone

    I hate this post. I hate the title of it. I hate what it implies. Even more, I hate how right it is.

    […]

    My wife and I fought for almost 2 years to get our daugh­ter the special educa­tion inter­ven­tions she deserves. After being decei­ved, stone­wal­led, and trea­ted like the enemy by the school system, we deci­ded to get a lawyer invol­ved. It was nothing short of amazing how much the county school system star­ted to care about our daugh­ter.

    Sue Everyone, Karl Groves

    Ce qui fait mal, c’est qu’on doive en arri­ver là, non seule­ment pour parler de fond, mais aussi simple­ment de respect.

    “I don’t care what brought you to acces­si­bi­lity, and if it is a lawsuit then so be it.”

    Si je me permets d’étendre à plus large que l’ac­ces­si­bi­lité, on reproche souvent à de multiples asso­cia­tions ou parti­cu­liers d’être des emmer­deurs, d’être procé­du­riers, d’at­taquer les gens. Ce qui est vite oublié c’est que s’ils gagnent, on devrait surtout repro­cher à ceux d’en face d’avoir rendu tout ça néces­saire. Il est temps que la honte change de camp.

  • 50% des Français gagnent moins de 1772 euros

    Cette étude s’in­té­resse égale­ment aux inéga­li­tés sala­riales. Elles demeurent flagrantes entre hommes et femmes : 19% en moyenne en défa­veur des secondes. Plus choquant : si l’on consi­dère des emplois à carac­té­ris­tiques égales, les femmes gagnent 9,9% de moins que les hommes. Néan­moins, la tendance est à la dimi­nu­tion des écarts.

    Ça se passe de commen­taire telle­ment le problème est évident.

    En 2013, le salaire médian était de 1772 euros mensuels nets : si vous gagniez plus, vous aviez un salaire supé­rieur à 50% des Français. Surtout, 1% des Français gagnent plus 8061 euros par mois.

    À 2250 € net par mois on est déjà dans les 30 % les mieux rému­né­rés. De quoi remettre la tête sur les épaules à tous ceux qui oublient où ils se trouvent.

    Oui, tout ça vient de Paris-Match, comme quoi… Vous y trou­ve­rez aussi des courbes compa­rées homme/femme sur l’évo­lu­tion des salaires (si ça tend à se rejoindre c’est trèèèès lente­ment) et une répar­ti­tion des salaires par centiles.

  • La classe moyenne matraquée par l’im­pôt sur le reve­nu…

    Non la classe moyenne n’est pas matraquée par l’im­pôt sur le revenu.

    Qui est la classe moyenne ? défi­ni­tion clas­sique : ceux qui restent quand on retire les 30% les plus modestes et les 30% les plus aisés. Il y a donc 40% de la popu­la­tion dans la fameuse classe moyenne.

    Qui paye l’im­pôt sur le revenu ? en fait moins de la moitié des foyers. Au titre de l’an­née 2015, c’est entre 44 et 46% de la popu­la­tion qui devrait être imposé sur ses reve­nus. Mettons 45% pour faire simple.

    Main­te­nant compi­lons ça rapi­de­ment :

    • 62% de la classe moyenne telle que défi­nie plus haut n’est pas du tout soumise à l’im­pôt sur le revenu
    • Parmi ceux qui restent il y a ceux qui sont impo­sés aux toutes premières tranches, ceux qui payent le moins (que ce soit en valeur ou en propor­tion, même malgré l’op­ti­mi­sa­tion fiscale des plus riches)

    Clai­re­ment si vous vous êtes matraqués par l’im­pôt sur le revenu, il y a toutes les chances que vous ne fassiez *pas* partie de la classe moyenne, mais plutôt de la classe supé­rieure. On peut discu­ter à l’en­vie d’une toute petite frange en haut de la classe moyenne, mais de là à dire que l’im­pôt sur le revenu est un problème majeur des classes moyennes dans leur ensemble, c’est un pas à ne pas fran­chir.

    À l’in­verse, l’his­toire ici ne dit pas si la classe moyenne est celle qui subit le plus ou pas, ni si la répar­ti­tion des prélè­ve­ment est juste ou équi­li­brée. Ce qui est certain c’est que si la classe moyenne est soumise à pres­sion, ce n’est pas sur le registre de l’im­pôt sur le revenu.

  • Cash Inves­ti­ga­tion : le busi­ness de la peur

    Ce soir j’ai regardé la TV, en rattra­page. Un extrait de Cash Inves­ti­ga­tion faisait plus qu’in­ter­pe­ler. On y voyait que le système Parafe de contrôle biomé­trique aux fron­tières lais­sait fina­le­ment simple­ment les gens passer au bout d’un moment en cas d’échec du contrôle, sans inter­ven­tion d’un agent.

    Le pire c’est que ça s’in­sère très bien dans le schéma de cette poli­tique sécu­ri­taire spec­tacle, qui sert à montrer qu’on fait plutôt qu’à faire. Si ça reje­tait vrai­ment des gens, ça devien­drait gênant, alors j’ima­gine très bien le réglage volon­taire « au bout d’un moment on laisse passer », ou les gardes qui ne se déplacent pas en cas de signal d’échec, parce que passent par là les gens de la classe haute, qui s’y prêtent volon­tai­re­ment.

    * * *

    Il reste que les inter­views me laissent un goût étrange. La jour­na­liste ne lâche pas les morceaux. J’aime bien, surtout face à la complai­sance des jour­na­listes français. Mais derrière c’est le vide inter­si­dé­ral. On n’ana­lyse pas les réponses et on fait un montage qui ressemble à un scéna­rio à charge.

    Le respon­sable des fron­tières dit que le capteur des Parafe à été changé et que les para­mètres ont été rele­vés. Ils n’ar­rivent pas à obte­nir confir­ma­tion ou à avoir ce nouveau capteur. Étran­ge­ment là pas de nouveau test. J’en viens presque à me dire qu’ils ont tenté et échoué, mais que là on ne nous le montre pas. Ça mérite bien plus de temps d’an­tenne que les échecs de conver­sa­tions télé­pho­niques pour­tant.

    * * *

    J’ai lâché à l’in­ter­view de B. Horte­feux. Je déteste la personne, les idées. On lui montre que son rapport présente pile l’op­posé de ses conclu­sions. Il refuse d’y croire mais surtout avance un argu­ment : Il faudrait segmen­ter en fonc­tion de la taille des villes, la situa­tion est forcé­ment diffé­rente.

    Fran­che­ment, je n’ai pas le rapport d’ori­gine, et encore moins les données segmen­tées qui ne semblent pas être dans le rapport présenté (ou alors ce serait vrai­ment de la mauvaise foi de la part de l’équipe de jour­na­listes, et là c’est moi qui ne souhaite pas y croire, pas à ce point). Par contre que les résul­tats de crimi­na­lité et d’évo­lu­tion de cette crimi­na­lité dépendent sérieu­se­ment du type et de la taille des villes, c’est quand même tout à fait crédible. Bref, on a tous les éléments pour un para­doxe de Simp­son : Une donnée qui semble donner un résul­tat évident mais qui démontre l’in­verse quand on trouve la bonne segmen­ta­tion qui a du sens.

    Peut-être est-ce une déro­bade mais c’est crédible, ça mérite étude et sérieux. Le problème c’est que la jour­na­liste ne lâche pas, ne semble même pas prendre en compte le retour, et le montage de l’in­ter­view renforce cet effet. Il arrête l’in­ter­view mais ça ne menait de toutes façons à rien qu’il ait raison ou tort. Au final sa réponse ne sera pas étudiée (ou pas dans ce qui parait à l’écran).

    J’ai l’im­pres­sion d’un débat tronqué et d’une vision simpliste, à charge, … de la part des jour­na­listes. Quand je repense à la première partie, je vois que tout est monté ainsi, du début à la fin. Il y a des vrais problèmes levés, mais essen­tiel­le­ment du cash, trop peu d’in­ves­ti­ga­tion, ou alors ça ne trans­pa­rait pas à l’écran. Dommage, du coup ça n’a plus grande crédi­bi­lité pour moi.

  • L’en­goue­ment soudain, et suspect, de stars pour un concert à la piscine Moli­tor

    Vers 22 heures, une ving­taine de stars françaises se mettent à twee­ter plus ou moins les mêmes messages dithy­ram­biques avec le mot-clé #NewEd­geNight. La même photo du bassin de la luxueuse piscine pari­sienne revient la plupart du temps et le lien partagé est toujours le même. Un lien systé­ma­tique­ment suivi d’un numéro allant de 2 à 25

    […]

    La ques­tion de l’éthique se pose encore plus pour les célé­bri­tés du petit écran se présen­tant comme jour­na­listes

    Big Brow­ser – blog Le Monde

    On peut parler d’éthique, mais c’est surtout de la publi­cité dissi­mu­lée, illé­gale.

    Je vous laisse juger de l’ar­gu­men­ta­tion :

    on est ici « dans les limites juri­diques : les tweets renvoient vers une publi­cité, mais n’in­citent pas direc­te­ment à l’achat »

    Les place­ments produit sont de plus en plus courant, de moins en moins expli­ci­tés. Quand un jour­na­liste parle en dehors de son jour­nal, parti­cipe-t-il en fait à une opéra­tion de commu­ni­ca­tion ? Déjà que les fron­tières sont assez floues dans les jour­naux eux-mêmes…

  • Ils contrôlent ce que vous avez le droit de lire… et ils ont peur que ça change

    Mais pourquoi donc Google déci­de­rait-il de ce que je lis ? La société n’est même pas une part de marché signi­fi­ca­tive dans les ventes de livres par rapport à Amazon, Apple ou Kobo.

    Google ne peut donc être au mieux qu’un bouc émis­saire facile, parce que dans l’air du temps. À moins que ce qui dérange ne soit la capa­cité des réseaux à influen­cer nos déci­sions d’achats via la recom­man­da­tion en pair à pair ? Mais qui cela gêne-t-il ?

    Le réflexe est de plutôt regar­der qui, aujourd’­hui, décide de ce que j’ai le droit de lire. Il y a en effet un groupe de quelques acteurs qui décide de l’es­sen­tiel de ce que nous avons le droit de lire, c’est à dire à vue de nez 80% des livres.

    Ils décident quels auteurs seront publiés et lesquels seront mis en avant via la promo­tion sur les plateaux TV ou l’en­voi des exem­plaires de presse aux critiques (et à quel critique). Ils peuvent déci­der ou non d’ali­men­ter les libraires pour que leurs livres soient vendus, y compris de force (si, si), et négo­cient les mises en avant sur les tables ou les têtes de gondole. Ils contrôlent ensuite les droits de lecture via des systèmes infor­ma­tiques sur vos appa­reils numé­riques : qui a a le droit de lire, de copier, combien de fois, combien de temps. Ils peuvent enfin déci­der à tout moment d’ar­rê­ter les ventes sur un canal de distri­bu­tion choisi, de repu­blier ou non, d’ar­rê­ter ou non la publi­ca­tion d’un livre. Ils peuvent même empê­cher un auteur mécon­tent de tout ce qui précède de publier son contenu ailleurs. Rien que ça.

    Pour rappel, quelques éditeurs masto­dontes incon­tour­nables repré­sentent 80% de l’in­dus­trie du livre en France. Aujourd’­hui ce sont eux qui contrôlent ce que vous avez le droit de lire… et ils ont peur que ça change.

    Quelqu’un s’étonne-t-il que ce soit donc en réalité le syndi­cat natio­nal de l’édi­tion (SNE) qui soit en fait à l’ori­gine de la phrase citée en début de billet et contrôle la campagne média­tique asso­ciée ? Ce ne sont pas les auteurs qui sont en danger ici, mais la posi­tion privi­lé­giée de quelques gros éditeurs. Que certains auteurs et petits éditeurs se laissent trom­per en parti­ci­pant est bien malheu­reux.

    Bien évidem­ment ils ne décident pas vrai­ment quels livres vous avez le droit de lire. Personne ne le peut, et Google non plus. Par contre ils font plus qu’in­fluen­cer quel livre vous sera acces­sible et sous quel jour il vous sera présenté.

  • Insulte danoise, dans la presse liba­naise

    J’ai honte de ce que je lis en France, mais visi­ble­ment nous ne sommes pas les seuls. Voici ce qu’a publié le Dane­mark dans la presse liba­naise pour dissua­der les réfu­giés de venir…

    je passe sur le fait de réduire de 50% les aides à des réfu­giés qui ont déjà tout perdu, finan­ciè­re­ment et humai­ne­ment, dont le pays est en guerre, l’im­meuble proba­ble­ment en ruine et la famille partiel­le­ment sous terre.

    Croire que ces gens qui fuient leur pays en aban­don­nant tout, traversent la moitié du conti­nent en sachant qu’une partie y lais­se­ront leur peau, le font en fonc­tion des aides sociales du pays d’ac­cueil… quel aveu­gle­ment, quelle insulte. L’Eu­rope devrait avoir honte, le Dane­mark encore plus.

  • Reve­nir à la loi du plus fort

    Le code du travail permet d’évi­ter la loi du plus fort. Il fixe des exigences et une norme sociale qui s’im­posent à tous, y compris à ceux qui seraient prêts à accep­ter moins parce qu’ils n’ont pas le choix.

    Permettre aux accords collec­tifs ou contrac­tuels de passer outre le code du travail c’est se remettre au rapport de force de la négo­cia­tion, et donc reve­nir à la loi du plus fort. À l’heure où ce rapport de force est à l’apo­gée de son déséqui­libre suite à la crise de l’em­ploi, ce devrait déclen­cher une alarme reten­tis­sante.

    Combien seraient capables de tout accep­ter pour garder un emploi, en trou­ver un, ou béné­fi­cier d’un salaire plus décent ? Tous n’ont pas toujours le luxe de refu­ser. Est-ce la société que nous souhai­tons ?

    * * *

    Augmen­ter un peu ses horaires pour un salaire plus décent est même l’exemple le plus perni­cieux : Plus l’em­ployeur paye mal au départ, plus l’em­ployé sera prêt à travailler 40 ou 48h offi­cielles (et donc proba­ble­ment plus en pratique pour beau­coup). Cas magique où il y a double inci­ta­tion pour l’em­ployeur à ne pas donner de trop bonnes condi­tions de travail.

    Levée des petits entre­pre­neurs pour dire qu’il faut être un peu plus souple que ne leur permet actuel­le­ment le code du travail si on veut leur permettre d’exis­ter. Personne ne se pose la ques­tion de ce qui légi­ti­me­rait qu’un employé ait moins de droits qu’un autre simple­ment parce qu’il est dans une petite struc­ture, alors même que c’est juste­ment l’objet d’une censure consti­tu­tion­nelle sur la dernière loi sur l’éco­no­mie et le travail.

    Il y a peut être – surement – des choses à assou­plir dans notre code du travail. Peut être – proba­ble­ment – même des choses à reti­rer pure­ment et simple­ment. Discu­tons-en, profon­dé­ment et au niveau de l’en­semble du pays, pour amélio­rer nos lois. Ne reve­nons pas à la loi du plus fort pour autant, personne n’au­rait rien à y gagner à terme, pas même les employeurs.

    N’ou­blions pas non plus que ce qui semble légi­time et sans dommage dans un cas indi­vi­duel peut tout à fait être dange­reux et grave si on l’étend ailleurs ou si le cas indi­vi­duel devient la norme. Tous les employeurs n’ont pas pour objec­tifs d’ex­ploi­ter leurs semblables – eux-mêmes ne font souvent que repor­ter leurs propres condi­tions et diffi­cul­tés – mais n’ou­blions pas non plus que certains le font sans états d’âme, consciem­ment ou non.

    Il est facile de ne voir que des contraintes. Certaines sont peut être trop rigides, mais toutes viennent de quelque part et ont à priori une raison d’être. Discu­tons-les, mais avec réflexion et discer­ne­ment.

    * * *

    Le problème n’est pas de toucher et d’as­sou­plir le code du travail, c’est l’hy­po­cri­sie de dire qu’on se remet à la négo­cia­tion collec­tive, ce qui est une démis­sion pure et simple de l’État au profit du plus fort. Un vrai scan­dale.