On pourrait se livrer comme certains petits malins au jeu de « qui pèse le plus lourd » : le code du travail (sans les commentaires de l’éditeur Dalloz) atteindrait 0,789 kilogramme (kg), contre 1,450 kg pour le code du commerce ou encore 1,100 kg pour celui des sociétés.
Ne parlons même pas du code pénal et du code civil, que chacun devrait connaitre, ni de celui des assurances que vous avez potassé pour avant de prendre la votre, ni de…
Étrangement c’est sur le code du travail qu’on se focalise, le seul où la plupart des gens ont des experts dédiés au sujet – syndicats et délégués du personnel pour les salariés, syndicats et personnels des ressources humaines pour les employeurs – et où la répression de l’état est quasiment inexistante, les inspecteurs du travail étant réduits au symbolique.
Mais s’il y a des règlementations inutiles voire contre-productives, corrigeons tout ça. N’oublions cependant pas que…
On pourrait pourtant faire remarquer qu’il suffit d’enlever toutes les dérogations exigées et obtenues par le patronat (sur le temps de travail, l’intérim, les types de contrat de travail, etc.) pour alléger sensiblement ledit code
Le problème avec tout ça c’est surtout que d’après le FMI, pourtant peu prêt à une tendance communiste révolutionnaire :
la réglementation du marché du travail n’a pas d’effets statistiquement significatifs sur la productivité
Tout ça n’est qu’un rapport de force et, la professionnalisation de la classe politique aidant, nos élus et influents sont tous représentants de la même classe sociale, du même côté du rapport de force. La déconstruction du droit du travail ne vient que de là, et elle ne fait que commencer.
Extraits et citations à partir d’un article sur Le Monde Diplomatique
Laisser un commentaire