Auteur/autrice : Éric

  • Gestion des commen­taires

    Dans le passé on a vu pas mal d’es­sai pour inté­grer correc­te­ment la problé­ma­tique des commen­taires sur les blogs. Les grandes problé­ma­tiques habi­tuelles sont archi-connues :

    • Comment iden­ti­fier ou repé­rer les réponses ou commen­taires à un contenu
    • Comment collec­ter toutes ces (liens vers les) réponses de manière effi­cace et centrale
    • Comment parta­ger les réponses et discus­sions déri­vées
    • Comment gérer le spam et la modé­ra­tion

    Les clas­siques commen­taires de blog permettent assez faci­le­ment de gérer le premier et le dernier point, assez mal les deux autres. Feu CoComment a tenté d’ap­por­ter sans grand succès une solu­tion pour le second point. Disqus tente aussi d’avan­cer sur le second, mais au pris d’une exter­na­li­sa­tion complète des commen­taires.

    Plus anciens, les systèmes de ping­back et track­back ont tenté un temps de permettre à chacun de travailler sur son espace mais de noti­fier les conte­nus réfé­ren­cés pour gérer des chaînes de discus­sion décen­tra­li­sées. L’idée est bonne, et je suis convaincu que l’ap­proche est bonne, mais le spam a vite vaincu le système avant même d’avoir les premiers retours d’ex­pé­rience.

    Aujourd’­hui, avec la multi­pli­ca­tion des réseaux sociaux où les liens sont parta­gés et discu­tés en dehors du système de commen­taire de chaque contenu, la problé­ma­tique est encore plus complexe. Quelques outils tentent d’al­ler cher­cher les réfé­rences de vos conte­nus sur Twit­ter pour les repu­blier chez vous mais le résul­tat n’a quasi­ment qu’un effet sur l’égo de l’au­teur vu que les discus­sions inté­res­santes se font ensuite, pas sur le tweet de départ.

    David tente d’amener les commen­taires sur une liste de diffu­sion, ce qui peut permettre chan­ger la dyna­mique des échanges. Il reste qu’on garde un système centra­lisé peu satis­fai­sant. Il répond d’ailleurs lui-même parfois à mes billets par d’autres billets sur son espace, sans lien ou noti­fi­ca­tion auto­ma­ti­sée.

    Je cherche une solu­tion à tout ça, pour l’ins­tant je penche vers les pistes suivantes :

    • Mettre en avant la notion de flux RSS de commen­taire propre à chaque contenu. Ça ne résout pas tout mais ça permet d’avan­cer pour créer ensuite des outils qui vont trou­ver des solu­tions. Ces flux existent souvent déjà dans les CMS et outils de blog, ils ne sont simple­ment pas annon­cés dans le code de la page. Un petit outil qui tente les URLs probables pour­rait déjà faire un travail inté­res­sant.
    • Remettre en avant le ping­back ou track­back. Un premier filtre anti-spam peut être fait en testant régu­liè­re­ment si la page liée contient bien un lien vers notre contenu. Un second filtre anti-spam basé sur le contenu est néces­saire, mais aussi le cas des commen­taires clas­siques de blog. Akis­met s’en charge chez moi et je doute qu’il soit plus diffi­cile de repé­rer du spam sur une page distante que sur un commen­taire isolé, au contraire.
    • Je me demande aussi si je ne peux pas auto­ma­ti­ser l’ana­lyse des entêtes HTTP pour isoler les pages qui font des liens vers mes conte­nus, et réin­té­grer ces liens dans la zone de commen­taire des mes billets. Ça deman­dera une modé­ra­tion à priori mais il devrait être possible assez vite d’ar­ri­ver à une liste blanche et de modé­rer le reste assez rapi­de­ment avec des actions de masse.

    Si vous avez des idées de comment gérer les discus­sions et réac­tions, elles sont bien­ve­nues. Pour l’ins­tant je n’ai rien vu de très satis­fai­sant.

  • Cita­tion et opacité

    Version courte : Je vous remer­cie de ne pas mettre mon nom complet si je me présente avec un pseu­do­nyme ou un nom de famille tronqué dans le docu­ment cité, si je ne suis pas un inter­ve­nant offi­ciel à un événe­ment, ou sur des photo­gra­phies sans mon accord. En cas de doute la bonne pratique est de tronquer mon nom de famille à l’ini­tiale.

    Gardez le pseu­do­nyme ou le nom que j’uti­lise sur la ressource que vous réfé­ren­cez, ou à défaut ne gardez que mon prénom accom­pa­gnée si néces­saire de l’ini­tiale du nom. J’y tiens même si j’y four­nis moi-même un lien vers une page avec mon nom complet. Vos lecteurs pour­ront eux-même suivre les liens néces­saires s’ils cherchent à en savoir plus sur mon état civil.

    Vous pouvez toute­fois faire un lien vers la page de l’écrit que vous citez, vers la page adéquate de l’or­ga­ni­sa­tion ou de l’évé­ne­ment auquel vous faites réfé­rence, ou à défaut, si vrai­ment rien d’autre n’est perti­nent, vers la page de mon profil en ligne. Un tel lien est même encou­ragé afin de donner le contexte néces­saire.

    Je vous remer­cie de prendre contact avec moi si vous pensez que votre contexte néces­site abso­lu­ment de publier un état civil complet. (suite…)

  • If-less program­ming

    Et si les « if » dans nos programmes infor­ma­tiques étaient une mauvaise pratique ?

    Je donne le lien sans trop de commen­taires car je ne sais qu’en penser, mais ça m’in­ter­pelle quand même. Effec­ti­ve­ment, les codes dont je suis le moins fier comportent beau­coup de condi­tions, et inver­se­ment. Je ne crois pas que le if soit mauvais en soi, mais ça vaut peut être le coup d’y regar­der de plus près comme un indi­ca­teur de mauvaise archi­tec­ture.

  • Revenu de base

    Ça fait déjà un bon moment que j’ai entendu parler du concept de revenu de base. Pour faire simple c’est l’idée de four­nir chaque mois une somme à chaque indi­vidu, sans condi­tion ni modu­la­tion. Dans les bons scéna­rios ce revenu est suffi­sant pour vivre, c’est à dire se loger, se nour­rir et se soigner correc­te­ment, voire assu­rer une vie cultu­relle de base (on parle bien de vivre et non de survivre). Pour l’exer­cice on peut donc imagi­ner le placer au niveau du seuil de pauvreté.

    Je suis passé par les diffé­rentes phases :

    • Encore un projet déma­go­gique
    • Tota­le­ment irréa­liste
    • Les gens arrê­te­raient de travailler
    • Impos­sible à finan­cer

    Mais malgré tout mon scep­ti­cisme de départ, je dois avouer que les argu­ments sont là. C’est loin d’être évident, il y a une bonne dimen­sion de « j’y crois », mais c’est un peu la même chose dans l’éco­no­mie actuelle.

    Ce qui appa­rait certain c’est que ce système actuel est loin d’être évident et de « fonc­tion­ner » lui non plus : Tota­le­ment déma­go­gique dans sa gestion, irréa­liste dans les objec­tifs pour­sui­vis ou la théo­rie, une inci­ta­tion à travailler nette­ment débat­table, et un finan­ce­ment qui est clai­re­ment à revoir. Quand on voit le résul­tat humain, les gens qui vivent ou survivent diffi­ci­le­ment, les pays lais­sés pour compte, je doute qu’on puisse dire que le résul­tat est bon (oui, par contre on peut trou­ver pire dans l’his­toire, ce n’est pas la ques­tion).

    Alors quoi ? je vais vous lais­ser lire quelques liens, pour vous faire une première idée et en discu­ter ici. J’ai mis deux ans pour dépas­ser mes préju­gés initiaux sur cette idée. Gardez votre esprit critique car il y a des points large­ment contes­tables, mais je ne peux que vous inci­ter à faire atten­tion à ne rien reje­ter au début et à rester ouvert, lais­sant vos objec­tions pour la fin, qu’on en parle. Ce qui semble être un problème évident n’en est pas forcé­ment un.

    Il reste que pour la notion de travail, de collec­ti­vité, de recon­nais­sance des acti­vi­tés non marchandes, de droit à la vie, d’éco­no­mie utile, de créa­tion cultu­relle, d’in­no­va­tion, de prise de risque, de la notion de valeur et de travail, du plein emploi qui n’existe plus, d’in­ven­ti­vi­té… ça résou­drait telle­ment de ques­tions qu’on ne peut s’em­pê­cher de se repo­ser la ques­tion de l’uto­pie.

    Une seule chose m’ap­pa­rait certaine : ça ne peut fonc­tion­ner que si ce revenu permet vrai­ment de vivre, sinon on risque de cumu­ler les désa­van­tages des deux systèmes.

    Person­nel­le­ment je reste coincé à : OK, pourquoi pas, mais de la même manière qu’il y a plein de projets « si on refai­sait la fisca­lité de zéro » qui fonc­tionnent sur le papier, le problème c’est comment assu­rer la tran­si­tion sans avoir à faire une révo­lu­tion (dans le sens : période de terreur et bain de sang)

    Sommes-nous capables de chan­ger en profon­deur le système dans lequel nous vivons ? L’his­toire m’en fait douter.

    cc by Kostenlose Info-Postkarten zum Bedingungslosen Grundeinkommen http://www.archiv-grundeinkommen.de/material/pk/
    cc by Kosten­lose Info-Post­kar­ten zum Bedin­gung­slo­sen Grun­dein­kom­men http://www.archiv-grun­dein­kom­men.de/mate­rial/pk/

     

  • Élec­tri­cité: la France n’est pas si compé­ti­tive que ça

    Je suis au regret de vous le dire, mais si vous n’êtes pas abon­nés à Media­part 1– vous devrez croire sur parole mes notes de lecture 2– vous devriez foncer corri­ger cette erreur et goûter la diffé­rence d’un vrai jour­na­lisme actif qui ne se contente pas du consen­suel et de reco­pier les commu­niqués de presse.

    Toujours est-il qu’on se garga­rise de notre élec­tri­cité en donnant des leçons aux autres pays qui disent ne pas souhai­ter avoir le même mix éner­gé­tique que nous mais qui payent plus cher ou/et importe notre superbe élec­tri­cité nucléaire.

    Petit retour sur les idées reçues :

    En novembre, la France a large­ment plus importé d’élec­tri­cité d’Al­le­magne qu’elle n’en a exporté.

    […]

    le rapport s’in­versa dès octobre 2011. Depuis, chaque mois, Paris achète plus à Berlin qu’elle ne lui vend. Cela fait 14 mois que cela dure.

    […]

    Mais c’est aussi parce que ses éner­gies renou­ve­lables, essen­tiel­le­ment photo­vol­taïques et éoliennes, atteignent désor­mais des prix extrê­me­ment compé­ti­tifs. En fonc­tion du niveau d’en­so­leille­ment et de la force du vent, certains jours, à certaines heures, elles sont moins chères que l’élec­tri­cité nucléaire française.

    Atten­tion à ne pas en tirer trop de conclu­sions étant donné qu’il y a beau­coup d’im­pli­ca­tions et beau­coup de causes, mais peut être faut-il que nous nous penchions un peu plus sérieu­se­ment sur de réels chiffres et pas sur des posi­tions de prin­cipe.

  • Asians: Too Smart for Their Own Good?

    Les quotas sont quasi­ment toujours une mauvaise idée. À favo­ri­ser quelqu’un on finit forcé­ment par en discri­mi­ner un autre, c’est auto­ma­tique. Forcer les choses est un peu l’ul­time recours vu les effets néga­tifs en consé­quence.

    On peut se dire que tout ça c’est dans le vide, qu’é­qui­li­brer homme / femme, blanc / noir, chré­tien / juif / musul­man est juste une histoire de faire atten­tion à cher­cher les meilleurs dans chaque caté­go­rie, mais si vous n’y croyez pas, l’ar­ticle du New York Times peut donner un éclai­rage : Asians: Too Smart for Their Own Good?

    Que fais-t-on quand une portion de la popu­la­tion est sous-repré­sen­tée ou sur-repré­sen­tée non par la discri­mi­na­tion directe mais par des causes indi­rectes, histo­riques, sociales, ou simple­ment par effet mathé­ma­tique? Soit on oublie les quota, soit on opère une bonne discri­mi­na­tion bien néga­tive.

  • Inscrire la propriété intel­lec­tuelle dans la consti­tu­tion

    Je ne sais pas dans quels termes est prévue cette inser­tion, mais la propriété intel­lec­tuelle (au sens large avec le droit d’au­teur, les protec­tions des marques, des brevets, etc.) est exacer­bée jour après jour. Le lobby est immense.

    N’en sachant par plus sur les termes prévus dans la consti­tu­tion tuni­sienne ou sur les usages du peuple tuni­sien, je ne vais pas para­phra­ser. Toute­fois, détailler une notion dans la consti­tu­tion implique qu’elle régit l’or­ga­ni­sa­tion interne du pays ou fait partie de ses valeurs fonda­men­tales. À vous de vous faire une idée : Slim Amamou : « Inscrire la propriété intel­lec­tuelle dans la consti­tu­tion va tuer la liberté »

    Je sais juste qu’au moment où on commence à entre­voir un faible mais réel mouve­ment de remise en ques­tion des équi­libres de propriété intel­lec­tuelle en occi­dent, figer des choses dans une consti­tu­tion est proba­ble­ment une mauvaise idée.

  • Chère agence digi­tale^Wnumé­rique

    Chère agence digi­tale / Web / marke­ting / sociale rayez la mention inutile, à mon avis elles le sont toutes […] tu vas commen­cer dès demain matin à spam­mer ma boite mails de tes cartes de voeux numé­riques de plus ou moins bon goût, parfois montées à l’ar­rache d’un HTML hési­tant durant les heures supplé­men­taires d’un stagiaire non payé, mais la plupart du temps conte­nues dans un bête JPEG

    […]

    Comme chaque année, tu vas me souhai­ter une excel­lente année 2013 sous le signe du digi­talnumé­rique, digi­tal c’est pour les doigts / des média sociaux / de l’en­tre­prise 2.0 / du X-commerce / des lamas roses et des double arc-en-ciels / ajoute ici les buzz­words qui te feront plai­sir et d’une colla­bo­ra­tion plus que fruc­tueuse dans nos domaines respec­tifs.

    […]

    Chère agence je ne sais plus trop quoi, je voulais te dire ceci : tes voeux et tes digi­taux, tu peux te les carrer quelque part. Cette année, au lieu de simple­ment balan­cer ta carte virtuelle dans ma poubelle qui ne l’est pas moins

    […]

    Si en revanche tu es dans mon carnet d’adresses à l’on­glet “potes”, que tu as une agence [mettre un buzz­word ici] et que tu as envie qu’on prenne un verre, quitte à m’ex­pliquer pourquoi je dois abso­lu­ment ache­ter ta nouvelle campagne trans­mé­dia 380 sur Twit­ter, Face­book, Pinte­rest, Insta­gram et Youporn, ça doit pouvoir s’ar­ran­ger.

    Allez, bonne année quand même.

    Merci Frédé­ric, je ne saurai mieux dire. Ça vaut pour moi aussi.

    J’ajou­te­rai que si, contrai­re­ment à Frédé­ric, je ne passe­rai pas de temps à remplir les RBL, chère agence digi­tale qui me spam chaque année de ta carte de voeux pour­rie, tu peux être certain que ce genre d’exer­cice est le meilleur moyen pour que je n’ai abso­lu­ment pas envie de (re)passer par toi, même si j’y étais contraint. Pas que la carte de voeux soit méchante ou désa­gréable à ce point, mais l’ac­cu­mu­la­tion dépasse mon niveau d’ac­cep­tance. Si tu fais partie du lot, partages en les effets et ne t’at­tends pas à être privi­lé­giée.

  • Niveau d’exi­gence

    Deman­der à pouvoir reti­rer mon numéro de CB actif de mon compte utili­sa­teur chez un commerçant en ligne ? Radi­ca­lisme imbé­cile et délire para­noïaque.

    Lire les condi­tions géné­rales de vente et autres condi­tions d’uti­li­sa­tion avant de sous­crire à un service – et pire, choi­sir de sous­crire ou non juste­ment sur cette base ? Me voilà forcené.

    Attendre d’une société qu’elle ne donne pas mon numéro de télé­phone person­nel à ses pros­pects ? Il parait que j’ai des demandes inac­cep­tables.

    Espé­rer qu’un respon­sable poli­tique s’oc­cupe de sa charge de façon désin­té­res­sée ou en tout cas n’en profite pas consciem­ment via des réseaux d’in­fluence ? Naif je suis, voire dange­reux extré­miste.

    Deman­der des comptes sur la qualité du service rendu, sur la sécu­rité des données, sur  la confi­den­tia­lité, sur le trai­te­ment commer­cial de mes infor­ma­tions person­nelles ? Là les quali­fi­ca­tifs trop nombreux pour les lister (parce que oui, les quali­fi­ca­tifs plus haut sont des retours réels et précis)

    Je n’ex­clus pas d’être effec­ti­ve­ment un forcené para­noïaque à la limite de l’au­tisme, mais il semble quand même que le niveau d’exi­gence de mes pairs soit au plus bas depuis un ou deux ans (pas beau­coup plus). Je ne parle même pas de l’état du niveau d’exi­gence de mes pairs dans le domaine des métiers web, parce que là l’ex­pres­sion même semble appar­te­nir à un passé révolu.

    Il ne s’agit pas de faire des scan­dales et des procès à tout bout de champ. Il faut savoir faire des compro­mis, ne pas se battre sur tout, et comprendre les inté­rêts de tous, mais pas oublier pour autant le niveau que nous sommes en droit d’at­tendre, ni confondre « prag­ma­tisme » avec « l’inac­cep­table est conve­nable s’il n’est fait qu’à moitié ».

    La société dans laquelle nous vivons c’est nous qui la construi­sons. Il n’ap­par­tient qu’à nous d’ac­cep­ter ou de ne pas accep­ter, de faire nos choix. Respec­ter ses valeurs est possible, sans faire des efforts déme­su­rés ni faire blocage à tout. Il faut juste arrê­ter de renon­cer à tout bout de champ et réali­ser quels sont nos pré-requis.

    Ce que je crains c’est que pour beau­coup ce stade ne soit déjà dépassé. À force de tout rela­ti­vi­ser, plus rien n’est impor­tant, tout est accep­table, voire normal. Il y a parfois un micro-réveil quand un détail ou un autre fait un peu de bruit dans la presse, mais c’est vite oublié.

    Il serait peut être temps de se réveiller, avant de réali­ser que notre vie ne nous appar­tient plus.

  • Descrip­tif ou tag line de première page

    Une chose est certaine, je veux sortir les conte­nus récents et la vue « blog » de la première page. J’écris parfois vite, souvent de l’hu­meur ou de l’opi­nion, et que ce soit pour la qualité de l’écris ou par l’en­ga­ge­ment person­nel, ce ne sont pas forcé­ment ces billets que je souhaite mettre en avant. Je suis aussi toujours gêné par l’idée de présen­ter des billets d’opi­nions poli­tiques sur la page d’ac­cueil quand j’ai des lecteurs de ma sphère profes­sion­nelle ou de la sphère pure­ment tech­nique qui viennent y lire des conte­nus qui leur sont propres. L’in­verse est tout aussi vrai d’ailleurs.

    Le résul­tat c’est que j’ai besoin d’un petit texte intro­duc­tif qui explique ce qu’est ce carnet de notes et ce qui motive mon écri­ture. J’ai toujours botté en touche mais il faut que je m’y mette.

    J’ai bien envie de trou­ver une phrase même longue, qui apporte un peu tout. David a trouvé le « arti­san, geek & citoyen », que je trouve excellent, mais là aussi ça m’im­po­se­rait trop de choix. Je ne suis plus tant que ça arti­san, et je ne place­rai mes propos sur le livre numé­rique dans aucune de ces sections. Je pour­rai mettre « pro, geek & citoyen » mais ce serait affir­mer que je pose des conte­nus profes­sion­nels alors que ça reste annexe et person­nel.

    Je cherche du coup plus une phrase de type « décla­ra­tion de valeur ». Je veux qu’on y voit qu’il y a de l’opi­nion et du tech­nique ; j’ai­me­rai y placer la notion de carnet de notes ; et je cherche comment expri­mer l’objec­tif concret de cet espace : parta­ger, échan­ger, voir chan­ger le monde. Si j’ar­rive à relier avec le nom de domaine c’est encore mieux.

    Voilà quelques ébauches :

    Dans « Sharing ideas, opinions et know­ledge ». L’an­glais a la beauté de la conci­sion mais je m’im­pose le français. En français je butte sur utili­ser « mes » qui tradui­rait un sens unique (alors que je cherche bien à échan­ger dans les deux sens) ou utili­ser « nos » mais qui fait un peu préten­tieux, d’au­tant que c’est mon espace à moi. Toujours dans le gran­di­lo­quent j’ai « Pour que nos savoirs et nos opinions servent, parta­geons les » ou « Pour avan­cer, ouvrons savoirs et opinions. Survol de mon carnet de notes. », « Pour que nos savoirs et nos opinions servent, parta­geons les. » ou « S’ou­vrir aux autres c’est parta­ger savoirs et opinions. »

    Je crois que je finis avec en tête quelque chose comme ce que j’ai posé plus haut : « parta­ger ses opinions, échan­ger nos savoirs, pour progres­ser et imagi­ner chan­ger le monde » mais non seule­ment ça fait décla­ra­tion miss Monde « je veux la paix dans le monde », mais en plus ce n’est pas assez person­nel.

    La dernière orien­ta­tion que j’avais ressem­blait à un « survol d’opi­nions et recherches pour base d’échange » mais fran­che­ment sans convic­tion.

    Avez-vous des propo­si­tions en tête ? Je n’ai ni taille mini­mum ni taille maxi­mum, si ce n’est que j’ado­re­rai arran­ger la phrase avec un agen­ce­ment et mélange de typo comme celle de Hundredth­mon­key. Ca me permet­trait d’oc­cu­per à la fois l’es­pace de titre, de logo et d’in­tro­duc­tion.