Auteur/autrice : Éric

  • Do not be evil en chinois ça s’écrit comment ?

    Google has quietly disa­bled a feature that noti­fied users of its search service in China when a keyword had been censo­red by the Chinese govern­ment’s inter­net controls

    Pas de quoi faire mentir la devise initiale de Google. La noti­fi­ca­tion n’avait pas de rôle philan­thro­pique, elle avait pour objec­tif d’évi­ter que l’in­ter­naute cher­chant le mauvais mot clef ne se voit coupé de Google et aban­donne ses recherches. Quand le gouver­ne­ment chinois réagit et que la noti­fi­ca­tion fait perdre plus de recherche que son absence : elle dispa­rait.

    Reste que ça donne à réflé­chir. Si seul compte le busi­ness, que risque-t-on si un jour nos valeurs iront contre leur busi­ness ?

  • Juger la photo­gra­phie

    Le droit d’au­teur n’est fina­le­ment qu’une excep­tion très enca­drée à la règle géné­rale que l’im­ma­té­riel est un bien commun. Tout ce qui ne respecte pas les critères de cette excep­tion ne béné­fi­cie d’au­cune exclu­si­vité.

    C’est ce que rappelle le lien d’aujourd’­hui quand le juge cherche et échoue à trou­ver la démarche créa­tive origi­nale dans des photos, et les déclare hors de tout champ de droit d’au­teur.

    Néan­moins il ne suffit pas de décrire une compo­si­tion (1er plan, fond gris posé sur un support plat) il faut indiquer en quoi ce qui appa­raît extrê­me­ment banal peut être le résul­tat de choix artis­tiques révé­la­teurs de la person­na­lité de son auteur.
    De la même façon il appar­tient au photo­graphe d’ex­pliquer pourquoi un faible éclai­rage et la présence d’ombres ne sont pas la mani­fes­ta­tion de l’ab­sence de toute qualité tech­nique du cliché mais au contraire le résul­tat d’un choix person­nel en vue de produire un effet parti­cu­lier.

    […]

    Néan­moins, il ne suffit pas de décrire les carac­té­ris­tiques tech­niques d’une photo­gra­phie qui en l’es­pèce sont extrê­me­ment banales ; il convient d’in­diquer en quoi celles-ci sont le résul­tat de choix esthé­tiques en vue de produire un effet parti­cu­lier et non pas une exacte repro­duc­tion de l’objet en cause.

    […]

    Néan­moins le choix de photo­gra­phier un avion ou une partie d’avion dans un coucher de soleil n’est pas origi­nal alors que le coucher de soleil est un élément très recher­ché des photo­graphes et qu’il est exploité de multiples manières.

    L’exer­cice est d’au­tant plus inté­res­sant en ce qu’il force le juge à être un critique de la démarche intel­lec­tuelle et de l’ori­gi­na­lité. J’ai toujours vu des inter­pré­ta­tions très larges de ces critères aussi j’ai l’im­pres­sion que les auteurs des photos jugées se sont surtout trom­pés en décri­vant la procé­dure de prise de vue et le résul­tat plutôt que la démarche intel­lec­tuelle qui les a entraî­nées (ou peut-être n’y en a-t-il pas eu ?). Le résul­tat c’est que ces photos sont consi­dé­rées libres de droit.

    Le petit rappel

    J’en avais déjà parlé mais le lobby de la propriété intel­lec­tuelle a telle­ment bien fonc­tionné que les gens ont désor­mais du mal à admettre qu’un auteur puisse ne pas avoir de droit spéci­fique sur une image, un texte ou une vidéo. Pour­tant les repro­duc­tions fidèles, les prises de vues banales et sans démarche intel­lec­tuelle origi­nale, les articles de presse et l’in­for­ma­tion elle-même ne sont pas soumis au droit d’au­teur, et l’au­teur n’a aucune légi­ti­mité à en restreindre la diffu­sion ou la modi­fi­ca­tion. C’est vrai quel que soit le temps passé, l’in­ves­tis­se­ment réalisé, ou la diffi­culté de créa­tion, malgré les tenta­tives de syndi­cats pour reti­rer tout accès gratuit à l’im­ma­té­riel.

    Mieux: L’oeuvre résul­tante peut être origi­nale dans le sens « diffé­rente de ce qui existe ailleurs », cela n’im­plique pas forcé­ment une protec­tion si cette origi­na­lité ne découle pas d’une démarche volon­taire et origi­nale de l’au­teur.

    À l’in­verse, un résul­tat banal peut décou­ler d’une démarche intel­lec­tuelle origi­nale, et je suis bien à mal de savoir comment serait jugé un tel cas.

  • Quelques liens javas­cript

    Partagé sans commen­taires, mais vous pouvez faire les vôtres :

  • Et le water­mar­king alors ? L’his­toire IKEA

    Ok. À titre person­nel je n’aime pas les DRM. Il faut quelques minutes pour cracker un DRM clas­sique d’ebook, et on trouve même presque sans cher­cher des outils qui le font de façon trans­pa­rente. Quand bien même cela fonc­tion­nait, je doute que ce qu’on en attend puisse à mon humble avis peser plus lourd dans la balance que les dégâts d’in­te­ro­pé­ra­bi­lité et de péren­nité que le système occa­sionne. Bref, pourquoi jouer à ça ?

    Où on favo­rise le water­mar­king

    Mais, et le water­mar­king ? J’avoue que l’idée est appré­ciable. On marque le livre de façon à l’at­ta­cher à son proprié­taire, de la même manière qu’un tampon de biblio­thèque sur la page de garde. Ça peut être invi­sible, pour tracer une filière de contre­façon, ou visible, pour dissua­der le partage à la source.

    Quand c’est bien fait (comprendre : pas sur chaque page ou à chaque fin de chapitre), ça m’a toujours paru un très bon compro­mis. L’in­for­ma­tion est là, mais contrai­re­ment à l’in­tro­duc­tion anti-contre­façon des DVD, on la saute aussi faci­le­ment qu’on tourne une page. Péren­nité, inter­opé­ra­bi­lité, rien n’est cassé.

    Où on va à IKEA

    Je suis allé à IKEA ce week-end. J’ai payé à la caisse auto­ma­tique où on peut scan­ner soi-même ses articles. Il y a une personne pour surveill..aider. Soit, OK. Par contre j’ai le droit à un premier écran où on me dit que je suis surveillé, que j’ai inté­rêt à ne pas tricher, et que si j’es­saye le GIGN va débarquer en force (j’exa­gère un peu mais l’es­prit est là). Et fran­che­ment… l’ef­fet a été désas­treux pour moi. S’ils n’ont pas confiance qu’ils mettent suffi­sam­ment de cais­siers. S’ils ne souhaitent pas me voir payer, j’irai ailleurs. Je suis *dégou­té*. Il est certain que je revien­drai (en prenant une place avec un cais­sier, qui leur coûte plus cher), mais je sais aussi que le jour où j’hé­si­te­rai, je m’abs­tien­drai d’y faire un tour, à cause de ça.

    Où on se pose des ques­tions

    Et pour en reve­nir au water­mar­king des livres : Je conti­nue à penser que c’est un des meilleurs compro­mis pour ceux qui ont peur, un compro­mis qui peut aider à faire un premier pas hors du DRM pur et dur. Main­te­nant, est-on certain que ça vaut le coup par rapport à un livre en clair, sans rien ? C’est loin d’être évident, très loin.

    Walrus en parle, et quand je repense à mon histoire d’IKEA, je me dis qu’il a peut être raison.

  • Le choix de la liberté

    C’est un prin­cipe que j’ai du mal à faire passer mais Stéphane le dit très bien : la liberté a un prix. Nico­las exprime l’autre moitié de la réflexion : Vous avez et vous aurez toujours le choix.

    Je croise régu­liè­re­ment des commen­taires à quelques billets très enga­gés allant du « pas réaliste » au « into­lé­rant ». Il s’agit juste de faire ses choix, en fonc­tion de ses valeurs et de la direc­tion qu’on s’at­tri­bue.

    Parfois il faut cher­cher le prag­ma­tisme et l’amé­lio­ra­tion conti­nue mais dans l’en­semble il ne fait jamais oublier que nous faisons nos choix et qu’ils n’ap­par­tiennent qu’à nous. Je seconde Nico­las : Nous avons *toujours* le choix. Il ne tient qu’à nous de pour­suivre le chemin qui est le notre en fonc­tion de nos valeurs profondes. Parfois faire ce choix est diffi­cile. Il peut y avoir des consé­quences radi­cales, il peut ne pas être gratuit, mais nous avons ce choix.

    Pour para­phra­ser Nico­las une seconde fois : Réali­ser que nous avons le choix est ce qui nous rend libre. Je ne suis pas prêt à sacri­fier cette liberté, alors je fais mes choix, même quand ils semblent inen­vi­sa­geables. Et vous savez quoi ? On n’en vit pas plus mal, au contraire. Vivre en désac­cord avec soi-même me parait en fait bien plus complexe, mais vous faites comme vous voulez.

  • Oups ! L’aus­té­rité était une erreur (FMI)

    Partagé sans commen­taires, depuis ASI

    […]

    l’aus­té­rité, c’était une erreur.

    […]

    Ce sont deux types nommés Olivier Blan­chard et Daniel Leigh. Vous ne les connais­sez pas, je sais bien. Et vous avez des excuses : ils n’ont jamais revêtu la blouse natio­nale de Mordo­vie, et ne se sont pas pronon­cés, à ma connais­sance, sur l’eu­tha­na­sie des éléphantes. Ils n’ont donc aucune raison de passer au 20 Heures. Mais l’un (Leigh) est écono­miste au FMI, et l’autre (Blan­chard), chef écono­miste dans la même esti­mable insti­tu­tion.

    […]

    Évidem­ment, ce n’est pas le FMI, en tant qu’ins­ti­tu­tion, qui recon­naît qu’elle s’est trom­pée. Ces choses-là ne se font pas. Blan­chard et Leigh, ils ont bien pris soin de le préci­ser, s’ex­priment à titre person­nel.

    […]

    Ou plutôt si : Cet après-midi il fait beau à Reykja­vik, Islande, vent modéré. Je dis ça je ne dis rien.

  • Free-Google: Trafic asymé­trique

    Indé­pen­dam­ment du problème de filtrage qu’a poussé Free au moins tempo­rai­re­ment, ce qui m’agace dans cette oppo­si­tion Free <-> Google, c’est l’ar­gu­ment utilisé : Google envoie trop de données vers Free, donc il doit parti­ci­per au finan­ce­ment du réseau néces­saire pour absor­ber ce trafic trop asymé­trique.

    Trois petits rappels tout simples :

    • Free est déjà payé (par ses abon­nés) pour avoir un réseau dimen­sionné correc­te­ment, qui permet d’ac­cé­der aux services habi­tuels (Google et Youtube font forcé­ment partie de la tête de liste). Si Free a un problème écono­mique vis à vis de l’offre qu’il propose à ses abon­nés, c’est un peu le problème de Free (et éven­tuel­le­ment des abon­nés en cas d’aug­men­ta­tion), pas de Google.
    • Google n’en­voie rien vers Free de lui-même. Google se contente de four­nir ce que lui demande le réseau de Free. Quand une vidéo est trans­fé­rée, c’est le réseau de Free (via l’abonné) qui envoie une requête à Google pour deman­der la vidéo. Si l’un des deux devait factu­rer le trafic réseau à l’autre, il serait logique que ce soit celui qui est à l’ini­tia­tive du trafic qui paye (celui qui demande, pas celui qui répond). Ici c’est Free (via ses abon­nés) qui est respon­sable du trafic. À bon enten­deur…
    • Free vend essen­tiel­le­ment du très forte­ment asymé­trique (ration 1/20) à ses abon­nés. C’est fran­che­ment hypo­crite de la part de Free que de râler ensuite parce que le trafic qui passe par ses équi­pe­ments garde cette asymé­trie. Soyons un mini­mum cohé­rents.

    On me souffle aussi dans l’oreillette que la France est le seul pays où les accords de peering parlent de ratio entrant/sortant. Je suis bien inca­pable de confir­mer ou infir­mer avec certi­tude. Si vous avez des éléments sur ce point, j’amen­de­rai ce billet.

  • Mani­feste de l’usa­ger de services en ligne

    Sécu­rité

    1. Mon mot de passe doit être stocké de façon sécu­ri­sée (comprendre: utili­ser une fonc­tion de hachage récente, avec une graine aléa­toire)
    2. Ce mot de passe doit être libre, sans impo­ser ou inter­dire de carac­tères parti­cu­liers ou limi­ter la taille
    3. Le commu­ni­ca­tion de données sensibles (y compris les mots de passes) doit être proté­gée par HTTPS (et le certi­fi­cat doit être validé par une auto­rité de confiance recon­nue)
    4. Aucun service client ou service tech­nique ne me deman­dera jamais mon mot de passe ou une infor­ma­tion confi­den­tielle hors des pages d’au­then­ti­fi­ca­tion et de gestion du compte en ligne

    Infor­ma­tions person­nelles

    1. J’ai le choix de ne donner que les infor­ma­tions person­nelles néces­saires au service (le nom, l’adresse, le télé­phone sont rare­ment réel­le­ment néces­saires)
    2. Je peux corri­ger ou mettre à jour mes infor­ma­tions person­nelles, et suppri­mer quand je le souhaite celles qui ne sont pas néces­saires au service
    3. Mes coor­don­nées ne sont pas utili­sées à des fins commer­ciales ou promo­tion­nelles sans mon accord expli­cite (qui ne doit pas être obli­ga­toire)
    4. Mes infor­ma­tions person­nelles ne sont pas parta­gées ou reven­dues à des tiers sans infor­ma­tion et accord expli­cite (qui ne doit pas être obli­ga­toire)

    Conte­nus person­nels

    1. Je garde l’en­tière propriété de mes données, et n’en concède l’usage que pour les néces­si­tés des services auxquels j’ai sous­crit
    2. Je peux à tout moment récu­pé­rer l’en­semble de mes données, dans un format infor­ma­tique exploi­table ; seule une déci­sion judi­ciaire est un motif à m’em­pê­cher cet accès (un désac­cord sur les condi­tions géné­rales ne l’est pas)
    3. Je peux à tout moment deman­der la suppres­sion défi­ni­tive des données person­nelles stockées

    Liberté

    1. J’as­sume tota­le­ment les consé­quences de mes actions et refuse donc à un quel­conque pres­ta­taire tech­nique d’avoir un droit de regard sur mes données (hors procé­dures légales)
    2. Les condi­tions dans lesquelles mon compte ou le service peuvent m’être bloqués sont expli­cites ; je peux obte­nir des détails clairs dans cette éven­tua­lité, avec une procé­dure de réso­lu­tion à l’amiable si besoin
    3. Je peux clôtu­rer mon compte sur simple demande. Les données person­nelles y seront effa­cées ; le compte sera désac­tivé et ne sera plus utilisé dans aucun affi­chage public.

    L’en­semble de ces points sont des pré-requis.

    J’ajou­te­rai le point suivant, qui reste essen­tiel même s’il n’est pas au même niveau que les autres : On me rend des comptes sur la qualité du service fourni et on répond à mes demandes dans des délais courts avec une solu­tion qui répond au problème posé.

  • Neutra­lité, Free et publi­cité

    Ok, ils ont trouvé le moyen d’em­mer­der Google qui commençait à deve­nir gênant suite aux lenteurs de l’ac­cès Youtube. Ils réus­sissent aussi à se faire une campagne de commu­ni­ca­tion qui promet d’être dantesque. Je ne sais pas s’ils prévoient dès le départ de recu­ler sur le blocage des pubs (ou au moins sur l’ac­ti­va­tion par défaut), peu importe en fait.

    Person­nel­le­ment le blocage des pubs m’in­dif­fère. Le problème n’est pas là. Je comprends qu’il y a une ques­tion de modèle écono­mique mais elle n’est ni sur les épaules de Free, ni sur les épaules des inter­nautes. Chacun a le droit de d’af­fi­cher ou non les publi­ci­tés chez lui.

    Le problème c’est que Free filtre *par défaut* les accès et décide quelle requête il laisse passer et quelle requête il juge non adéquate. À l’heure où on parle de neutra­lité des réseaux, on pouvait penser que le risque était surtout côté FT/Orange mais Free est passé de l’autre côté de la barrière quand les autres ne font que la frôler.

    Il aurait suffit qu’ils laissent les gens acti­ver volon­tai­re­ment la fonc­tion­na­lité pour obte­nir la même valeur ajou­tée pour l’uti­li­sa­teur, la même campagne de presse posi­tive, et un joli ressenti d’in­no­va­tion et de courage auprès des geeks. Là ils ont choisi de l’ac­ti­ver par défaut, sachant très bien ce que ça veut dire pour leur statut de pres­ta­taire tech­nique. C’est déli­bé­ré­ment qu’ils prennent la voie d’un four­nis­seur de contenu à la AOL en délais­sant leur acti­vité de four­nis­seur d’ac­cès inter­net. Si on en avait les prémisses avec l’his­toire de Youtube, c’est désor­mais clair. Ceux qui veulent un accès inter­net, direct, rela­ti­ve­ment neutre, peuvent toujours aller chez OVH ou FDN.

     

     

  • Projets, idées, et Sud Web

    Je crois que comme pas mal de geeks, j’ai toujours une liste de projets envi­sa­gés longue comme le bras, dont certains qui doivent trai­ner depuis le début sur la liste mais qui restent indé­fi­ni­ment en première posi­tion.

    Tenter de faire une liste sur l’ins­tant, sans y réflé­chir, permet de déga­ger des prio­ri­tés sans que ça se termine en liste de souhaits inter­mi­nables. Aujourd’­hui :

    • Le déve­lop­pe­ment et la mise en oeuvre d’un moteur pour mes publi­ca­tions. Cet espace était un énième espace tempo­raire qui a encore duré. Je ressens vrai­ment un besoin d’avoir un outil qui me permette de conce­voir et d’or­ga­ni­ser mes conte­nus comme je les pense plutôt que de me forcer la struc­ture actuelle. Il y a du code, du graphisme, de l’ergo, et la réin­té­gra­tion de la plupart de mes conte­nus dissé­mi­nés partout ou en archives.
    • La refonte de mon profil public en ligne. Ca ne prend pas forcé­ment long­temps à faire mais il faut savoir ce que je veux, et m’y mettre.
    • Penser à une façon de gérer les réac­tions et discus­sions qui s’en suivent, j’en parlais ici même hier mais c’est un très vieux sujet. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas le billet de Karl en 2006 qui a lancé ma réflexion à ce sujet et qui m’oc­cupe l’es­prit depuis.
    • Relan­cer le livre ouvert sur les perfor­mances web, qui semble mourir de nouveau et qui n’a pas pris. Pour ça il me faudrait relan­cer du contenu pour moti­ver les gens à parti­ci­per, ou propo­ser des sujets très précis sur lesquels les gens peuvent propo­ser une ou deux page, puis les inté­grer au fur et à mesure. Il y a un vrai manque de livre, c’est dommage que nous n’ar­ri­vions pas à en produire un, même collec­ti­ve­ment.
    • Propo­ser sous forme de service en ligne public mon système d’ef­fa­ce­ment d’his­to­rique twit­ter. Ca n’in­té­res­sera peut être que 4 geeks mais ça vaut je pense le coup.
    • Faire avan­cer ou avan­cer person­nel­le­ment sur les ques­tions d’iden­tité et d’au­then­ti­fi­ca­tion. Entre webid, openid et les autres, j’ai l’im­pres­sion qu’on stagne beau­coup, et c’est dommage. Entre temps ce sont les horribles face­book connect ou twit­ter auth qui prennent le pas.
    • Passer au tout chif­fré, tout signé : mails, blog, etc.
    • Last but not least, pas du tout même, tenter de trou­ver le temps et les contacts pour abor­der les projets photos que j’ai en tête depuis deux ans.

    Et avec tout ça je me rends compte que je n’ai pas fait grand chose en 2012 par rapport aux années précé­dentes. Monter une star­tup et prendre soin d’un petit chou de quelques mois occupe à peu près tout le temps libre et une bonne partie du temps pas libre.

    Malgré tout j’ai besoin de m’im­pliquer aussi ailleurs, et de parta­ger. Deux jours pour propo­ser des sujets à Sud Web, est-ce que vous pensez que propo­ser un atelier discus­sion sur la partie « réac­tions et discus­sions » de ma liste, ou un atelier d’écri­ture sur le livre webperf (qui à la limite se traduira en partie par un atelier échange/forma­tion) semble une bonne idée ?