Auteur/autrice : Éric

  • Embal­lage cadeau

    Récu­pé­rer les embal­lages cadeaux pour les réuti­li­ser : très bien

    Réuti­li­ser les cartes de villes impri­mées par les offices de tourisme pour embal­ler ses cadeaux : extrê­me­ment stylé

    Gala, Masto­don
    Emballage cadeau à base de carte routière
  • Genre, sexe et état civil

    Quand je lis les trans galé­rer pour leur vie admi­nis­tra­tive, les ques­tions de savoir si l’État gère le sexe ou le genre, les oppo­si­tions et conflits sur la défi­ni­tion d’une femme ou d’un homme… je me demande vrai­ment pourquoi l’État a encore un quel­conque droit de regard sur tout ça.

    Quelle est la valeur ajou­tée pour l’État de recon­naitre le genre ou le sexe de quelqu’un, au-delà des ques­tions pure­ment statis­tiques ? Qu’est-ce qu’on y gagne ?

    J’ai du mal à voir pourquoi on ne pour­rait pas simple­ment reti­rer toute mention norma­tive de sexe et de genre, et trai­ter ces mentions sur les formu­laire comme des choses pure­ment décla­ra­tives sans aucune valeur.

    Est-ce que je loupe quelque chose ?

  • Sécu­ri­sa­tion du parking vélo Part-Dieu

    Il y a un parking vélo « sécu­risé » à Part-Dieu côté Villette. 214 places, acces­sibles sur inscrip­tion gratuite1.

    Je laisse les guille­mets à « sécu­risé » parce qu’en lisant les commen­taires tout à la fin de la page après les mentions légales, ça raconte une toute autre histoire.

    Ce sont des racks à deux étages. Chaque empla­ce­ment a un bras en métal recou­vert de plas­tique rouge où accro­cher l’an­ti­vol. Malheu­reu­se­ment ce bras se démonte faci­le­ment avec une simple vis, ce qui permet de prendre le vélo sans même casser l’an­ti­vol.

    Ce n’est pas théo­rique, il y a plusieurs récits dans les commen­taires. Je me permets de reco­pier une réponse qu’on m’a fait sur un réseau social :

    Les places situées en hauteur permettent d’at­ta­cher presque correc­te­ment un vélo (un seul point fixe non démon­table entre la roue avant et le cadre).
    Par contre en bas, effec­ti­ve­ment, ça ne sert à rien. Et pas mal de bras sont démon­tés…

    Comme il n’y a ni gardien ni caméra, le démon­tage peut se faire en toute tranquillité. Ça donne l’im­pres­sion que le vélo sera plus sécu­risé en visi­bi­lité sur un arceau en pleine rue que dans cette vélo­sta­tion « sécu­ri­sée ».

    J’es­père que le maté­riel sera meilleur pour la toute nouvelle station Bérau­dier de 1300 vélos de l’autre côté de la gare. Entre temps ça explique pourquoi les 214 places de la Villette ne font pas le plein.

    Je féli­cite vrai­ment la métro­pole pour toutes les initia­tives vélo mais atten­tion, à vouloir faire les choses trop rapi­de­ment on risque d’in­ves­tir pour rien.


    1. Bon, il faut une carte TCL ou une carte Oura mais il n’y a pas besoin d’abon­ne­ment en cours, juste de la carte. Si vous n’en avez pas déjà une, la TCL coûte 5€ pour 5 ans. C’est honnête. ↩︎
  • [Lecture] Quand la médi­ta­tion tourne mal

    La psycho­logue [Willoughby Brit­ton] a mené une enquête auprès d’un millier de personnes qui ont déjà pratiqué la médi­ta­tion. La moitié de ceux qui ont médité au moins une fois dans leur vie ont dit avoir ressenti des effets secon­daires néga­tifs. Mais, pour 10 % de gens, ces effets ont duré plus d’un mois et ont affecté leur fonc­tion­ne­ment

    Long format écrit sur Radio Canada à propos des effets psycho­lo­giques secon­daires de la médi­ta­tion (les cita­tions viennent de là).

    Assez inté­res­sant, et un peu effrayant.

    Mais dans certains cas, comme pour Neesa Sunar, les symp­tômes sont perma­nents. On m’a dit que j’avais un trouble schi­zoaf­fec­tif de type bipo­laire. Je devrai vivre avec cela pour le reste de ma vie,

    J’ai person­nel­le­ment toujours vécu la médi­ta­tion comme un risque à chaque fois qu’on a tenté de m’y intro­duire, et ça sous plusieurs formes. J’ai pu me dire que ce n’était pas pour moi, que je n’étais pas prêt, que je ne compre­nais pas et ne savais pas faire.

    C’est peut-être un peu plus complexe mais aussi plus large que ça.

    Le psychiatre d’ori­gine indienne Rishab Gupta est surpris de consta­ter que ces effets sont mécon­nus en Amérique du Nord. En Inde, les gens sont plus conscients des risques liés à la médi­ta­tion. Même les écrits boud­dhistes anciens en font mention, explique celui qui est aujourd’­hui profes­seur à l’Uni­ver­sité Harvard.

  • Droit du sol, droit du sang

    J’ai toujours beau­coup de mal à ne pas consi­dé­rer le droit du sang comme la vision raciste de la natio­na­lité : Peu importe depuis combien de temps on vit ensemble, avec les mêmes règles, les mêmes contraintes, les mêmes valeurs, la même culture, les mêmes voisins, ils refusent le mélange des sangs.

    La réalité c’est que j’ap­par­tiens au temps et au lieu où je vis, peu importe qui m’a enfanté. La géné­tique n’a rien à voir avec la natio­na­lité, ou ne devrait pas. Ma vision tient donc plus du droit du sol.


    Bruno Retailleau préfère le droit du sang. Je ne m’en étonne malheu­reu­se­ment pas.

    « Le droit du sang corres­pond plus à l’époque »

    Bruno Retailleau, via le jour­nal Huma­nité

    Je crains d’être cette fois d’ac­cord avec lui. Notre époque est fonda­men­ta­le­ment raciste et ce racisme se libère de plus en plus.

  • I know jiu jitsu

    Je me remets pour la troi­sième fois à l’ap­pren­tis­sage de Rust à partir du livre plus ou moins offi­ciel. Les deux fois précé­dentes, j’avais lâché par manque d’en­vie ou d’at­ten­tion.

    Cette fois ça tient.

    Parfois c’est le moment, parfois non. Peut-être est-ce juste ça, mais je note tout de même une diffé­rence dans la méthode.

    Les dernières fois j’avais plein de ques­tions, sur « pourquoi pas comme ça … ? », « et si je veux faire … ? », « est-ce qu’on ne pour­rait pas faire … ? ». Avan­cer en lais­sant plein de ques­tions qui ne trouvent pas de réponse faci­le­ment sur Inter­net c’est possible mais vite pénible. Ça frei­nait clai­re­ment mon appren­tis­sage.

    Cette fois-ci je suis dans Cursor, avec un LLM à mes côtés qui répond à tout de façon rela­ti­ve­ment satis­fai­sante. Ça semble faire une diffé­rence.

  • Seul mais avec les autres

    J’ai déserté les réseaux sociaux il y a plus d’un mois.

    J’étais en surcharge. Ça n’au­rait pas été la première fois, mais j’ai commencé à avoir des échanges tendus avec des personnes que j’aime parti­cu­liè­re­ment, à qui je tiens.

    Quelque part ça m’a peut-être fait du bien.

    En même temps ces réseaux c’est l’es­pace où j’ar­rive à expri­mer des pensées. C’est aussi celui où je retrouve ces personnes auxquelles je tiens.

    Ce soir j’ai revu une de ces personnes pour un verre, son sourire. Je crois que c’est impor­tant pour moi.

    Partir c’est me retrou­ver encore plus seul, me couper des autres. Ça ne résout rien.

    Je ne sais pas trop comment équi­li­brer tout ça.

  • Quel statut ?

    On me pose régu­liè­re­ment la ques­tion alors je pose mes notes ici pour y faire réfé­rence.

    Aver­tis­se­ment : Je ne suis pas expert. Je ne garan­tis abso­lu­ment rien et je ne rempla­ce­rai pas un conseil expert. L’objec­tif est juste de vous permettre de savoir dans quel sens cher­cher.

    Sans enga­ge­ment
    Sans complexité
    Micro-entre­prise
    Portage sala­rial
    Avec protec­tion chômagePortage sala­rial
    En paral­lèle d’une indem­nité chômageSASU en divi­dendes
    Acti­vité annexe, sans fraisMicro-Entre­prise
    Acti­vité annexe, possi­bi­lité de factu­rer des fraisSASU en divi­dendes
    EURL
    Acti­vité prin­ci­paleEURL
    SASU en salai­re+­di­vi­dendes

    Petite acti­vité avec très peu de frais

    La micro-entre­prise a une fisca­lité vrai­ment avan­ta­geuse et des contraintes décla­ra­tives très réduites (décla­rer le chiffre d’af­faire trimes­triel­le­ment, et la TVA si vous y êtes soumis).

    Deux écueils :

    1. La fisca­lité se fait sur le chiffre d’af­faire et pas sur le résul­tat. Si vous avez des frais, ils ne se retran­che­ront pas au montant impo­sable. Le régime peut alors deve­nir bien moins inté­res­sant.
    2. Le chiffre d’af­faire est plafonné (77 k€ par an pour de la pres­ta­tion de service) et un dépas­se­ment deux ans de suite vous fait sortir du statut.

    La seconde contrainte peut toute­fois être contour­née si vous orga­ni­sez vos factu­ra­tions pour ne dépas­ser qu’un an sur deux. La limite l’an­née du dépas­se­ment est alors celle du régime simpli­fié (254 k€, ce qui laisse de quoi voir venir).

    Acti­vité annexe durable où factu­rer des frais

    Si l’ac­ti­vité dure, il peut être inté­res­sant de passer à une SASU et se payer annuel­le­ment en divi­dendes.

    Vous pouvez passer votre micro-ordi­na­teur, l’im­pri­mante, le smart­phone, les dépla­ce­ments, la moitié de l’abon­ne­ment télé­pho­nique, la moitié de la connexion Inter­net et tout le reste qui vous sert profes­sion­nel­le­ment en frais. Si vous travaillez depuis une pièce dédiée vous pouvez aussi vous la sous-louer avec pour effet de réduire votre résul­tat impo­sable. Si vous ne le faites pas, vous payez TVA, IS, coti­sa­tions et IR pour rien, ce qui finit par faire de vraies sommes.

    Le défaut des divi­dendes c’est que vous ne les attri­buez qu’une fois par an et qu’e vous ne coti­sez pas au chômage, à la retraite ou à l’as­su­rance mala­die avec. Ça n’a de sens qu’en tant qu’an­nexe à une acti­vité prin­ci­pale.

    Note : Tant que vous ne touchez rien, les recettes de votre SASU n’entrent pas en conflit avec d’éven­tuelles indem­ni­tés chômage.

    Il y a plus de contraintes que sur la micro-entre­prise. Il y a une procé­dure de décla­ra­tion avec des statuts, une comp­ta­bi­lité annuelle à faire avec les décla­ra­tions asso­ciées, et le compte bancaire profes­sion­nel est obli­ga­toire. En pratique, toute­fois, il y a des services en ligne qui s’oc­cu­pe­ront de tout pour 50 à 100 € par mois.

    Acti­vité prin­ci­pale impor­tante

    Vous pouvez garder une SASU et vous payer en salaire. Si vous voulez opti­mi­ser les coti­sa­tions sociales (moins de coti­sa­tion mais moins de couver­ture) vous pouvez aussi faire un mix entre salaire et de divi­dendes.

    Si vous n’avez pas déjà une struc­ture, L’EURL sera cepen­dant vrai­ment plus inté­res­sante fisca­le­ment, au prix d’une protec­tion sociale un peu moindre.

    À l’op­posé, si vous voulez vous voir ce que ça donne 6 à 18 mois sans vous enga­ger dans une struc­ture, le portage sala­rial est proba­ble­ment une alter­na­tive inté­res­sante. Une fois les frais retran­chés (très variables, de 100€ par mois chez Jump à 10 ou 15% du CA chez les plus chers) c’est la même situa­tion qu’un sala­rié clas­sique, avec les mêmes coti­sa­tions et les mêmes protec­tions, chômage inclus. C’est le moins opti­misé fisca­le­ment et la société de portage sala­rial vous pren­dra son pour­cen­tage au passage.

  • Réglage fin du volume sur Macos

    Before you press the volume or bright­ness controls, hold down the Option and Shift keys toge­ther on your keyboard. Now go ahead and make your adjust­ments, and you should see the onscreen indi­ca­tor move forwards and back­wards in smal­ler incre­ments (four over each segment).

    Macru­mors

  • Appel à l’aide : train+­vélo

    On aime­rait aller de Lille à Amster­dam à vélo avec toute la famille. Ce trajet j’y tiens énor­mé­ment, notam­ment pour sortir de France et montrer autre chose au fiston.

    Ça veut dire un trajet Lyon->Amster­dam à l’al­ler, puis un Bruges, Lille, Dunkerque ou Calais->Lyon au retour, avec vélos et sacoches.

    Malheu­reu­se­ment, je sèche et j’ai besoin d’aide.

    Avant les réponses que vous m’avez faites, j’étais à deux doigts d’an­nu­ler les vacances d’été avec le fiston. Je retrouve un peu d’es­poir mais je n’y suis pas encore. Je suis preneur de tout ce qui pour­rait me faire avan­cer.


    Tout ça semblait simple mais trou­ver des trajets de train avec vélo est un vrai parcours du combat­tant. Souvent les sites ne proposent pas les combi­nai­sons néces­saires, ou ne savent pas véri­fier les places vélo.

    Grâce à votre aide, pour désor­mais je sais faire :

    • Lille -> Kortrijk -> Anvers -> Amster­dam
    • Lille -> Tour­nai -> Bruxelles -> Amster­dam
    • Bruxelles -> Amster­dam
    • Zurich -> Amster­dam

    Il me reste donc à rejoindre une de ces gares depuis Lyon pour complé­ter l’al­ler. C’est clai­re­ment le trajet en France qui est le plus diffi­cile.

    J’ai une option Lyon -> Paris Bercy mais l’ar­ri­vée ne se fait pas avant 16h30, ce qui veut dire ne pas repar­tir à Gare du Nord avant 17h30 au mieux. Je peux bien évidem­ment faire ça en deux jours mais si je dois encore rajou­ter une troi­sième jour­née pour aller jusqu’à Amster­dam, je vais faire plus de train que de vélo.

    J’ai l’im­pres­sion de pouvoir faire Paris Nord ->Lille Flandres en TER via Cambrai ou via Amiens mais les sites refusent de me montrer les horaires si filtre les trains pour n’avoir que ceux avec place vélo, ce qui ne me rassure pas non plus.

    Je n’ai pour l’ins­tant pas trouvé d’op­tion qui rejoigne direc­te­ment

    Au retour il me faudra de toutes façons pouvoir repar­tir en train vers Lyon depuis Bruges, Lille, Dunkerque, ou Calais. Je sèche de la même façon.


    Contrainte spéci­fique : Nous sommes 3. Il y a donc 3 vélos, dont un élec­trique assez lourd. Ma femme et mon fils ne portent pas les vélos. Je serai seul pour les travaux de force. Il faut comp­ter une dizaine de sacoches à trim­bal­ler par dessus.

    • Pour les corres­pon­dances il faut que je sorte tout du train, que je descende puis remonte chaque vélo dans les esca­liers jusqu’au nouveau train, et qu’on déplace toutes les sacoches en même temps. Il faut prévoir du temps.
    • Dans le même esprit, s’il faut en plus démon­ter les vélos puis les porter avec bagages jusqu’à la bonne voiture, je ne sais pas si j’au­rai vrai­ment le temps de le faire entre l’an­nonce du quai et le départ du train. Les options avec vélos démon­tés sont vrai­ment celles de dernier recours.
    • On ne peut pas mettre une personne à un bout du train et les deux autres à l’autre bout, encore moins s’il faut démo­ter les vélos. La plupart des TGV et Euros­tar ne permettent pas d’avoir une seule réser­va­tion pour trois voya­geurs à vélo : C’est à cause de ça.
    • Le fait qu’un des vélos soit élec­trique exclut les Flix­bus et Blabla­bus (qui ne les acceptent pas).