Auteur/autrice : Éric

  • Heal­th­checks

    Je conti­nue mes sauve­gardes et je redé­couvre heal­th­checks.io.

    Un système pour envoyer un ping lors d’évé­ne­ments comme les sauve­gardes et qui peut ensuite nous aler­ter si un événe­ment prend plus de temps que prévu ou s’il n’a pas fait de ping depuis trop long­temps.

    C’est la pièce essen­tielle pour les sauve­gardes : être alerté quand ça part en erreur.

    Ils proposent 10 projets dans la version gratuite, plus qu’il ne m’en faut.

  • Garder des liens

    La fin de Pocket me fait réflé­chir à ce que je fais des liens que je trouve.

    Aujourd’­hui j’en­voie vers Pocket, souvent sans tags. Parfois j’ai déjà lu le contenu, parfois non. Dans tous les cas je sais que je peux retrou­ver ce contenu là bas et c’est la valeur prin­ci­pale que j’en attends.

    Pile à lire. Je sais que c’est à l’ori­gine fait comme une pile de conte­nus à lire. Il m’ar­rive d’al­ler lire un contenu enre­gis­tré quelques minutes, quelques heures ou quelques jours avant. C’est toujours en allant cher­cher spéci­fique­ment un contenu que j’ai en tête, jamais en me servant de la pile de conte­nus à lire.

    Marques pages. Je m’en sers aussi comme marques pages. Je vais de temps en temps cher­cher un lien que j’ai sauve­gardé « pour plus tard » sur un sujet ou un autre, pour explo­rer ou y faire réfé­rence. Géné­ra­le­ment ce sont des conte­nus rela­ti­ve­ment récents, quelques jours à quelques mois tout au plus.

    Histo­rique. Je m’en sers enfin comme histo­rique. Je fouille épiso­dique­ment dans ces liens pour retrou­ver un contenu que je sais « avoir vu passer » il y a quelques jours, quelques mois, voire de nombreuses années mais que je ne retrouve pas autre­ment. C’est rare mais c’est d’une grande valeur.


    Walla­bag est étudié comme Pocket, comme une pile à lire. Il peut être détourné comme marque-pages. C’est proba­ble­ment l’ou­til qui rempla­ce­rait Pocket sans trop y penser mais ça n’en fait pas un outil idéal pour mon usage pour autant. J’au­rais au moins aimé un auto-remplis­sage des tags et une meilleure recherche dans l’his­to­rique.

    Rain­drop semble assez bien gérer les marques pages mais l’ab­sence de gestion lu/non-lu ou de notion d’ar­chive me semble vrai­ment un bloqueur pour l’usage comme pile à lire.

    Archi­veBox c’est ma (re)décou­verte du jour. Ça ressemble à un web.archive.org person­nel, et ça complè­te­rait merveilleu­se­ment la gestion d’his­to­rique si le moteur de recherche plein texte est assez bon.


    Il y a plein d’autres outils — n’hé­si­tez pas à en propo­ser.

    Je me vois proba­ble­ment prendre un abon­ne­ment en ligne mais la capa­cité de peut-être d’auto-héber­ger un jour me semble un pré-requis. Je n’en­vi­sa­ge­rai les outils unique­ment SaaS que si ça couvre très bien la tota­lité de mes usages et que je ne trouve rien d’autre d’adé­quat.

    Je n’ai rien contre les fonc­tions sociales de partage mais ça n’est vrai­ment pas un critère. Je n’uti­lise pas les cita­tions/anno­ta­tions à l’in­té­rieur du marque-page aujourd’­hui mais ça me tente donc je le vois comme un plus poten­tiel.

    Pour l’ins­tant tous ceux que je vois gèrent bien un usage, éven­tuel­le­ment deux, jamais les trois.

    OutilUsage, fonc­tionDétail
    Walla­bagPile à lirePas de sugges­tions de tags. Pas de recherche plein texte dans l’his­to­rique. Pas de possi­bi­lité de croi­ser des filtres par tag et d’autres filtres.
    Kara­keepPile à lireSugges­tion de tags y compris par des images. Utili­sa­tion de LLM en interne. Lien MCP en externe.
    UnmarkPile à lireSemble assez basique.
    Link­war­denMarques-pages + Histo­riqueSugges­tion de tags, fonc­tions sociales, archive du contenu. Recherche avan­cée. Pas de gestion lu/non-lu.
    Rain­dropMarques-pagesPas de gestion lu/non-lu. Pas de recherche plein texte dans l’his­to­rique.
    ShaarliMarques-pagesPlutôt orienté vers le partage, proche du blog. Pas de gestion lu/non-lu.
    Fire­fox-SyncMarques-pagesInté­gré au navi­ga­teur, pas fait pour en sortir faci­le­ment. Pas de gestion lu/non-lu.
    Archi­veBoxHisto­riqueCentré unique­ment sur l’ar­chive locale des conte­nus. Inclut capture d’écran et enre­gis­tre­ment sur web.archive.org.

    Est-ce que vous avez des solu­tions en tête ?


    Link­war­den a l’air le plus proche de ce que je cherche mais je trouve dommage l’ab­sence de notion de lu/non-lu ou d’ar­chi­vage qu’ont Pocket et Walla­bag. Ça doit pouvoir s’ému­ler via une collec­tion mais je me méfie de la péni­bi­lité que peuvent repré­sen­ter des contour­ne­ments d’usage à la longue.

    Le point qui me gêne vrai­ment, c’est l’ajout de lien. Au moins dans Fire­fox il faut deux clics, quatre si je veux ajou­ter des tags. Pocket avait un système effi­cace qui enre­gis­trait d’of­fice le lien et propo­sait une noti­fi­ca­tion tempo­raire qui permet­tait d’ajou­ter des tags. J’avoue que j’ap­pré­ciais.

    Point person­nel : La version SaaS de Link­war­den est limi­tée à 30 000 items, soit pile la taille de mon archive Pocket. Je peux faire avec en reti­rant au moins les liens morts, mais ça me freine un peu quand même.

  • La fatigue des logins et paie­ments en ligne

    Je ne sais pas quelle est la solu­tion mais les login et paie­ments en ligne deviennent de plus en plus un parcours du combat­tant.

    Trop de mots de passe, de 2FA et de véri­fi­ca­tions.

    Pour chaque achat j’ai au moins le gestion­naire de mots de passe à déver­rouiller, un 2FA par email ou par SMS pour le site, la saisie Gestion­naire de mots de passe, login sur le site, 2FA email ou SMS pour le site, saisie des iden­ti­fiants de carte bancaire, 2FA avec code à saisir dans l’app bancaire, …

    C’est encore pire quand c’est une créa­tion de compte.

    Je viens d’en faire un, on m’a forcé la vali­da­tion de l’email, la créa­tion d’un mot de passe à enre­gis­trer dans le gestion­naire de mots de passe, un login pour véri­fier, la créa­tion d’un 2FA OTP avec code de récu­pé­ra­tions à sauve­gar­der, re-un login pour véri­fier mais avec le 2FA en plus, puis une véri­fi­ca­tion d’iden­tité sur un site tiers qui renvoie sur le smart­phone pour prendre des photos à faire vali­der par un humain, puis la saisir des infor­ma­tions de paie­ment avec 2FA sur l’app bancaire qui demande un temps d’at­tente pour vali­der avant de deman­der un code à 6 chiffres que je dois aller cher­cher dans le gestion­naire de mots de passe.

    Pfiou…

    Est-ce qu’on ne pour­rait pas arrê­ter les délires ?

  • Porte-vélos

    J’avais partagé mes diffi­cul­tés pour le voyage à vélo vers Amster­dam. On peut traver­ser Belgique, Alle­magne et Pays-Bas en un seul trajet avec des vélos sans diffi­cul­tés mais c’est une galère dès qu’il faut se dépla­cer en train avec les vélos sur les rails français.

    J’ai fini par aban­don­ner l’idée de rejoindre l’Eu­ro­vélo en train. On rejoin­dra le lieu de départ en voiture, avec un porte-vélo, et on trou­vera un parking gratuit pour les deux à trois semaines à vélo. On gagnera en flexi­bi­lité au passage.


    Forcé­ment, tout est plus complexe que prévu, toujours.

    J’ai fait un très large inven­taire, et je n’ai qu’une seule réfé­rence qui a réel­le­ment validé toutes mes contraintes.

    Modèle

    Les porte-vélos qui se posent sur le hayon sont limi­tés à 45 kg, trop peu pour nos trois vélos équi­pés, donc un élec­trique.

    Il faut un porte vélo qui repose sur une boule d’at­te­lage. Il y a deux types, ceux qui suspendent les vélos et ceux qui posent les vélos sur une plate­forme. J’ai entendu plein de mal sur les premiers (vélos qui bougent, qui choquent contre la voiture), j’ai bloqué mon choix sur les seconds. J’au­rais proba­ble­ment de toutes façons eu du mal à suspendre les deux vélos en cadre ouvert.

    Prix

    Première décou­verte : Un porte-vélo plate­forme c’est sacré­ment cher. Les premiers prix corrects pour 3 vélos dont un élec­trique, c’est de l’ordre de 350 €.

    Ça monte à 1250 € 🤯. J’ai un peu de mal à comprendre.

    Là-dessus il faut en plus ajou­ter le prix de l’at­te­lage, du fais­ceau élec­trique, et du montage. Suivant le modèle et la voiture, on est quand même entre 500 et 1 000 €. J’ai trouvé les prix de France-Atte­lage moins chers que les Norauto & co, et avec plus de choix.

    Le budget total est faci­le­ment dans les 1 000 €, pouvant monter à plus du double.

    Poids du porte-vélo

    On a un vélo élec­trique de 23 kg sans la batte­rie, un Btwin de 18 kg et mon VSF de 16 kg1. Dans les 57 kg. C’est ok pour la plupart des porte-vélos qui supportent 60 kg au total et 30 kg par vélo.

    Je n’avais pas vu venir la contrainte de l’at­te­lage. La plupart ne supportent pas plus de 80 kg en verti­cal. Pour ma voiture je n’en ai pas trouvé qui permettent plus de 77 kg.

    Or 77 kg pour 57 kg de vélos, ça veut dire 20 kg maxi­mum pour le porte-vélo lui-même, 21 kg si je retire la selle d’un des vélos pour gagner un peu de poids.

    Porte-vélos pliables

    Le but c’est de lais­ser la voiture deux à trois semaines. J’ai besoin que le porte-vélo rentre dans le coffre fermé sans dépas­ser sur les banquettes.

    Ça impose un porte-vélo pliable, et bien entendu la plupart des pliables sont aussi plus lourds, sortant de mon poids accep­table.

    C’est peut-être la contrainte qui a été la plus forte. En non-pliable j’au­rais trouvé bien plus faci­le­ment.

    Écar­te­ment des roues et taille des pneus

    Les vélos tiennent avec des sangles au niveau des roues. Il y a donc à la fois une contrainte sur l’écar­te­ment des roues (mini­mum et maxi­mum) et sur la taille des pneus (maxi­mum).

    Ça laisse de quoi voir venir sur la plupart des vélos mais il semble que parfois les deux contraintes sont un « ou » : Impos­sible d’avoir à la fois un grand écar­te­ment et de gros pneus.

    La surprise chez nous c’est que c’est le vélo le plus petit (26″) qui a le plus grand écar­te­ment et les plus gros pneus, donc qui a posé problème.


    Quelques réfé­rences

    Si ça sert à d’autres pour aller plus vite :

    Les Norauto E-Fit 100–3 (310 €), Eufab Amber 3 (380 €) et Peruzzo Pure Instinct (335 €) semblent de bons premiers prix légers mais il ne sont pas pliables, ce qui nous semblait indis­pen­sable.

    En premier prix pliable, le Feu Vert Adven­tu­rer (350 €) semble cocher la plupart des cases, dont la légè­reté. Notre vélo élec­trique ne rentrait malheu­reu­se­ment pas dedans au niveau des sangles de roue, même si on respec­tait l’écar­te­ment et la taille des roues des spéci­fi­ca­tions.

    Atten­tion, Feu Vert n’ac­cepte pas les retours pour ce motif si vous l’ache­tez direc­te­ment en maga­sin. Faites un click&collect pour béné­fi­cier du droit de rétrac­ta­tion de 14 jours et véri­fier que vos vélos tiennent dessus.

    En pliant à 21 kg maxi­mum il ne reste donc que les Eufab Finch 3 et Premium 3 (entre 450 et 480 € consta­tés). La diffé­rence entre les deux est dans le sabot, qui peut se dépla­cer pour avoir le bon écar­te­ment ou se chan­ger pour des largeurs de roue plus impor­tantes.

    Par rapport aux autres marques ils ont la bonne idée d’avoir un verrouillage par clé pour les barres qui tiennent les vélos. Ça n’em­pê­chera pas un vol sérieux mais ça permet­tra d’évi­ter un vol d’op­por­tu­nité sur une aire d’au­to­route.

    Vu la mésa­ven­ture sur le Feu Vert, j’ai joué la sécu­rité et j’ai pris le premium, même si ça veut dire ajou­ter 30 € de sabot pour roues larges.

    Le Thule Velo­com­pact 3 (600 €) aurait pu être une alter­na­tive inté­res­sante assez légère. Il ne se plie pas mais est assez court pour tenir dans la plupart des coffres (103 × 72 cm). Le notre est malheu­reu­se­ment trop étroit de quelques centi­mètres.

    Les autres réfé­rences pliables sont toutes entre 22 et 24 kg. Je sais que l’at­te­lage a une marge de sécu­rité quand ils donnent un poids maxi­mum, mais je me refuse à jouer là dessus. Tant pis pour les Eufab Probc3, Thule Easy­fold, Thule Epos et Norauto E-Fit 200–3.


    1. Je sais, ça peut paraitre beau­coup mais ce sont des vélos équi­pés. Rien qu’un porte bagage ça prend du poids. ↩︎
  • Liberté de conscience

    Je dois avouer qu’en tant qu’a­thée, la place que prennent les reli­gions dans les débats publics commence vrai­ment à me gonfler sévère.

    via Bluesky

    J’ai le même senti­ment.

    La foca­li­sa­tion sur la reli­gion et sur une reli­gion spéci­fique ressemble, de l’ex­té­rieur, à refu­ser la diffu­sion d’une croyance, de refu­ser de la voir chez l’autre. Je le vois vrai­ment comme une guerre de reli­gion, et je pense que c’est conscient chez certains.

    Et si la place que prennent les reli­gions commencent à ma gonfler, c’est que nos poli­tiques y mêlent l’État, au risque de rogner les liber­tés fonda­men­tales.


    Je tiens à la liberté de conscience. Chacun a la liberté de ses croyances, et de les expri­mer publique­ment. Je refuse un État qui voudrait les gouver­ner les consciences, un qui choi­si­rait lesquelles sont accep­tables ou non.

    Dans ce schéma, les croyances reli­gieuses ne sont diffé­rentes que par leur entre­mê­le­ment histo­rique avec l’État. On a créé des règles spéci­fiques pour sépa­rer les deux et assu­rer la neutra­lité de l’État. C’est l’équi­libre de la laïcité française de 1905.

    Que les actes des tiers soient fondés sur leur croyance en dieu ou pas m’im­porte peu. S’ils empiètent sur les liber­tés d’au­trui, ils sont soumis à la même loi que si leurs actes étaient fondés sur n’im­porte quelle autre croyance, valeur, prin­cipe ou opinion. Ni plus, ni moins.

    C’est vrai pour les croyances qu’on a, celles qu’on exprime, comme celles qu’on inculque aux enfants dans les familles.

  • Fin de vie

    Le débat que j’ob­serve partout est diffi­cile pour moi.

    On parle de droit à mourir. Pour moi ce n’est pas rien. La vie comme souf­france je connais, je ne le souhaite à personne. Le droit de choi­sir si on veut vivre ou mourir me parait essen­tiel, celui d’être aider à le mettre en œuvre tout autant, que ce soit pour vivre ou pour mourir.

    L’idée commune qu’il faut éviter la mort à tout le monde et la réser­ver aux malades avec un pronos­tic vital engagé et aux handi­caps lourds me fait mal à chaque fois que je la lis. C’est nier le choix, éclairé, que peuvent faire ceux qui ne sont pas dans ces cas.

    Ça revient d’ailleurs à n’ac­cep­ter la mort que de ceux qui sont déjà mort aux yeux d’une société vali­diste. On ne donne pas un choix, on se contente de réali­ser ce qui est déjà dans le regard des tiers, dans un sens ou dans l’autre.

    La personne doit être atteinte d’une mala­die grave et incu­rable, enga­geant le pronos­tic vital et en phase avan­cée. La situa­tion doit être irré­ver­sible, dans laquelle l’état de santé se dégrade de façon conti­nue et affecte clai­re­ment la qualité de vie de la personne malade.

    La personne doit aussi être dans un état de souf­france réfrac­taire ou jugée insup­por­table. […] La souf­france psycho­lo­gique à elle seule ne suffit pas.

    Projet Arca­die

    Je dis que c’est diffi­cile parce que j’ai lu les diffé­rents argu­ments, dont un qui porte énor­mé­ment chez moi : Le nombre de personnes souhai­tant exer­cer le droit à mourir varie énor­mé­ment suivant les condi­tions de vie et de soin acces­sibles.

    Je sais ce que c’est que de forcer à vivre, mais je me refuse aussi qu’on en soit réduit à mourir faute d’al­ter­na­tive.

    Tout ça n’est plus que du vali­disme. On ouvre la mort, en choix contraint, faute de condi­tions dignes à ceux pour qui on se dit « moi à a place je souhai­te­rais mourir » mais on impose la vie à ceux qu’on juge valides, pour les proté­ger d’eux-mêmes, quitte à les enfer­mer.

    Personne ne gagne.

    Peut-être qu’un jour on repar­lera de tout ça sous un autre angle, sans vali­disme ni dédain pour la souf­france mentale, en lais­sant réel­le­ment chacun choi­sir sans précon­cep­tion. Peut-être, mais ça ne sera pas pour cette fois.

  • Apnée du sommeil

    J’ai trois problèmes de santé peu visibles mais qui handi­capent lour­de­ment mon quoti­dien. Il est possible qu’on vienne de trou­ver l’un des trois, et avec j’ai pour une fois un vrai espoir de voir mon quoti­dien s’amé­lio­rer un peu.

    Si vous m’avez vu, vous m’avez vu fati­gué, toujours, en perma­nence. J’ai eu des périodes zombie où chaque pensée était un effort, même si j’ai toujours essayé de le garder pour moi au mieux.

    Bref, on a testé l’apnée du sommeil1. Je crève les scores, du mauvais côté.

    Me voilà avec 67 apnées par heure d’une moyenne de 22 secondes et un maxi­mum à 90 secondes. J’ai compté, ça veut dire que sur une heure je passe dans les 25 minutes par heure en apnée. Forcé­ment, ça n’aide pas. La satu­ra­tion O2 est donc sous le palier accep­table en géné­ral, et descend jusqu’à 80%.

    Je ne sais pas inter­pré­ter tout ça, le méde­cin ne m’a été d’au­cune aide à la compré­hen­sion2, mais je retiens quand même « c’est moche ». Les aides à la compré­hen­sion par des sachants sont les bien­ve­nues3.

    On devrait m’ins­tal­ler une machine pour trai­te­ment par pres­sion posi­tive continu (PPC). Je vous dirais si ça change effec­ti­ve­ment ma vie.

    Pour l’ins­tant j’avoue que ce qui me rend vrai­ment triste c’est que je ne sais pas comment ça va pouvoir s’ac­cor­der avec les semaines de rando vélo itiné­rantes auxquelles je tiens vrai­ment beau­coup. Si vous avez une histoire là dessus, je suis preneur d’en discu­ter avec vous4.


    1. Il y a toute une histoire pour laquelle ce test avait été écarté jusque là. Vu l’his­to­rique, je ne saurai jamais si c’était à tort ou si mon apnée est récente. Les deux sont crédibles et de toutes façons on ne peut pas refaire le passé. ↩︎
    2. Le méde­cin spécia­lisé a tout expé­dié en 2 minutes pour donner un rendez-vous pour instal­ler la machine, et m’a juste envoyé le rapport d’ana­lyse par email après coup, ce qui ne m’est d’au­cune aide avec des chiffres qui semblent assez extrêmes par rapport à ce que je lis en ligne. ↩︎
    3. Je ne suis pas fana de demande de conseils médi­caux par inter­net, ni de deman­der à des profes­sion­nels de faire leur travail en réponse à des billets de blog, mais mon méde­cin trai­tant n’a aucun rendez-vous hors urgence (du tout, même pas loin dans le temps) ce qui me laisse sans trop d’al­ter­na­tive. ↩︎
    4. Si vous ne savez pas me contac­ter par ailleurs, lais­sez un message en commen­taire avec votre email, je lis tout avant publi­ca­tion et je pour­rai le garder privé. ↩︎
  • Cozy, Woobs et le reste

    Je tente d’au­to­ma­ti­ser pas à pas le rapa­trie­ment de tout ce que j’ai mais c’est long, pénible, et ce n’est que les données majeures. Il manque tous les petits trucs, genre le justi­fi­ca­tif de domi­cile et les factures EDF.

    J’ai toujours dans un coin de ma tête le fantasme d’un système de reprise de contrôle des données en ligne.

    J’ai­me­rais une app qui se connecte partout avec mes mots de passe et récu­père toutes les qui n’ont pas encore été télé­char­gées en local ou qui ont été mises à jour depuis le dernier passage.

    Il me semble indis­pen­sable que cette app soit open­source et que le déve­lop­pe­ment, l’ins­tal­la­tion ou la mise à jour de nouveaux connec­teurs soit des plus simples.

    Parce que je n’ima­gine pas de lais­ser trai­ner tous mes mots de passe en clair en plusieurs exem­plaires, il me semble indis­pen­sable que l’app se connecte elle-même à mon gestion­naire de mots de passe (et donc que je dois déver­rouiller manuel­le­ment le coffre de mots de passe à chaque exécu­tion de l’app).


    Ce n’est pas simple. Rien que pour les factures d’éner­gie, ça demande des connec­teurs vers une dizaine de four­nis­seurs diffé­rents par pays.

    Parfois il suffit de mimer le navi­ga­teur ou l’app mobile. Parfois le système d’au­then­ti­fi­ca­tion est trop complexe pour être repro­duit faci­le­ment et il faut se résoudre à réel­le­ment pilo­ter un navi­ga­teur Web caché.

    Les services en ligne n’aiment pas trop les robots et il faut compo­ser avec des capt­cha. Certains sont simples mais d’autres demandent de vraies inter­ac­tions humaines.

    Même quand on réus­sit à faire tout ça, il faut le main­te­nir à jour à chaque chan­ge­ment du site web ou de l’api, et gérer de multiples cas parti­cu­liers qu’on ne peut débo­guer qu’a­vec les iden­ti­fiants des utili­sa­teurs.

    Bref, main­te­nir même la centaine de connec­teurs des services essen­tiels demande une vraie force de travail.


    Je ne suis pas le seul à imagi­ner tout ça.

    Les deux projets les plus proches que j’ai en tête sont Woob (web outside of brow­sers) et Cozy Cloud (dont l’ave­nir me semble incer­tain depuis la récu­pé­ra­tion par Lina­gora pour l’in­té­gra­tion dans Twake).

    Cozy j’y ai parti­cipé en mon temps, après la bascule vers le B2B. Cette orien­ta­tion B2B rendait diffi­cile d’in­ves­tir l’ef­fort néces­saire sur les connec­teurs, moins perti­nents pour cette cible. Je vois qu’ils ont tout de même créé un moteur d’exé­cu­tion côté client pour permettre de passer les authen­ti­fi­ca­tions complexes et les capt­chas.

    Ils l’ont fait sur mobile. Ça a du sens pour du SaaS avec un stockage serveur qu’on cherche à moné­ti­ser. C’est plus liti­gieux pour un système person­nel.

    Le projet à été repris par Lina­gora, qui risque de surtout d’ utili­ser le drive et ce qui peut s’in­té­grer dans une suite office en ligne. Je ne sais pas bien ce que vont deve­nir les connec­teurs, qui étaient déjà trop peu déve­lop­pés. J’ai peu d’es­poir.

    En face il y a Woob (web outside of brow­sers), vieux projet à base de python. L’ef­fort est ancien, commu­nau­taire, et il y a une biblio­thèque de connec­teurs assez four­nie. .

    Malheu­reu­se­ment pour l’ins­tant c’est moyen pour les geeks d’ac­cé­der à leurs données depuis une ligne de commande inter­ac­tive plus qu’une appli­ca­tion de récu­pé­ra­tion des données.

    On peut lister les docu­ments mais rien n’est télé­chargé ou sauve­gardé par défaut. Il faut lister les factures d’EDF via une ligne de commande inter­ac­tive et deman­der à les télé­char­ger une à une. Il n’y a pas les évidences comme les attes­ta­tions de domi­ci­lia­tion.

    Même chose, il y a ce qu’il faut pour récu­pé­rer les mots de passe d’un gestion­naire de mots de passe, mais rien n’est fourni par défaut.

    Je trou­vais Cozy plus adapté à mon objec­tif. Il faudrait croi­ser les deux. C’est du domaine du possible mais je ne sais pas s’il y aura assez de personnes ressen­tant le besoin pour ça.

  • Sauve­gar­der Inorea­der

    Inorea­der a déjà tout préparé.

    Le service sauve­garde heure par heure l’OPML de toutes les sous­crip­tions. Il est capable d’en­voyer cette sauve­garde tout seul via Google Drive ou Drop­box. Ça me suffit pour l’ins­tant puisque je sauve­garde déjà le contenu de Google Drive.

    C’est surtout à cette infor­ma­tion (la liste de mes flux) que je tiens. Je n’uti­lise pas les tags et les favo­ris, que je préfère centra­li­ser sur Pocket. Le cas échéant, Inorea­der propose un lien JSON ou RSS pour suivre chaque dossier parti­cu­lier.

  • Sauve­gar­der les favo­ris et l’his­to­rique Fire­fox

    Je conti­­nue mes sauve­­gardes. Je n’uti­lise pas mon navi­ga­teur direc­te­ment sur le serveur de sauve­garde donc je ne peux pas aller cher­cher manuel­le­ment dans les fichiers de profil Fire­fox.

    Je suis toute­fois connecté à mon profil Fire­fox en ligne et y synchro­nise mes données. J’ai trouvé un client en go assez simple à utili­ser et instal­lable via Home­brew.

    ffsclient login <login> <password> --device-name=my-backup --sessionfile=ffs-session.json

    puis

    ffsclient bookmarks list --format=json --sessionfile=ffs-session.json --output=bookmarks.json

    On peut ainsi récu­pé­rer toutes les collec­tions synchro­ni­sées : addons, adresses, favo­ris, formu­laires, histo­rique, mots de passe, préfé­rences, tabs ouverts, etc. Je vais me conten­ter des favo­ris pour l’ins­tant et consi­dé­rer que le reste est vola­tile.