Catégorie : Vie professionnelle

  • Loi du logos magnus

    Quel que soit l’ap­pli­ca­tion ou le docu­ment, quelle que soit la taille initiale, un des premiers retours fonc­tion­nels sera « le logo n’est pas assez gros » et il sera mis en haut des listes d’im­por­tance.

  • Quelques conseils de CV

    Quelques conseils qui n’en­gagent que moi après quelques tours dans des CV cette semaine :

    Jeunes diplô­més :

    • Ne préci­sez pas votre mention si vous n’avez pas au moins obtenu « bien », voire « très bien ». Ne mention­nez pas de clas­se­ment si vous n’êtes pas dans les tout premiers.
    • Conti­nuez à détailler vos projets scolaires et stages, mais préci­sez très expli­ci­te­ment quand ils appar­tiennent à cette caté­go­rie. C’est très néga­tif quand on s’en rend compte après coup au niveau des dates. Si ça ressemble à de vrais travaux au niveau orga­ni­sa­tion, préci­sez le, avec la taille de l’équipe, l’or­ga­ni­sa­tion, le résul­tat…
    • L’in­ven­taire de toutes les tech­nos que vous avez touché de près ou de loin est de faible valeur ajou­tée. Hiérar­chi­sez et mettez en avant celles que vous souhai­tez déve­lop­per ou celles pour lesquelles vous êtes signi­fi­ca­ti­ve­ment au dessus du lot. Au pire montrez que vous avez compris l’an­nonce à laquelle vous répon­dez et mettez en avant les mêmes tech­nos.
    • Trou­vez ce qui vous diffé­ren­cie de vos collègues de promo­tion et mettez le en avant. C’est quasi­ment unique­ment là dessus que se fera la sélec­tion.
    • Il peut être inté­res­sant de montrer que vous avez un parcours profes­sion­nel ouvrier ou manu­ten­tion­naire, mais pas la peine de détailler les nombreuses expé­riences, voire de mettre une expli­ca­tion complète pour chaque. Si vous avez des expé­riences signi­fi­ca­tives propre à votre métier, vous pouvez ne pas perdre de place avec celles qui sont hors cadre.
    • Mettez des liens vers tout : école, projets, asso­cia­tions, entre­pri­ses…
    • Si vous avez des recom­man­da­tions de profes­seurs ou maitres de stage, c’est fonda­men­tal de le préci­ser quelque part.
    • Infor­ma­tique : Préci­sez vos affi­ni­tés, vos envies, les projets open source qu’e­ven­tuel­le­ment vous avez rejoint (même si c’est unique­ment pour la docu­men­ta­tion), un blog tech­nique, etc.

    Et pour tous :

    • Dans une expé­rience, préci­sez toujours la taille de l’équipe, votre rôle exact, les enjeux spéci­fiques, diffi­cul­tés, réus­sites
    • Ne cher­chez pas à être exhaus­tif : Détaillez ce qui doit l’être parce que c’est inté­res­sant pour le recru­teur, le reste néces­site tout juste une ligne. Vous avez plein d’ex­pé­riences ? mettez les deux dernières et peut être une ou deux très signi­fi­ca­tives, pas plus.
    • Vous avez de l’ex­pé­rience profes­sion­nelle ? ne vous éten­dez pas trop sur votre parcours étudiant ou vos diplômes, ne remon­tez pas jusqu’au BAC, même si vous avez une très bonne mention. Votre parcours ensuite est bien plus repré­sen­ta­tif.
    • Détaillez tout ce que vous faites hors ou en plus de l’école : Asso­cia­tions, auto-forma­tion, projets person­nels… même si ce n’est pas dans votre branche profes­sion­nelle.
    • Inver­se­ment : Le fait que vous amiez sortir entre amis, aller au cinéma, voya­ger, le sport… n’est que de peu d’uti­lité si vous n’avez pas déve­loppé quelque chose de signi­fi­ca­tif ou trans­formé ça à un moment où un autre en vrai projet (genre « balade en sac à dos sur les routes de Chine » ça oui)
    • Je crois que je suis un cas à part mais : Je me moque de votre photo (surtout si elle est de mauvaise qualité), de votre date de nais­sance, de la présence d’un permis B
    • Le CV c’est bien, mais un court texte qui décrit ce que vous souhai­tez faire, pourquoi, ce qui vous inté­resse chez le recru­teur, et globa­le­ment ce qui vous diffé­ren­cie d’un autre et montrer que vous avez compris l’an­nonce : c’est surtout ça l’im­por­tant.

    Rien de tout cela n’est grave, pas même les fautes de français, mais il faut faire des choix sur les personnes qu’on rencontre. La diffé­rence se fait forcé­ment entre ceux qui ont su mettre en avant ce qui semble perti­nent et ceux qui l’ont noyé ou mal formulé au point que ça n’at­tire pas au final.

  • Que propo­ser aux confé­rences web ?

    Je ne sais pas si je propo­se­rai des sujets cette année aux diffé­rentes confé­rences : Sudweb, Paris­web, Mix-IT, Blend, PHP Tour et toutes les autres.

    Ce n’est pas l’en­vie qui m’en manque. L’ex­pé­rience s’est toujours révé­lée posi­tive, quand bien même l’in­ter­ven­tion elle-même n’a pas été au niveau espéré : Le feed-back sur place, celui dû à la petite visi­bi­lité offerte, la plus grande faci­lité pour abor­der la discus­sion avec tout le monde…

    Et puis échan­ger est géné­ra­le­ment à la base de ces événe­ments. Je propose ma pierre, les autres font de même, et on repars tous avec les pierres des voisins. En ne propo­sant rien, quitte à ce que ce ne soit pas accepté, j’ai l’im­pres­sion d’être un client, d’ache­ter une forma­tion, et ce n’est pas l’es­prit que je recherche.

    Mais aujourd’­hui je ne vois simple­ment pas quoi appor­ter de neuf. Mon métier a évolué. J’ai toujours des exper­tises fortes mais pas vrai­ment nouvelles. Je suis certain d’avoir plein de choses à parta­ger, mais je ne vois pas forcé­ment de sujet assez déli­mité à propo­ser et à présen­ter.

    Ou plutôt… et c’est le sens de ce billet, je peux parler de mon parcours profes­sion­nel, de ce qu’est mon nouveau métier, de comment je vis et j’ai vécu le passage de l’ex­pert tech­nique au direc­teur tech­nique, celui du conseil à l’édi­teur de solu­tion, celui de travail pour des grands groupes à celui d’une petite star­tup.

    Le sujet est diffi­cile, casse gueule pour savoir ce que je peux dire et comment, mais surtout j’ai peur que ce soit limite hors sujet dans la plupart des événe­ments web et déve­lop­peurs. Donc : Est-ce que ça peut vous inté­res­ser ? Pensez-vous que ça puisse être dans le cadre d’un ou plusieurs événe­ments auxquels vous me voyez habi­tuel­le­ment ? Qu’en atten­driez-vous éven­tuel­le­ment ?

  • Et si… oui mais en fait non.

    Un matin je me suis dit « et si je rédi­geais ce livre que j’ai en tête, que je le publiais libre­ment, en inci­tant les gens à faire un don s’ils pensent eux-même y avoir gagné quelque chose ? »

    L’idée est d’abord de tester un modèle de rému­né­ra­tion diffé­rent, inver­sant la chaîne commer­ciale. Certains en parlent depuis long­temps, pourquoi ne pas tester moi qui ai le confort de ne pas en dépendre pour vivre.

    Sauf qu’un don pour une acti­vité pro, ça semble juste un concept qui n’existe pas. J’ai eu beau explo­rer le site des impôts ou appe­ler à l’aide, niet. On verra si une demande directe au percep­teur amène mieux, mais j’ai peu d’es­poir.

    Je ne peux même pas consi­dé­rer que je vends le livre à un prix libre. Non seule­ment ça n’est pas le modèle (je tiens à ce que le don se fasse après l’uti­li­sa­tion du livre, pas avant), mais en France celui qui diffuse un livre est obligé par la loi d’en fixer un prix qui sera unique sur tout le terri­toire.

    Solu­tion de contour­ne­ment à tout ça : Le don est en fait une vente d’un truc annexe et symbo­lique, par exemple une petite image. Défaut : On perd la TVA réduite du livre, ce qui sur une vente à des parti­cu­liers dimi­nue d’au­tant la rému­né­ra­tion.

    Encore une autre idée : Faire un joli dessin et consi­dé­rer que le don corres­pond à la vente de droits d’ex­ploi­ta­tion et de repro­duc­tion, via une note de droits d’au­teur. Avan­tage : Ce sont des droits d’au­teur, assez inté­res­sants au niveau fiscal et aussi en TVA réduite.

    Reste qu’en­suite il faut se décla­rer. Je trouve normal de payer des coti­sa­tions sociales sur ces reve­nus à l’AGESSA, mais les emmer­de­ments et risques finan­ciers de monter une struc­ture juri­dique juste pour cette petite expé­ri­men­ta­tion… ça me bloque.

    C’est encore plus vrai quand je réalise qu’a­voir une struc­ture à côté peut me faire perdre mes droits au chômage sur mon acti­vité sala­riée, voire pour­rait entrer en conflit avec une clause de mon contrat de travail.

    Vu ce que ça peut me rappor­ter et mon temps dispo­nible, ça ne vaut clai­re­ment pas le coup. Fina­le­ment, si j’écris un nouveau livre, je passe­rai certai­ne­ment par un éditeur clas­sique, avec une vente clas­sique, simple­ment pour éviter une usine à gaz. Et du coup c’est vache­ment moins atti­rant pour moi, et finan­ciè­re­ment et intel­lec­tuel­le­ment. Comprendre : je ne le ferai pas.

    Tant pis.

  • Marchands de tapis Dell

    J’ai commandé chez Dell cinq postes fixes pour déve­lop­peur :

    On commence à 900 € HT en novembre 2011, puis 945 € un mois après avec des allers-retours, puis 955 € en mars 2012 toujours après les allers-retours de négo­cia­tion. On repasse à 900 € HT en avril par chance lors de l’ab­sence du commer­cial et de son rempla­ce­ment par un tiers.

    Négo­cions encore une fois, voilà que j’ai le nouveau modèle à 780 €, proces­seur plus puis­sant (même fréquence, nouvelle géné­ra­tion), à condi­tion de tirer un trait sur la carte graphique addi­tion­nelle. Consi­dé­rant que la dite carte graphique vaut moins de 80 € HT prix public dans le commerce et que le chan­ge­ment de proces­seur est plus un renou­vel­le­ment de gamme comme il y en a tous les six mois à prix équi­valent, j’ai du mal à voir la cohé­rence.

    Qu’à cela ne tienne, voilà qu’on revient à 955 € HT en septembre 2013, 22% d’aug­men­ta­tion, toujours avec un proces­seur nouvelle géné­ra­tion (même fréquence) et 16 Go de RAM mais en sacri­fiant un des deux disques. Pour le coup impos­sible de compa­rer à confi­gu­ra­tion stric­te­ment équi­va­lente mais je suis même proba­ble­ment au-dessus des prix publics entre­prise du site Dell.fr. Mêmes problèmes pour les écrans.

    Dites DELL, comment est-ce qu’on change de commer­cial atti­tré, parce que là c’est non seule­ment n’im­porte quoi mais ça donne une sacré­ment mauvaise image de votre service. J’ai autre chose à faire que jouer le marchand de tapis pendant des heures à chaque commande, et vous aussi proba­ble­ment.

    À force je vais finir par aller ailleurs, même si c’est plus cher, entre le temps de négo­cia­tion et la rela­tion de confiance, je vais y gagner. Si rien ne s’ar­range, je suis preneur de conseils pour un reven­deur pro (donc PC monté, avec les garan­ties longues qui vont bien, etc.).

  • Forte baisse des salaire en raison de la pénu­rie d’in­for­ma­ti­ciens

    Remix Jobs relance la polé­mique sur la mythique pénu­rie d’in­for­ma­ti­ciens. Les mêmes rengaines arrivent chaque année entre juin et septembre. Cette fois ci, une semaine après, on voit dans la presse « Forte baisse des salaires à l’em­bauche en SSII ».

    Je n’ar­ri­ve­rai pas à comprendre comment on peut consi­dé­rer qu’il y a tension au recru­te­ment tout en faisant bais­ser les salaires. Ce n’est pas tant que les infor­ma­ti­ciens soient mal payés – ils ne le sont pas – mais les salaires d’autres pays sont bien plus haut, donc logique­ment la diffi­culté de recherche devrait faire monter les salaires au moins au niveau des voisins.

    Et qu’on ne se trompe pas, si la propor­tion des expé­ri­men­tés passe en dessous du tiers pour les nouvelles embauches, ce n’est pas qu’ils sont rares, c’est que personne n’a envie de payer pour l’ex­pé­rience avec autant de jeunes diplô­més sur le marché.

    Métier mal consi­déré, loca­tion de person­nel (majo­rité des embauches en SSII), salaire en baisse, déve­lop­peurs français recon­nus comme bons et mieux payés à l’étran­ger, déva­lo­ri­sa­tion du déve­lop­peur avec plus de cinq ans d’ex­pé­rience (« il aurait du passer chef de projet »)… il ne faut pas s’éton­ner que certains claquent la porte des recru­teurs français.

  • Dis tonton, pourquoi est-ce si cher un indé­pen­dant ?

    Je vous propose désor­mais une version plus à jour, ce contenu n’est laissé que pour archive.


    Et moi géné­ra­le­ment de faire les gros yeux parce que la plupart des indé­pen­dants français sont assez bas au niveau rému­né­ra­tion. Du coup j’ai fait forma­lisé pas mal de discus­sion que j’ai avec quelques uns depuis pas mal d’an­nées. Tout ça est sur une grille en ligne. Ça évoluera en fonc­tion des retours mais ça permet de déga­ger un ordre de gran­deur d’équi­va­lence finan­cière entre un sala­rié et un indé­pen­dant :

    Taux jour­na­lier Salaire mensuel net équi­valent
    300 € /jour 1100 € net / mois
    400 € /jour 1825 € net / mois
    500 € /jour 2550 € net / mois
    600 € /jour 3250 € net / mois
    800 € /jour 4700 € net / mois

    Je m’at­tends à ce que les équi­va­lents salaires baissent au fur et à mesure des correc­tions appor­tées par les lecteurs. J’ai certai­ne­ment oublié des postes de charge.

    Je suis preneur de tout commen­taire pour amélio­rer cette grille, tout en gardant à l’es­prit qu’il ne s’agit que d’un ordre de gran­deur unique­ment finan­cière, jamais d’une équi­va­lence réelle. De toute façon les ques­tions de liberté, avan­tages, envi­ron­ne­ment social, risque et sécu­rité sont telle­ment person­nelles qu’elles empê­che­ront toujours toute compa­rai­son directe.

    J’ai ici consi­déré un indé­pen­dant qui :

    • travaille de chez lui (et pas sur Paris)
    • facture ses frais de dépla­ce­ment en sus et au réel
    • facture au client ses jour­nées blanches (jour­née non travaillée car en attente d’une vali­da­tion client en retard par exemple)
    • n’a pas diffi­cul­tés pour trou­ver du boulot (pas de jours « là je n’ai pas trouvé de client »)

    Rien que la factu­ra­tion des jour­nées blanches n’est pas dans les habi­tudes en France, et si ce n’est pas le cas il faut augmen­ter le taux jour­na­lier en propor­tion pour compen­ser. Idem pour les frais de dépla­ce­ment.

    Dernière note : J’ai mis un ratio « charges taxes et impôts » à 40%. C’est bien plus qu’un auto-entre­pre­neur (donc la grille n’est plus valide si vous factu­rez en moyenne moins que 250 à 300 euros par jour travaillé), et c’est proba­ble­ment là où j’ai besoin de chiffres concrets des indé­pen­dants pour détailler et sortir un ratio plus précis. N’hé­si­tez pas à m’ame­ner le détail précis de ce que vous payez à ce niveau. On me remonte des chiffres très diffé­rents, parfois 35% parfois 45%.

    Dans tous les cas, je ne parle que de rému­né­ra­tion, et d’ordre de gran­deur et rému­né­ra­tion. Il n’est en aucune façon possible de dire qu’à un quel­conque niveau, l’in­dé­pen­dant est à équi­va­lence avec le sala­rié : Il y a trop de diffé­rences, qui ne se chiffrent pas.

  • Partage de fichiers en PME

    Comment parta­ger des fichiers au sein d’une PME d’une douzaine de personnes ?

    J’ai mis mes réflexions ci-dessous mais je suis preneur de recom­man­da­tions. J’ai du Mac, du Windows et du Linux, des postes fixes comme des portables (régu­liè­re­ment hors site).

    Un petit NAS

    Point parti­cu­lier : Il est diffi­cile d’ex­clure des vols dans les locaux, donc il faut que la NAS puisse chif­frer le système de fichier et synchro­ni­ser avec un service à distance.

    Je connais les Syno­logy, suivant la gamme on peut imagi­ner un DS213j et un disque unique synchro­nisé en rsync avec un serveur distant. C’est de l’ordre de 270€ mais ça me demande un disque en ligne donc empêche d’y mettre des To.

    On peut aussi imagi­ner un abon­ne­ment crash­plan, ce qui permet­trait de mettre un gros disque sans risquer de perte si jamais il dispa­rait. Pour ça il faut sauter sur le DS413 afin d’avoir les 1Go de mémoire néces­saires. On monte à 600€ plus 50€/an.

    On peut aussi imagi­ner un mini-PC avec un système d’ex­ploi­ta­tion dédié à un usage NAS, mais je n’ai aucun retour d’ex­pé­rience là dessus. Quelqu’un a déjà utilisé FreeNAS ou OpenMe­diaVault ? Au niveau prix, on risque de rester dans la même gamme que précé­dem­ment.

    Le défaut de ces solu­tions c’est qu’on va avoir des fichiers désyn­chro­ni­sés, des conflits parce que chacun édite dans son coin, des retours en arrière de version, etc. Par expé­rience c’est une horreur à gérer.

    Une synchro en ligne directe

    Comme de toutes façons il me faut une synchro en ligne, autant étudier la perti­nence que tout le monde synchro­nise ses fichiers en ligne avec un système type Drop­box. Ça permet d’évi­ter que chacun risque d’avoir une version non à jour sur son poste, ou au contraire que la version modi­fiée ne soit pas copiée sur le serveur central.

    Drop­box est clai­re­ment hors de prix pour le compte entre­prise. On parle de 1800 à 2000 € par an. Pour juste parta­ger des fichiers, ça me fait mal, quand bien même le service est très bon.

    Box.net propose 13€ par utili­sa­teur par mois, donc 2400€ par an pour 15. Ils offrent 1 To, ce qui est confor­table à condi­tion qu’un fichier partagé à 15 utili­sa­teur ne compte pas 15 fois. Ça a l’air plus complet que Drop­box mais pas moins cher.

    Wuala pour entre 10 et 15 personnes on parle de 600 € par an mais pour unique­ment 100 Go. Je ne sais même pas si un fichier partagé compte plusieurs fois.

    SugarSync n’est pas clair sur ses prix, ils parlent de 550$ par an pour 3 utili­sa­teurs et il faut passer par un commer­cial pour plus de 10 personnes. Comme je n’ai en plus aucun retour d’ex­pé­rien­ce…

    HubiC est disqua­li­fié, n’ayant pas de client Linux.

    On me dit d’ajou­ter Google Drive, qui peut effec­ti­ve­ment synchro­ni­ser sur disque des fichiers divers. Un compte pro c’est 50 € par mois, donc 750 € par an pour 15 utili­sa­teurs et 25 Go par utili­sa­teur.

  • Chan­ger de modèle

    « si votre busi­ness est propor­tion­nel au temps que vous y passez, chan­gez de modèle »

    L’objec­tif est simple : Passer plus de temps sur ce qui vous parait impor­tant (famille, amis, passion, aider les autres…) tout en conti­nuant à gagner votre vie, poten­tiel­le­ment mieux, de toutes façons pas moins bien (payer les études au petit, s’of­frir une terrasse pour profi­ter de la vie, finan­cer des voyages pour décou­vrir le monde…).

    Si le busi­ness est propor­tion­nel au temps passé, il est possible d’aug­men­ter un peu les marges mais dans l’en­semble vous êtes coin­cés, il faut choi­sir entre les reve­nus et ce qui est impor­tant pour vous (et si ce qui est impor­tant pour vous ce sont les reve­nus, peut-être devriez-vous y réflé­chir encore un peu).

    Vous pouvez aimer « juste » faire votre métier et votre rôle opéra­tion­nel. Pas de problème, c’est très bien et respec­table. L’idée est de decor­ré­ler l’en­vie et le besoin. Quand vous n’au­rez plus besoin de faire de l’opé­ra­tion­nel supplé­men­taire pour gagner vos reve­nus, vous pour­rez toujours le faire, mais vous n’en dépen­drez plus. Proba­ble­ment que votre acti­vité réelle chan­gera un peu, peut être pour faire plus d’hu­ma­ni­taire, peut être pour faire les chose diffé­rem­ment ou plus serei­ne­ment. Vous le ferez par choix, unique­ment par choix.

    Même si l’équi­libre vous convient actuel­le­ment, qu’en sera-t-il avec l’âge ? s’il vous arrive un acci­dent ? si les besoins finan­ciers augmentent ? si vous vous épui­sez ? Et puis on a beau dire que l’équi­libre nous convient, dans l’en­semble, gagner plus tout en consa­crant plus de temps à ce qui nous semble impor­tant, qui refuse de consi­dé­rer ça comme une bonne idée ?

    Chan­ger de modèle ?

    Chan­ger de modèle c’est créer un fonc­tion­ne­ment qui permette un passage à l’échelle : temps fixe pour déve­lop­per, puis ventes ou clients non limi­tés en nombre par exemple. Pour faire cari­ca­tu­ral c’est la diffé­rence entre un modèle de société de services (vous faîtes payer votre temps passé) et un modèle d’édi­teur (vous faites payer des licences ou des accès à une plate­forme qui est déjà déve­lop­pée). Dans le second cas, si vous réus­sis­sez, vous pouvez au fur et à mesure vous déga­ger de l’opé­ra­tion­nel tout en main­te­nant voire en augmen­tant les reve­nus.

    Poussé au maxi­mum ça veut bien dire finir par embau­cher des gens pour faire l’opé­ra­tion­nel obli­ga­toire ou pour produire le service qui sera ensuite vendu en modèle d’édi­teur, mais il ne s’agit pas, comme certains ont inter­prété, d’em­bau­cher des indiens peu chers et d’em­po­cher la diffé­rence.

    Je parle d’un éditeur  peut être éditeur d’un logi­ciel ou d’un service, si possible en abon­ne­ment et pas en licence payée une fois. Ce peut être auteur d’un livre, d’une musique ou d’une vidéo. C’est appli­cable partout mais bien plus réaliste dans les métiers infor­ma­tique et encore plus dans le domaine du web. Une très bonne auto­ma­ti­sa­tion peut suffire à rentrer dans un modèle SAAS. Il s’agit juste de passer un temps fixe dans le stade opéra­tion­nel pour ensuite avoir une rému­né­ra­tion variable et non limi­tée.

    Pous­ser la logique à un niveau plus macro, ce peut effec­ti­ve­ment aussi être créer une entre­prise, et s’en déga­ger au fur et à mesure en tirant le béné­fice de l’ac­ti­vité entre­pre­na­riale qu’est la créa­tion elle-même ; mais ce n’est pas le passage obligé, loin de là.

    Mais euh…

    Oui, tout ça est simple à dire, mais si vous vous placez à votre compte, si vous créez une acti­vité, c’est peut être la première chose à penser. Voulez-vous être, à terme, dépen­dant de votre temps passé ? Quel risque et quel inves­tis­se­ment êtes-vous prêts à mettre pour que ce ne soit plus le cas ? Quel modèle mettez-vous en oeuvre ? Avant même de parler renta­bi­lité, pensez mise à l’échelle.

    Bien entendu, si vous vous sentez très bien en sala­rié avec les avan­tages de stabi­lité et de moindre respon­sa­bi­lité que cela implique, ça va très bien aussi : pas de juge­ment de valeur, c’est juste que je m’adresse à ceux qui veulent tenter l’aven­ture.

  • ‘TEA’ recrute un déve­lop­peur ou une déve­lop­peuse

    Vous pouvez envi­sa­ger de faire de l’exé­cu­tion et de l’ex­ploi­ta­tion dans une SSII. Vous pouvez aussi voir une grande entre­prise en espé­rant poser un logo connu sur votre CV pour votre carrière toute tracée. D’autres l’ont fait, nous aussi, on fait tous des erreurs.

    Sinon vous pouvez aussi venir dans une société à taille humaine, qui travaille sur ses propres solu­tions, avec de grands projets et une équipe tech­nique sympa, le tout sur le domaine atti­rant des livres numé­riques et du mobile.

    Toujours est-il que je recrute un déve­lop­peur ou une déve­lop­peuse pour complé­ter l’équipe. Critères prin­ci­paux : Motivé(e), Curieux(se), Envie de bien faire, Approche posi­tif(ve), Exigent(e). Le reste, y compris le détail du projet, des missions et des compé­tences en jeu, se trouve sur la page dédiée.