Catégorie : Vie professionnelle

  • Grosse-SSII dans grosse-boite-publique

    Il y a quelques histoires dont on ne peut pas parler sur le moment mais qui restent en mémoire.

    Je me rappelle un projet de grosse-boite-publique. Il s’agis­sait grosso modo de faire de l’ar­chi­vage de fichiers person­nels. Comme dans toute grosse-boite-publique, les déve­lop­pe­ments sont confiés à une grosse-SSII.

    Un an et demi après, le projet n’est toujours pas offi­ciel­le­ment lancé, mais ça n’éton­nera pas grand monde. Il y avait de gros problèmes de perfor­mances, et d’autres d’ar­chi­tec­ture, proba­ble­ment de métho­do­lo­gie. Pas certain que ça étonne beau­coup plus les profes­sion­nels de l’in­for­ma­tique.

    Grosse-SSII factu­rait envi­ron 30 personnes dédiées au projet, c’est à dire plus que la R&D de Drop­box à cette époque alors que cette dernière gérait déjà 175 pays, 4 plate­formes, 25 millions d’uti­li­sa­teurs et 200 millions de nouveaux fichiers quoti­diens.

    La perle c’est que sur cette équipe, envi­ron la moitié était dédiée à la main­te­nance appli­ca­tive bien que le projet ne soit toujours pas offi­ciel­le­ment promu au grand public.

    Donc voilà, j’ai croisé aujourd’­hui un déve­lop­peur de cette grosse-SSII. Comme à chaque fois, je ne peux pas m’em­pê­cher de me rappe­ler cette histoire.

  • Où me verriez-vous travailler ?

    Où me verriez-vous travailler ?

    J’ai suivi le formu­laire de Chris et j’avoue trou­ver la démarche inté­res­sante :

    Consi­dé­rant ce que vous connais­sez de moi, ma façon d’être, mes compé­tences, ma loca­li­sa­tion, mes aspi­ra­tions, mes expé­riences, mes valeurs… Où me verriez-vous travailler ?

    Je ne donne volon­tai­re­ment aucune direc­tive ni aucun élément expli­cite moi-même. L’idée c’est juste­ment aussi de ne pas se contraindre par sa propre auto-évalua­tion et de sortir de la boite qu’on se dessine pour soi-même.

    Vous pouvez parler société, métier, rôle, domaine d’ac­ti­vité, … aucune limite.

    Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, pas de forme ou de détail obli­ga­toire. Vous pouvez lais­ser un commen­taire ici, anonyme ou non, ou m’en­voyer un email plus privé.

    C’est encore mieux – mais pas obli­ga­toire – si c’est argu­menté sur le pourquoi vous pensez que ça peut corres­pondre. Bonus si l’idée est réaliste. Super-Bonus si c’est action­nable. Super-Méga-Bonus s’il s’agit de quelque chose de concret (une offre exis­tante, être prêt à signer un contrat, etc.) même si je reste moi-même au niveau des idées.

    Excep­tion­nel­le­ment j’ai­me­rai vrai­ment que vous parti­ci­piez *tous*. Vrai­ment tous. En fonc­tion de ce que vous connais­sez de moi, même si vous en connais­sez peu ou quasi­ment pas, même si c’est unique­ment de répu­ta­tion ou par mes écrits. Je vous remer­cie d’avance.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY par Geor­gie Pauwels

  • 750 € nets de bonus annuel

    750 € nets de bonus annuel pour profi­ter de vos vacances

    Oui mais non.

    Si je n’ai aucune indi­ca­tion de ce que sera le salaire de départ (fixe ou variable, peu importe), savoir qu’on y ajoute 750€ ne m’aide pas.

    Je peux me dire que c’est 750€ en plus, mais en fait non vu que la rému­né­ra­tion est forcé­ment négo­ciée ou déter­mi­née en tenant compte de cette somme (sauf à gérer la boite avec légè­reté, c’est forcé­ment budgeté et pris en compte dès le départ).

    Au final, formulé autre­ment, c’est juste 750€ d’une rému­né­ra­tion totale qui au lieu d’être répar­tie sur 12 mois sera donnée d’un coup au milieu d’an­née. Sauf si le fait d’avoir les sous en une fois par an au lieu d’un petit peu par mois est un vrai facteur de moti­va­tion, ça n’amène pas grand chose.

    C’est juste dommage parce qu’il n’y a aucune raison de penser que la rému­né­ra­tion (*) ou le job soient inin­té­res­sants, mais insis­ter sur ce point pour une somme fixe qui de plus repré­sente 3% ou moins, ça m’a accro­ché l’oeil… en néga­tif. C’est encore plus vrai consi­dé­rant que ça inclut proba­ble­ment la prime de vacance conven­tion­nelle syntec qui est déjà de l’ordre de 1%.

    (*) et encore moins après leur retour sur twit­ter, où on m’a répondu avoir une grille ouverte en interne, du type de celle de Buffer. Aller la publier n’ap­porte pas grand chose, mais la diffu­ser en interne démontre de certains prin­cipes que je ne peux qu’ap­pré­cier.

    Et les respon­sables réagissent sur twit­ter, avec calme et en détail. Ça aussi c’est posi­tif.

    Tiens, ce sont plutôt ces deux points – ouver­ture et fonc­tion­ne­ment interne trans­pa­rent – que j’au­rais aimé voir comme indi­ca­tion plus que la prime de vacances. Dommage.

  • Outil et envi­ron­ne­ment de travail

    Outil et envi­ron­ne­ment de travail

    Mon outil de travail idéal serait un gros macbook pro 13″ ou un Lenovo équi­valent type X1, donc entre 1750 et 2500 € avec la garan­tie 3 ans. Ajou­tez  clavier et track­pad dépor­tés, les adap­ta­teurs, une housse qui protège vrai­ment, et un écran fixe 24 à 27″. Ça commence à chif­frer :

    Macbook 2250 €
    Apple Care 250 €
    Clavier blue­tooth 70 €
    Track­pad blue­tooth 70 €
    Adap­ta­teur Ether­net 30 €
    Adap­ta­teur VGA 30 €
    Housse 50 €
    Sac trans­port 150 €
    Écran 550 €

     

    Je prévois clai­re­ment plutôt large mais il y a aussi certai­ne­ment une ou deux licences logi­cielles à ajou­ter. On peut certai­ne­ment faire moins cher mais atten­tion, écono­mi­ser sur le maté­riel infor­ma­tique profes­sion­nel a tendance à être contre-produc­tif.

    Amorti sur plusieurs années, le retour sur inves­tis­se­ment d’un outil de travail de haut niveau est assez rapide. Je suis prêt à parier que le rapport entre le coût de l’ou­til de travail et le salaire doit être plus élevé dans beau­coup d’autres métiers.

    Si on veut être complet

    Il y a aussi un coût récur­rent au niveau des licences. Mettons du Google Apps, du Micro­soft Office, du Crash­plan, du Github et quelques autres SAAS.

    La bonne idée pour les déve­lop­peurs, c’est une Dedi­box ou une Kimsuffi dédiée à la mise en ligne d’ou­tils internes, tests et proto­types. Les graphistes auront certai­ne­ment besoin d’une licence Adobe malgré le prix prohi­bi­tif.

    Dans l’idéal on ajoute peut être aussi un appa­reil type smart­phone ou tablette par an pour mettre à jour l’en­vi­ron­ne­ment de test et d’ex­plo­ra­tion maté­riel.

    Ajou­tons encore une vraie chaise de bureau, et c’est toujours perdant de mégo­ter là dessus même si je ne sais pas trop quoi recom­man­der.

    Et vous ?

    Quel est votre envi­ron­ne­ment de travail ? Quelle expé­rience posi­tive ou néga­tive en tirez-vous ?

    Quel serait votre idéal utile ? que recom­man­dez-vous ?

    Qu’est-ce qui vous semble indis­pen­sable ou super­flu ? Quels compro­mis feriez-vous au lance­ment d’une nouvelle acti­vité où forcé­ment chaque euro compte au départ ?

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-ND par Hans Splin­ter

  • Working with desi­gners

    Working with desi­gners

    J’ai lu récem­ment le Working with desi­gners, et ça me donne l’oc­ca­sion de publier une réflexion qui me trotte dans la tête depuis long­temps :

    Vous avez besoin d’un graphiste dans votre équipe.
    En interne, à demeure.

    Oui, on peut très bien faire un peu tout sans graphisme, et trou­ver un pres­ta­taire quand il s’agit quelques fois dans l’an­née de faire une charte, un design ou une illus­tra­tion. Vous manquez juste 80% de la valeur ajou­tée.

    En fait c’est plus large que ça. On peut tech­nique­ment avoir juste un CEO, qui achète des pres­ta­tions de déve­lop­pe­ment infor­ma­tique à une SSII, délègue le cahier des charges à un cabi­net d’as­sis­tance MOA, fait distri­buer la solu­tion par des vendeurs multi­cartes.

    Ça peut même fonc­tion­ner, dans de rares cas. Vous manquez juste la valeur qui est de réflé­chir au produit, de faire des évolu­tions perma­nentes et progres­sives, de lais­ser les gens s’ex­pri­mer, colla­bo­rer, avoir des initia­tives, appor­ter de la valeur, de l’ému­la­tion… On ne parle pas que de produc­tion sur le projet, mais de parti­ci­per et enri­chir la vie de l’en­tre­prise à tous les niveaux.

    * * *

    En régime de croi­sière, pour une boite techno web, vous aurez besoin d’un déve­lop­peur back, d’un déve­lop­peur front, d’un expert produit/métier, d’un graphiste, d’un commer­cial/marke­ting, d’une personne pour le support client, et d’une personne pour gérer l’ad­mi­nis­tra­tif.

    On peut bien entendu parler aussi d’un direc­teur des opéra­tions ou d’un sys admin, mais ils ne font pas autant parti du même coeur mini­mum pour moi.

    Chacune de ces sept personnes vous appor­tera quelque chose dans l’en­tre­prise,mettra de l’huile dans les rouages, même en dehors du projet lui-même.

    *

    Au départ il n’y a pas le choix, il faut porter plusieurs casquettes et faire quelques impasses. Par la suite vous avez tout inté­rêt à ce que les rôles soient poreux, que chacun soit incité à travaillé sur plus que sa petite case.

    Si par contre vous êtes une dizaine et que vous n’avez pas une personne diffé­rente qui joue le guide pour chacun des rôles, vous ne faites pas une écono­mie, vous vous ampu­tez d’une grosse valeur ajou­tée.

    *

    Votre boite n’est pas une boite techno web ? Dans ce cas vous pouvez peut être éviter d’avoir deux déve­lop­peurs distincts, mais il faudra au mini­mum les rempla­cer par un bidouilleur infor­ma­tique à tout faire (au sens noble, si vous croi­sez le terme anglais hacker, c’est de ça qu’on parle), qui devien­dra vite indis­pen­sable.

    Dans ce cadre, j’aime beau­coup la notion « hacker in resi­dence » et « desi­gner in resi­dence » de eFoun­ders. C’est la compré­hen­sion que même parta­gés entre plusieurs projets, pour faire émer­ger de la valeur il faut des gens impliqués à demeure, au milieu des équipes.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-SA par Axel Hart­mann

  • Usure mentale de la non-qualité

    Usure mentale de la non-qualité

    Vous pouvez argu­men­ter à propos du retour sur inves­tis­se­ment de haus­ser un peu le niveau de qualité – je l’ai fait aussi – mais il faut avouer que sauf à connaitre le futur, ces chiffres auront la même fiabi­lité et la même préci­sion que l’ho­ro­scope de l’an­née dernière.

    Tout au plus peut-on tracer une ligne en dessous de laquelle le manque de qualité rend vrai­ment le travail diffi­cile, mais en réalité nous cher­chons tous à mettre la barre bien plus haut.

    Le coût de non-qualité est en fait bien plus basique. Il se cache dans la fatigue mentale, l’épui­se­ment, mais aussi la baisse d’en­vie, de moti­va­tion, de résis­tance à la frus­tra­tion ou de celle aux petits accrocs trop fréquents du quoti­diens…

    Le terme anglais est burn-out, et c’est bien plus une ques­tion de qualité et de bien-être que de temps de travail ou de pres­sion.

    C’est Nico­las qui le forma­lise le mieux :

    Ces petites erreurs aux grandes consé­quences font de plus en plus mal. Autant sur les personnes (le moral, l’es­time de soi, la frus­tra­tion) que sur le busi­ness (image, etc.). […] Je crois que ces galères de coûts de non-qualité et l’usure sur nos corps et nos esprits sont trop souvent sous-esti­mées.

    La ques­tion est : Où avez-vous envie de travailler ? Où vos colla­bo­ra­teurs ont-ils envie de travailler ? Combien de temps tien­dront-ils avant d’être usés et rési­gnés, sans moti­va­tion ni initia­tive ? Qui voulez-vous atti­rer ?

    Cet aspect est trop souvent oublié dans la logique produc­ti­viste du retour sur inves­tis­se­ment, pour­tant ce sont les ques­tions essen­tielles : À côté de l’im­por­tance du dyna­misme de l’équipe, tout gain de produc­ti­vité lié à une baisse des exigences revient à travailler à la bougie pour écono­mi­ser l’élec­tri­cité.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY par Intan­gi­bleArts

  • Deci­sions are made by people…

    Certaines fois certaines cari­ca­tures en bande dessi­née sont telle­ment proches de certaines expé­riences passées…

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  • It’s almost impos­sible to come up with really inno­va­tive things when you have a dead­line and sche­dule

    Je ne partage pas pour le billet mais pour la cita­tion :

    “It’s almost impos­sible to come up with really inno­va­tive things when you have a dead­line and sche­dule.”

    La ques­tion n’est pas d’avoir un temps infini ou non contrôlé, mais que l’in­no­va­tion appa­rait hors des proces­sus défi­nis. On ne découvre pas la fleur hors des sentiers battus quand on se défi­nit un plan de marche et en program­mant à l’avance les étapes le soir. Il faut se permettre d’ex­plo­rer, flâner, réflé­chir. Et ça ça ne se programme pas.

  • Entre équité et égalité des rému­né­ra­tions

    Entre équité et égalité des rému­né­ra­tions

    One of the expe­ri­ments that we are running in iwant­my­name since we star­ted is the « one-salary-expe­riment ». At iwant­my­name everyone earns the same. This sounds strange to many and I get asked a lot of ques­tions how this may work once we grow bigger and the honest answer is: « I don’t know, but so far it works » and I give that same answer since we star­ted 5 years ago.
    culture at iwant­my­name – Part 1: The « one salary expe­riment »

    J’ai vu plusieurs personnes envi­sa­ger des choses assez simi­laires dans des projets de SCOP. Je n’y crois pas. Pas tant que ça ne fonc­tionne pas – la preuve, ça fonc­tionne pour eux – mais parce que ça finit forcé­ment par être injuste.

    Je suis prêt à envi­sa­ger de ne pas comp­ter l’ex­pé­rience, l’ex­per­tise ou la compé­tence dans l’équa­tion de la rému­né­ra­tion si tout le monde joue le jeu. Que le mana­ger soit payé autant que le person­nel de ménage ne me semble pas déli­rant. J’adhère tout à fait à l’idée que l’im­pli­ca­tion est l’élé­ment le plus impor­tant et que tous sont essen­tiels à la bonne marche de l’en­tre­prise.

    Tout ça est une histoire de culture. Si la culture de l’équité ou de l’éga­lité sala­riale est forte, si tous vivent la même aven­ture, ce peut être sacré­ment posi­tif à la société dans son ensemble, même à ceux qui sont globa­le­ment pas si mal payés.

    Ça permet aussi assu­ré­ment de décloi­son­ner les postes, de faire confiance à l’exé­cu­tant pour des respon­sa­bi­li­tés et de remettre en cause la déci­sion du mana­ger, parce que tout le monde est là au même titre : faire fonc­tion­ner l’en­tre­prise au mieux. Une rému­né­ra­tion pyra­mi­dale fige les respon­sa­bi­li­tés et empêche chacun de se sentir impliqué et impliquable de la même façon sur tous les sujets.

    À dire vrai, le person­nel de ménage peut tout à fait se révé­ler un mana­ger excep­tion­nel mais il est peu probable que le mana­ger accepte de faire le person­nel de ménage long­temps, même à salaire iden­tique. C’est dire à quel point ces histoires de compé­tences et d’ex­pé­riences sont sur-évaluées. C’est juste la struc­ture géné­rale de notre société, rien n’em­pêche d’en inven­ter une autre.

    Mais juste­ment, l’im­pli­ca­tion de tous est forcé­ment diffé­rente. Il y a toujours un président qui léga­le­ment a une respon­sa­bi­lité pénale que les autres n’ont pas. Certains, souvent les commer­ciaux, voyagent beau­coup et font des sacri­fices parti­cu­liers vis à vis de leur vie person­nelle. D’autres opèrent des astreintes ou se forment en continu sur leur temps person­nel. Etc.

    Si on paye tout le monde la même chose, il faut une sacré­ment bonne culture commune dans la société pour que personne n’ait l’im­pres­sion d’être le pigeon de l’his­toire. Ça peut tenir, mais ça risque aussi d’écla­ter lors de n’im­porte quel coup dur au niveau person­nel ou au niveau de l’en­tre­prise.

    Mais le nid à emmerde est encore plus loin, il est au niveau de l’im­pli­ca­tion person­nelle. Que faire quand un colla­bo­ra­teur a l’im­pres­sion de donner plus que les autres ? quand un autre se désim­plique de son travail et prend juste le tiroir-caisse ? Là il va y avoir senti­ment d’injus­tice.

    Ces cas et le senti­ment d’injus­tice qui en découle existent aussi sur des struc­tures pyra­mi­dales mais ces dernières peuvent s’ap­puyer juste­ment sur la pyra­mide pour cadrer les impli­ca­tions de chacun, éven­tuel­le­ment modu­ler la rému­né­ra­tion via les primes et les augmen­ta­tions, ou évaluer le sala­rié en fonc­tion de ce qu’il vaut sur le marché (qui lui fonc­tionne avec des rému­né­ra­tions pyra­mi­dales).

    Sur une struc­ture plus égali­taire il ne reste que la culture interne de la société. Elle a inté­rêt à être sacré­ment forte pour garder tout le monde à bord. C’est plus faci­le­ment le cas sur une société qui se créé mais il n’y a rien de magique. Deman­dez aux entre­pre­neurs combien de couples ou triplets se sont sépa­rés à cause d’un problème d’im­pli­ca­tion non homo­gène dans la direc­tion…

    Pour autant le concept de rému­né­ra­tion pyra­mi­dale ne me sied guère. Je suis preneur de vos réflexions.

    À défaut je suis parti­san de trans­pa­rence. Que les rému­né­ra­tions soient connues, voire discu­tées par tous, et pas unique­ment du haut de la pyra­mide vers le bas. C’est complexe, je ne suis même pas certain que ce soit légal en France, et ça demande là aussi une culture très forte dans la société, mais ça résou­drait une partie des problèmes.

    J’ai briè­ve­ment fait partie d’une société de conseil qui voulait je crois tenter l’ex­pé­rience de la trans­pa­rence interne. C’est resté dans les cartons, de mémoire juste­ment pour des problèmes légaux liés à la vie privée. Dommage. Ils méritent tout de même bien un petit salut : coucou Octo.

  • The Expert (Short Comedy Sketch)

    J’hé­site toujours avant de parta­ger des vidéos, et encore plus quand il s’agit juste de renfor­cer les poncifs et stéréo­types. Celle là est cari­ca­tu­rale, mais elle repré­sente telle­ment ce que j’ai vu tout au long de ma carrière que je la mets ici, pour pouvoir la citer en réfé­rence, et vous permettre de faire de même.