Retour après voyage à vélo 2024 – Les sacoches

  1. Préa­­lable
  2. Le trajet
  3. Les vélos et la casse
  4. Les sacoches (ce billet)
  5. Le couchage
  6. La cuisine
  7. Les acces­soires
  8. Les habits
  9. La nour­ri­ture
  10. Le reste

(le billet de 2023)

L’aga­ce­ment de l’an­née dernière a porté, même si le choix a été diffi­cile.

Grandes sacoches

Ortlieb Back-Roller XL Plus

J’ai jeté mes grandes sacoches à scratch pour les rempla­cer par une paire d’Ortlieb Back-roller XL Plus. Une fois ouvertes, il faut avouer que le volume est assez massif. Atten­tion toute­fois, il y a du volume mais le poids reste le même que celui des sacoches de 20 litres.

À l’usage je ne regrette pas l’in­ves­tis­se­ment. La seule chose qu’il me manque ce sont des poches sur les côtés pour segmen­ter un peu. Le filet est toute­fois bien pratique. Par défaut ils servent aux tongs et aux serviettes mouillées.

J’ai un nouveau modèle qui corrige une des diffi­cul­tés histo­riques : La boucle femelle sur le haut est soli­daire du sac et on n’a pas besoin de la tenir pour éviter qu’elle ne gêne quand on fixe la sacoche sur le porte-bagages.

Sacoches clas­siques et trunk bag

Ortlieb Back-Roller Plus

J’ai remplacé une des deux paires de sacoches à élas­tiques et crochets par des Ortlieb Back-roller Plus. En plus du petit chan­ge­ment sur la boucle décrit plus haut, les nouvelles ont une poche sur le devant, bien­ve­nue.

Pour complé­ter, plutôt qu’une sacoche de guidon, on a pris le Trunk bag d’Ort­lieb. Elle est grande, top à mani­pu­ler quand elle est seule.

Ortlieb Trunk bag

Atten­tion, pour pouvoir l’as­so­cier à une paire de sacoches il faut que le porte-bagages ait une barre basse dédiée aux sacoches. Même ainsi, la combi­nai­son n’est pas toujours la plus aisée à mani­pu­ler.

Rempla­ce­ment en cours de route

J’avais gardé une paire de mes anciennes sacoches pour le troi­sième vélo. Bien mal m’en a pris. Dès le début, elles sautent fréquem­ment du porte-bagage (il n’y a pas de blocage anti-retour comme sur la plupart des sacoches modernes).

Sacoche Decath­lon Touring 900

C’est pénible, telle­ment qu’on finit par s’ar­rê­ter dans un Décath­lon pour les rempla­cer par des sacoches Touring 900. Heureu­se­ment, parce qu’on a réussi à déchiré ensuite les anciennes avant de les renvoyer par la poste. Autant dire qu’elles n’au­raient pas tenu.

Les Décath­lon sont plus lourdes que les Ortlieb mais elles respirent la soli­dité, plus que les Ortlieb en fait. Elles ont aussi le bon goût d’avoir un bas préformé qui permet à la sacoche de bien tenir debout, une poignée et un mousque­ton à l’avant. Là aussi, il m’a manqué des poches sur les côté ou le devant.

La vraie diffé­rence c’est qu’il n’y a pas de marge sur la ferme­ture. Sur les Ortlieb on ferme avec une lanière qui peut s’étendre un peu. Sur les Decath­lon Touring les boucles sur le côté sont soli­daires de la sacoche, sans taille réglable. Un peu moins adap­table.

Sans dire que les Decath­lon sont un mauvais choix, si j’avais su j’au­rais plutôt pris une seconde paire d’Ort­lieb Back-Roller Plus.

Le confort

J’en parle longue­ment mais ces rempla­ce­ments valent tout à fait leur prix. On monte et démonte les sacoches faci­le­ment. On peut excep­tion­nel­le­ment en étendre le volume si on ne les plie pas par enrou­lage, par exemple pour retour­ner du super­mar­ché (et ça nous a été utile par deux fois).

Par rapport au temps et à la péni­bi­lité de celles de l’an­née derniè­re…

Étan­chéité

Et juste­ment, on m’a beau­coup dit de ne pas me prendre la tête avec l’étan­chéité, qu’au pire on peut mettre un sac poubelle à l’in­té­rieur si on a besoin de traver­ser une averse.

Il se trouve qu’on a pris un vrai gros orage sur une étape, impré­vue à la météo. Oui, on aurait pu s’en sortir sans étan­chéité, prévoir mieux la météo, défaire les sacoches pour ajou­ter cette couche de sac poubelle quand la pluie devient une possi­bi­lité, et avoir les sacoches elles-mêmes mouillées pendant un bon moment ensuite. On aurait pu, mais j’ap­pré­cie ce confort et je ne regrette pas une seconde d’avoir pris des sacoches étanches.

La tente en plus

La tente était sur mon porte bagage arrière, fixée avec un tendeur à 4 brins. Pendant l’orage elle était par chance proté­gée par une ancienne sacoche de mon fils (celles qu’on a remplacé), le sac de tente lui-même n’étant pas fait pour être étanche.

Ortlieb Rack-Pack

L’an­née dernière j’avais une triple sacoche, c’est à dire un compar­ti­ment qui se fixait par dessus la paire de sacoches laté­rales. Ça m’a un peu manqué, pour la protec­tion de la tente mais aussi pour ajou­ter du vrac. Poten­tiel­le­ment j’au­rais pu ne pas prendre des sacoches XL mais ajou­ter un rack-pack adapté.

Peut-être que je le ferai (pas pour le rempla­ce­ment des XL, mais pour l’ajout d’un rack-pack).

La glacière

La glacière sac-à-dos Pika­chu

Le vrai truc imprévu c’est qu’on a embarqué une glacière sous la forme d’un sac à dos enfant Pika­chu. On ne s’en est pas séparé. Elle était sur le dessus du porte-bagages de mon fils, avec un tendeur.

Avec les chaleurs, je ne sais pas comment on aurait fait sans. Au mini­mum, si on refait un parcours un été, désor­mais il y aura toujours une glacière, ou un sac glacière sans une sacoche. Indis­pen­sable !

La place

Chacun utili­sait une sacoche pour les vête­ments. La mienne, XL, embarquait aussi l’élec­trique (dont la rallonge, le char­geur du VAE, etc.) et quelques trucs annexes.

La seconde XL embarquait la cuisine et une partie de la bouffe, le péris­sable allant dans la glacière.

Les deux restantes avaient deux duvets et un mate­las pour l’une, deux mate­las et un duvet pour l’autre, plus quelques bricoles (serviettes, oreillers, pinces à linge, etc.)

On n’était pas à la limite mais je ne dis pas non plus qu’il y avait de la place libre. En fait on n’au­rait pas forcé­ment toujours tout pu porter dans la glacière. Le rack-pack pour la tente ne sera pas forcé­ment une mauvaise idée pour donner un peu de souplesse tout en fixant bien la tente.

L’or­ga­ni­sa­tion

Le vrai truc qui s’est révélé super utile c’est d’avoir mis, pour chaque paire de sacoche, un élas­tique rouge sur la boucle de l’une (celle avec les vête­ments) et un élas­tique rouge sur la boucle de l’autre (celle avec la cuisine ou le couchage, suivant). Facile à repé­rer à chaque instant.


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Commentaires

Une réponse à “Retour après voyage à vélo 2024 – Les sacoches”

  1. Avatar de Onagrine-Esperanto

    @n.survol.fr Intéressant mais ça manque un peu de photos…D't's façons, je suis trop vieille maintenant, je crois…

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