Auteur/autrice : Éric

  • [Photo] Sur le chemin du retour, en massa­crant à tue-tête Hotel Cali­for­nia

    J’ai toujours beau­coup de mal à défi­nir les échanges qui naissent lors des colla­bo­ra­tions photo. Elle m’a envoyé plein de mots qui m’ont fait chaud au cœur et a bien voulu m’en­voyer un petit texte sur sa propre histoire.

    C’est son histoire, chacun vit ça diffé­rem­ment mais je ne résiste pas à l’en­vie de parta­ger.

    * * *

    Je ne sais pas quand j’ai commencé à détes­ter mon corps mais je sais quand j’ai décidé d’ar­rê­ter. C’était quelque part sur le chemin du retour, en massa­crant à tue-tête Hotel Cali­for­nia. J’ai tout à coup pris conscience du temps et de l’éner­gie gâchés pendant toutes ces années, pour rien !

    J’avais eu plusieurs fois envie par le passé de poser pour un photo­graphe pour tenter de me récon­ci­lier avec mon propre corps mais un peu comme on rêve de tout ce qu’on ne pourra jamais faire. Mais la même pensée m’ar­rê­tait à chaque fois : et si les photos ne montraient fina­le­ment rien de plus que ce que je voyais déjà ? et si elles ne faisaient que confir­mer ce que je pensais déjà de moi ?

    Jusqu’au jour où j’ai sauté le pas… Il cher­chait des modèles, j’ai répondu « allez, moi je veux bien ! » avant de réflé­chir, avant de renon­cer. Quand il m’a demandé si je connais­sais déjà le genre de photos qu’il faisait, j’avoue que j’ai menti, j’ai répondu que non. En réalité, je connais­sais ses photos depuis quelques temps, mais j’ai eu peur de sa réac­tion, le fameux « pour quel genre de fille je vais passer ??? » et je n’ai pas assumé. Le soir, je suis rentrée chez moi la trouille au ventre, en me maudis­sant de lui avoir répondu. Mais pourquoi ? Pourquoi j’avais fait ça ?! On a commencé à discu­ter, de ce que je cher­chais, de ce que j’étais prête à faire (« pas du nu ! »). J’ai­mais sa démarche, j’ap­pré­ciais la manière dont il parlait des femmes et de leurs corps, tout ce qui ressor­tait de remarques anodines qui fina­le­ment en disent long sur qui on est. Plus le temps passait et plus j’al­ter­nais entre « j’ai bien fait de le contac­ter, je vais le faire et ça me faire beau­coup de bien » et « mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, je suis complè­te­ment cinglée, jamais je pour­rai faire ça !!! ». Et puis toujours les mêmes ques­tions qui me rendaient folles : « et si j’ar­rive là bas et qu’au bout de trois photos, il me dit que non en fait, ça va clai­re­ment pas le faire ? » « et si fina­le­ment, je me désha­bille et que je vois le même dégoût dans son regard que dans le mien ? »…

    La veille, j’ai mis des heures à m’en­dor­mir, j’étais parta­gée entre l’ex­ci­ta­tion et la peur. La trouille a pris le dessus pendant l’ins­tal­la­tion du maté­riel, et au premier clic, j’ai cru que j’al­lais me trou­ver mal. Je me sentais empo­tée, je ne savais pas quoi faire de mes bras, de mon corps, j’avais beau être habillée, j’ai bien cru que j’al­lais renon­cer au bout de cinq minutes. Il me posait des ques­tions, et je voyais bien qu’en essayant de me faire parler, il cher­chait à me distraire de ma peur, mais ça ne marchait pas. J’ai l’ha­bi­tude de penser à plusieurs trucs en même temps, et j’étais large­ment capable d’être morte de trouille tout en répon­dant de façon cohé­rente à ses ques­tions. Au moment où j’al­lais lui dire que j’avais changé d’avis, qu’en fait, je serai pas capable de conti­nuer, il m’a expliqué une pose et je me suis dit « bon allez, je fais celle là, et après j’ar­rête ». Et au bout de 5 minutes – et 5 minutes, immo­bile, en silence dans une pose incon­for­table, croyez-moi, c’est très, très, très long ! – j’étais fina­le­ment prête à en faire une de plus, puis une autre. Et ce que je crai­gnais le plus – me désha­biller – s’est fina­le­ment passé natu­rel­le­ment, en douceur et sans que j’en prenne vrai­ment conscience. Assez rapi­de­ment, je me suis sentie à l’aise, j’étais bien, je passais un bon moment.

    A la fin, je lui ai demandé à voir un peu les rushes, et… j’ai reçu une grande claque. Pour­tant c’était moi, c’était mon corps, mais comment c’était possible qu’il ait l’air telle­ment diffé­rent sur cet écran d’or­di­na­teur que dans mon miroir ??? Main­te­nant j’at­tends avec beau­coup de patience – non, j’dé­conne ! – de voir les photos trai­tées.

    Et si je ne devais rete­nir qu’une seule chose de cette jour­née, c’est le profond respect qu’il a eu pour moi tout au long de la séance, et pas seule­ment dans ses paroles. Même si je posais nue, j’étais couverte entre chaque pose (et pas juste parce que j’avais froid !), j’ai pu me chan­ger et me désha­biller dans une pièce à part, il était mine de rien toujours de dos ou très très concen­tré sur son flash à chaque fois que je prenais une pose – qui m’ont toujours été propo­sées d’ailleurs et jamais impo­sées. Ca peut avoir l’air anodin, mais ça ne l’est pas.

    Et depuis ? J’ai constaté quelques chan­ge­ments. J’ai pris conscience que je me tenais tout le temps voûtée, que je marchais systé­ma­tique­ment en regar­dant mes pieds, et j’es­saie de corri­ger tout ça. Parce que, sans en être au point de vouloir m’af­fi­cher, je n’ai plus envie de me cacher, je n’ai plus le senti­ment de devoir m’ex­cu­ser d’être là. J’ai désor­mais battu mon record du nombre de jours passés sans une seule remarque néga­tive à moi-même devant ma glace (pas même un petit « ugh, mais c’est quoi cette tête ? »). Je me surprend même quelques fois à me dire que je suis belle aujourd’­hui ! Et j’at­tends avec impa­tience l’été, pour m’au­to­ri­ser enfin à porter certaines tenues que je n’avais jamais osé mettre !

    Et puis, le hasard de la vie m’a fait un petit clin d’oeil quand j’ai reçu une petite carte qui disait « You were born to be real, not to be perfect… because if you’re not your­self, who will ? »

  • Et si on agençait des photos sur une page web mobile ?

    J’ai commencé à vouloir mettre en pratique mes études sur l’agen­ce­ment de photos dans une page web et… j’ai tout repris à zéro.

    Quand je donne un lien vers mes photos, il est quasi­ment toujours ouvert en premier sur mobile. Sauf à y faire des minia­tures illi­sibles, on peut y mettre une ou deux photos maxi­mum en largeur. La vue à la Flickr n’a aucun sens.

    Du coup je suis reparti d’une vue mobile, avec des agen­ce­ments prédé­ter­mi­nés. J’ai en trouvé quatre, même si bien évidem­ment certains peuvent s’in­ver­ser :

    Tech­nique­ment les calculs pour que les agen­ce­ments avec plusieurs images tombent « juste » sont les mêmes que dans la vue Flickr décrite au précé­dent billet.

    * * *

    La vraie ques­tion c’est le choix de l’agen­ce­ment en fonc­tion du format des diffé­rentes photos et de leur ordre d’ap­pa­ri­tion.

    La mauvaise idée de départ c’était tenter de faire des règles complexes pour choi­sir l’agen­ce­ment en fonc­tion des prochaines images et de leur format. L’ap­proche naïve était simple mais le résul­tat assez mauvais visuel­le­ment. Il aurait fallu faire plus complexe que verti­cal / carré / hori­zon­tal mais si je commence à distin­guer sept caté­go­ries, les combi­nai­sons explosent.

    Autant calcu­ler les quatre agen­ce­ments possibles et voir lequel est le plus perti­nent. J’ai pris deux axiomes :

    1– L’im­por­tant visuel­le­ment c’est la surface affi­chée de chaque image plutôt que sa taille en largeur ou hauteur.  Trop gros est aussi mauvais que trop petit. Je compare donc la surface de l’image à évaluer à celle d’une image de réfé­rence (une hori­zon­tale au format 3/2 affi­chée en pleine largeur).

    2– Il suffit d’une seule image illi­sible pour tout gâcher. Je calcule donc le score de chaque image indi­vi­duel­le­ment et le score d’un agen­ce­ment de plusieurs images corres­pond au plus mauvais score des images concer­nées.

    Le résul­tat est plutôt réussi. J’ai tenté de bidouiller et ajou­ter d’autres règles complexes mais ça n’a pas donné des amélio­ra­tions visuelles signi­fi­ca­tives.

    * * *

    Je calcule la gale­rie au fur et à mesure. Parfois il me reste une image verti­cale à la fin et je n’ai plus qu’à l’af­fi­cher en grand, même si c’est déme­suré. Une solu­tion pour­rait être de calcu­ler réel­le­ment toutes les combi­nai­sons pour toute la gale­rie avant de faire mon choix. Ça risque d’être un peu lourd pour ce seul défaut, surtout pour des gale­ries assez longues, donc pour l’ins­tant je ne suis pas allé sur ce chemin.

    Aujourd’­hui je garde l’ordre des photos. Je pour­rais aussi éven­tuel­le­ment iden­ti­fier les cas où tous les agen­ce­ments testés sont mauvais, et tenter de modi­fier un peu l’ordre des images avec celles juste après, pour voir si c’est mieux.

    Tant que je ne repère pas de cas vrai­ment moche, je vais toute­fois rester sur du simple.

    * * *

    Le choix assumé c’est de faire du mobile-first. Si j’ai plus d’es­pace hori­zon­tal je peux tenter de faire deux colonnes avec ce même algo­rithme.

    Si je trouve un point pivot et que je découpe la gale­rie en deux sections, je pour­rai choi­sir de les enchaî­ner verti­ca­le­ment ou hori­zon­ta­le­ment sans avoir besoin de calcu­ler quoi que ce soit en javas­cript.

    Si j’ai vrai­ment une grande surface en hauteur et en largeur, un mur d’images à la Flickr est peut-être plus perti­nent mais je ne m’in­ter­dis pas de simple­ment garder deux colonnes de grande largeur. Je vais attendre de voir ce que ça donne avant de faire mon choix.

     

  • L’abs­ten­sion n’est pas le plus gros parti de France

    L’abs­ten­sion plus gros parti de France ? oui mais non… Parce qu’il y a une centaine d’opi­nions incon­ci­liables dans les gens qui s’abs­tiennent. Ce n’est pas assi­mi­lable à un gros parti mais à plusieurs dizaines, peut-être plusieurs centaines.

    Et quand on se dit qu’en fait ce gros chiffre de l’abs­ten­tion c’est en fait une centaine de petits partis qui indi­vi­duel­le­ment n’ar­rivent pas à la cheville de ceux qui se font élire… ça change un peu la vision de ce qu’on peut en faire.


    Et pour éviter les trolls : Il n’en reste pas moins que oui, le parti qui a la majo­rité sur une assem­blée est au mieux quali­fiable de plus grande mino­rité. Oui ça pose un sacré problème démo­cra­tique (et encore plus quand les votes des élus du parti sont déci­dés par la majo­rité d’un petit bureau poli­tique).

  • J’ai un problème (sécu­rité) avec Dash­lane – Vous m’ai­dez ?

    Je vous ai déjà parlé de Dash­lane. Fran­che­ment c’est le bonheur.

    Puis je suis tombé aujourd’­hui sur un échange à propos de faiblesses dans le code d’auto-comple­tion de Last­pass. Et là, même si le problème de Last­pass ne se retrouve pas sur Dash­lane j’ai eu un malai­se… « Merde, mes exten­sions Chrome et Fire­fox arrivent à tirer des mots de passe de Dash­lane un peu trop faci­le­ment »

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    Dash­lane a une app native très clas­sique. C’est elle qui a les mots de passe (chif­frés), que je déver­rouille avec mon mot de passe maître. À partir de la quelle je peux copier les iden­ti­fiants et mots de passe.

    De cette app native, j’ai pu instal­ler les exten­sions Chrome et Fire­fox. Je suppose que ça construit une exten­sion qui m’est spéci­fique, avec des jetons d’ac­cès qui sont diffé­rents chez chacun.

    Ces exten­sions peuvent libre­ment ajou­ter et récu­pé­rer les mots de passe depuis l’app native. Rien à faire, rien à déver­rouiller. Pour peu que l’app native soit ouverte, ça fonc­tionne.

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    Qu’est-ce qui m’em­pêche de créer un script ou une appli­ca­tion qui ouvre le profil Fire­fox sur le disque, y trouve les fichiers de l’ex­ten­sion Dash­lane, y lit les jetons d’ac­cès et s’adresse à l’app native Dash­lane en cours d’exé­cu­tion pour en extraire tous les mots de passe ?

    Ok, il faudrait que mon script ait accès à mon disque dur, ce qui est en soi un problème, mais si j’uti­lise Dash­lane ce n’est pas pour que n’im­porte quelle appli­ca­tion qui a accès à mon disque puisse accé­der à mes mots de passe en clair aussi faci­le­ment.

    En réalité c’est proba­ble­ment plus complexe. Un petit tour dans les fichiers javas­cript de Dash­lane me fait dire qu’il y a du chif­fre­ment en jeu et qu’il faudrait quelques jours de boulot pour réuti­li­ser le même canal de commu­ni­ca­tion. Rien d’im­pos­sible cepen­dant.

    En fait je peux même proba­ble­ment récu­pé­rer tout le fichier Javas­cript et l’uti­li­ser en tapant direc­te­ment dans l’API interne plutôt que de mimer ce qu’elle sait faire.

    Tout au plus il y a peut-être un système qui iden­ti­fie le nom de l’ap­pli­ca­tion source qui s’adresse à l’app native Dash­lane. Je doute que ça aussi soit incon­tour­nable.

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    Bref, c’est moi où j’ai un gros problème avec Dash­lane ? Si un techos de Dash­lane passe par là, sans forcé­ment révé­ler tous les méca­nismes dans le détail, j’ai­me­rais bien savoir pourquoi je peux faire confiance au système mis en place.

  • Cherche comp­table sur Lyon

    Étape suivante :

    Je cherche un comp­table sur Lyon pour une acti­vité Free­lance.

    Je suis preneur de recom­man­da­tions de gens avec qui vous avez travaillé ou que vous connais­sez.

    Je ne me vois pas travailler avec un inconnu. Sauf si vous avez un critère diffé­ren­ciant vrai­ment très fort qui pour­rait m’y faire réflé­chir, s’il vous plait, évitez de vous propo­ser vous-même si vous pensez que je ne trou­ve­rai aucune recom­man­da­tion en votre faveur en deman­dant à mon réseau élargi.

    * * *

    Il s’agira de confir­mer mes hypo­thèses initiales, réali­ser ou m’ac­com­pa­gner sur les dossiers et procé­dures de créa­tion. Une fois la société créée il s’agira de réali­ser la compta, les procé­dures décla­ra­tives et le conseil asso­cié.

    Je souhaite quelqu’un qui sache plei­ne­ment fonc­tion­ner avec des moyens élec­tro­niques (échanges réac­tifs par email sans avoir besoin de télé­pho­ner quelques jours après pour avoir une réponse ou confir­mer connaitre le statut d’une demande, pièces numé­ri­sées et dossier complet acces­sible en ligne en perma­nence).

    En échange, une fois l’étude préa­lable termi­née, le fonc­tion­ne­ment annuel lui-même risque d’être vrai­ment basique avec assez peu d’écri­tures. Je suis de toutes façons quelqu’un qui étudie tout dans le détail et je risque de tout pré-mâcher en entrée, avec des solli­ci­ta­tions assez peu fréquentes.

    Je cherche aussi quelqu’un qui sache conseiller et pas juste remplir les forma­li­tés obli­ga­toires. J’at­tends par exemple qu’on me dise que j’ai oublié de prendre une RC pro et que c’est une gros­sière erreur même si c’est légal, ou comment gérer au mieux les sorties de divi­dendes sur 2017 en raison du chan­ge­ment du mode de prélè­ve­ment de l’im­pôt sur le revenu l’an­née prochaine.

    Si c’est un cabi­net qui a aussi des compé­tences légales pour m’ac­com­pa­gner sur des CGV, c’est forcé­ment un bon point (et encore mieux si c’est un forfait groupé).

    * * *

    Je ne pense pas avoir de besoin qui sorte des cases mais je me refuse à priori aux systèmes tout auto­ma­ti­sés en ligne.

    Je n’au­rais aucun problème avec un comp­table qui a un outil en ligne pour les inter­ac­tions, quitte même à n’uti­li­ser que l’ou­til 100% du temps si ça suffit. Par contre je dirai proba­ble­ment non aux services en ligne qui vendent d’abord un accès à un outil et où l’éven­tuel conseiller ne sera là que pour aider à l’uti­li­sa­tion de l’ou­til ou pour gérer les manques. Le comp­table doit être au centre et en contrôle, c’est lui que je compte enga­ger.

  • Je ne discu­te­rai pas poli­tique avec vous

    Je ne discu­te­rai pas avec vous si vous trou­vez géniales toutes les propo­si­tions de votre favori ou que vous trou­vez une excuse à tout ce qu’il peut dire d’er­roné.

    Je ne discu­te­rai pas avec vous si vous trou­vez idiot tout ce que ses oppo­sants peuvent dire ou que vous imagi­nez un calcul perni­cieux derrière chaque propo­si­tion.

    Avoir des opinions et se retrou­ver dans un courant précis n’em­pêche pas d’avoir une pensée complexe et son propre esprit critique.

    Si vous n’êtes pas capables d’avoir cette pensée non binaire et de l’ex­pri­mer, ne venez pas discu­ter poli­tique avec moi. Ça n’a aucun inté­rêt ni pour vous ni pour moi… et ça m’épuise.

    Merci.


    Les équipes d’au moins deux candi­dats semblent surveiller les réseaux et inter­ve­nir systé­ma­tique­ment pour placer une réponse mili­tante non argu­men­tée. C’est fati­guant, pénible, et moi ça ne m’in­cite pas à les consi­dé­rer posi­ti­ve­ment. Au contraire.

    Depuis, surtout pour ces deux candi­dats, j’ai désor­mais tendance à faci­le­ment suppri­mer ou bloquer à vue les réac­tions des incon­nus qui surgissent de nulle part, dans mes commen­taires ici ou dans mes mentions. Bien entendu ça ne sera jamais le cas si vous abor­dez le fond, des chiffres, des argu­men­ta­tions qui ne se résument pas à votre opinion… et si vous accep­tez qu’on puisse simple­ment avoir une opinion diffé­rente.

  • [Santé] La réalité est complexe

    Pour éviter de payer trop de coti­sa­tions sociales il suffit d’ar­rê­ter de rembour­ser la bobo­lo­gie et les gaspillages, ou au moins de mettre une fran­chise de 1 ou 2 € pour respon­sa­bi­li­ser le patient et éviter qu’il ne consulte pour rien. Non ?

    La réalité est plus complexe que ça.

    En n’al­lant pas consul­ter avant que ce ne soit grave, parfois on évite de consul­ter pour rien… et parfois on empêche de détec­ter un vrai problème à temps, ou d’em­pê­cher que juste­ment ça ne devienne grave.

    L’ef­fet est malheu­reu­se­ment connu, étudié et publié(*). Vouloir limi­ter les rembour­se­ments soins aux cas graves finit par coûter plus cher à la collec­ti­vité que de rembour­ser tota­le­ment les soins léger à tous. Bien entendu, au passage, on a dégradé la santé des plus pauvres. L’équi­libre n’est pas qu’é­co­no­mique, il est aussi au niveau humain.

    * * *

    Au moins pour­rait-on éviter de rembour­ser les médi­ca­ments qui n’ont que peu d’ef­fet, au moins les place­bos type homéo­pa­thie, Non ?

    Même ce qui semble évident ne l’est pas tant que ça.

    Parfois ne pas avoir ce médi­ca­ment peu effi­cace ou ce placebo, c’est se finir par en donner un autre, peut-être plus cher, peut-être avec des risques d’ef­fets secon­daires à préve­nir ou à trai­ter. Ce peut aussi être voir le patient faire une seconde consul­ta­tion ailleurs pour obte­nir une ordon­nance. C’est aussi oublier que le placebo a aussi un effet réel sur le patient, même s’il est d’ori­gine psycho­lo­gique. Les méde­cins sont humains, et ils gèrent des enjeux humains qui ne se traduisent pas si faci­le­ment par de simples calculs.

    Bref, ne pas payer pour ce qui ne sert à rien peut au final coûter plus cher, aussi bien finan­ciè­re­ment qu’en terme de santé.

    * * *

    Mais on peut au moins réduire les gaspillages admi­nis­tra­tifs dans la CPAM et dans les hôpi­taux, non ?

    Devi­nez : C’est plus complexe que ça.

    Là aussi il y a un équi­libre. Faut-il plus de souplesse et donc avoir quelques gaspillages et une utili­sa­tion moins stricte des finances ? ou faut-il contrô­ler, mettre des proces­sus de ratio­na­li­sa­tion au risque de payer les contrôle, ajou­ter de l’ad­mi­nis­tra­tif, ne pas gérer les cas qui sortent des cases pré-établies ?

    L’équi­libre n’est pas évident, et a aussi un impact sur la qualité et le niveau des soins eux même. Tout tend à démon­trer qu’on est allé trop loin dans la ratio­na­li­sa­tion des hôpi­taux, dans les contrôles des méde­cins et dans la mise en cases admi­nis­tra­tives au niveau de la CPAM. Pour­tant ceux qui veulent écono­mi­ser en ajou­tant souplesse et simpli­cité sont les mêmes que ceux qui veulent éviter les gaspillages en bobo­lo­gie. Il va falloir choi­sir.

    * * *

    J’in­siste aussi : Pour ajou­ter à la complexité, il ne suffit pas de trou­ver l’op­ti­mum écono­mique. Les choix écono­miques ont aussi un impact sur le niveau de santé, sur le niveau de soli­da­rité.

    Trou­vez l’op­ti­mum écono­mique au risque d’une baisse raison­nable du niveau de soins dans l’hô­pi­tal public rural. Peut-être que les plus aisés se paie­ront le trajet vers une clinique privée plus loin au lieu d’al­ler à l’hô­pi­tal public local. L’hô­pi­tal public local ayant moins de volume, on y ferme la mater­nité locale dont les coûts fixes seraient trop impor­tants.

    Tout le monde, plus riches inclus, verra le niveau de soin bais­ser moins raison­na­ble­ment que prévu : un peu à cause des temps de trajet en urgence, un peu à cause de l’in­ca­pa­cité d’al­ler voir ses proches aussi faci­le­ment qu’à l’hô­pi­tal local, et beau­coup à cause des risques de compli­ca­tion en cas de problème urgent faute de mater­nité locale.

    Au passage, même si ça ne se verra pas sur les comptes de l’hô­pi­tal, tout le monde paiera aussi plus cher qu’i­ni­tia­le­ment : à cause des distances nette­ment allon­gées, autant pour les patients que leur famille ou que les pompiers et ambu­lances, à cause des jour­nées de congé pour faire le trajet, à cause des frais d’au­to­route, à cause de l’ab­sence de trans­port en commun pour aller si loin, etc.

    L’exemple donné n’est pas si théo­rique que ça.

    * * *

    Bref, Non notre système n’est pas parfait. Oui on peut amélio­rer les choses. Oui on doit conti­nuer à le faire, et à tester d’autres solu­tions.

    Main­te­nant la réalité est complexe et les solu­tions qui semblent évidentes ou de bon sens peuvent parfois bien dété­rio­rer les choses.

    Le fait est que notre couver­ture de santé est plutôt dans le tout haut du panier par rapport à qui se fait ailleurs, pour un coût total plutôt infé­rieur à la plupart des pays occi­den­taux (atten­tion à bien addi­tion­ner ce qui est payé par les orga­nismes publics mais aussi ce qui est payé à titre privé), et pour ce prix on a une soli­da­rité certes impar­faite mais qui là aussi est loin d’être dégueu­lasse par rapport à ce qui existe ailleurs.

     

    (*) Je n’ai pas les liens sous la main. Je me rappelle au moins une publi­ca­tion offi­cielle du Canada et une du Royaume Uni, ainsi que d’autres études. Si quelqu’un retrouve certains de ces liens, je suis preneur.

  • Intros­pec­tion photo­gra­phique – 2

    J’ai eu envie de remettre à jour l’intros­pec­tion photo­gra­phique qui parle plus de mes débuts que de ce qu’il s’est passé ensuite, expliquer ce que je fais et en quoi c’est impor­tant pour moi.

    Je n’en ferai fina­le­ment rien : Je ne renie rien du précé­dent texte et de son chemi­ne­ment. J’ai avancé, je travaille diffé­rem­ment, je ne vois plus les choses sous le même angle, mais je parle toujours du rapport au corps, à l’autre et à moi-même. Ce texte origi­nel a encore tout son sens (et je vous en propose donc la lecture avant de passer à la suite).

    Aujourd’­hui j’écris sous les photos, et ça s’est révélé aussi impor­tant pour le proces­sus que la photo elle-même. C’est confus, pas toujours profond, mais certains textes complètent mieux que je ne pour­rai le faire ici la descrip­tion initiale de ma démarche, où j’avance, comment ou pourquoi.

    * * *

    Il est possible d’ou­vrir les albums Flickr, pico­rer les photos qui vous plaisent ou qui vous inter­rogent, et suivre les liens qui accom­pagnent certaines de ces photos (quand il y en a deux, le premier lien est géné­ra­le­ment accom­pa­gné d’un texte sur mon parcours).

    Pour ceux qui ont l’en­vie de s’im­mer­ger, je propose plutôt une collec­tion des textes qui m’im­portent le plus, à parcou­rir un par un. Il y en a une tren­taine à ce jour mais la plupart ne font que quelques lignes.

    Si vous avez le temps, vous pouvez aussi dérou­ler l’in­té­grale des billets photo dans l’ordre, un par un (130 à ce jour, dont une partie ne sont que des inspi­ra­tions).

    * * *

    Ce que je n’avais pas anti­cipé ce sont les rencontres extra­or­di­naires que ces photos m’ont permis de faire, des rencontres avec des personnes extra-ordi­naires, belles, humaines. Souvent nous discu­tons beau­coup, avant, après, parfois pendant ; des conver­sa­tions sans la cara­pace usuelle. C’est un cadeau à part entière, indé­pen­dam­ment des photos.

    L’autre cadeau ce sont les remer­cie­ments appuyés des modèles ou leur envie de reve­nir après la première séance. Certaines parcourent un chemin paral­lèle au mien ; savoir que notre colla­bo­ra­tion a permis un autre regard sur elles-mêmes fait sauter toutes mes hési­ta­tions.

    Bref, tout ça m’en­ri­chit bien plus que prévu et la photo ne se révèle qu’un support. Je ne compte pas arrê­ter. Aujourd’­hui j’ai envie d’autres séances, de rencon­trer d’autres gens. Pour conti­nuer le chemin déjà engagé mais aussi sur d’autres sujets. J’ai envie de gens qui s’em­brassent, d’une danseuse, d’une femme enceinte. J’ai envie de gens qui ont souhaitent s’ou­vrir et parta­ger.

    * * *

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  • La rengaine du service mili­taire

    Emma­nuel Macron a annoncé samedi qu’il comp­tait instau­rer, s’il est élu président, un « service natio­nal » obli­ga­toire d’une durée d’un mois pour tous les jeunes.

    L’Ex­press

    Sérieu­se­ment ? Un mois. Déjà qu’un service natio­nal d’un an n’est pas forcé­ment perti­nent, un mois ça n’a juste plus aucun sens…

    Et ça parle d’y faire une remise à niveau scolaire, notam­ment pour l’illet­trisme. Et ça parle d’ai­der à la mixité sociale. Et ça parle de renfor­cer l’adhé­sion à la nation et à la collec­ti­vité. On peut arrê­ter le tir s’il vous plait ?

    L’école étant obli­ga­toire de 6 à 16 ans. 60 000 établis­se­ments, 850 000 ensei­gnants. Que vont donc bien pouvoir ensei­gner les mili­taires qui permette la remise à niveau en un mois après 10 ans d’en­sei­gne­ments par des profes­sion­nels expé­ri­men­tés ?

    L’an­cien service natio­nal avait au mieux su bras­ser diffé­rents milieux sociaux, bien qu’a­vec pas mal de repro­duc­tion. Avec un an de service, l’im­pact sur la mixité sociale de la nation hors des murs mili­taire a été quasi nul. A-t-on vrai­ment là aussi trouvé une formule magique pour prétendre avoir un meilleur effet en un mois alors qu’on prévoit déjà de sépa­rer les 10% les moins lettrés pour une remise à niveau scolaire ?

    J’ai aussi mal à voir en quoi impo­ser la présence et l’obéis­sance par la force pendant un mois va vrai­ment géné­rer une adhé­sion à l’État et à la nation. Mon expé­rience me fait croire qu’on va surtout radi­ca­li­ser les posi­tions. Ceux qui étaient un peu lâchés vont prin­ci­pa­le­ment géné­rer du rejet et un senti­ment d’op­pres­sion. Les autres peuvent se sentir mieux inté­grés, mais avec d’une vision très néga­tive sur ceux qui ne sont pas entrés dans le rang. Un an permet d’at­té­nuer cet effet néga­tif mais c’est impos­sible en un seul mois…

    Cette mesure ne figu­rait pas jusqu’à présent dans son programme.

    On peut croire que l’enjeu est là : Flat­ter les conser­va­teurs et les auto­ri­taires en consi­dé­rant qu’il y a des voix à récu­pé­rer à droite vue la situa­tion de leur candi­dat. Ce ne serait pas très glorieux pour celui qui prétend ne pas faire de promesses de campagne et appor­ter un renou­veau dans la parole poli­tique.

    Le risque c’est que l’in­ten­tion tienne en partie dans le troi­sième point de l’image : « dispo­ser d’une réserve mobi­li­sable en plus de la garde natio­nale. »

    L’Eu­rope s’arme. Le monde se radi­ca­lise et le natio­na­lisme monte rapi­de­ment partout, l’Eu­rope la première. Certains tech­no­crates croient peut-être que l’es­ca­lade à l’ar­me­ment est une bonne idée, voire qu’il faudrait une bonne guerre.

    On l’a déjà vu, et il y a tant de choses qui font repen­ser à l’avant guerre mondiale qu’il ne serait pas éton­nant que ces poli­tiques nous rejouent le même scéna­rio en pensant agir pour le bien de la nation, seuls dans leur micro­cosme.


    Cette idée du service mili­taire est une conne­rie vis-a-vis des objec­tifs présen­tés, mais que peut-on faire ?

    Vous voulez travailler contre l’illet­trisme ?

    Arrê­tez de réduire le nombre d’édu­ca­teurs spécia­li­sés. Embau­chez des ensei­gnants. Permet­tez aux familles non privi­lé­giées d’être là le soir et le week-end autour des enfants pour les accom­pa­gner dans les devoirs. Rédui­sez les effec­tifs par classe ou mieux, ajou­tez un second ensei­gnant par classe.

    On peut aussi favo­ri­ser la diffu­sion gratuite des livres du domaine public ou mettre un ensei­gne­ment continu gratuit. On peut créer des classes spéci­fiques pour ceux qui en ont besoin plutôt que de les porter avec leur tranche d’âge ou de les stig­ma­ti­ser avec des années de retard dans une classe plus jeune.

    Vous voulez favo­ri­ser la mixité ?

    Commen­cez par impo­ser le respect des quotas de loge­ments sociaux, et prin­ci­pa­le­ment dans les villes riches. Impo­sez que les quotas se fassent quar­tiers par quar­tiers plutôt que de relé­guer les plus pauvres dans des ghet­tos en bordure de péri­phé­rique ou d’au­to­route. On peut même imagi­ner que chaque construc­tion neuve de plus de 4 loge­ments inclue une propor­tion de loge­ment sociaux sur place.

    Redo­rez l’école publique pour que les plus aisés ne cherchent plus à la fuir. Non ce n’est pas un hasard s’il y a corré­la­tion avec mes propos plus haut.

    Arrê­tez l’ex­plo­sion des frais sur l’uni­ver­sité. Évitez que les moins aisés aient à travailler en paral­lèle de leurs études. Redo­rez aussi l’uni­ver­sité et ses programmes de recherche pour que les aisés ne fuient pas tous en grandes écoles.

    Vous voulez une cohé­sion natio­nale ?

    Pour rappro­cher le citoyen de l’État, on pour­rait déjà arrê­ter de culpa­bi­li­ser ceux qui sont dans le besoin, finan­ciè­re­ment, humai­ne­ment ou pour leur santé. Arrê­tez de les trai­ter de frau­deurs, d’as­sis­tés, de fainéants, ou de reje­ter leurs cris. Permet­tez aux struc­tures qui ont pour pour but d’ai­der ceux en diffi­culté d’être plus là pour épau­ler et accom­pa­gner que pour culpa­bi­li­ser et contrô­ler.

    Lutte contre la discri­mi­na­tion, arrê­tez de dési­gner l’en­nemi, de monter les uns contre les autres, de segmen­ter et divi­ser en groupes. Redon­nez une vision de progrès social. Quit­tez tous les privi­lèges de fait, redon­nez ses lettres de noblesses à la démo­cra­tie, faites de la poli­tique plutôt du marke­ting.

     

  • Et si je me lançais en indé­pen­dant ?

    En période de chômage entre deux postes, j’ai la créa­tion d’en­tre­prise qui me démange beau­coup.

    Je ne fantasme pas la vie d’in­dé­pen­dant. Ma prio­rité va de loin à la parti­ci­pa­tion à un effort collec­tif dans la durée au sein d’une société.

    L’idée de base c’est d’avoir une acti­vité en atten­dant le poste en CDI qui me fera briller les yeux. Je ne serai pas non plus contre à l’ave­nir avoir un emploi prin­ci­pal aux 4/5ème et une acti­vité d’in­dé­pen­dant en paral­lèle quelques jours par ci par là. J’ai toujours trouvé que ça peut être béné­fique pour se chan­ger les idées, voir d’autres choses, ou modu­ler le volume de travail en fonc­tion de la moti­va­tion.

    * * *

    Le truc c’est que je ne vois pas le risque. Tel que je le comprends, que j’ai ou pas des reve­nus sur l’ac­ti­vité, je peux comp­ter au mini­mum sur le main­tient des indem­ni­tés chômage pendant toute la durée habi­tuelle.

    Si on me fait une belle offre de CDI dans deux mois et que je mets ma boite en sommeil. J’au­rais dépensé quelque chose comme 2 500 € entre les frais d’ou­ver­ture et le comp­table la première année. C’est accep­table et vite remboursé si je fais quand même un peu de pres­ta­tion sur ces deux mois.

    Au pire (ou au mieux, suivant), la belle offre ne vient pas et je mène­rai la barque en indé­pen­dant dans la durée.

    * * *

    Le projet est de créer une SASU et de me rému­né­rer en divi­dendes tant que ce n’est pas une acti­vité prin­ci­pale à plein temps. Il sera temps de bascu­ler en rému­né­ra­tion par salaire si ça devient une acti­vité prin­ci­pale à plein temps.

    Si jamais je dois mettre la struc­ture en sommeil, j’au­rais encore la CFE et le comp­table à payer. La somme des deux ne devrait pas dépas­ser 1 000 ou 2 000 € au grand maxi­mum. Il y a aussi des frais pour clôtu­rer la société. J’ai bon espoir que ça soit du même ordre de gran­deur. Ce n’est pas rien mais ça reste dans des propor­tions raison­nables.

    * * *

    Bref. Sauf si fermer sa société implique des frais très impor­tants, je ne vois pas le risque, ni humain ni finan­cier.

    Ai-je fait une erreur quelque part ?
    Quelqu’un a-t-il déjà parcouru ce chemin ?
    Vous avez des conseils ou retour d’ex­pé­rience ?


    FAQ

    Pourquoi pas Auto-entre­pre­neur ? La fisca­lité est bien plus avan­ta­geuse que celle des divi­dendes d’une SASU mais les règles de cumul avec le Pôle Emploi sont bien moins avan­ta­geuses. Au final j’y perdrais, sans comp­ter que mes frais de dépla­ce­ments Paris-Province seraient soumis à coti­sa­tion.
    Ça aura par contre du sens en acti­vité annexe d’un emploi prin­ci­pal stable. On verra quand j’en serai là.

    Pourquoi pas une EURL ou une SARL ? Fisca­le­ment c’est un peu moins avan­ta­geux que de tirer des divi­dendes d’une SASU et les règles de cumul sont aussi désa­van­ta­geuses que l’auto-entre­pre­neur. Je subi­rai aussi le RSI dans sa tota­lité, et ça j’ai­me­rais éviter.
    Ce serait inté­res­sant fisca­le­ment comme acti­vité prin­ci­pale par rapport à une acti­vité sala­riée en SASU, mais je ne suis pas certain d’avoir envie d’aban­don­ner le régime géné­ral.

    Pourquoi pas du portage sala­rial ? Je connais peu mais j’ai l’im­pres­sion que j’échange les frais de créa­tion + comp­table contre une commis­sion de 6 à 10% sur tout ce que je facture. J’ai peur de la péni­bi­lité quand il faut faire signer les contrats tripar­tites ou pour faire valoir mes frais profes­sion­nels.
    Ce serait un très bon trem­plin pour commen­cer une acti­vité de free­lance avec l’idée de me mettre à mon compte quand ça fonc­tion­nera bien, mais ce n’est pas mon projet. Dans l’idée, je cherche encore un CDI de sala­rié à titre prin­ci­pal.