Auteur/autrice : Éric

  • Cas d’usage de lecteur de flux RSS

    Pour faire suite au billet précé­dent, pour répondre à une ques­tion Twit­ter, voilà ce que j’at­tends de mon lecteur RSS et comment je l’uti­lise. Pour faci­le­ment en discu­ter, j’ai numé­roté les fonc­tions que j’uti­lise ou que j’ai­me­rais voir.

    L’uti­li­sa­tion de base

    Quand j’ai envie j’ouvre Feedly pour voir ce qu’il y a de neuf. J’uti­lise la vue qui me donne la liste de tous les items non lus avec le nom de la source, le titre, et s’il y a de la place les premiers mots du contenu.

    Là je décide ce que je veux lire ou non. J’en sélec­tionne proba­ble­ment bien moins de 10%.

    Parfois je les ouvre parfois direc­te­ment (surtout les bandes dessi­nées, les photos et les billets poli­tiques) mais je peux aussi envoyer le lien dans Pocket pour le lire plus tard. C’est parti­cu­liè­re­ment vrai pour les textes longs ou ceux qui n’ont qu’un extrait dans le flux RSS. C’est aussi fréquent quand je me prépare à une lecture offline (Feedly ne fonc­tion­nant que online). À noter toute­fois que j’en­vois plus de liens vers Pocket que je n’en dépile, donc ce que je ne lis pas immé­dia­te­ment n’est parfois pas lu du tout.

    Je le fais indif­fé­rem­ment sur desk­top ou sur mobile, géné­ra­le­ment de multiples fois par jour. Seule diffé­rence : Sur mobile j’ai tendance à envoyer direc­te­ment dans Fire­fox mobile plutôt que via Pocket. Fire­fox est confi­guré pour juste empi­ler les liens et me les ouvrir comme nouveaux onglets la prochaine fois que je lance le navi­ga­teur.

    Faire ce tri me prend quelques secondes tout au plus et je marque tout comme lu une fois que je suis arrivé à la fin de la liste.

    J’ai donc cinq fonc­tion­na­li­tés indis­pen­sables :

    1. Un accès sur mobile Android et sur laptop Mac OS X, idéa­le­ment un accès web ;
    2. Une vue liste de tous les items non lus, tous flux confon­dus ;
    3. La possi­bi­lité d’en­voyer vers Pocket pour lire plus tard ;
    4. Pouvoir tout marquer comme lu d’un seul coup ;
    5. La synchro­ni­sa­tion des lus et non lus entre les diffé­rents appa­reils (pour Feedly c’est simple vu que toute mani­pu­la­tion est forcé­ment online et synchrone).

    La caté­go­ri­sa­tion

     

    J’ai dans les 600 flux clas­sés dans une dizaine de caté­go­ries. C’est une caté­go­ri­sa­tion floue, pas très stricte, mais ça fait le job. De toutes façons les sources elles-mêmes ne sont pas mono-sujet.

    Je parcours rare­ment les items non lus caté­go­rie par caté­go­rie. Quand cela m’ar­rive c’est quasi­ment soit pour éviter la caté­go­rie « photo » (quand il y a des gens derrière mon écran, parce qu’il y a des corps dénu­dés dans mes flux photo) soit pour éviter la caté­go­rie « bandes dessi­nées » (parce que j’ai une bande passante pour­rie et que je sais que ça va prendre des plombes, si jamais ça charge, et que je risque de marquer l’item comme lu sans avoir pu le lire).

    À l’in­verse, je parcours parfois une seule caté­go­rie suivant mon humeur : « photo », « bandes dessi­nées » ou « dev web » (rare­ment les autres).

    Si j’avais à refaire je rempla­ce­rai tout par moins de cinq caté­go­ries. Plus proba­ble­ment, si j’avais une détec­tion de contenu et la possi­bi­lité de filtrer « unique­ment les conte­nus image/vidéo » et « unique­ment les conte­nus texte » lors de la lecture (6), je ne sais pas si je conti­nue­rais à clas­ser.

    Sauf erreur, même quand il y a un flux par caté­go­rie sur un blog, je ne segmente pas. Je suis le flux complet ou rien du tout.

    L’ajout et le retrait

    En géné­ral quand je rencontre un contenu sympa je vais voir les autres de la même source. Si j’ai un ratio signal/bruit suffi­sant, j’ajoute l’URL à mes flux. La fréquence de publi­ca­tion ne compte pas.

    Si vrai­ment les publi­ca­tions sont trop fréquentes (je parle de dizaines d’items par jour), je reti­re­rai le flux de Feedly dans la semaine. Par contre, pour peu qu’il tienne une semaine, il y restera proba­ble­ment à vie.

    J’uti­lise quasi­ment toujours l’auto-détec­tion du flux RSS (7), c’est à dire que je pose dans mon flux l’adresse du site web et il me propose lui-même les flux corres­pon­dants.

    Par contre je peste contre ces nouveaux services qui ne proposent pas de flux RSS. Face­book et Insta­gram je pense à vous, mais il y en a d’autres. Life­rea a la possi­bi­lité d’exé­cu­ter des scripts pour conver­tir des pages ou des URL en flux RSS au moment de la mise à jour des flux mais ça reste du gros bidouillage qui tâche. J’ai­me­rais que mon lecteur sache iden­ti­fier les quelques services ultra-connus qui sont dans ce cas et qu’il s’en occupe tout seul (8), quitte à passer par un service tiers pour ça.

    J’ai encore plein de flux qui ne publient quasi­ment plus rien, voire plus rien du tout. Je garde quand même parce que ça ne me coûte rien, et on en voit parfois qui revienne des années après. À chaque fois je me féli­cite de ne pas avoir fait le ménage.

    Je n’ajoute que très rare­ment les RSS qui agrègent plusieurs blogs sur un même sujet. Je me retrouve avec des doublons ou dans l’im­pos­si­bi­lité de faire la sélec­tion. J’im­porte en géné­ral moi-même l’OPML. Je regrette d’ailleurs que Feedly ne soit pas capable de surveiller un OPML en ligne pour me propo­ser les nouveaux flux qui y sont ajou­tés, voire pour les suivre auto­ma­tique­ment (9).

    Petite parti­cu­la­rité, quand je commente un billet ou que les commen­taires m’in­té­ressent et que le blog le permet, j’ajoute parfois le flux des commen­taires du billet (mais celui du billet, pas celui de tous les commen­taires du blog, qui est lui tota­le­ment inutile). Ça existe au moins sous Dotclear et Word­press mais tous les thèmes ne mettent pas le lien dans la page. Fran­che­ment c’est super pratique et j’en veux à ceux qui ne le proposent pas ou qui ne présentent pas ce flux (Medium je pense à toi).

     

     

    Ce qu’il me manque

    Essen­tiel­le­ment sur Feedly il me manque une lecture hors-ligne sur mon mobile (avec bien entendu une synchro­ni­sa­tion au retour de la connexion)(10). Dans l’idéal ça veut dire récu­pé­rer hors ligne aussi les images voire les vidéos, et pourquoi pas la page web liée quand le flux ne présente que des extraits (11).

    Je ne l’uti­lise pas parce que c’est payant sous Feedly et que ça me semble cher pour ce que j’en ferais, mais j’ai­me­rais bien pouvoir faire des recherches dans mes flux pour retrou­ver un lien qui est passé la veille ou même plusieurs mois avant (12). Ça veut dire recher­cher sur le contenu (pas que le titre) et pouvoir ajou­ter des filtres pour la période de publi­ca­tion.

    Si j’étais fou, j’ai­me­rais bien que le lecteur RSS iden­ti­fie tout seul les flux ou les items que j’ai tendance à ouvrir ou ne pas ouvrir, pour me mettre les plus inté­res­sant en haut de liste, voire me propo­ser de suppri­mer les flux pour lesquels je n’ouvre jamais rien (13). Pour que ça fonc­tionne il faut toute­fois qu’il repère quand j’ajoute le lien à Pocket et pas unique­ment quand j’ouvre l’item direc­te­ment.

    Voilà pour la lecture RSS, qui reste mon outil prin­ci­pal. N’hé­si­tez pas à propo­ser mieux que Feedly pour mon usage, je l’uti­lise un peu par défaut et faute d’avoir cher­ché mieux. Si j’ai le courage je fais un billet simi­laire pour Pocket et peut-être un pour Twit­ter, histoire que je fasse un panel complet des mes outils de lecture.

    Et vous ? vous utili­sez comment vos RSS ?

  • Blogs et RSS, je sais que ça fait vieux jeu mais…

    Je suis beau­coup Twit­ter mais j’uti­lise ce réseau et les autres comme de la discus­sion de café. Il y a beau­coup de bruit et des discus­sions qu’on oubliera pour la plupart du temps le lende­main. Parfois ça peut être très inté­res­sant mais un lien vers un contenu perti­nent risque aussi d’être oublié ou de simple­ment être noyé dans la masse.

    Je sais que ça fait vieux jeu mais les blogs et les flux RSS restent ma source de veille prin­ci­pale. Je ne vois juste pas comment faire autre­ment. J’ai à peine moins de 600 flux suivis et j’en ajoute encore très régu­liè­re­ment. Certains poussent 10 ou 20 liens par jour, d’autres 1 lien tous les 3 mois. S’il y a aussi beau­coup de bruit là dedans, la propor­tion de conte­nus inté­res­sants reste assez élevé.

    Dans la jour­née je peux regar­der les nouveaux conte­nus encore non lus, faire un tri rapide en fonc­tion de la source, du sujet et du titre. Parfois je lis direc­te­ment, parfois j’em­pile le lien dans Pocket pour lire plus tard. Au final j’en lis certai­ne­ment moins de 10% mais le tri lui-même me prend proba­ble­ment à peine une seconde par lien.

    La seule chose que j’ai retiré de ces flux RSS, ce sont les sources d’ac­tua­lité presse. L’étape de sélec­tion est bien plus diffi­cile à faire et les flux sont de toutes façons toujours tronqués, ajou­tant un frein supplé­men­taire. Je n’ai gardé que Media­part mais je peste contre leurs flux tronqués.


    Si vous faites du déve­lop­pe­ment web et que vous ne savez pas par où commen­cer, vous pouvez déjà regar­der la liste des blogs d’équipe tech que de bonnes volon­tés ont bien voulu complé­ter.

  • E0, le retour du fils de la vengeance

    Je suis content de voir qu’on parle toujours d’un éven­tuel reboot de cette montagne de spéci­fi­ca­tions EPUB. C’est à la fois super complexe et pas mal contraint. Plus on avance plus on ajoute des options et des spécia­li­sa­tions pour des usages, et plus on s’en­fonce dans des matrices de compa­ti­bi­lité entre les conte­nus et les lecteurs.

    Ça ne peut qu’ex­plo­ser et je n’ai pas vu en quoi cette surs­pé­ci­fi­ca­tion de comment coder les conte­nus appor­tait une valeur signi­fi­ca­tive par rapport à ce qu’on fait déjà sur le web.

    Bref, Daniel remet ça sur la table, et je le trouve modéré sur les problèmes d’EPUB. Je suis certain qu’il aurait pu mettre des listes 3 ou 4 fois plus longues s’il en avait envie.


    Quelques commen­taires à chaud sur la seconde partie. Mis à part le dernier, c’est essen­tiel­le­ment reti­rer des contraintes ou simpli­fier.

    (2.2, 4) J’au­rais retiré le spine, qui fait doublon avec les rel=prev/next. Dans les cas d’usage que je vois, le moteur de lecture a surtout besoin d’avan­cer ou recu­ler séquen­tiel­le­ment. Si un spine peut être utile, il n’est en rien indis­pen­sable et pour­rait être recréé par une analyse rapide si vrai­ment néces­saire.

    (2.3) Je rendrais option­nelle la TOC. Là aussi, elle me parait perti­nente et utile dans la plupart des usages mais je ne vois pas pourquoi elle serait indis­pen­sable au bon fonc­tion­ne­ment de la lecture ou du moteur de lecture. Si elle est absen­te… et bien il n’y en a pas.

    (2._) À l’in­verse, j’au­rais bien aimé un moyen d’ex­ter­na­li­ser les diffé­rentes <nav> propo­sées, ainsi que le bloc de méta­don­nées. L’idée c’est de pouvoir faire réfé­rence à un fichier séparé via un <link rel=toc href=toc.html> plutôt que l’em­barquer direc­te­ment dans le contenu du fichier de navi­ga­tion.

    Je vois d’ailleurs un vrai bonus sur le fait d’uti­li­ser un <link rel> déjà exis­tant. Je n’ai pas l’im­pres­sion que ça coûte­rait cher à un éven­tuel moteur de lecture que de le permettre, mais ça libè­re­rait les auteurs sur comment ils veulent présen­ter les conte­nus.

    Tel quel si je veux montrer la TOC à la fin du docu­ment et pas en début de lecture, il faudrait sinon que je la cache en CSS dans le docu­ment de navi­ga­tion puis que la doublonne dans un fichier de contenu tiers.

    (2.1) Je rendrais même option­nel le bloc de méta­don­nées et le <header> asso­cié en le rendant juste recom­mandé. La seule méta­don­née essen­tielle étant le titre, déjà présent dans la balise <title>. Tout requis supplé­men­taire est un frein à la publi­ca­tion dont je ne vois pas le béné­fice.

    Enten­dons-nous bien, j’ai envie de mili­ter pour des blocs de méta­don­nées ultra-complets, plus que les EPUB actuels. Je ne vois cepen­dant simple­ment pas de béné­fice à refu­ser une publi­ca­tion à laquelle il n’y a pas d’au­teur indiqué, ou à laquelle il manque une autre méta­don­née que le titre.

    (2.1) Toujours pour le bloc de méta­don­nées, je ne comprends pas pourquoi impo­ser l’at­tri­but vocab. J’ai l’im­pres­sion d’une recom­man­da­tion de forme inutile pour ce http://www.idpf.org/2007/opf. On le mettra si on en a besoin pour du RDFa, et sinon on s’en passera très bien.

    Je comprends d’au­tant moins qu’à l’in­verse l’exemple utilise du Dublin Core sans expli­ci­ter l’adresse du préfixe dc. Je n’ai rien contre les conven­tions simples, mais dans ce cas allons-y jusqu’au bout.

    (_._) Plus géné­ra­le­ment je suis dubi­ta­tif sur l’in­té­rêt d’im­po­ser quoi que ce soit d’autre que le nom du fichier de navi­ga­tion qui empê­che­rait de simple­ment zipper un fichier html ou une collec­tion de fichiers html déjà exis­tants.

    (2.1) Je suis dubi­ta­tif sur la préco­ni­sa­tion de RDFa pour les méta­don­nées. Je suis person­nel­le­ment revenu des formats qui mélangent données et méta­don­nées. C’est une contrainte pour l’au­teur alors que la valeur ajou­tée reste à démon­trer. RDFa lui-même n’est pas la syntaxe qui a le mieux pris sur le web pour l’ins­tant. Pour ces deux raisons, propo­ser JSON-LD m’au­rait semblé plus perti­nent.

    J’avoue cepen­dant qu’on peut faire des guerres de clocher pendant des années sur ces ques­tions et RDFa ne me semble pas un mauvais choix non plus.

    (2._) Je suis dubi­ta­tif sur l’uti­li­sa­tion des attri­buts id pour diffé­ren­cier les diffé­rentes sections de navi­ga­tion. L’at­tri­but role me semble plus adapté quand c’est possible. L’exemple en 2.6 montre d’ailleurs un role=doc-toc.

    C’est encore plus vrai si de toutes façons on impose RDFa dans le docu­ment. La complexité étant déjà présente, autant l’uti­li­ser. À défaut, j’au­rais même préféré un attri­but data-.

    (2.1) Je suis gêné par l’obli­ga­tion d’avoir une balise <title> et une méta­don­née dc:title iden­tiques. Je n’aime pas les doublons et donc un seul des deux devrait être reconnu comme norma­tif (et malheu­reu­se­ment l’obli­ga­tion pour les méta­don­nées d’être dans un <header> m’em­pê­chera d’uti­li­ser le dc:title direc­te­ment sur le <title>).

    C’est d’au­tant plus vrai qu’il peut y avoir des diffé­rence entre le titre présenté à l’uti­li­sa­teur et celui dans les méta­don­nées. Le cas d’usage le plus clas­sique que j’ai vu est la gestion des tomes et des séries. Dans les méta­don­nées je code ce qu’est le titre de la publi­ca­tion et sa série, son tome, sa collec­tion, etc. À l’uti­li­sa­teur, partout où doit appa­raitre le titre, je vais par contre éviter de me repo­ser sur le logi­ciel de lecture pour savoir s’il doit ou non préfixer/complé­ter par la série ou par la collec­tion. Je vais manuel­le­ment mettre un titre utili­sa­teur « Ma série : Mon titre » ou « Mon titre – Ma série ».

    Je sais qu’on ne se contente pas que des livres mais le cas d’usage est telle­ment fréquent et pose telle­ment de problèmes dans les bases de données biblio­gra­phiques exis­tantes que ça serait dommage de s’en passer.

    (1.0) Je ne vois pas l’in­té­rêt d’im­po­ser l’ex­ten­sion e0. Indiquer l’ex­ten­sion cano­nique est une bonne chose mais l’im­po­ser risque d’ame­ner des lecteurs qui n’ac­cep­te­ront que celle-ci, alors que la spéci­fi­ca­tion e0 telle quelle pour­rait permettre de lire une quan­tité impres­sion­nante d’ar­chives zip déjà exis­tantes qui commencent par un index.html.

    (_._) Même si on ne se limite pas aux livres, le cas d’usage étant telle­ment courant, j’au­rais aimé qu’on recom­mande une manière de faire réfé­rence à une image de couver­ture, proba­ble­ment avec un <meta> ou un <link> vu que le codage offi­ciel EPUB3 ne sera pas valable ici.

  • Les meilleurs commen­taires ne s’écrivent pas

    Les meilleurs commen­taires sont ceux que l’on n’a pas besoin d’écrire.

    Lorsque l’on a besoin d’écrire un commen­taire, le plus souvent, c’est que notre code n’est pas aussi clair et propre qu’il devrait l’être.

    Je suis bien d’ac­cord avec la cita­tion du dessus, mais elle n’im­plique aucu­ne­ment ce qui suit.

    Damned, un déve­lop­peur faisant une telle faute logique ? On devrait savoir que les rela­tions de cause et consé­quence ne s’in­versent pas. Si les meilleurs commen­taires sont ceux qu’on n’a pas besoin d’écrire, personne n’a dit qu’on ne devrait pas écrire les commen­taires !

    function main() {  
      let imageName = 'test.png'
    
      // Get the extension off the image filename  
      let pieces = imageName.split('.')
      let extension = pieces.pop()
    }
    

    […] ça ressemble beau­coup trop à une excuse : « Mon code est moche / compliqué mais c’est pas grave je vais l’ex­pliquer dans un commen­taire » au lieu de le nettoyer.

    Donc oui, ce commen­taire est à peu près inutile. S’il le devient c’est que le code est proba­ble­ment inuti­le­ment complexe et pour­rait être amélio­rer avec l’uti­li­sa­tion de fonc­tions tierces bien nommées.

    Si effec­ti­ve­ment vous commen­tez ainsi (pas de honte, ça arrive à tous), ça ne sert à rien.

    Par contre, un commen­taire qui dit pourquoi vous avez besoin de l’ex­ten­sion ça ne serait pas forcé­ment du luxe. Peut-être que ce commen­taire manquant me permet­trait de savoir si le compor­te­ment face à un fichier « .test.png » est une anoma­lie ou est volon­taire. Là je suis bien à mal de savoir sans lire tout le code source en détail pour cher­cher l’in­ten­tion du déve­lop­peur.

    Bref, si vous croyez qu’un code source clair remplace les commen­taires, c’est que vous n’avez pas encore compris ce qu’il faut écrire dans les commen­taires.

    /**
     * Get the extension of the file
     * 
     * @param {string} filename - The filename
     * @return {string} the extension of the file  
     */
    function getFileExtension(filename) {  
      let pieces = imageName.split('.')
      return pieces.pop()
    }

    Dites moi qu’il y a une infor­ma­tion dans ce commen­taire que vous n’aviez pas en lisant le code !

    Non. Par contre dans un IDE évolué, ce type de code me permet d’avoir confir­ma­tion du rôle de la fonc­tion quand je la tape ou quand je la lis plutôt que de devoir m’in­ter­rompre pour aller ouvrir le fichier corres­pon­dant et lire tout le code source. D’au­tant que là ce sont deux lignes mais parfois, même si c’est clair, c’est quand même plus long à lire.

    C’est aussi avec les commen­taires de @ que l’IDE me donnera le rôle des diffé­rents para­mètres. Oui, le plus souvent ils devraient être évident mais est-ce toujours le cas ? Grâce à ce jsdoc je saurais sans ouvrir la fonc­tion que je dois y rensei­gner un nom de fichier et pas un chemin complet. Bien m’en a pris parce que « ./test.png » aurait provoqué de jolies erreurs à l’exé­cu­tion de mon programme. Je saurai aussi si j’ai ou pas un argu­ment option­nel et pourquoi.

    Toujours avec un outillage évolué, la mention du string permet­tra d’iden­ti­fier des erreurs de typage malen­con­treuses. Ça pour­rait être dans le proto­type de la fonc­tion avec flow ou ici dans le commen­taire, peu importe, seule la syntaxe diffère.

    Main­te­nant même ici, le problème n’est pas avec le commen­taire mais avec ce qu’il dit. Ça n’au­rait pas été du luxe que la fonc­tion décrive que ce qu’elle consi­dère être une exten­sion dans le cas d’un « test.tar.gz ».

    Là où le code est propre le commen­taires ne sera qu’une redon­dance sans grand inté­rêt que le cerveau appren­dra vite à igno­rer.

    Et si c’était le contenu des commen­taires qu’il fallait remettre en cause et pas leur présence ?

    Sinon oui, je règle mes outils pour que les commen­taires s’af­fichent en gris clair. Pas qu’ils soient sans inté­rêt mais parce que j’ai deux niveaux de lecture suivant que je travaille le corps de la fonc­tion (et là je veux igno­rer les commen­taires) ou que je l’étu­die la première fois.

    Le seul problème que je rencontre aujourd’­hui se produit dans le cadre de project avec une docu­men­ta­tion publique auto-géné­rée. Comment éviter la redon­dance tout en faisant en sorte que la docu­men­ta­tion géné­rée à partir de mes commen­taires soit complète.

    Si la docu­men­ta­tion géné­rée pour les déve­lop­peurs a besoin des commen­taires, c’est que peut-être l’as­ser­tion comme quoi le code est aussi simple et effi­cace à lire que les commen­tai­res… est peut-être fausse. Je dis ça je dis rien.

  • C’est quoi un revenu de base pour vous ?

    J’ai vu énor­mé­ment de visions diffé­rentes du revenu de base. Puis-je vous deman­der de passer quelques minutes sur ce formu­laire pour me dire ce que ça veut dire pour vous ?

    Si vous lais­sez les cases libres de la fin, ça ne devrait pas prendre plus de 2 ou 3 minutes.

    Merci à vous

    Bien entendu, je parta­ge­rai les résul­tats.


    Après 78 réponses, un petit point :

    Si je prends le cas majo­ri­taire aujourd’­hui, on a un revenu de base, qui concerne l’en­semble de la popu­la­tion (enfant compris), d’un montant proche du seuil de pauvreté à 60% (envi­ron 1000€ aujourd’­hui), mis en place d’abord comme une alter­na­tive à l’em­ploi suite à la robo­ti­sa­tion mais aussi pour retrou­ver du travail choisi.

    Ce revenu rempla­ce­rait quasi­ment toutes les pres­ta­tions sauf les allo­ca­tions de situa­tion spéci­fique et de handi­cap. Il vien­drait en plus de la sécu­rité sociale et ne remet­trait pas en cause l’édu­ca­tion gratuite.

    * * * retraite et chômage

    J’avoue que je suis très surpris de voir que pour vous ce revenu remet en cause l’as­su­rance chômage (par 73%) et l’as­su­rance retraite (par 52%).

    Une fois reti­rés les mini­mum sociaux, ce sont juste­ment d’abord des systèmes d’as­su­rance et pas de répar­ti­tion des richesses.

    Je ne vois pas par exemple en quoi le revenu de base rempla­ce­rait le chômage pour celui qui perd un emploi avec son crédit à payer, ni pourquoi il ne pour­rait pas coti­ser pour le cas où il serait plus tard trop vieux pour travailler.

    Tout au plus on pour­rait rendre ces deux systèmes complè­te­ment privés à partir du moment où on n’y assure plus les minima sociaux, mais je ne vois pas ce qu’on aurait à y gagner. Au contraire, que quelqu’un se retrouve trop endetté à cause d’un acci­dent de vie sans assu­rance ne me parait pas forcé­ment posi­tif pour l’éco­no­mie et donc la collec­ti­vité.

    Bref, pour moi on ne touchait pas à l’as­su­rance chômage et l’as­su­rance retraite. On pouvait juste en reti­rer les mini­mums vu qu’ils seront gérés par le revenu de base, et éven­tuel­le­ment réduire légè­re­ment les pres­ta­tions pour en assu­rer l’équi­libre (la dimi­nu­tion sera moins visible parce qu’il y aura le montant du revenu de base qui lui ne bougera pas).

    * * * sécu­rité sociale et handi­cap

    Je suis aussi très surpris par la remise en cause de la sécu­rité sociale par plus de 10% des répon­dants. On voit qu’il y a bien deux concep­tions du revenu de base : Celle qui vise un objec­tif social et celle qui vise un objec­tif liber­taire. Avec la seconde on paye un forfait et on se dégage de toute entraide ensuite. Tant pis pour lui si quelqu’un se retrouve plus atteint par des problèmes de santé.

    C’est d’au­tant plus dommage qu’on sait désor­mais très bien que si les gens freinent leur accès aux soins en amont, on aura plus de cas graves en aval et ça finira par coûter plus cher à tout le monde.

    Les propo­si­tions libé­rales de sépa­ra­tion des pres­ta­tions santé entre les atteintes légères et les cas vitaux sont extrê­me­ment nocives. Non seule­ment elles encou­ragent les moins aisés à vivre en moins bonne santé de façon conti­nue, mais elles finissent pas coûter plus cher à tout le monde à la fin (sauf à refu­ser la soli­da­rité sur les cas graves mais quasi­ment personne ne le souhaite).

    Même chose pour l’al­lo­ca­tion handi­cap, que le revenu de base rempla­ce­rait pour presque 20% des répon­dants. Si vous ne pouvez pas marcher, à vous de vivre avec la même chose que les autres, sans aide. C’est vrai­ment une réponse à laquelle je ne m’at­ten­dais pas et qui me fait mal au cœur.

    De manière logique toute­fois, ceux qui souhaitent rempla­cer la sécu­rité sociale ou les allo­ca­tions handi­cap ont plutôt eu tendance à choi­sir un montant plus élevé que les autres (mais pas tous, il y a quand même quelqu’un pour choi­sir un seuil de pauvreté à 50% et y rempla­cer toutes les pres­ta­tions, y compris les soins vitaux et handi­caps).

    * * * montants

    Les montants sont très divers mais plutôt plus élevés que je ne m’y atten­dais (logique aussi, vu que vous rempla­cez souvent la retraite et le chômage alors que j’y voyais un complé­ment).

    Ça se divise essen­tiel­le­ment entre le seuil de pauvreté à 50%, celui à 60% et le smic. Je pensais avoir pas mal de réponses pour des montants sous le RSA mais ça a été anec­do­tique. Il y a par contre un petit groupe signi­fi­ca­tif qui envi­sage un revenu supé­rieur au smic actuel. Je ne m’y atten­dais pas.

    Après on a des extrêmes : de celui qui souhaite un revenu d’aide à 300 € qui remplace et les minima sociaux (qui sont actuel­le­ment à 500 €), à celui qui souhaite un revenu au moins au smic mais qui s’ajoute à toutes les pres­ta­tions sans en rempla­cer.

    * * * visions

    J’en retiens quand même qu’il y a pas mal de visions très diffé­rentes derrière le revenu de base, certaines avec une visée soli­daire, certaines sur le fonc­tion­ne­ment de l’em­ploi et du travail, et certaines avec une visée liber­taire.

    Il me parait juste essen­tiel de parler d’abord du modèle de société avant de cher­cher les détails de finan­ce­ment et de montant. Savoir ce qu’on remplace comme pres­ta­tion est une première grille de lecture mais il faut aller plus loin.

    * * * liens

    Pour ceux que ça inté­resse, on m’a glissé deux fois deux liens comme réfé­rence :

  • Benoit Hamon : Mon projet de #Reve­nuU­ni­ver­sel présenté en quelques minutes et en vidéo

    Benoit Hamon parle 3 minutes pour expliquer son revenu de base. Je retrouve ce que j’ai appris : On se concentre sur ce qu’on veut faire et pourquoi, sur la direc­tion à prendre. Ensuite on avance pas à pas par prio­ri­tés sans cher­cher à avoir la solu­tion parfaite et complète. Bref, j’aime plutôt ce que j’en­tends.

    Il me reste le même problème qu’à chaque fois qu’on parle de revenu de base. Si on ne dit pas ce qu’il remplace, on peut parler de tout et son contraire.

    Ici Benoit Hamon remplace au moins le RSA, mais après ?


    Chacun a sa concep­tion du revenu de base (et autant de déno­mi­na­tions).

    Tout à ma gauche il y a ceux qui veulent simple­ment ajou­ter un revenu fixe à tout le monde, en complé­ment et sans toucher à ce qui existe déjà. L’euro-franc de Nouvelle Donne était de cette philo­so­phie.

    Tout à ma droite il y a la vision liber­taire où la collec­ti­vité ne subven­tionne ni ne finance presque plus rien et où le revenu fixe permet de vivre mais aussi de payer sa propre assu­rance santé, sa retraite, l’édu­ca­tion des enfants, les périodes de chômage, etc. Sans le dire, c’est plus ou moins la fin de tout service public non réga­lien (et même ceux-ci, on pour­rait en payer les inter­ven­tions).

    Et bien sûr il y a toute une grada­tion entre ces deux extrêmes.

    En géné­ral à gauche on remplace les mini­mums sociaux (RSA et mini­mum vieillesse par exemple) mais on garde une liberté d’ac­tion pour faire de la redis­tri­bu­tion ou de la poli­tique via par exemple les allo­ca­tions loge­ment et les allo­ca­tions fami­liales. Retraite, chômage ou sécu­rité sociale ne sont pas touchés.

    En géné­ral à droite on remplace aussi toutes les allo­ca­tions sociales (allo­ca­tions fami­liales, bourses et allo­ca­tion de rentrée scolaire, prime d’ac­ti­vité). On réduit le chômage et/ou les retraites du montant du revenu de base et on limite la sécu­rité sociale aux cas les plus graves. Je crois avoir toujours vu sanc­tua­ri­sées les indem­ni­tés spéci­fiques comme les allo­ca­tions handi­ca­pés.


    Où est-ce que se situe Benoit Hamon ? Proba­ble­ment dans la vision modé­rée à gauche. Consi­dé­rant le montant qu’il envi­sage et qu’il voit un premier palier avec une condi­tion de ressources, je ne crois pas qu’il envi­sage une remise en cause des allo­ca­tions loge­ment, fami­liales et éduca­tion si le revenu touche aussi les enfants.

    Le problème c’est qu’il ne le dit pas, ou du moins je n’ai pas trouvé la réponse sur son site.

  • Un plan de reva­lo­ri­sa­tion des salaires dans l’en­sei­gne­ment supé­rieur et la recherche

    Au premier éche­lon, un maître de confé­rences touchera 2 208 euros bruts mensuels, contre 2 115 euros actuel­le­ment.

    Soit moins de 4,5% d’aug­men­ta­tion, avec une mise en œuvre progres­sive sur 3 ans, donc quelque chose comme 1,5% d’aug­men­ta­tion annuelle au même éche­lon.

    « Après au mini­mum huit ans d’études pour décro­cher un docto­rat, plusieurs années en contrat de post-doc et un parcours du combat­tant pour trou­ver un poste, avec une carrière qui ne débute donc pas avant 32 ou 33 ans, le métier ne risque pas de retrou­ver l’at­trac­ti­vité dont il a besoin », déplore Franck Loureiro

    Le Monde

    Tu m’éton­nes… c’est moins que ce à quoi peut prétendre un jeune sans expé­rience de 23 ans avec les 5 ans d’études post-bac de son master. Ici ils ont une exper­tise sanc­tion­née par un docto­rat et plusieurs années d’ex­pé­riences.

    Mais après on va s’éton­ner du niveau de nos univer­si­tés et le prendre comme prétexte pour décons­truire l’ac­cès aux études supé­rieures.

  • Des putains de gestion­naires

    Quand un poli­tique répond « on ne peut pas, c’est trop cher », il se fout de notre gueule. Désolé du langage mais j’ai fait pire dans le titre.

    Éven­tuel­le­ment « on ne veut pas, parce que c’est trop cher » mais ça n’a plus rien à voir. Ça n’a plus rien à voir parce que la discus­sion se déplace du « est-ce qu’on a les sous ? » à « que veut-on ? ».

    Là ça devient inté­res­sant. Ça implique qu’on se pose la ques­tion de ce qu’on veut au lieu de se résoudre à ce qu’on nous décrit comme la seule solu­tion possible. On commence à discu­ter de modèle de société et de la direc­tion qu’on souhaite prendre au lieu de se concen­trer sur la faisa­bi­lité de l’objec­tif dès aujourd’­hui.

    À croire qu’on n’a jamais le choix, que toutes les déci­sions sont dictées par la situa­tion, qu’on ne peut pas, on finit par ne plus faire que de la gestion de crise. Ça ne vous rappelle rien ? Nos poli­tiques sont deve­nus des putains de gestion­naires qui n’in­ter­viennent qu’en urgence avec le mot d’ordre « nous n’avons pas d’autre choix que… ». Ce n’est pas qu’ils ne peuvent pas, c’est qu’ils n’osent pas, ou veulent restreindre le sujet à une absence de choix.

    Or nous avons le choix. Nous avons toujours le choix. Parfois certains choix demandent de chan­ger des choses en profon­deur, ou de renon­cer à d’autres. Parfois ce sont des mauvais choix, mais centrer le débat sur ce qu’on croit pouvoir faire sans rien remettre en cause c’est aban­don­ner la poli­tique, ni plus, ni moins.

    Même quand on vous dit « ça coûte trois fois le budget de l’État » la réponse n’est pas « on ne peut pas » mais « est-ce qu’on veut aller dans cette direc­tion ? ». Si oui alors on trou­vera un moyen. Peut-être sera-ce de tripler le budget de l’État. Peut-être qu’on trou­vera autre chose. Peut-être que nous renon­ce­rons parce que ça nous coûte trop cher par rapport à ce qu’on en attend, mais au moins on se sera posé la bonne ques­tion.


    Ne lais­sez pas nos poli­tiques deve­nir de simples gestion­naires écono­miques. À défaut on va finir par faire passer l’iner­tie écono­mique des entre­prises devant l’amé­lio­ra­tion de l’hu­ma­nité, par dire que payer les femmes comme les hommes serait insou­te­nable pour les entre­prises, et ne voir personne autour s’en offusquer.

    Souve­nez-vous. La sécu­rité sociale, les retraites, l’in­ter­dic­tion du travail des enfants, le temps de travail à 39h puis 35h, les congés payés… tout ça était « impos­sible écono­mique­ment, ça serait trop cher ».

  • « la moitié de l’abon­ne­ment de trans­port »

    Je n’en peux plus des « aven­ture extra­or­di­naire », « on boit des bières » et autres « on est en méthodes agiles ». C’est creux au point où n’im­porte quel écureuil norma­le­ment consti­tué cher­che­rait à y stocker ses réserves de noisettes pour l’hi­ver.

    Le pire est le « on rembourse la moitié de votre abon­ne­ment de trans­port ». Presque élimi­na­toire. Si respec­ter le mini­mum légal est vu comme un avan­tage propre à être mentionné, je ne suis pas certain d’avoir envie d’en­tendre le reste. Et puis bon… un avan­tage pure­ment finan­cier qui repré­sente au mieux 1% d’une rému­né­ra­tion qui reste de toutes façons encore à négo­cier, ça ne risque pas de faire pencher la balance.

    Sérieu­se­ment, n’avez-vous vrai­ment rien de mieux à mettre en avant ? Est-ce vrai­ment tout ce que vous pouvez dire sur l’en­vi­ron­ne­ment et les condi­tions de travail ?

    * * *

    J’au­rais aimé savoir comment s’or­ga­nise le travail, qui compose l’équipe, comment sont déci­dés les projets et comment sont prises les déci­sions, quelle liberté et quelle auto­no­mie j’au­rai dans mon travail, si on fera confiance à mon exper­tise, si on me lais­sera expé­ri­men­ter, comment sont poli­cées les rela­tions humai­nes…

    J’au­rais aussi aimé savoir quelles seront les exper­tises autour de moi, qui m’ac­com­pa­gnera pour me faire progres­ser, ce qui est prévu pour me faire évoluer dans mes attri­bu­tions, dans mes connais­sances ou sur moi-même.

    J’au­rais aimé en savoir plus sur les locaux et leur agen­ce­ment, sur les condi­tions de travail, sur le maté­riel qui me sera attri­bué.

    J’au­rais parti­cu­liè­re­ment aimé – mais là j’en demande beau­coup – avoir une vue sur les valeurs profondes de la boite et de ses diri­geants. Pas les clas­siques mots marke­ting, mais sur ces valeurs que lesquelles reposent les choix et les arbi­trages quand il faut renon­cer à quelque chose.

    * * *

    Ça tombe sous le sens mais c’est plus rare que les pics de pollu­tion en ce moment : J’au­rais bien entendu aimé avoir aussi un ordre d’idée de la rému­né­ra­tion réel­le­ment envi­sa­gée. C’est parti­cu­liè­re­ment vrai si vous n’avez rien d’autre à mettre en avant par rapport aux autres entre­prises de votre écosys­tème.

    Je sais que c’est diffi­cile, que ça dépend des gens. À défaut vous pouvez faire encore mieux :  Indiquer les rému­né­ra­tions moyenne pour diffé­rents postes/expé­rience dans l’en­tre­prise. Pour le même prix vous montrez que votre poli­tique de rému­né­ra­tion ne cache pas de problème honteux.

    * * *

    Oh, et pendant que j’y suis, si vous recher­chez quelqu’un avec plus de deux ans d’ex­pé­rience et qu’il n’y a pas de règle­men­ta­tion spéci­fique le rendant néces­saire, reti­rez donc cette case qui parle de pré-requis de diplômes ou d’école. Ça n’a juste aucun sens.

  • [Lecture] The Real Name Fallacy

    Not only would remo­ving anony­mity fail to consis­tently improve online commu­nity beha­vior – forcing real names in online commu­ni­ties could also increase discri­mi­na­tion and worsen harass­ment.

    The Coral Project (Mozilla)