« Payer plus les politiques pour qu’ils ne fraudent pas » – Alain Minc, soutien d’@EmmanuelMacron #enmarche https://t.co/2rxxQTTla8 pic.twitter.com/QcWs44vnQB
— L’Humour de Droite (@humourdedroite) 4 février 2017
Dire ça c’est un peu accepter que les gens fraudent pour se rembourser du salaire qu’ils pensent devoir avoir. C’est juste inacceptable et que ce type de réflexion soit répandue dans l’écosystème politique en dit long sur la corruption en France.
Maintenant j’espère tout de même qu’un jour l’emploi public rémunérera mieux que le privé, avec de meilleures conditions, que la concurrence sera rude pour y accéder et que ce sera la filière d’élite, que les meilleurs seront au service de la nation.
On en est loin. On fait même exactement l’opposé. Les conditions dans l’éducation, dans les hôpitaux, dans la police ou dans la justice sont indignes et ne seraient d’ailleurs même pas légales dans le privé. Ne parlons pas des rémunérations.
À force d’économies, d’allègements d’impôts, de jalousie du statut de fonctionnaire, de volonté de faire payer ceux qui dirigent, on se tire une balle dans le pieds. On renforce un modèle social complètement idiot.
Alors non, au regard des rémunérations des gens extrêmement compétents dans le privé, il ne serait pas inapproprié de relever sérieusement les indemnités de certains élus, dont les députés. En échange par contre les frais doivent être justifiés, l’utilisation des crédits doit être contrôlée, le temps doit être dédié au mandat et non au parti ou à la carrière et à la réélection.
Si on réforme vraiment tout ce qu’il y a autour, une indemnité de base à 10_000 euros suivie de crédits qui permettent d’engager les meilleurs juristes et de faire du travail de fond ne me choquera absolument pas.
Ça n’empêchera pas les malhonnêtes de continuer à abuser du système, mais ça attirera aussi d’autres personnes.
Par contre qu’on ne s’arrête pas aux politiques, parce que ce sont loin d’être les cas les plus litigieux dans ceux rémunérés au service de l’État.
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