Auteur/autrice : Éric

  • Les offres raison­nables

    Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi les immondes assis­tés chômeurs ont l’im­pres­sion que le Pôle Emploi les enfonce plus que ne les aide…

    Donc voilà, je cherche depuis peu un poste de direc­teur tech­nique auprès d’équipes de déve­lop­peurs et respon­sables produit web. Je suis embarqué pour peut-être créer ma propre struc­ture.

    Ça vous rappelle quelque chose le prin­cipe de « deux refus maxi­mum d’une offre raison­nable avant ce couper les allo­ca­tions » ? On me demande aujourd’­hui de justi­fier mon refus pour une offre.

    Voilà l’offre : Malgré le titre pompeux de « Direc­teur des systèmes d’in­for­ma­tion », il s’agit d’un poste de tech­ni­cien pour gérer l’IT de la petite mairie locale, deman­dant 2 ans d’ex­pé­rience à ce poste, pour un CDD de 3 mois avec 1h30 de travail 4 jours par semaine, vacances scolaires exclues, le tout dans un autre dépar­te­ment que le mien.

    Même finan­ciè­re­ment j’en aurais pour un peu moins de 1h de route et auto­route aller-retour. Je doute que ce soit payé beau­coup plus que le SMIC. Entre l’es­sence et les péages, cette histoire devrait au final me rendre béné­fi­ciaire d’un royal 150 € les mois sans vacances scolaires, avant même de comp­ter l’amor­tis­se­ment de la voiture.

    Le pire c’est que si je suis pris ça me bloque 4 après-midi sur 5, où je ne pour­rais pas faire d’en­tre­tiens sur ma vraie recherche de boulot, celle pour un plein temps durable dans mes compé­tences. Évidem­ment aller faire un entre­tien sur Paris pour la jour­née devient exclu.

    Moi il me reste à justi­fier ce refus en espé­rant qu’il ne me sera pas compté sur les deux offres d’em­ploi raison­nables.


    J’hé­site à candi­da­ter en mettant tout sur le tapis dans la lettre de moti­va­tion, histoire de tour­ner ça en ridi­cule.

    Monsieur le maire,

    Bien que je n’ai aucune expé­rience profes­sion­nelle préa­lable à ce type de poste et que 2 ans sont requis dans l’an­nonce, je tiens par cette candi­da­ture à vous faire preuve de ma moti­va­tion. Je crois en effet être capable d’ap­prendre les rudi­ments néces­saires en un temps raison­nable.

    Je pour­rai cepen­dant avan­cer les capa­ci­tés d’ana­lyse et d’or­ga­ni­sa­tion, force de propo­si­tion, rigueur, auto­no­mie, esprit d’équipe, et écoute qui sont aussi expri­més dans l’an­nonce.

    Compte tenu du volume horaire proposé de 1h30 quatre jours par semaine hors vacances scolaires d’avril à la fin de l’an­née scolaire tout début juillet, soit un équi­valent temps plein total de 72 heures sur toute la période (c’est à dire envi­ron deux semaines temps plein en cumulé), j’ai par contre toute l’ex­pé­rience et les compé­tences néces­saires pour vous aider à prio­ri­ser et choi­sir la mission la plus impor­tante parmi les quinze à vingt présen­tées dans l’an­nonce – d’au­tant que certaines demandent plus de deux semaines à temps plein à elles-mêmes.

    Afin d’ai­der votre plani­fi­ca­tion et par honnê­teté, je me dois toute­fois de vous infor­mer que je suis toujours à la recherche d’un poste CDI et corres­pon­dant mieux à mes compé­tences, mon expé­rience ou ma loca­li­sa­tion profes­sion­nelles, et que je serai donc au regret de rompre ce CDD si d’aven­ture une oppor­tu­nité plus adéquate se présen­tait.

    Je me tiens à votre dispo­si­tion pour un éven­tuel entre­tien où je pour­rai vous montrer plus avant mon expé­rience en star­tup et en déve­lop­pe­ment de produits web grand publics et B2B. En cette attente vous trou­ve­rez mon CV ci-joint.

    Dans l’at­tente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le maire, l’ex­pres­sion de mes salu­ta­tions distin­guées.

    Je n’ai juste pas envie de me fâcher dès le premier jour avec l’ad­mi­nis­tra­tion, mais ça me tente vrai­ment.

  • [Récap photo] Un pas envers tout

    Diffi­cile de quali­fier cette séance. Elle fait partie de celles où j’ai eu beau­coup de mal à accep­ter mon travail, à me mettre à la post-produc­tion, et à être content de moi. Les dernières retouches lors de la publi­ca­tion ont toute­fois beau­coup changé les choses… et ma percep­tion.

    Les textes et les images complètent sont sur les liens suivants : Rien d’autre, Séré­nité, Épuré, Regards, Fort, Dérive, Ombres et Découpe.

    Vous retrou­ve­rez les séances passées sur Flickr, avec géné­ra­le­ment un lien vers le texte en bas de chaque photo. Outre Flickr, les futures publi­ca­tions sont annon­cées sur le RSS et le fil Twit­ter.

    J’ai appris que quelques un·e·s d’entre vous sont parfois tenté·e·s mais hésitent. Je vous encou­rage à venir discu­ter avec moi. Ça n’en­gage rien et je suis preneur même si ce n’est que pour discu­ter photo et pour entendre ce que mes photos vous évoquent. Des petits riens aussi simples que des marques d’ap­pré­cia­tion sont aussi une grande source de moti­va­tion.

  • [Photo] Découpe

    Découpe (9651) - Flickr
    Découpe (9651) – Flickr

    Elle ne me plait pas en clôture de publi­ca­tion mais elle ne s’in­sé­rait pas avant. J’y trouve un aspect très graphique, presque art moderne. Seule me gêne la possi­bi­lité que d’autres y voient du sulfu­reux.

    Le réca­pi­tu­la­tif de séance vien­dra demain mais le Flickr est déjà complet si les textes ne vous inté­ressent pas.

  • [Photo] Ombres

    Ombres (9540) – Flickr

    J’hé­site toujours sur ce que je montre, sur comment je dessine avec la lumière. Quand j’hé­site je retombe faci­le­ment dans mes premières photos, où parfois le noir est un refuge et où seuls les contours ressortent.

    J’ai hésité à savoir si elle valait publi­ca­tion, peut-être juste­ment parce qu’elle me rappelle mes premières déclen­che­ments très gauches d’il y a un peu plus de deux ans. J’ai envie de mon égo me dise que je progresse mais celle-ci est telle­ment proche… Tant pis, elle corres­pond à quelque chose aujourd’­hui et elle mérite d’être publiée rien que pour ça.

    C’est norma­le­ment l’avant-dernière photo à publier de la séance, avant de passer à tout autre chose.

  • [Photo] Dérive

    Dérive (9457) - Flickr
    Dérive (9457) – Flickr

    Je repro­duis sans le vouloir une ancienne photo passée, avec je pense une progres­sion. Cette pose renforce un peu l’image stéréo­ty­pée du corps fémi­nin mais c’est aussi un peu l’objec­tif. Il s’agit d’oser accep­ter que ces images ne sont pas réser­vées aux modèles parfaits et retou­chés des maga­zines, de jouer avec.

    J’ai longue­ment hésité sur le sens à lui donner et fini par garder l’orien­ta­tion à gauche pour forcer à reve­nir en arrière lors de la lecture, et suivre le corps avec ses courbes. L’idée c’est un peu retrou­ver le regard qui dérive sur le corps. Tentez de l’in­ver­ser, je suis curieux de voir laquelle vous préfé­rez et pourquoi.

  • [Photo] Fort

    Fort (9431) - Flickr
    Fort (9431) – Flickr

    J’ai une fois sur deux un gros malaise lors du premier passage sur les photos d’une séance. L’im­pres­sion d’avoir tout loupé, de finir avec une qualité digne de quelqu’un qui n’a aucune recherche, peur de la réac­tion du modèle, de son juge­ment sur mon travail voire d’être pris pour un impos­teur, et surtout de déce­voir.

    Et vient la dernière touche avant publi­ca­tion – avec l’aide de quelques ami·e·s, merci à vous – qui me permet d’avoir quelque chose que j’aime et dont je suis parfois fier.

    La publi­ca­tion de cette séance a commencé par trois images en couleur et j’ai l’im­pres­sion d’avoir fait un pas de plus. Trai­ter la couleur et trou­ver le côté inti­miste me parait infi­ni­ment plus diffi­cile que tout ce que j’ai fait jusqu’a­lors, et pour­tant j’aime parti­cu­liè­re­ment la dernière.

    Le noir et blanc reste toute­fois un vrai choix, au delà de la simpli­cité, et le reste de la séance s’y tien­dra. Pour les images brutes j’y trouve une force que je ne perçois pas autre­ment. C’est encore plus vrai sur les compo­si­tions simples et directes comme celle ci.

  • Mon problème avec le Deco­dex

    J’aime beau­coup ce que font Les Déco­deurs. Je soutiens très fort Samuel Laurent et son équipe qui s’en prennent plein la figure tout le temps sur le moindre sujet.

    Le Deco­dex était une bonne idée, avec une bonne inten­tion. Vous avez essayé et… ça s’est révélé au mieux hasar­deux. Plus proba­ble­ment c’était tout simple­ment une mauvaise idée. Il est temps de le ranger au placard et de célé­brer une bonne initia­tive qui n’a pas fonc­tionné pour pouvoir tenter autre chose la prochaine fois. Persis­ter n’ap­porte rien.

    *

    J’ai un problème avec l’axiome de base du Deco­dex, l’idée que la répu­ta­tion du conte­nant doit permettre d’avoir – ou non – confiance dans le contenu.

    Si je me base dessus, j’au­rais plutôt du donner foi à l’ar­ticle d’un jour­nal fiable qui parle d’une consul­tante profi­leuse, aussi inter­viewée sur une chaîne d’in­for­ma­tion natio­nale. Dans le contenu elle parle de son don de sixième sens, à l’oc­ca­sion de la sortie de son livre sur le sujet. Hum…

    Je repère régu­liè­re­ment des erreurs graves ou gros­sières dans mon domaine d’ex­per­tise dans des propos relayés sur les média très bien répu­tés. Je ne vois pas pourquoi il en serait diffé­rem­ment dans les domaines où je n’y connais rien. Ne parlons même pas des rubriques horo­scope des hebdo­ma­daires bien clas­sés par le Deco­dex.

    Inver­se­ment une ques­tion ou une infor­ma­tion révé­lée sur le plus immonde site poubelle ou sur un blog tota­le­ment inconnu n’est pas forcé­ment fausse pour autant. Toujours sur mon domaine d’ex­per­tise, l’in­for­ma­tique, les blogs sont souvent bien plus poin­tus que les média natio­naux. J’ai l’im­pres­sion que c’est parfois aussi vrai pour le droit.

    *

    Bref, la répu­ta­tion du conte­nant ne me permet pas de juger de la fiabi­lité d’une infor­ma­tion. Je dois faire appel à mon juge­ment. Si une infor­ma­tion semble extra-ordi­naire, je dois remon­ter vers la source, recou­per et utili­ser mon esprit critique.

    Cette analyse est vraie que je commence à partir d’un site fiable ou nonJe ne dois pas l’ap­prendre aux jour­na­listes des Deco­deurs, je suis certains qu’ils véri­fient et croisent leurs infor­ma­tions même quand elle vient d’une source à priori connue comme fiable.

    Tout ça est long, parfois je ne le fais pas, géné­ra­le­ment je ne le fais pas. Quand je ne le fais pas je prête foi à mes sites habi­tuels, ceux que je connais et que j’ai déjà choisi en fonc­tion de mon juge­ment décrit plus haut. Les autres, tous les autres, je les écar­te­rai en atten­dant mieux.

    Je ne me base­rai certai­ne­ment pas sur le simple fait que le conte­nant est marqué comme géné­ra­le­ment fiable sur le Deco­dex. Je connais juste­ment trop ce que ces sources peuvent faire comme erreurs sur mon domaine d’ex­per­tise pour leur faire une confiance aveugle sur le reste. Que le site ait bonne répu­ta­tion ne veut pas dire que toutes les rubriques se valent, ou qu’il n’y ait pas des sujets aussi liti­gieux que l’ho­ro­scope (mais pas toujours aussi faci­le­ment iden­ti­fiables).

    *

    Du coup, de quelle aide est le Deco­dex ?

    Je connais bien un site et il a ma confiance ? Le Deco­dex ne me fera pas chan­ger d’avis, que ce site soit indiqué comme fiable ou non. Les fan des sites liti­gieux risquent même de reje­ter le Deco­dex dans son ensemble.

    Je connais bien un site et il n’a pas ma confiance ? Je doute que je vais d’un coup appor­ter ma confiance à un contenu que j’y lis simple­ment parce que le Deco­dex me dit que le media a bonne répu­ta­tion.

    Je ne connais pas bien un site et il n’est pas classé fiable ? Je suppose que tous ceux qui seraient inté­res­sés par le Deco­dex au point de l’uti­li­ser sont aussi ceux qui vont consi­dé­rer une infor­ma­tion d’un media inconnu comme non fiable par défaut. Tout ça ne va rien chan­ger.

    En fait le seul cas où le Deco­dex aura une influence c’est le dernier cas : le site peu ou pas connu qui est classé comme fiable. Et là le seul risque c’est que ça m’in­cite à faire confiance sans véri­fier… là où il y a peut-être un problème moins évident à remarquer que la profi­leuse un peu medium qui fait la promo­tion de son livre.

    Bref. un peu le contraire de l’objec­tif pour­suivi, non ?

    C’était une bonne idée, je suis heureux qu’elle ait été lancée, je ne critique­rai pas les auteurs pour avoir essayé, main­te­nant il est temps de consta­ter que c’est une impasse qui n’ap­porte rien de posi­tif mais qui en plus pose des ques­tions déli­cates sur qui classe, comment, et les biais que ça intro­duit.

  • Du plafon­ne­ment des indem­ni­tés prud’­hom­males

    E. Macron reprend encore l’idée du plafon­ne­ment des indem­ni­tés prud’­hom­males en cas de licen­cie­ment.

    L’idée c’est de limi­ter la respon­sa­bi­lité de l’en­tre­prise quand elle viole la loi ou le contrat de travail. En creux ça veut aussi dire que la victime de ces illé­ga­li­tés ne serait pas indem­ni­sée à hauteur du préju­dice. C’est déjà la partie la plus faible des deux mais tant pis pour elle si elle est victime, à elle d’as­su­mer.

    Je ne comprends même pas dans quel monde on peut imagi­ner ça légi­time ou même souhai­table. Quelqu’un m’ex­plique ?

    * * *

    Qu’on ne me dise pas que les plafonds sont étudiés en fonc­tion de cas pratiques et ne chan­ge­ront rien en réalité. Si ça ne chan­geait rien, il n’y aurait pas besoin de les mettre en œuvre.

    Lors des discus­sions précé­dentes le ministre avait dit faire en sorte que le plafond corres­ponde en théo­rie à la moyenne des indem­ni­sa­tions de la caté­go­rie. Par défi­ni­tion ça veut dire qu’à peu près la moitié des indem­ni­sa­tions sont réduites, mais que les autres ne sont pas augmen­tées pour autant. Bref, ça change, et pas qu’un peu.

    En pratique je me rappelle que dans mon cas il était prévu que le plan­cher d’in­dem­ni­sa­tion mini­mum de 6 mois de salaire devienne un plafond d’in­dem­ni­sa­tion maxi­mum. Je ne sais pas vous mais pour moi ça chan­geait tout.

    * * *

    Je n’achète pas non plus l’ar­gu­ment d’amé­lio­ra­tion de l’ef­fi­ca­cité et des délais. Quand les parties sont d’ac­cord il y a déjà un proces­sus de conci­lia­tion avec des barèmes de réfé­rence. Si on cherche à faire des plafonds c’est bien que ça ne fonc­tionne pas.

    Il faudra toujours juger qui a raison, et évaluer le dommage (ce serait un plafond, pas un forfait). Les délais seront toujours énormes rien que pour obte­nir la première audience de conci­lia­tion qui ne sert à rien. Si on veut raccour­cir les délais il y a de quoi faire, et ça ne se joue pas sur les montants des indem­ni­tés.

    * * *

    Si la mesure est soute­nue c’est surtout pour les entre­prises, pour faci­li­ter le calcul qu’elles font déjà : « si je licen­cie alors que je n’ai pas le droit, combien ça va me coûter ».

    Là il s’agit non seule­ment de sécu­ri­ser finan­ciè­re­ment une action qu’on sait déjà illé­gale, mais en plus d’en dimi­nuer le montant.

    De là à dire qu’on fragi­lise les droits et qu’on renforce l’en­tre­prise face au sala­rié, il n’y a qu’un pas. Et ‘op, je le fran­chis.

    * * *

    Le dernier argu­ment c’est celui du pauvre gérant de TPE qui fait des erreurs de bonne foi.

    Outre que le plafon­ne­ment couvre surtout tous les autres cas, j’ai toujours du mal à voir pourquoi ce serait au sala­rié d’as­su­mer l’er­reur et de payer le dommage créé par son employeur, fut-il de bonne foi.

    En cette période de chômage de masse le sala­rié (lui aussi souvent pauvre) est-il à ce point en posi­tion aisée pour qu’on doive lais­ser les consé­quences à sa charge ?

    Aidons ces gérants de TPE via une ligne de support juri­dique, propo­sons-leur une assu­rance gérée par le privé ou par l’État pour gérer ce genre de problèmes, mais en aucun cas il n’est légi­time de faire payer la victime qui est déjà celle qui est le plus en posi­tion de faiblesse.

     

    * * *

    Tout ça répond à une seule logique bien connue du libé­ra­lisme contem­po­rain : Il faut privi­lé­gier l’en­tre­prise sur l’in­di­vidu, l’en­tre­pre­neur sur le sala­rié, l’éco­no­mie sur la vie person­nelle. L’idéo­lo­gie jamais confir­mée dans l’his­toire, c’est que ça profi­tera in fine à la popu­la­tion, quitte à sacri­fier quelques années voire quelques géné­ra­tions le temps que ça s’équi­libre.

    Merci mais non merci.

  • [Photo] Séré­nité

    Séré­nité (9377) – Flickr

    Je suis heureux de cette photo. J’avais déjà cher­ché le regard inti­miste avec cette lumi­no­sité qui trans­perce mais sans le trou­ver tout à fait. Ici j’y lis du calme et de la séré­nité.

    On me demande parfois si le nu est néces­saire. Proba­ble­ment pas, mais je ne me vois pas atteindre le même effet sans le dépouille­ment de la nudité. Les ambiances qui sont créées via le nu sont vrai­ment parti­cu­lières à mes yeux, autant sur la photo que pendant la séance.

  • [Photo] Épuré

    Épuré (9446) – Flickr

    J’adore ces photos douces, qui permettent d’ou­blier le côté terre-à-terre du corps. Tout le monde se voit avec plein de défauts. J’ai souvent la remarque « je ne suis pas comme les modèles que tu as déjà eu » et en fait si, toujours. Le regard des autres est telle­ment diffé­rent de celui qu’on a sur soi…

    L’his­toire n’est pas la même, mais je vous propose un second cadrage plus dans l’op­tique de la photo d’hier. Je suis inté­ressé par vos retours.