Auteur/autrice : Éric

  • Le Parle­ment veut ficher les honnêtes gens

    Le problème des fichiers de personnes, d’em­preintes, d’état civil, d’ADN, ce n’est pas tant ce qui est fait avec, mais ce qu’on pour­rait faire avec dans le futur en cas de dérive.

    Quand le parle­ment veut ficher les honnêtes gens, il se pose trop faci­le­ment les mauvaises ques­tions. Oui, certes, il est plutôt utile et béné­fique à la société que si des empreintes sont rele­vées sur un lieu de crime, on puisse cher­cher à qui elles appar­tiennent. Le danger c’est que demain ce fichier soit utilisé pour des causes moins perti­nentes.

    L’his­to­rique des fichiers poli­ciers, où la moitié sont hors cadre légal, où les fuites et autres détour­ne­ments sont régu­liers, plusieurs fois par an, n’aide pas trop à avoir confiance.

    C’est à ce titre qu’il faut refu­ser un fichage géné­ra­lisé, ou une auto­ri­sa­tion de croi­ser les fichiers, même si les utili­sa­tions envi­sa­gées semblent légi­times. Ce sont les risques de dérive si un jour un indi­vidu ou une admi­nis­tra­tion sort des règles et du droit qu’il faut évaluer.

  • Un régu­la­teur du SAMU de Bordeaux condamné pour non-assis­tance à personne en péril

    Quand un régu­la­teur du SAMU de Bordeaux condamné pour non-assis­tance à personne en péril, on se demande si fina­le­ment ce n’est pas l’État ou le Samu qui devraient plutôt être devant le juge.

    Concer­nant l’at­ti­tude du méde­cin lui-même, ça sera bien au juge de savoir s’il y a vrai­ment eu une atti­tude fautive ou négli­geante (il y a eu première condam­na­tion depuis, mais un appel est en cours), ou si c’est une erreur de diagnos­tic sans faute (non, le diagnos­tic n’est pas une science exacte).

    Par contre ce qui ressort – et qui n’est pas nouveau – c’est que cette situa­tion vient forcé­ment aussi, de façon signi­fi­ca­tive, du manque de moyens et des faibles ressources accor­dées. Quand on n’a que peu ambu­lances équi­pées et accom­pa­gnées d’un méde­cin, on ne les sort qu’en dernier recours et on a tendance à moins avoir de doutes ou moins répondre à ce qui pour­rait être du confort.

    Quelle que soit la cause, quelqu’un qui souffre n’au­rait pas du être lais­sée sans diagnos­tique complet et sans accom­pa­gne­ment. Peut être le SAMU n’était-il pas adapté, peut être que SOS méde­cin ou qu’une consul­ta­tion à domi­cile auraient permis d’avan­cer mais n’au­rait-on juste­ment pas du renvoyer l’ap­pe­lant vers ces services ? Ces services auraient-ils répondu ? Nous avons un choix de société à faire sur les moyens en urgence, visi­ble­ment nous voulons tout et son contraire.

  • Sloppy Jour­na­lism Warning Labels

    Quand on regarde la presse main stream actuel­le­ment, des sloppy jour­na­lism warning labels deviennent essen­tiels.

    Je vous laisse décou­vrir les diffé­rentes étiquettes, mais je sens que je vais désor­mais en utili­ser souvent ici.

    Sur le billet de Tom Scott, il y en a d’autres, dont une planche en français. Il n’est pas dans ma nature d’al­ler en faire des auto­col­lants à coller sur les jour­naux dans les relais presse (et je ne caution­ne­rai pas la chose), mais en même temps ça me ferait bien rire d’en trou­ver.

  • Impri­mante ePaper : nouveauté écolo pour les entre­prises

    Parfois il y a des idées excel­lente. Trans­for­mer toutes nos impres­sions jetables en un affi­chage tempo­raire sur une liseuse à encre numé­rique, ça inter­pelle.

    Bon, on ne rempla­cera pas toutes les impri­mantes, mais un appa­reil 14 à encre élec­tro­nique qui est reconnu sur le réseau comme une impri­mante, qu’on peut prendre en main et qui permet des recherches et des dessins/anno­ta­tions … je prédis un véri­table avenir.

    Il n’y a pas que le côté écolo­gique (qui reste à démon­trer), mais surtout le côté pratique de la chose. Impri­mer des contrats, spéci­fi­ca­tions manuels, mémos, juste pour les relire, les anno­ter et les ranger dans un coin, c’est clair que c’est plus une contrainte qu’autre chose.

    Impri­mante ePaper : nouveauté écolo pour les entre­prises

  • Avec quoi « protège » t-on les conte­nus numé­riques ?

    Dans le grand monde de la lutte contre la contre­façon numé­rique nous croi­sons trois mesures bien distinctes : les DRM, les verrous d’ac­ti­va­tion, le tatouage numé­rique, et la notice d’in­for­ma­tion.

    Ceux qui connaissent un petit peu le monde numé­rique ne décou­vri­ront proba­ble­ment rien, mais ça me permet­tra de poin­ter plus tard vers cette page dans des discus­sions ou de futurs billets.

    Une note tout de même avant la suite : Malgré le titre, ces mesures ne protègent pas les conte­nus, elles protègent les inté­rêts des ayants droits. Les conte­nus ne risquent rien, merci pour eux. C’est évident mais ça méri­tait d’être dit, parce que les formu­la­tions ont un impact sur la manière dont nous perce­vons les choses.

    Les DRM

    Les DRM, pour digi­tal right mana­ge­ment (gestion des droits numé­riques) permet au logi­ciel de lecture de prendre connais­sance des limi­ta­tions choi­sies par le distri­bu­teur du contenu et de les respec­ter stric­te­ment. Il peut s’agir par exemple d’une date d’ex­pi­ra­tion, d’un nombre de copies, de la taille d’éven­tuels extraits copiés, d’un nombre de lecture ou d’un nombre d’ins­tal­la­tion.

    Les DRM sont toujours accom­pa­gnés d’un verrou qui empêche la lecture sur des logi­ciels non auto­ri­sés, et parfois sur du maté­riel non auto­risé. L’objec­tif est bien entendu qu’on ne puisse pas utili­ser un logi­ciel ou un maté­riel qui permet­trait de ne pas respec­ter les limi­ta­tions deman­dées.

    Le DRM, s’il est effi­cace, tend à brider l’uti­li­sa­tion du contenu par le lecteur. Parce qu’il limite les logi­ciels ou maté­riels de lecture auto­ri­sés, il pose de plus des problèmes sérieux de péren­nité et d’in­te­ro­pé­ra­bi­lité. Ce problème d’in­te­ro­pé­ra­bi­lité est renforcé quand l’édi­teur du contenu en profite pour impo­ser un circuit fermé entre son maté­riel, ses logi­ciels, et ses conte­nus. Enfin, il est fréquent pour le lecteur de perdre l’ac­cès aux conte­nus ache­tés, parce qu’il perd les certi­fi­cats d’ori­gine lors d’un chan­ge­ment de machine, ou que les serveurs de contrôle du DRM sont simple­ment éteints après quelques années.

    Les DRM utili­sés par le grand public sont finissent toujours par être cassés et finissent donc par être inef­fi­caces pour brider la contre­façon volon­taire. Ils conti­nuent toute­fois de brider les utili­sa­teurs honnêtes.

    Exemples : DVD, Blu-ray (qui demandent des mises à jour régu­lières par Inter­net), livres numé­riques sous format Adobe

    Les verrous d’ac­ti­va­tion

    Les verrous d’ac­ti­va­tion viennent du monde logi­ciel. Il s’agit alors souvent d’un numéro de licence qu’on saisit à l’ins­tal­la­tion pour débloquer le logi­ciel. Un numéro unique et person­nel est alors trans­mis à tous les béné­fi­ciaires. La péren­nité du contenu est alors dépen­dante de la capa­cité à garder ce numéro unique. Pour un contenu repris plusieurs mois ou plusieurs années après l’achat, cela peut poser des diffi­cul­tés. La véri­fi­ca­tion du numéro est aussi dépen­dante d’un logi­ciel exécu­table, prévu pour certaines versions d’un système d’ex­ploi­ta­tion parti­cu­lier, qui pour­rait ne plus être d’ac­tua­lité ou même ne plus être supporté par les maté­riels récents plusieurs années plus tard.

    Les verrous d’ac­ti­va­tion ont évolué et demandent souvent une connexion à Inter­net pour véri­fier la cohé­rence du numéro de licence avec un serveur central. Ils véri­fient aussi que ce numéro n’est pas utilisé plusieurs fois, ou que le contenu numé­rique n’a pas été modi­fié. L’uti­li­sa­tion de ces serveurs distants rend dépen­dant de la connexion Inter­net et de la bonne volonté de l’édi­teur pour lais­ser actifs ces serveurs plusieurs années après la vente des conte­nus (ou après l’ar­rêt de la vente).

    Parfois c’est un iden­ti­fiant utili­sa­teur accom­pa­gné d’un mot de passe qui est demandé en lieu et place du numéro d’ac­ti­va­tion. Dans ce cas il devient diffi­cile ou impos­sible de parta­ger le contenu avec un tiers, même dans la même famille, ou de fusion­ner sur la même machine ou le même logi­ciel les conte­nus de deux comptes distincts.

    Exemples : Certains conte­nus annexes de Blu-Ray, les livres sous format Adobe (pour télé­char­ger le contenu réel), la plupart des logi­ciels commer­ciaux, les jeux vidéos

    Les tatouages numé­riques

    Le tatouage numé­rique, aussi appelé water­mar­king, a pour objec­tif de marquer le fichier pour en repé­rer le desti­na­taire licite. Il existe deux types de tatouages, le tatouage visible et le tatouage invi­sible.

    Le tatouage visible passe par l’in­ser­tion d’un code, d’une marque ou d’in­for­ma­tions person­nelles dans le contenu numé­rique. Pour un livre c’est par exemple un code barre et les noms et coor­don­nées de l’ache­teur du livre. L’objec­tif est double : faire comprendre au lecteur que son contenu est person­nel, et l’in­ci­ter à ne pas diffu­ser ce contenu à des tiers.

    Le tatouage invi­sible passe par l’in­ser­tion d’un code dans le contenu de telle façon qu’il ne puisse être visible que s’il est cher­ché expli­ci­te­ment. On s’en sert pour trou­ver la source d’un contenu contre­fait et agir s’il y a contre­façon de masse ou contre­façon volon­taire.

    Certains tatouages sont tota­le­ment invi­sibles et ne gênent en rien l’ex­ploi­ta­tion du contenu. Même visibles, ils peuvent être insé­rés à un endroit discret et sans impact sur l’œuvre elle-même. À l’in­verse, d’autres peuvent dégra­der l’œuvre, casser sa compa­ti­bi­lité, ou être pénible pour le lecteur. Malheu­reu­se­ment, les tatouages les plus résis­tants à la contre­façon sont aussi les plus intru­sifs et ceux qui apportent le plus de risques de dégra­da­tion ou d’in­com­pa­ti­bi­lité.

    Exemples : Fichiers musi­caux (MP3), certains livres numé­riques, les images ou photo­gra­phies

    Les notices d’in­for­ma­tion

    Les notices d’in­for­ma­tion sont des textes, vidéos, bandes son, images ou tout autre procédé permet­tant d’in­for­mer le déten­teur de l’œuvre des droits et limites d’ex­ploi­ta­tion.

    Ces notices sont toute­fois souvent intru­sives, répé­ti­tives, et souvent une source impor­tante de mauvaise expé­rience utili­sa­teur quand elles sont impo­sée au lecteur par une DRM ou un verrou d’ac­ti­va­tion. Elles sont de plus parfois inin­tel­li­gibles (texte légal) ou tendent à la propa­gande (texte promo­tion­nel sur un point de vue unique).

    Exemples : DVD et Blu-Ray, contrats de licence des logi­ciels

  • Sarkozy au monde rural : « Les chas­seurs ne sont pas les enne­mis de l’en­vi­ron­ne­ment »

    Sarkozy au monde rural : « Les chas­seurs ne sont pas les enne­mis de l’en­vi­ron­ne­ment » retiennent les média.

    La petite phrase qui m’in­té­resse moi c’est la concep­tion de la protec­tion de l’eau ou de l’en­vi­ron­ne­ment :

    « La préser­va­tion de l’en­vi­ron­ne­ment, ça n’est pas empê­cher quiconque de faire quoi que ce soit. »

    Dit autre­ment : On veut bien proté­ger, mais à condi­tion que tout le monde fasse ce qui lui plait. Plus exac­te­ment : On ne protège rien.

    « N’im­porte quelle asso­cia­tion qui veut empê­cher un maire, un élu, une initia­tive peut le faire (…), il faut abso­lu­ment lever le pied de ce point de vue »

    Je ne sais pas si vous imagi­nez, mais une asso­cia­tion peut faire appel à la justice pour faire respec­ter la loi et arrê­ter une initia­tive illé­gale. Visi­ble­ment ce n’est pas dans les habi­tudes de la prési­dence et il faut vrai­ment lever le pied de ce point de vue là.

    « J’ai entendu ce message, je rece­vrai d’ailleurs les asso­cia­tions de chas­seurs sur ce sujet-là. »

    Il y a des problèmes bien plus graves et bien plus urgents, avec des repré­sen­tants qui aime­raient bien autant d’at­ten­tion et ne rencon­trer rien qu’un ministre, mais eux ne sont pas un groupe uni qui votera d’un seul bloc aux prochaines prési­den­tielles. Chacun ses prio­ri­tés.

  • Les étrennes, et megau­pload

    Elle ne veut pas céder sur les étrennes, et megau­pload ferme comme mesure de rétor­sion de sa concierge. Fran­che­ment, tout se tient, et elle a raison : il ne faut pas lâcher.

    La lecture est rapide, ça vaut la peine.

  • « Si on s’en­gage sur 5% de chômeurs et qu’à l’ar­ri­vée il y en a 10… »

    Oui, je sais, c’est petit de montrer une vieille vidéo où Nico­las Sarkozy s’en­gage sur 5% de chômeurs et incite à sanc­tion­ner par les urnes en cas d’échec.

    Si on s’en­gage sur 5% de chômeurs et qu’à l’ar­ri­vée il y en a 10, c’est qu’il y a un problème.
    — Vous dites: objec­tif 5% pour le chômage. Si vous êtes élu, au bout de votre mandat, au bout de cinq ans, vous n’ar­ri­vez pas à ce chiffre, vous dites: « Je ne peux pas me repré­sen­ter »?
    —Je dis aux Français: « C’est un échec et j’ai échoué. Et c’est aux Français d’en tirer les consé­quences ». »

    Le candi­dat d’alors ne pouvait pas prévoir le contexte inter­na­tio­nal actuel. On peut argu­men­ter sur quelle part de la hausse lui revient ou pas mais ce n’est pas sur quoi je trouve cette vidéo inté­res­sante.

    On se plaint des promesses non tenues mais nous oublions vite les inco­hé­rences et revi­re­ments de circons­tance. La presse pour­rait se char­ger de mettre tout ceci en lumière. Trop peu le font.

    Si on veut amélio­rer le discours, mettre dans la tête de nos repré­sen­tant que s’ils font de l’en­fu­mage ça leur revien­dra dans la figure en extrait vidéo quelques années plus tard, ça peut peut être les inci­ter à en faire un peu moins. Et fina­le­ment, bien que celle ci soit assez peu perti­nente, en ça elle pour­rait être très utile. Rien que pour ça elle mérite d’être diffu­sée.

  • Fadettes : les curieuses pres­sions du procu­reur Cour­roye sur les poli­ciers

    Dans l’his­toire des fadettes, les curieuses pres­sions du procu­reur Cour­roye sur les poli­ciers font parler en ce moment, et c’est justi­fié. Comme scan­dale d’État on a proba­ble­ment déjà vu mieux, mais il est éton­nant qu’il n’y ait pas eu de démis­sions jusqu’au plus haut niveau, et j’en­tends par là le plus haut niveau de notre État.

    Lisez Media­part et vous verrez que ce n’est que le sommet émergé de l’ice­berg. DCRI, espion­nage, on se croi­rait dans un polar complo­tiste. Ajou­tez un soupçon de rétro commis­sions, finan­ce­ment illé­gal de partis, corrup­tions, ventes d’armes, et l’ac­tua­lité devient brulante.

    Ce qui m’in­ter­pelle c’est surtout ce que je lis dans l’ar­ticle du Monde : Les fonc­tion­naire ont répondu par deux fois que c’est illé­gal, mais ils finissent par le faire quand même, simple­ment en se couvrant par « c’est notre hiérar­chie qui demande ».

    Je trouve cette déres­pon­sa­bi­li­sa­tion, qui fina­le­ment existe aussi dans le privé, très dange­reuses. Par peur de l’his­toire, toute dénon­cia­tion de délits ou de crimes est vue comme une déla­tion. Le résul­tat c’est qu’une fois renforcé, cette idée pousse à une autre dérive : mettre au rencart toute éthique et tout état de droit pour ne lais­ser subsis­ter que la soumis­sion au puis­sant.

    Alors un rappel :

    « (…) Toute auto­rité consti­tuée, tout offi­cier public ou fonc­tion­naire qui, dans l’exer­cice de ses fonc­tions, acquiert la connais­sance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procu­reur de la Répu­blique et de trans­mettre à ce magis­trat tous les rensei­gne­ments, procès-verbaux et actes qui y sont rela­tifs. »

    Un fonc­tion­naire a non seule­ment le droit de ne pas exécu­ter un ordre illé­gal, mais aussi un devoir de ne pas le faire. Je n’ai plus le lien sous la main mais je me rappelle avoir lu il y a peu que deux mili­taires avaient été condam­nés récem­ment. Ils n’ont fait qu’o­béir aux ordres, mais il avait été établit qu’ils avaient obéit en toute connais­sance de l’illé­gi­ti­mité de cet ordre.

    Alors quand un fonc­tion­naire vient se répandre dans la presse qu’il a mené des actes illé­gaux et graves pour la démo­cra­tie et l’État de droit sous prétexte qu’il en a reçu l’ins­truc­tion expli­cite, je me demande pourquoi lui même n’est pas pour­suivi.

     

  • Une presse sans copy­right : utopie, dysto­pie… slovaquie ?

    Le droit d’au­teur s’ap­plique-t-il aux articles de presse ? aux dépêches des agences de presse ? Peut-on proté­ger un fait divers ? sa forma­li­sa­tion dans un texte ? Où se situe la limite ?

    La ques­tion en est fait loin d’être évidente. Elle me fait d’ailleurs penser à une étude que j’ai vu sur les photo­gra­phies qui abor­dait la même ques­tion : Une oeuvre banale qui ne fait que repré­sen­ter le point de vue « stan­dard » sans travail élaboré, a-t-elle l’ori­gi­na­lité requise pour être proté­gée ? Dans l’étude, la plupart de vos photos de vacance sont présen­tées comme n’étant pas vrai­ment couvertes par le droit d’au­teur, et donc comme pouvant être réuti­li­sées par tout un chacun sans limites.

    La Slovaquie a visi­ble­ment pris une posi­tion nette­ment plus avant-gardiste (ou rétro­grade, suivant le point de vue) que la plupart des autres pays. Une presse sans copy­right : utopie, dysto­pie… slovaquie ?

    Et vous, où tracez-vous la limite entre l’œuvre origi­nale à proté­ger et l’idée, l’in­for­ma­tion ou la réalité brute qui doit être de libre accès ?