Quand j’ai lu le droit de rêver j’ai pensé à une transmission des émotions par la science fiction. Malheureusement Karl a raison, le futur est peut être déjà présent.
Avec des excès qui font peur mais qui deviennent de plus en plus banaux, vivre et échanger sera soumis au droit d’auteur de tiers n’est pas si loin. Les lois n’ont même pas besoin de changer, il suffit que le curseur de l’interprétation des juges continue de glisser vers une protection totale.
Que serait notre monde sans droit d’auteur ? Je n’ose croire à l’arrêt de tout art, même si forcément il y aurait bien des dégâts pendant la transition.
J’ai trop de mal à imaginer ce monde pour l’envisager réellement. Par contre, il est clairement le temps de remettre au goût du jour les exceptions et autres fair use, de simplement relâcher la presser et remettre le curseur à un emplacement acceptable et supportable.
Laisser un commentaire