Le renflouement des banques passe déjà assez mal, voilà que l’Europe officialise la maxime « bénéfices privés, risques publics ».
En cas de nouveau problème avec les banques (ou de problèmes persistant vu que nous ne sommes pas tirés d’affaire), un accord politique européen prévoit explicitement une ponction des dépôts des particuliers pour renflouer les banques.
Si je résume : On finance les banques à taux zéro ou presque. Ces banques investissent massivement dans de la spéculation et des produits financiers. Si la spéculation est heureuse, tout va bien la banque est sauvée et les actionnaires empochent la mise. Si la spéculation échoue, alors on fait financer une recapitalisation par le public afin de garantir le capital (la banque) aux actionnaires.
Pour se donner bonne conscience, on impose qu’au moins 8 % de la recapitalisation vienne des actionnaires. Oui, ça veut dire 92 % venant du public. Et l’accord prévoit même que l’exécutif national puisse exempter certains créanciers de participer, arbitrairement.
Je suis le seul à y voir un énorme problème ? Heureusement on prévoit de ne pas toucher les comptes sous le montant garantit de 100 000 €.
Partage d’une petite vidéo bien illustrée pour reprendre la base de ce qu’est la monnaie, l’économie, la dette, la déflation, les cycles, etc. Intéressant comme approche même si vous savez tout ça.
L’idéologie néolibérale semble dire que l’État n’est pas pertinent, qu’il coûte trop cher, qu’il faut absolument décharger l’État via des partenariats public-privé ou des concessions externes.
Petit document très rapide pour commencer à y réfléchir :
Vous prenez ça comme vous voulez, mais j’ai du mal à entendre l’idée que ce système est rentable pour quiconque d’autre que l’actionnaire de Vinci.
Je commente les positions de chacun mais j’évite en général de recommander tel ou tel mouvement. Je préfère parler des propositions et des sujets eux-mêmes. Le débat d’idées est bien plus important que le jeu des personnalités et des partis.
Le droit d’auteur n’est pas un droit de propriété. Il n’est même pas apparenté au droit de propriété : il s’y oppose et seul le terme employé s’en approche. Il ne s’agit pas là d’opinion mais bien de la façon dont est pensé le monopole d’exploitation de l’auteur.
L’oeuvre n’appartient pas à son auteur. Ce n’est pas le cas et ça n’a jamais été le cas. L’oeuvre elle-même n’appartient à personne, ou à tout le monde, c’est suivant. Sa matérialisation, elle, appartient à celui qui en a la possession, comme tout autre objet.
L’auteur n’a qu’un monopole d’exploitation et un droit de regard sur son devenir, certainement pas la propriété. Et un monopole qui rogne sur le droit de propriété (ou l’absence de), c’est bien naturel qu’il soit limité en temps et en étendue. C’est bien naturel aussi que les limitations de ce monopole dépendent d’un équilibre au niveau de la collectivité, pas uniquement des intérêts ou des désirs de l’auteur.
III. À propos des productions de l’esprit et des valeurs qui les accompagnent.
☆ 1. Ensemble des acquis littéraires, artistiques, artisanaux, techniques, scientifiques, des mœurs, des lois, des institutions, des coutumes, des traditions, des modes de pensée et de vie, des comportements et usages de toute nature, des rites, des mythes et des croyances qui constituent le patrimoine collectif et la personnalité d’un pays, d’un peuple ou d’un groupe de peuples, d’une nation. La pluralité des cultures humaines. La culture chinoise. La culture gréco-latine. La culture française, germanique, anglo-saxonne. Cultures régionales. Les cultures précolombiennes. La culture bantoue. La culture occidentale, orientale, africaine. Une culture disparue. Une culture qui ne cesse de s’enrichir. Le problème de la coexistence des cultures.
☆ 2. Ensemble des valeurs, des références intellectuelles et artistiques communes à un groupe donné ; état de civilisation d’un groupe humain. Culture populaire. Culture de masse. Permettre l’accès de tous les citoyens à la culture. Spécialt. Ministère de la Culture (ou préférablement Ministère des Affaires culturelles), qui a pour attributions d’assurer la conservation et l’exploitation du patrimoine, d’organiser les enseignements artistiques et de favoriser la création et la diffusion des productions de l’art. Maison de la culture, établissement public ayant pour mission de permettre l’accès du plus grand nombre à la culture et de favoriser la création littéraire et artistique.
S’il existe une idée majeure dans la notion de culture, c’est la notion de collectivité et de biens communs. Les oeuvres ne peuvent se réclamer de la culture que si nous envisageons qu’elles participent à cette collectivité et ce bien commun, aujourd’hui ou au moins demain.
À y regarder, mis à part quelques oeuvres qui ont dépassé leur auteur – souvent avec l’accord de ce dernier – notre culture populaire est essentiellement composée de légendes, contes et oeuvres qui ont plus d’un siècle et demi. Suis-je le seul à y voir un problème ?
À vouloir garder les oeuvres comme des propriétés privées indéfiniment sous contrôle, ou pendant des générations, nous sortons du domaine culturel pour se cantonner à celui du divertissement ou de l’enseignement privé.
Intéressant aussi de noter que le Ministère de la Culture a pour attribution l’exploitation, et la diffusion. Qu’on m’explique pourquoi on ne semble pourtant penser désormais la culture que sous forme d’allongement et de renforcement du monopole d’auteur, d’exclusion des oeuvres de la sphère collective.
Peut-être est-ce profitable aux auteurs et globalement à la création – même si j’en doute pour cette dernière – mais… Culture ? le terme n’est plus adapté. Nous faisons exactement l’opposé. Nous ne partageons plus, nous ne bénéficions plus à la collectivité, nous ne constituons plus de biens communs. Il est temps de changer.
L’image n’est pas mauvaise : Un enfant on régente sa vie pendant des années, mais un jour l’enfant doit vivre sa propre vie et on ne le contrôle plus. C’est parfois frustrant, parfois difficile mais si en tant que parents nous avons créé un être, nous n’en sommes pas les propriétaires pour autant. Cet être aura sa propre vie, avec ses propres erreurs, parfois sans notre accord, parfois malgré notre réprobation. On ne peut qu’influencer en disant ce qu’on en pense.
Il en va de même pour un oeuvre. C’est certainement un lâcher-prise qui ne va pas de soi. C’est parfois frustrant, difficile, mais ici aussi, si en tant qu’auteur nous créeons l’oeuvre, nous n’en sommes pas les propriétaires pour autant.
Le domaine public c’est aussi ça : Des oeuvres qui finissent par avoir leur propre vie, indépendamment de leur auteur. Elles serviront à enrichir d’autres créations originales, qui vivront à leur tour leur propre vie.
Et même si les excès récents tendent donner l’illusion du contraire, le droit d’auteur est conçu ainsi depuis le départ. Le monopole d’exploitation de l’auteur est prévu pour n’être que temporaire, pas permanent, pas même pour toute la vie de l’auteur : Il n’était que de dix ans à l’origine.
En le faisant perdurer des générations et en cherchant des astuces pour le rendre virtuellement permanent, nous empêchons nos oeuvres de dégager leur propre vie, nous agissons comme des parents qui refusent de voir partir pour vivre leur propre vie.
La France n’est pas malade de ses impôts et cotisations. Elle est malade de sa répartition avec plus de cas spécifiques que de cas généraux, des exonérations et aides particulières impossibles à quantifier. Bien entendu, c’est autant qui monte le niveau d’imposition et de cotisation générale et le taux résultant fait peur même à ceux qui finalement ne le payent pas.
Deux milliards pour la Bretagne ? On peut être pour ou contre la fin de l’écotaxe mais je n’imagine pas une seconde qu’il soit légitime de donner un bonus de près de deux milliards juste pour calmer une région en colère. Non seulement c’est illégitime au niveau de la répartition mais en plus ça ne peut qu’inciter d’autres régions à se révolter pour elles aussi obtenir deux milliards.
Le budget de l’État n’étant pas extensible, encore moins avec ce que va coûter le recul sur l’écotaxe, donc soit tout le monde y arrive et c’est un jeu de dupes : on donne un peu à chacun en prenant sur le budget global, c’est à dire qu’au final chacun a autant qu’avant mais on vient juste de retirer du budget là où c’était utile pour le mettre là où c’est visible lors d’une opération de communication. Soit toutes les régions n’ont pas la même largesse et on vient juste de prendre à ceux qui travaillent et payent leurs impôts & taxes pour les donner à ceux qui manifestent et refusent de les payer. On voit tout de suite la limite.
On peut encore argumenter que de toutes façons on n’avait plus le choix et qu’il fallait calmer le mouvement avant qu’il ne fasse plus de dégâts à l’économie que les deux milliards débloqués, mais au final ça reste un problème.
Mais alors quand je lis ce matin que la filière des jeux vidéos vient de réussir à reconduire son crédit d’impôt spécifique, je désespère. Notez que je parle des jeux vidéos parce que c’est l’actualité mais il en va de même pour bien d’autres filières, y compris la mienne. Ce sont jusqu’à 20% du coût d’un jeu vidéo qui sont remboursés. Une brève recherche montre que les studios de développement de jeux vidéos demandent aussi le crédit impôt recherche qui rembourse 30 à 40%.
Est-ce vraiment de ça que la France a le plus besoin comme dépense publique en ce moment ? À ceux qui répondent oui, considérez bien que ça veut dire un taux de prélèvement plus fort pour tout le monde.
On nous prépare un nouveau connecteur USB, de la taille du micro-USB de nos téléphones, mais réversible : Le type C.
Génial mais… Disons qu’on avait déjà deux types (A et B) à croiser dans trois tailles (standard, mini et micro). Ça faisait déjà pas mal.
Type A
blanc
gros
plat
PC
Type B
blanc
gros
carré
Imprimante, caméra
Mini Type A
blanc
petit
plat
Obsolète
Mini Type B
noir
petit
plat
GPS, PDA, APN
Micro Type A
gris / blanc
petit
plat
Obsolète
Micro Type B
noir
petit
plat
Smartphone, APN, GPS
Comme on aime bien s’amuser, on a même ajouté de l’USB 3. Ils sont tous rétro-compatibles USB 2 mais ont plus de pins et même un double connecteur pour les petits.
3.0 Type A
bleu
gros
plat
PC
3.0 Type B
bleu
gros
double carré
?
3.0 Micro B
noir
petit
double plat
Tablette
Rassurez-vous on avait aussi pas mal de dérives propriétaire. Une brève recherche remonte ces 7 là mais ils ne sont clairement qu’un petit échantillon. D’ailleurs dans les 4 pins on en trouve pas mal de versions (incompatibles, voire qui peuvent détériorer les appareils si on prend l’une pour l’autre). Je vous fais grâce des connecteurs mais qui font passer une intensité de 2A au lieu des 500mA (ou 900mA pour l’USB 3) qu’on trouve sur les tablettes. Heureusement ils ont un connecteur non standard du côté de la tablette.
Mini 4P (4 pins)
noir
petit
carré
Mini type A
(4 pins)
blanc
petit
plat
Mini Type B
(4 pins)
noir
petit
carré
APN Kodac
HTC ExtMicro
–
petit
plat
Smartphone HTC
Mini 8M (8 pins)
noir
petit
carré
Mini 8P (8pins)
noir
petit
rond
Mini TDK
noir
petit
carré
UC-E6
noir
petit
plat
Nikon
Avec cet historique, ajouter un type C (qui pour l’instant n’existera qu’en taille micro), ça prend un sens tout différent.
Vous aimez lire ? Vous faites un cadeau à quelqu’un qui aime lire ? Les liseuses et les livres numériques commencent à sortir au grand jour. Pour ma part ça m’a permis de redécouvrir la lecture.
Je lis des roman, des nouvelles, des séries
1 – Pocketbook Touch Lux 119 € via Cultura
Sans contestation, il vous faut une liseuse à encre électronique : Le confort de lecture sera bien plus proche du papier que celui d’une tablette LCD. Le poids est plus faible qu’un livre de poche et vous pourrez lire plusieurs semaines sans vous soucier de l’autonomie.
Le sur-éclairage intégré vaut largement les quelques euros de différence avec le modèle de base. C’est ce qui vous permettra de lire avec une faible luminosité ambiante, ou dans le lit sans déranger votre conjoint. La lumière est généralement douce et de faible intensité : Rien à voir avec votre smartphone.
Évitez les Nolim de Carrefour. Les 20 € de différence sont loin de compenser la baisse de qualité subie. Évitez aussi les Kindle qui ne sont compatibles qu’avec Amazon et qui enfermeront à vie vos contenus hors de votre portée.
2 – Kobo Aura HD 170 € via la FNAC
Le vrai choix est sur le format : Par défaut je propose une 6″. C’est fin, léger, et ça rentre dans les poches de veste. C’est probablement le plus adapté si vous comptez lire dans la salle d’attente du médecin, dans les transports, à la pause de midi, etc.
Dans cette gamme je vous conseille la Pocketbook Touch Lux (le lien est vers Cultura, elle est aussi disponible chez Decitre et peut être chez votre libraire local ; les prix varient). Elle permet d’avoir plusieurs profils utilisateurs, une synchronisation par Dropbox, l’envoi de livres par email, et une refonte ergonomique profonde est en cours de développement pour encore plus améliorer l’expérience utilisateur (les liseuses achetées aujourd’hui y auront accès à la nouvelle version logicielle quand elle sortira). La Kobo Glo et la Kobo Aura sont aussi des bons choix, un peu plus chères.
Si vous ne lisez que des livres grand format depuis votre canapé, alors jetez un oeil aux liseuses grand format. Le choix se rétreint à la Kobo Aura HD (attention à la mention « HD »), nettement plus chère toutefois que les modèles 6″.
Si vous aimez faire vos propres choix, je vous recommande aussi de jouer avec l’outil de sélection multi-critères pour trouver la liseuse la plus adaptée à *vos* besoins. Quel que soit le modèle, je vous recommande une liseuse noire ou sombre, qui sera plus reposante à la lecture et aidera à avoir un meilleur ressenti sur le contraste de l’écran.
Je lis des bandes dessinées, des livres spécialisés, des livres techniques, des PDF grand format, des documents complexes
Pour la couleur et les documents à mise en page fixe grand format : Point de salut encore cette année hors des tablettes LCD. C’est moins l’objet de ce billet mais si je devais donner quelques conseils :
Fuyez les modèles bas de gamme. C’est le meilleur moyen d’être dégouté ou de changer sa tablette six mois après.
L’écran est le composant principal. La résolution n’est pas le seul critère mais elle donne une bonne indication de la génération de l’écran.
Évitez les modèles Android trop customisés comme les Kobo et les Kindle, prenez une tablette générique
3 – Nexus 7 – 229€ via Google
Pour un petit prix orienté lecture, vidéo, mail et quelques jeux classiques, les Pocketbook Surfpad 2 me semblent plutôt bien. Je n’ai pas testé la Cybook Tablet de Bookeen mais elle devrait être similaire.
Si je devais recommander quelque chose pour du multi-usage ce serait plutôt les Nexus 7 et Nexus 10. Le prix est nettement plus élevé mais c’est tout de même une gamme au dessus, avec un rapport qualité / prix imbattable. Là dessus vous avez de la très haute résolution, du GPS, une double caméra avant/arrière, etc.