Catégorie : Vie personnelle

  • C’est un peu ma rentrée des classes à moi

    Je suis arrivé avec un peu de stress à cause du nouvel envi­ron­ne­ment mais heureux de me remettre au travail. J’ai ouvert mon cahier à spirales, préparé un stylo bleu et un stylo noir – le genre rétrac­table, je déteste les bouchons qui se perdent – avant de régler ma chaise. J’ai aussi rencon­tré plein de nouveaux cama­rades de jeux. Je n’ai pas encore mangé à la cantine sur la grande table en bois massif avec les autres, mais ça ne saurait tarder.

    Bref, j’ai commencé de nouvelles aven­tures cette semaine à La Ruche Qui Dit Oui. Je vais y aider les équipes tech­niques et produit dans leur mission : élabo­rer les outils pour rassem­bler produc­teurs et commu­nau­tés de consom­ma­teurs, via des circuits courts.

    La Ruche Qui Dit Oui

    Chaque nouvelle aven­ture amène son lot de compro­mis mais ici j’ai la chance de me dire que je ne travaille pas dans la finance, sur la base de reve­nus publi­ci­taire ou en exploi­tant les données person­nelles des gens – et c’est impor­tant. À ma petite échelle, je fais même avan­cer le monde dans un sens qui me plait, en favo­ri­sant les circuits courts locaux et les inter­ac­tions entre les gens – et ça aussi c’est impor­tant.

    Bien entendu, La Ruche recrute. Côté tech il n’y a aucune recherche active en cours, mais ça n’em­pêche pas de discu­ter si vous êtes la personne qui nous corres­pond.

    Et si vous veniez faire un tour, vous inscrire à une ruche locale, favo­ri­ser les circuits courts et directs avec les produc­teurs ?

     

  • Prévi­sion des aurores boréales

    J’ai exploré un peu les aurores boréales après une carte postale de Lia, un peu jaloux. Je découvre que quelques rares ont été visibles dans le sud de l’Eu­rope et qu’il existe plusieurs appli­ca­tions mobiles qui en font les prévi­sions avec taille, loca­li­sa­tion, et même l’état du ciel à ce moment là.

    Idée magique, si ça inté­resse quelqu’un d’au­tre…

    Ne rete­nez quand même pas votre respi­ra­tion pour en voir une en France.

  • Vends ou donne, sur Lyon, sport – chat – bébé

    Je vends ou donne (suivant), à empor­ter sur Lyon, élec­tro­mé­na­ger, affaires de sport, de chat et de bébé. Tout est en bon ou très bon état si ce n’est pas précisé. À vous de faire une offre (les photos sont à la fin du billet) :

    Sport

    • Une paire de roller poin­ture 43, noir gris et rouge, ache­tée entre 100 et 150 € à Décath­lon, modèle Roller­blade Astro 500. Très peu servie (une dizaine de sorties maxi)
    • Une paire de roller poin­ture 38, grise avec pointes de orange, ache­tée dans les 150 €, modèle Powers­lide Cell II (orienté frees­kate). Quasi­ment pas servie (deux ou trois sorties).
    • Deux sets de protec­tions noires Decath­lon pour poignets, coudes et genoux, un taille XL (peu servi) et un taille M (quasi­ment pas servis)
    • Deux casques roller légers, gris mat, Decath­lon Fitness 300, un taille 54–58 et un taille 56–58, états neufs (aucun choc, aucune rayure)

    Chat

    • Un arbre à chat (grand, deux niveau, génial d’après mon ancien chat :)
    • Une litière fermée à porte battante, spacieuse, avec pelle dans un range­ment inté­gré pour ne pas la perdre (magique), état usagé
    • Une caisse de trans­port (pas sexy mais homo­lo­guée trans­ports, du moins nous l’avions prise pour ça).
    • Un hamac à chat en four­rure/moquette marron : ça se fixe sur le radia­teur et ça offre un espace hori­zon­tal collé au radia­teur sur lequel le matou peut se poser au chaud. Ça ne prend pas de place (ça peut même se plier au range­ment) et c’est l’en­droit préféré de la bête ensuite.

    Bébé

    • Une table à langer pliable en plas­tique bleu, robuste, hauteur réglable, avec espace de range­ment en bas. Une mousse/cous­sin stan­dard doit être mise dessus (le notre n’est plus en état d’être donné, donc il ne reste que le plas­tique de la table à langer).
    • Quelques jouets divers, en vrac, âge 1 à 3 ans.

    Élec­tro­mé­na­ger

    • Une cuisi­nière gaz Inde­sit 4 feux (dont une plaque élec­trique) avec four (élec­trique) et range­ments en bas.
    • Un réfri­gé­ra­teur Inde­sit avec porte inver­sable, grand espace frigo (4 niveau + bac à légume, autant dans la porte), espace congé­la­teur dédié en haut (deux niveaux), joints nickel

  • Descendre la Loire à vélo

    Merci à Sarah de me l’avoir rappelé : Si vous cher­chez encore quoi faire cet été, un des passages inou­bliables pour moi c’était la descente de la Loire à vélo, tente et popote sur le porte-bagages.

    30 km par jour en gros, géné­ra­le­ment de la piste cyclable, des détours pour visi­ter les châteaux et les parcs qui ponc­tuent le trajet, camping tente et réchaud à gaz le soir, parfois un restau­rant (s’il existe toujours, Le petit patri­moine à Tours est à ne pas manquer).

    Plein de choses à voir, rien à prévoir (il y a des camping partout, il suffit de s’ar­rê­ter quand on en a marre) si ce n’est de choi­sir si on s’ar­rête au château pas loin pour visi­ter. Juste un peu de logis­tique pour penser à s’ar­rê­ter prendre assez de nour­ri­ture dans les sacoche quand le lende­main est férié (et au pire, un sachet de coquillette ça tient assez bien).

    Côté pratique n’im­porte quel vélo ira bien, dont le VTC à 150 € de Decath­lon. Il faudra juste y adjoindre des sacoches (surtout pas de sac à dos !). Nous avions choisi de plutôt mettre l’argent dans une bonne tente ultra-légère, idem pour les tapis de sol auto-gonflants et les duvets. Aucun regret de ce côté là : volume et poids de char­ge­ment sont les deux seuls enne­mis (bien plus que le poids du vélo).

    Pas besoin d’être spor­tif : À peu près tout le monde est capable de faire 30 km de vélo tranquille sur piste cyclable. Partis d’Or­léans (le parc de la source est à visi­ter) nous avons suivi la Loire. Comme tous les cours d’eau ne font que descen­dre… nos propres montées n’ont pas été fréquentes, jamais longues ; pas même de faux plats.

    Nous avons encore 2 kg de docu­men­ta­tion papier pour ceux que ça inté­resse de fouiller la chose, mais il y a plein de sites qui donnent désor­mais des myriades de rensei­gne­ments.

  • Archi­vage sans papier

    J’ai trois gros dossiers en cours, le genre qui se mettent dans des chemises en carton à 3cm ou 5cm d’épais­seur. Chaque nouveau docu­ment est d’abord numé­risé et classé.

    J’ai donc la copie de tout ce qui tran­site. C’est autant pour éviter la perte des origi­naux que par faci­lité de gestion, capa­cité de me réfé­rer faci­le­ment aux conte­nus.

    Et là depuis deux semaines revient ma vieille marotte de passer au tout numé­risé. Pas vrai­ment de me sépa­rer du papier – vu que l’ad­mi­nis­tra­tion demande encore des origi­naux – mais de modi­fier mon proces­sus, mon archi­va­ge… de consi­dé­rer d’abord le numé­risé et de n’al­ler cher­cher la copie papier au fond d’un carton ou d’un coffre qu’en cas de besoin impé­rieux.

    Je cherche des expé­rience et j’en trouve peu. On me parle d’Ever­note mais c’est une réponse tech­nique. J’en cherche une orga­ni­sa­tion­nelle. Seul lien un peu tangible : un feed­back de 2012.

    Au niveau du scan­ner les petits scan­ner à défi­le­ment ont l’air assez top main­te­nant. Bonne qualité, très compact, recto-verso en une passe. Certains ont même un char­geur avec la possi­bi­lité de conca­té­ner d’of­fice dans un seul fichier PDF sans que ce soit fait en manuel, voire un stockage local et une synchro­ni­sa­tion WIFI. Reste qu’à 350 € le haut de gamme, ça vaut le coup d’ex­plo­rer un peu.

    Et le papier, on en fait quoi ? On conti­nue de clas­ser en détail ? On sépare en grosse caté­go­ries et on laisse en vrac à l’in­té­rieur ? On classe unique­ment par date de numé­ri­sa­tion pour retrou­ver plus tard ? ou par date de cour­rier ? ou par date de fin de conser­va­tion ? Faut-il les numé­ro­ter pour bien garder une liai­son entre le numé­rique et le papier ? Gardé à la cave ou à distance ? etc.

    Et le numé­rique ? Quid des clas­se­ments semi-auto­ma­tiques ? L’OCR est-il vrai­ment utile pour la recherche ou est-ce que le faible contenu textuel de la plupart des cour­riers rend ça sans effet ? Je passe du temps à clas­ser en détail ou par grosse caté­go­rie ? Comment est-ce que j’as­sure la péren­nité de mon clas­se­ment et de mon cata­logue (voire de mon indexa­tion) si ça passe par un logi­ciel et pas simple­ment par une hiérar­chie de dossiers ?

    Et en pratique, sur quoi le faites-vous ? où est-ce utile et où est-ce super­flu ? allez-vous souvent cher­cher les origi­naux papier ? Que numé­ri­ser et que ne pas numé­ri­ser ? Télé­char­gez-vous aussi les docu­ments qui sont déjà numé­riques et en ligne pour complé­ter et assu­rer l’ar­chi­vage ? si oui, comment ne pas y passer trop de temps et ne pas oublier ?

    Bref, nommer des logi­ciels est bien la dernière de mes inter­ro­ga­tions, mais j’ai bien envie de passer le pas si j’ar­rive à trou­ver quelques personnes qui me partagent leur expé­rience.

  • Chaîne pas qu’on se moque de ma quin­caille­rie – Merci Laurence

    Le truc, Laurence, c’est que les secrets, par prin­cipe, c’est secret – et que mon espace ici est plutôt public. En plus, fran­che­ment, les chaî­nes… très peu pour moi.

    (suite…)

  • Où me verriez-vous travailler ?

    Où me verriez-vous travailler ?

    J’ai suivi le formu­laire de Chris et j’avoue trou­ver la démarche inté­res­sante :

    Consi­dé­rant ce que vous connais­sez de moi, ma façon d’être, mes compé­tences, ma loca­li­sa­tion, mes aspi­ra­tions, mes expé­riences, mes valeurs… Où me verriez-vous travailler ?

    Je ne donne volon­tai­re­ment aucune direc­tive ni aucun élément expli­cite moi-même. L’idée c’est juste­ment aussi de ne pas se contraindre par sa propre auto-évalua­tion et de sortir de la boite qu’on se dessine pour soi-même.

    Vous pouvez parler société, métier, rôle, domaine d’ac­ti­vité, … aucune limite.

    Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, pas de forme ou de détail obli­ga­toire. Vous pouvez lais­ser un commen­taire ici, anonyme ou non, ou m’en­voyer un email plus privé.

    C’est encore mieux – mais pas obli­ga­toire – si c’est argu­menté sur le pourquoi vous pensez que ça peut corres­pondre. Bonus si l’idée est réaliste. Super-Bonus si c’est action­nable. Super-Méga-Bonus s’il s’agit de quelque chose de concret (une offre exis­tante, être prêt à signer un contrat, etc.) même si je reste moi-même au niveau des idées.

    Excep­tion­nel­le­ment j’ai­me­rai vrai­ment que vous parti­ci­piez *tous*. Vrai­ment tous. En fonc­tion de ce que vous connais­sez de moi, même si vous en connais­sez peu ou quasi­ment pas, même si c’est unique­ment de répu­ta­tion ou par mes écrits. Je vous remer­cie d’avance.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY par Geor­gie Pauwels

  • Merci (et bonne année 2015)

    Merci (et bonne année 2015)

    Je crois que je vais en faire un récurent. Plutôt qu’un « bonne année » vide de sens, je veux dire merci.

    C’est peut être à une sélec­tion fémi­nine que je souhaite donner un merci parti­cu­lier aujourd’­hui. Corinne, Delphine, Sara et Sarah, entre autres. Merci pour votre écoute, vos sourires, votre aide, votre temps, votre ouver­ture, votre accueil, votre bonne humeur ou simple­ment les échanges que nous avons eu.

    J’en oublié, je le sais. J’es­père qu’ils et elles me pardon­ne­ront de ne pas avoir tenté une liste exhaus­tive où un manque aurait été une vraie trahi­son par rapport à ma recon­nais­sance. Vous savez peut être qui vous êtes, donc merci à vous aussi.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-NC par Svante Ader­mark

  • Nom et iden­tité

    Nom et iden­tité

    Qu’al­lez-vous faire de mon nom et de mon prénom ? Pourquoi me les deman­der ? Savoir qui je suis ? et pourquoi faire ?

    Mais… qui suis-je ?

    Qu’ap­por­tera de savoir si mes parents m’ont nommé Éric à la mairie à ma nais­sance plutôt que Ahmed ou John ? Ce que je dis est-il moins perti­nent ? mes réfé­rences moins utiles ? mon avis moins impor­tant ?

    Il y a déjà erreur dans l’énoncé. Vous ne voulez pas connaitre mon iden­tité : Vous voulez vous rassu­rer avec un nom civil vrai­sem­blable. Un faux Paul Bismuth sera pris avec bien moins de pincettes que ce qu’é­crira un vrai Paci­fique Noël.

    Ce qui est amusant, Paul Dupont, c’est que vous êtes peut être bien plus anonyme vous avec votre iden­tité civile que moi avec mon iden­tité tronquée ou mon pseu­do­nyme. Éton­nant, non ?

    Votre nom et votre prénom n’ap­portent rien pour vous connaitre, savoir qui vous êtes réel­le­ment. Vous êtes un nom parmi 70 millions d’autres, voire plus. Votre iden­tité civile n’ap­por­tera aucun élément perti­nent à quiconque, si ce n’est peut être des préju­gés liés à l’ori­gine de votre nom.

    Je n’ose penser que ce sont ces pré-jugés qui vous inté­ressent. Alors regar­dons. Même avec mon nom tronqué ou mon pseu­do­nyme, vous savez proba­ble­ment qui je suis, c’est à dire quelles sont mes prises de posi­tion et mes écrits passés. Vous pouvez me les attri­buer, me les repro­cher, m’iden­ti­fier à eux.

    Cette iden­tité qui vous parait anonyme est en fait bien plus « qui je suis » que n’im­porte quel nom qui aurait pu ou pas m’être attri­bué à la nais­sance : Un tour sur les moteurs de recherche pour­rait même vous en apprendre plus sur moi que vous n’en connais­sez sur le présen­ta­teur du jour­nal télé­visé à qui vous ne repro­che­riez jamais son anony­mat. Il y aura poten­tiel­le­ment mon iden­tité civile dans le lot, mais pas que, pas forcé­ment, et ce n’est pas ça qui vous appor­tera grand chose de toutes façons.

    En fait, il est même possible que vous puis­siez en savoir plus sur moi à partir de cette iden­tité que vous quali­fiez d’ano­nyme, que vos inter­lo­cu­teurs n’en sauront jamais sur vous à partir de votre « vrai nom ». N’y a-t-il pas là matière à réflé­chir ?

    Penser autre­ment

    Votre boulan­gère ne vous a proba­ble­ment jamais demandé votre carte d’iden­tité, peut être même pas votre prénom. Il est tout à fait possible que certains collègues de bureau ou amis proches n’ar­rivent même pas à épeler voire à se rappe­ler votre nom de famille sans regar­der leur carnet d’adresse.

    Le cais­sier ne connait pas votre prénom. Avez-vous l’im­pres­sion d’être anonyme pour autant ? Ne payez-vous pas pour­tant avec votre carte bancaire ? N’avez-vous pas une carte de fidé­lité qui vous iden­ti­fie plei­ne­ment ? Le vigile ne vous aurait-il pas reconnu si vous aviez fait du grabuge la dernière fois ?

    Force est de consta­ter que les ques­tions d’iden­tité sont complexes, et qu’in­diquer un état civil en regard d’un écrit web ne corres­pond aucu­ne­ment à une approche de solu­tion.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-SA par Thomas Leth-Olsen

  • Malgré-moi

    Malgré-moi

    Je sais que j’ai parfois le regard qui plonge, malgré-moi. Je suis conscient que ça peut être gênant pour la personne en face, et du coup ça l’est proba­ble­ment au moins autant pour moi.

    En être conscient n’aide pas tant que ça. Essayer acti­ve­ment d’évi­ter quelque chose sous la vue, c’est comme essayer de ne pas penser à une idée. Plus on essaye, moins on y arrive. À force l’es­prit ou le regard finissent par faire des aller-retours et l’es­prit n’est plus occupé que par ça. Bref, quand je m’en rends compte, non seule­ment ça n’ar­range rien mais en plus ça rend diffi­cile de suivre quoi que ce soit d’autre.

    Ça ne veut pas dire que je n’es­saye pas de corri­ger, mais je sais mes résul­tats large­ment impar­faits. Ce d’au­tant que je ne m’en rends parfois simple­ment pas compte.

    Photo d’en­tête sous licence CC BY-SA par Madi2i