Catégorie : Politique et société

  • Le logi­ciel de télé­pho­nie mobile qui défie le contrôle des États

    On avance lente­ment, lente­ment. Côté infor­ma­tique cela fait des années que tout devrait être chif­fré et décen­tra­lisé. On sait faire, il ne reste qu’à passer quelques limi­ta­tions admi­nis­tra­tives désuètes et mettre un peu de promo­tion.

    Serval est inté­res­sant mais fina­le­ment il y aurait plus effi­cace à mettre en œuvre à court terme : un chif­frage de bout en bout de la commu­ni­ca­tion.

    Mail, messa­ge­rie, télé­pho­ne… plus rien ne devrait être sans chif­frage. Les risques de dérive on les connait et on les a subit maintes et maintes fois. Les « terro­ristes » eux, savent déjà faire, ce n’est pas le problème.

    Le logi­ciel de télé­pho­nie mobile qui défie le contrôle des États

  • La direc­trice de cabi­net de Frédé­ric Mitter­rand à la FNAC : conflit d’in­té­rêts ?

    Le 12 mars 2012 était promul­guée une loi qui inter­dit de revendre de façon régu­lière des billets de spec­tacles sans y être auto­risé par les produc­teurs ou orga­ni­sa­teurs. Un mois plus tard, la direc­trice de cabi­net de Frédé­ric Mitter­rand quit­tait le minis­tère pour prendre la direc­tion de France Billet au sein de la FNAC et du groupe PPR.

    Fran­che­ment la ques­tion n’est pas que ce soit lié ou non. Le problème c’est que ça casse toute notion de confiance dans les insti­tu­tions. Tant qu’on n’aura pas plus de trans­pa­rence, il est simple­ment impos­sible d’ac­cep­ter ce genre de faits.

    Dans la notion de conflit d’in­té­rêt le problème ce n’est pas que quelqu’un ait abusé de sa posi­tion, sinon c’est de l’abus de confiance, de la corrup­tion ou que sais-je encore. Il s’agit unique­ment d’avoir des inté­rêts diver­gents ou une situa­tion qui rend diffi­cile l’exer­cice d’un poste. Il m’est diffi­cile de dire si ce cas est inter­dit ou pas, mais il devrait l’être.

    La direc­trice de cabi­net de Frédé­ric Mitter­rand à la FNAC : conflit d’in­té­rêts ?

  • Fête du travail, ou pas

    La fête du travail c’est la célé­bra­tion de la rébel­lion sociale et syndi­cale contre l’ex­ploi­ta­tion ouvrière. Aux États-Unis comme en France c’est à la fois sur la base de la réduc­tion du temps de travail légal et sur des mani­fes­ta­tions d’op­po­si­tion et de grèves qui ont eu lieu à cette date et qui se sont soldées dans le sang.

    Voilà que Nico­las Sarkozy nous annonce « orga­ni­ser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur ». Face à la presse il semble qu’il ait ajouté « de ceux qui sont expo­sés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille ». Bref, célé­brer le travail, le fait de travailler, et de vouloir travailler (plus) pour gagner plus : l’exact opposé de l’his­toire de cette jour­née.

    Je ne peux m’em­pê­cher de trou­ver ça indé­cent vis à vis de l’his­toire, un peu comme si on fêtait la guerre contre l’Irak lors de la célé­bra­tion de l’ar­mis­tice du 11 novembre.

    Mais pire, ce qui me choque c’est que ce soit celui qui occupe la fonc­tion de Président de la Répu­blique qui ose ainsi détour­ner les insti­tu­tions et les célé­bra­tions pour de simples visées élec­to­ra­listes à court terme.

  • Pas de vote élec­tro­nique à ma prési­den­tielle (ni ailleurs)

    N’ou­bliez pas le danger pour la démo­cra­tie que son les ordi­na­teurs de vote. Si les villes françaises semblent s’être calmées, ce n’est que partie remise. Tôt ou tard des poli­tiques voudront montrer combien ils sont modernes et à la page, et les machines à voter diverses refleu­ri­ront.

    La première action c’est de rendre ces machines inutiles et de renfor­cer l’as­pect citoyen des élec­tions : parti­ci­pez au dépouille­ment ! Ça prend une à deux heures mais c’est un exer­cice que tout le monde devrait vivre pour mieux comprendre le prin­cipe de trans­pa­rence de l’élec­tion. Si le dépouille­ment rede­vient un moment fort ou qu’au moins on arrête de manquer cruel­le­ment de personnes, c’est une des justi­fi­ca­tions du vote élec­tro­nique qui dispa­raît.

    La deuxième action, si votre bureau de vote est enta­ché par cette igno­mi­nie, c’est de faire noter au procès verbal sur place tout ce qui est anor­mal : scellé manquant, machine qui fait des bip sans raison, asses­seur qui accom­pagne un élec­teur dans l’iso­loir au moment du vote pour l’ai­der à voter (y compris pour des « bonnes » raison comme la présence d’un non voyant ou d’une personne âgée), inter­ven­tions tech­niques sur la machine ou rempla­ce­ment de l’équi­pe­ment en cours de vote (quelle qu’en soit la raison), heure ou date non inco­hé­rence, machine ouverte, qui ferme mal ou qui n’est pas verrouillée, impos­si­bi­lité de voter blanc/nul, refus de vous lais­ser assis­ter au dépouille­ment (véri­fi­ca­tion des tickets de sortie), affi­chage inco­hé­rent sur la machine, nombre votes et d’émar­ge­ments diffé­rents lors du dépouille­ment, etc.

    Pour les asses­seurs on peut ajou­ter d’autres anoma­lies poten­tielles : vote déjà ouvert à l’ou­ver­ture du bureau de vote, numéro de série ou de version inco­hé­rent avec les numé­ros atten­dus ou certi­fiés (ou impos­si­bi­lité de le véri­fier), urne non vide au démar­rage (ou impos­si­bi­lité de le véri­fier), codes confi­den­tiels non secrets, décompte ou procé­dures non fonc­tion­nels, ou globa­le­ment inca­pa­cité à réali­ser les opéra­tions prévues au code élec­to­ral pour garan­tir le bon dérou­le­ment de l’élec­tion.

    Il manque cepen­dant cruel­le­ment un docu­ment fait par quelqu’un qui connaît bien les textes et qui liste les points perti­nents à surveiller et à faire noter au procès verbal, avec quelles réfé­rences et quel forma­lisme. Les docu­ments qui trainent sur Inter­net sont soit trop vieux soit rédi­gés par des non-juristes (et ça se voit).

    Qui s’en charge ? ordi­na­teurs de vote semble mort et diffi­cile à utili­ser.

  • De l’ap­pren­tis­sage et de l’uti­li­sa­tion du numé­rique

    Fran­che­ment je suis plus que mitigé sur l’ex­pé­rience de ce profes­seur qui a mis sur Inter­net de fausses infor­ma­tions pour prou­ver à ses élèves qu’ils repre­naient n’im­porte quoi sans analyse critique voire sans comprendre.

    J’avais fais une première réponse très néga­tive, avec cita­tions commen­tées, puis je me suis rendu compte que je risquais de passer tout autant à côté du sujet que l’au­teur initial.

    Les numé­rique, le numé­rique, tu sais ce qu’il te dit le numé­rique ?

    Les élèves ont de tout temps repris des infor­ma­tions ou des analyses toutes faites sans filtre person­nel voire sans les comprendre. Avant on les prenait de la sacro-sainte ency­clo­pé­die papier au lieu de wiki­pe­dia, des livres en biblio­thèques au lieu des sites web, des copains et anciens plutôt que des forums et des sites de partages de disser­ta­tion, et on ache­tait des petits livres « fiche de lecture » à 3€ en librai­rie au lieu de faire la même chose sur Inter­net. Si j’osais : même les analyses des profes­seurs sont reprises telles quelles sans compré­hen­sion ni analyse critique.

    Le numé­rique n’a rien changé de ce côté là, sinon faci­li­ter l’ac­cès et le démo­cra­ti­ser (je me rappelle la diffé­rence entre ceux qui ne pouvaient pas ache­ter ces fameuses fiches de lecture ou des livres réfé­rences, et les autres).

    Comme le dit déjà un commen­taire, la même expé­rience aurait été faite en dissé­mi­nant des fausses infor­ma­tions en biblio­thèque et en faisant passer des fausses disser­ta­tions aux anciens et copains des autres classes, on aurait obtenu stric­te­ment le même résul­tat sur la géné­ra­tion précé­dente.

    Accu­ser le numé­rique c’est se trom­per de combat.

    Chan­ger les attentes de forma­tion

    N’ou­blions pas, ces élèves ne sont pas idiots. S’ils ont pris l’ha­bi­tude de copier des analyses toutes faites, c’est parce que c’est ce qui fonc­tionne. Pire, c’est souvent ce qu’on leur demande : Combien j’ai vu de cama­rades en écono­mie apprendre tout par cœur sans rien comprendre, défi­ni­tions et analyses ? Combien j’ai vu de cama­rades à l’oral du bac rabâ­cher et apprendre par cœur l’ana­lyse du cours disant que le héros fait là son parcours initia­tique en pensant à sa condi­tion humaine tout en expri­mant le passé de l’au­teur lors de la guerre et la mort de sa grand mère (et blabla­bla) ?

    Ne vous y trom­pez pas, ce sont ceux qui ont réussi à ressor­tir parfai­te­ment les plans appris en cours qui s’en sont sortis avec les meilleures notes au lycée et au bac.

    Aujourd’­hui l’in­for­ma­tion est partout. Nous n’avons plus des biblio­thèques sacrées et centra­li­sées, remplies et gérées par des doctes. Cet appren­tis­sage basé sur la retrans­mis­sion verba­tim d’un ensei­gnant n’a plus lieu d’être. Désor­mais il faut apprendre à analy­ser, trier, et savoir réflé­chir sur la base de docu­ments et d’in­for­ma­tions courantes.

    Former à l’uti­li­sa­tion du numé­rique plutôt qu’à s’en défier

    Je comprends le profes­seur qui souhaite les voir réflé­chir par eux-même, et donc leur reti­rer les sources de copie poten­tielles pour les forcer à faire un travail person­nel. Je n’adhère pas du tout à la dernière phrase « on ne profite vrai­ment du numé­rique que quand on a formé son esprit sans lui ». On pour­rait l’ap­pliquer pour les livres, ou même les cours du profes­seur. En fait peu importe qu’il ait raison ou tort sur ce point : C’est déjà trop tard. Le numé­rique est là et il ne partira pas.

    Les jeunes utili­se­ront le web et le numé­rique. On peut trou­ver ça bien ou mal, souhai­table ou non, mais c’est une évolu­tion sur laquelle même cet exer­cice n’aura aucune prise. Je n’ai même pas envie de faire un vrai paral­lèle avec le papier parce que les géné­ra­tions précé­dentes avaient encore une rela­tion de distance et de respect pour le papier. Ici le numé­rique ils baignent dedans, c’est leur façon de vivre.

    Plutôt que de cher­cher à leur dire qu’il ne faut pas l’uti­li­ser parce que les sources ne sont pas fiables et leurs esprits pas assez mûrs, il faudrait plutôt les accom­pa­gner pour les aider à faire le tri. Un accom­pa­gne­ment pour exer­cer une acti­vité critique, pour sélec­tion­ner les sources, véri­fier les infor­ma­tions… c’est ça qu’il manque. Où est cette forma­tion ?

    Encou­ra­ger les docu­ments

    Ce qui doit être frap­pant chez les jeunes c’est la croyance des anciennes géné­ra­tions en tout ce qui est dit à la télé­vi­sion ou écrit dans les livres. Ils ont déjà un recul sur tout ça, mais au lieu de les y encou­ra­ger et de former ce recul, l’école à tendance à leur ensei­gner à apprendre par cœur, à répé­ter l’ana­lyse qu’a docte­ment professé l’en­sei­gnant.

    Oui, certes, tous les profes­seurs disent vouloir de l’ana­lyse person­nelle, mais combien sont prêts à accep­ter que l’élève ait une opinion diffé­rente – et de son niveau de matu­rité intel­lec­tuelle – lors des analyses ? Combien auto­risent et incitent à l’uti­li­sa­tion de toutes les sources dispo­nibles pour travailler au lieu d’in­ter­dire tout docu­ment ? Combien sont prêts à dire « non, ce ton ne vient pas de la perte de sa femme qui a effec­ti­ve­ment eu lieu l’an­née précé­dente, mais c’est vrai que ça aurait pu, en fait ça s’ins­pire de … » et valo­ri­ser posi­ti­ve­ment la réponse au moment de la correc­tion ?

    L’élève qui a reco­pié en travaux sur table un site inter­net à partir de son smart­phone, s’il n’avait pas eu à se cacher et si c’était valo­risé, n’au­rait-il pas pu consul­ter cette source, l’ana­ly­ser et en tirer quelque chose de valeur ? d’une valeur proba­ble­ment meilleure que s’il avait réflé­chi seul ? N’est-ce pas ce qu’on attend de lui dans tout le reste de sa vie ? N’est-ce pas même ainsi qu’on fait progres­ser la connais­sance et le savoir, en réuti­li­sant et en ajou­tant plutôt qu’en recréant dans son coin avec des œillères ?

    Chan­ger les menta­li­tés

    L’école a un sacré problème, mais ce n’est ni le numé­rique ni les élèves. D’autres ont commencé : Le Dane­mark auto­rise l’uti­li­sa­tion d’In­ter­net lors d’exa­mens. Où en sommes nous ? La conclu­sion du profes­seur ici semble au contraire être de tenir les élèves éloi­gnés le plus long­temps possible du numé­rique. Il y a comme un déca­la­ge…

    Il est simple­ment temps de passer d’une école qui enseigne le savoir à une école qui enseigne le « savoir savoir ». Et ensei­gner cela sans accé­lé­rer et propa­ger l’ac­cès à toutes les sources de savoir, bonnes ou mauvaises, ça ne fonc­tion­nera pas.

  • La protec­tion du droit d’au­teur, fossoyeur de la liberté d’ex­pres­sion ?

    Pour la deuxième année consé­cu­tive, la France est le seul pays d’Eu­rope, le seul pays occi­den­tal (avec l’Aus­tra­lie), où RSF consi­dère qu’il y a de graves problèmes de liberté sur Inter­net.

    La carte est éclai­rante. Si elle ne vous fait pas hurler, je ne peux plus rien faire.

    La protec­tion du droit d’au­teur, fossoyeur de la liberté d’ex­pres­sion ?

  • Media­part a-t-il raison ?

    Je suis convaincu de la qualité de Media­part. J’irai même jusqu’à penser que c’est actuel­le­ment un media essen­tiel à notre démo­cra­tie car trop peu ont un posi­tion­ne­ment de fond sur la vie poli­tique et la démo­cra­tie. Je ne peux que vous inci­ter à vous abon­ner et je n’ai pas été déçu un instant depuis que je le suis.

    Derniè­re­ment Media­part a publié des entre­tiens avec les candi­dats à la prési­den­tielle, dont certains d’une qualité excep­tion­nelle dans le bruit média­tique ambiant. La rédac­tion a cepen­dant fait un choix : celui de ne pas invi­ter la repré­sen­tante du FN à s’ex­pri­mer dans leurs colonnes.

    Je n’adhère pas à cette vision de la démo­cra­tie qui voudrait que certaines opinions ne doivent pas être publiées. Le fait de faire un cas excep­tion­nel pour une opinion qui repré­sente 10 à 20 % des français est pour moi l’op­posé d’une démo­cra­tie.

    Je n’adhère pas mais je respecte. Ce choix ils ont toute légi­ti­mité pour le faire s’ils le souhaitent. Ils n’ont aucune obli­ga­tion en la matière, pas plus que je n’en ai person­nel­le­ment. Disons que j’en suis déçu de la part d’un jour­nal qui milite telle­ment pour la plura­lité des media.

    J’au­rai en effet mieux compris cette posi­tion de la part d’un jour­nal qui prend offi­ciel­le­ment parti que d’un jour­nal qui s’en cache : Faire état « contre » quelqu’un est pour moi autant engagé dans la prési­den­tielle que faire état « pour » un autre.

    Par contre je ne comprends pas la dernière réac­tion d’Edwy Plenel. Libre à eux de ne pas donner voix au FN, mais libre aussi au FN de ne pas invi­ter Media­part  en retour. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi ils le feraient. Media­part ayant choi­sit de ne pas être simple­ment un jour­nal d’in­for­ma­tion mais aussi un jour­nal d’opi­nion, le FN n’a pas à invi­ter des opinions diver­gentes à ses meetings.

    Cela ne retire en rien la valeur de Media­part, mais peut-être la rédac­tion oublie-t-elle que la liberté est à double sens, ou que le plura­lisme, la démo­cra­tie et l’in­for­ma­tion imposent parfois de donner aussi voix aux opinions des autres. Parfois on a besoin qu’on nous le rappelle, parce que personne n’est parfait.

    Et selon vous, Media­part a-t-il raison ?

  • Texto en braille

    L’in­no­va­tion peut se voir comme l’avan­cée de la majo­rité avec des nouveau­tés tech­no­lo­giques. Pour moi le texto en braille mérite cent fois plus des récom­penses d’in­no­va­tion que le smart­phone lui-même. Ouvrir de nouvelles possi­bi­li­tés c’est telle­ment plus impor­tant qu’ap­por­ter un simple confort et gadget, même si ce dernier arrive à se rendre indis­pen­sable.

  • Hôpi­tal : « Quand un infir­mier a peur de tuer un gamin, c’est qu’il y a un souci »

    Les moyens des hôpi­taux sont de plus en plus faibles.

    Débor­dés, les infir­miers voient leurs horaires s’al­lon­ger. Les vacances d’été se posent jusqu’à octobre. Le person­nel travaille trois week-ends sur quatre (au lieu de deux par mois). Marc dit n’avoir plus le temps de prendre ses pauses.

    […]

    « On est surme­nés. Une personne crevée n’est pas dans les condi­tions opti­males pour travailler. Combien de temps on va tenir ? »

    […]

    Au delà du problème d’ef­fec­tif, il pointe les « coupures budgé­taires » (rela­tives aussi à des « problèmes d’or­ga­ni­sa­tion ») : l’in­fir­mier explique que parfois, il est obligé d’al­ler piquer une compresse au service voisin pour faire un soin

    […]

    « Quand les infir­miers ont peur de tuer un gamin à la fin de la jour­née, c’est qu’il y a un souci. »

    Cela n’étonne personne, on sait tous que les 35 heures se comptent sur deux à trois jours et pas par semaine dans cette profes­sion. Quel hôpi­tal souhai­tons-nous ? Cher­chons nous un hôpi­tal public à la limite de l’exer­cice de sa mission et le privé prendre soin de la santé de ceux qui ont de l’argent ?

    « Je crois que c’est illu­soire de rendre l’hô­pi­tal rentable. On s’en fout des problèmes d’argent, on sauve des gamins ! »

    C’est toute la ques­tion. L’hô­pi­tal devra être rentable, mais peut être que son finan­ce­ment passe par l’im­pôt.

  • La Mom – an Ameri­can mom in Paris : WTF

    Il faut dire que pour quelqu’un non habi­tué à la bureau­cra­tie et à la déres­pon­sa­bi­li­sa­tion géné­rale des services euro­péens – l’im­por­tant c’est le poste, pas le service – ça peut surprendre.

    Le WTF est adapté. Je suis certain que ce n’est pas une dérive spéci­fique­ment française, mais c’est effec­ti­ve­ment un grand problème de notre société : WTF (en anglais)