Catégorie : Politique et société

  • Harvard and M.I.T. Team Up to Offer Free Online Courses

    Il y a beau­coup à faire avec nos outils de commu­ni­ca­tion. Réfor­mer l’édu­ca­tion à l’heure du numé­rique ce n’est pas four­nir un iPad ou un ultra­por­table à chaque élève. La nouvelle éduca­tion c’est profi­ter et se former à la profu­sion des conte­nus, au partage que le numé­rique permet, et se baser sur l’abon­dance plutôt que la rareté.

    Il y a beau­coup à faire, mais je regrette que des initia­tives comme celle de Harvard et du MIT ne soit pas plus fréquentes et mieux établies.

    L’enjeu des frais d’uni­ver­sité gratuits qui court aujourd’­hui au Québec est impor­tant, mais c’est déjà un combat d’ar­rière garde. Les États financent des cours et du maté­riel, si nous voulons qu’ils soient les plus utiles possibles, il faut les diffu­ser large­ment, gratui­te­ment, libre­ment, faire qu’ils puissent être enri­chis, réuti­li­sés, inté­grés à d’autres conte­nus.

    Je n’ai jamais compris que les cours de lycée et d’écoles supé­rieures publiques soient inter­dits de diffu­sion, que chaque profes­seur, pour­tant payé pour cela et guidé par des programmes offi­ciels, refasse sa sauce dans son coin en y appo­sant son droit d’au­teur pour en brider les usages. En école d’in­gé­nieur j’ai vu des profes­seurs refu­ser de diffu­ser leurs notes ou leurs poly­co­piés pour éviter que ces cours profitent à d’autres.

    Pour ça il faut une véri­table volonté de l’État, il faut chan­ger l’orien­ta­tion des univer­si­tés, les rebas­cu­ler vers la diffu­sion des connais­sances pour tous et moins sur le profit de quelques uns seule­ment. C’est du long terme, mais je suis abasourdi que des écoles US privées fassent ce choix (même limité) plus rapi­de­ment que nos univer­si­tés publiques à qui au contraire on vient de donner une indé­pen­dance et donc un besoin de renta­bi­lité : Harvard and M.I.T. Team Up to Offer Free Online Courses

  • Le scan­dale finan­cier du siècle

    On entend parler de prési­den­tielle, et de pas mal d’af­faires, mais quelqu’un a-t-il entendu parler d’un scan­dale finan­cier où des grandes banques inter­na­tio­nales se sont enten­dues pour des mani­pu­la­tions de cours et camou­fler leurs diffi­cul­tés ?

    Le scan­dale finan­cier du siècle, à lire en atten­dant une enquête ou des confir­ma­tions.

  • Fuku­shima: Le début de la catas­trophe, c’est main­te­nant

    Personne n’a envie de parler de ça. Il y a eu indi­ges­tion, du n’im­porte quoi de tous les côtés, mais il est impor­tant de rappe­ler que l’ac­ci­dent de Fuku­shima n’est pas encore derrière nous.

    Ça s’ap­pelle Fuku­shima: Le début de la catas­trophe, c’est main­te­nant. C’est comme toujours à lire avec un sens critique et en véri­fiant les chiffres donnés sur plusieurs sources, mais c’est proba­ble­ment une lecture néces­saire.

    Pensez bien : Si tout était résolu, on en enten­drait parler régu­liè­re­ment à chaque fois qu’on aborde la ques­tion du nucléaire. Il est facile de jeter la pierre au gouver­ne­ment japo­nais mais il y a des compro­mis à faire et un équi­libre à trou­ver entre les risques sani­taires et les mesures à prendre. Dépla­cer la moitié de l’île n’est pas une solu­tion utile ou propor­tion­née. Ça ne veut pas dire pour autant que la situa­tion est bonne ou même accep­table.

  • Sarkozy à la Concorde: Y’a quelqu’un?

    Vive la commu­ni­ca­tion ! Sarkozy à la Concorde : Y’a quelqu’un ?

    La commu­ni­ca­tion démon­tée : On nous annonce 150 000 personnes à la Concorde. Photos à l’ap­pui, c’est entre 25 et 30 000 au maxi­mum, soit 5 fois moins.

    Oh, l’exa­gé­ra­tion il en va dans toutes les mani­fes­ta­tions et parfois le ratio entre la police et les orga­ni­sa­teurs est de plus de 5, mais il est toujours appré­ciable de pouvoir faire une petite compa­rai­son avec la réalité et démon­ter les montages photos.

     

  • Coup de filet anti-isla­miste : la colère d’une famille humi­liée

    La vie des gens, leurs droits, leur liberté, sont utili­sés dans de simples visées élec­to­ra­listes.  La commu­ni­ca­tion du gouver­ne­ment passe au dessus des liber­tés civiles. Et comme on ne casse pas d’ome­lette sans casser d’oeuf, tant pis pour les musul­mans en ques­tions. C’est leur faute aussi, ils n’avaient qu’à être chré­tiens ou juifs comme les français de chez nous. non ?

    Coup de filet anti-isla­miste : la colère d’une famille humi­liée. Si ça peut sembler n’être rien, c’est de la trahi­son pure et simple du rôle des auto­ri­tés et de l’État.

  • Réfé­ren­dum en Islande : seconde torgnole à la finance mondiale

    On peut le juger irres­pon­sable, même si le cas est loin d’être celui de la Grèce (il s’agit de la dette d’un établis­se­ment bancaire privé et pas celle de l’État), je ne peux m’em­pê­cher de repen­ser à chaque fois à la maxime « ils ne savaient pas que c’était impos­sible, ils l’ont fait ».

    Les pays pauvres sont complè­te­ment assujet­tis aux pays riches par la dette. Ces derniers sont complè­te­ment assujet­tis aux banques et orga­nismes de crédit, qui eux même sont finan­cés par de la monnaie virtuelle ou des aides des États.

    Au final tout le monde est écrasé par des inté­rêts et dettes à rembour­ser, sur une part fran­che­ment impor­tante du budget. Sans ces dettes nous aurions bien moins de problèmes. Au point où nous en sommes nous savons que nous n’en sorti­rons pas avant la prochaine révo­lu­tion : Il faudra plus de temps pour rembour­ser tota­le­ment les dettes que n’a d’an­cien­neté aucun de nos systèmes poli­tiques.

    Au final ils ne sont que quelques uns à en profi­ter. On peut les appe­ler les banquiers, mais le terme est impropre. Disons qu’ils sont les déten­teurs du capi­tal, souvent rentiers par héri­tage.

    Et si nous envi­sa­gions les solu­tions impos­sibles ? Elles sont proba­ble­ment une mauvaise idée, mais elles valent le coup d’être mises sur la table. Le risque n’est peu être pas si grand : Réfé­ren­dum en Islande : seconde torgnole à la finance mondiale

  • Fraude, para­dis fiscaux… guerre des mondes au Sénat

    Parler fraude, para­dis fiscaux… guerre des mondes au Sénat, c’est sur Media­part (donc payant, mais encore une fois je vous incite à vous abon­ner, ce média vaut 10 fois TF1, Le Monde, Le Figaro, Libé­ra­tion et France Tele­vi­sion réunis).

    Pour un petit avant-gout, Bloom­berg a une superbe anima­tion sur la circu­la­tion finan­cière des multi­na­tio­nales améri­caines. L’exemple est avec Google mais Yahoo! utilise un système assez proche.

  • Vote par valeur

    Il y a toujours quelqu’un pour décou­vrir qu’il existe d’autres procé­dés de vote que nos votes à scru­tin majo­ri­taire. Parfois ça fait buzz aux élec­tions, mais ne nous leur­rons pas : Il n’y a rien de neuf, et rien de mira­cu­leux.

    Le pseudo-miracle de cette prési­den­tielle serait le vote par valeur. Il s’agit de voter pour chaque candi­dat, indé­pen­dam­ment, par exemple entre –2 (surtout pas) et +2 (génial). Ce système a pour moi trois avan­tages majeurs :

    1. Il répond à l’émiet­te­ment des voix, qui effec­ti­ve­ment est le problème majeur du mode d’élec­tion de notre président. Trois candi­dats avec des idées proches mais qui ont une majo­rité s’ils sont grou­pés ne risquent pas de faire gagner un concur­rent.  C’est vrai que ce seul défaut à notre élec­tion actuel mérite qu’on réflé­chisse aux alter­na­tives.
    2. Il prend en compte non seule­ment d’adhé­rence mais aussi le rejet. Surtout pour une prési­den­tielle, l’im­por­tant est le consen­sus. Je préfère celui qui n’a la préfé­rence de personne mais que tout le monde accep­te­rait avec plai­sir, à celui qui est le préféré de la majo­rité mais qui provoque un très franche rejet de tous les autres (toute ressem­blance avec des faits passés ne serait pas tota­le­ment le fruit du hasard).
    3. Il permet aux élec­teurs de s’ex­pri­mer plus en détail. Peu importe si cela a un effet diffé­rent au final, ça reste une bonne chose pour la légi­ti­mité de l’élec­tion et la paix sociale.

    Vulné­ra­bi­lité aux votes tactiques

    Malheu­reu­se­ment pour ses promo­teurs, il n’est pas parfait. S’il répond à l’émiet­te­ment des voix, il reste très sensible aux votes tactiques. En cas de résul­tat serré, un mili­tant aurait inté­rêt à noter un rejet imagi­naire des prin­ci­paux concur­rents.

    Ce sujet est complè­te­ment écarté par le site de promo­tion du vote par valeur. Il y est même consi­déré que le vote mili­tant doit être préservé parce que celui qui a le plus de mili­tants doit avoir une avance. Cette idée me semble contra­dic­toire non seule­ment avec le prin­cipe de démo­cra­tie (un mili­tant ne doit pas avoir plus de poids qu’un autre) mais aussi avec le fonde­ment même du vote par valeur. Dans les mêmes pages on affirme que la prise en compte du rejet est une forme de protec­tion de la cohé­sion sociale (et je suis d’ac­cord), que plusieurs critères de sélec­tion du mode de scru­tin sont écar­tés pour pouvoir donner de l’uti­lité au rejet. Si de l’autre côté on se rend compte que les rejets sont en fait des votes mili­tants non sincères, ce sont deux de mes trois avan­tages ci-dessus qui sont à jeter, et tout l’ar­gu­men­taire du vote de valeur qui tombe en lambeaux.

    Mais plus gênant encore : Le vote tactique est un danger d’au­tant plus grand que toutes les commu­nau­tés ou popu­la­tions n’ont pas la même propen­sion à les utili­ser. Les popu­la­tions les plus à même à utili­ser un vote tactique auront un poids bien plus impor­tant. Ainsi, les mieux éduqués et mieux infor­més auront un avan­tage par rapport aux popu­la­tions qui vote­ront naïve­ment. De même, les radi­caux et extré­mistes auront un avan­tages par rapport à ceux qui s’as­treignent à être modé­rés ou objec­tifs dans leur vision. Ce biais est loin d’être neutre, et risque de faus­ser tout le résul­tat.

    Sensi­bi­lité aux mani­pu­la­tions d’opi­nion

    La vulné­ra­bi­lité aux votes tactiques est d’au­tant moins à écar­ter, qu’elle prend tout son sens dans les mani­pu­la­tions d’opi­nion : Imagi­nons les candi­dats A, B et C. Votre préfé­rence va nette­ment à A, puis à B et à C, dans cet ordre.

    • Les médias vous disent que A et B sont au coude à coude, C plus loin derrière : La tactique sera donc d’as­su­rer la victoire en votant +2 pour votre candi­dat A et –2 pour son concur­rent B.
    • Les média vous disent que B et C sont au coude à coude : La tactique sera d’évi­ter le pire et de voter un +2 à B et un –2 à C.

    Dans le premier cas, si les médias avaient raison, vous venez, en simu­lant un rejet, de faire élire A alors que B aurait peut être été un meilleur candi­dat pour la nation.

    Mais surtout vous avez peut être été mani­pulé. En vous faisant passer de l’un à l’autre on modi­fie votre voix et on peut tout à fait contrô­ler l’élec­tion de B. Certes, c’est un risque qui existe déjà sur le mode d’élec­tion actuel avec l’émiet­te­ment des voix, mais qui reste bien visible à tous pour l’ins­tant et qui sera bien plus caché et diffi­cile à combattre dans un vote de valeur.

    Le risque du nombre de candi­dats

    L’émiet­te­ment des voix est un des facteurs limi­tants pour le nombre de candi­dats actuels. Ne nous lais­sons pas leur­rer par les pleurs du FN qui simule chaque année une diffi­culté pour obte­nir 500 signa­tures. Si des petits candi­dats réus­sissent à chaque fois à se quali­fier avec des scores de moins de 1 %, c’est que la candi­da­ture est raison­na­ble­ment simple.

    S’il n’y a pas de risques à multi­plier les candi­dats, nous en aurons plus. Les maires donne­ront aussi plus faci­le­ment leurs signa­tures. Même pour les grands partis, pourquoi ne pas présen­ter 5 ou 10 candi­dats ? quels risques ?

    Avoir même 25 candi­dats serait diffi­cile à gérer, mais on en risque plutôt 50 si on en fait rien. Il y a forcé­ment des solu­tions à ces problèmes, mais aucune ne sera parfaite, toutes auront des effets large­ment discu­tables et indui­ront des biais. Je me refuse à évaluer le vote par valeur si on ne me propose pas en même temps des solu­tions à ce problème qu’il créé.

    Secret du vote

    Si nous avons même 15 candi­dats, le nombre de combi­nai­sons possibles dépasse de plusieurs milliers de fois le nombre de votants dans un seul bureau de vote. Pour peu qu’un vote soit « étrange », il devient faci­le­ment unique. Il devient donc réaliste de donner des instruc­tions de vote à des tiers et de pouvoir véri­fier si elles ont été respec­tées. Le secret du vote est donc à risque.

    Pour palier ce risque la seule solu­tion envi­sa­gée est de sépa­rer le vote en plusieurs bulle­tins, un par candi­dat. Le site de promo­tion du vote par valeur propose de sépa­rer le bulle­tin après vidage de l’urne, mais c’est déjà trop tard si on veut éviter une relec­ture par des tiers : Cette sépa­ra­tion doit être faite par l’élec­teur lui-même.

    Quinze candi­dats, c’est quinze votes, quinze enve­loppes, quinze urnes, ne pas se trom­per d’en­ve­loppe et d’urne, iden­ti­fier l’élec­teur à chaque étape, puis vider les quinze urnes pour faire quinze dépouille­ments qui chacun seront un peu plus long que l’ac­tuel pour faire le compte final.

    Je passe le fait qu’il faut cocher des cases et que pour garder un anony­mat on propose un poinçon. Ceux qui ont suivi les débats sur l’élec­tion de Georges W. Bush aux États Unis doivent se rappe­ler que cette solu­tion est juste­ment celle qui a provoqué tant de débats lors des dépouille­ments là bas.

    Simpli­cité

    Certains ont du mal à l’ima­gi­ner, mais le vote actuel est déjà à consi­dé­rer comme diffi­cile. Certains ne comprennent pas le rôle de l’en­ve­loppe, certains n’entrent pas dans l’iso­loir, certains mettent plusieurs bulle­tins, d’autres ne prennent qu’un seul bulle­tin avant de se rendre dans l’iso­loir, on en voit repo­ser les bulle­tins non utili­sés sur la table… j’en passe et des meilleures. Là dessus il faut penser que certains recon­naissent le bulle­tin parce qu’ils ne savent pas lire, et je vous laisse imagi­ner la diffi­culté d’un vote secret pour un non voyant.

    Imagi­nons ensuite qu’il ne faut pas que choi­sir, il va falloir cocher ou poinçon­ner. Combien coche­ront deux cases ou entre les cases parce que c’est « entre 1 et 2 » ? Combien ne compren­dront pas le fonc­tion­ne­ment ? Comment aider ceux qui voient mal ou lisent mal ?

    Le résul­tat très clair des États Unis, c’est que les cartons plein de votes, c’est n’est fran­che­ment pas simple.

    Même en dehors du vote lui même, un procédé de vote complexe c’est la source d’in­nom­brables débats sur la légi­ti­mité de tel ou tel candi­dat qui aura eu moins de votes posi­tifs mais aussi moins de votes néga­tifs, alors que tel autre n’a fina­le­ment eu des rejets que parce qu’il y a eu un appel à vote mili­tant… Le scru­tin actuel est haute­ment criti­cable, mais au moins le résul­tat laisse peu de place au débat.

    Alors oui, on répond à l’émiet­te­ment des candi­dats, mais on est encore trop loin d’une bonne solu­tion pour que le chan­ge­ment vaille le coup à mon avis. C’est d’au­tant plus vrai que les défauts du vote par valeur sont bien moins évidents, et donc bien moins trans­pa­rents.

  • Le logi­ciel de télé­pho­nie mobile qui défie le contrôle des États

    On avance lente­ment, lente­ment. Côté infor­ma­tique cela fait des années que tout devrait être chif­fré et décen­tra­lisé. On sait faire, il ne reste qu’à passer quelques limi­ta­tions admi­nis­tra­tives désuètes et mettre un peu de promo­tion.

    Serval est inté­res­sant mais fina­le­ment il y aurait plus effi­cace à mettre en œuvre à court terme : un chif­frage de bout en bout de la commu­ni­ca­tion.

    Mail, messa­ge­rie, télé­pho­ne… plus rien ne devrait être sans chif­frage. Les risques de dérive on les connait et on les a subit maintes et maintes fois. Les « terro­ristes » eux, savent déjà faire, ce n’est pas le problème.

    Le logi­ciel de télé­pho­nie mobile qui défie le contrôle des États

  • La direc­trice de cabi­net de Frédé­ric Mitter­rand à la FNAC : conflit d’in­té­rêts ?

    Le 12 mars 2012 était promul­guée une loi qui inter­dit de revendre de façon régu­lière des billets de spec­tacles sans y être auto­risé par les produc­teurs ou orga­ni­sa­teurs. Un mois plus tard, la direc­trice de cabi­net de Frédé­ric Mitter­rand quit­tait le minis­tère pour prendre la direc­tion de France Billet au sein de la FNAC et du groupe PPR.

    Fran­che­ment la ques­tion n’est pas que ce soit lié ou non. Le problème c’est que ça casse toute notion de confiance dans les insti­tu­tions. Tant qu’on n’aura pas plus de trans­pa­rence, il est simple­ment impos­sible d’ac­cep­ter ce genre de faits.

    Dans la notion de conflit d’in­té­rêt le problème ce n’est pas que quelqu’un ait abusé de sa posi­tion, sinon c’est de l’abus de confiance, de la corrup­tion ou que sais-je encore. Il s’agit unique­ment d’avoir des inté­rêts diver­gents ou une situa­tion qui rend diffi­cile l’exer­cice d’un poste. Il m’est diffi­cile de dire si ce cas est inter­dit ou pas, mais il devrait l’être.

    La direc­trice de cabi­net de Frédé­ric Mitter­rand à la FNAC : conflit d’in­té­rêts ?