Catégorie : Inclassable

  • Bird Sounds Visua­li­sed

    Bird Sounds Visua­li­sed from Andy Thomas on Vimeo.

    L’his­toire ne dit pas préci­sé­ment comment sont géné­rés ces effets, mais le résul­tat est hypno­tique.

  • Colis­simo en ligne : envoyer un colis depuis sa boîte au lettre

    Mercredi dernier, j’ai appris via un article du Monde relayé sur twit­ter, que l’on pouvait main­te­nant, grâce à La Poste, envoyer des colis en les postant direc­te­ment dans sa boîte au lettre fermée à clé.

    Jean­viet (dans ce qui ressemble à du publi-rédac­tion­nel)

    Ça ressemble à une très bonne idée. Je crois même que dans d’autres pays c’est la norme pour les lettres (le facteur pose ce qu’il apporte, mais aussi prend ce qui est à poster). Bref, ça fait du bien de dire du bien de La Poste.

    Bon, je n’ai pu m’em­pê­cher de rire à celui qui sur Twit­ter propo­sait de lais­ser au facteur un simple avis de passage.

  • #DCAout, merci @adylk, @pat­tes2­ve­lours, @cro­kemy et les autres

    Laurence a la bonne idée d’avoir relancé le défi créa­tif d’août. Certains résul­tats sont fantas­tiques.

    J’adore parti­cu­liè­re­ment les créa­tions d’Au­drey (@adylk), de Pattes de velours (@pat­tes2­ve­lours) et Emy Sartillo (@cro­kemy). Merci à elles trois.

    Arnaud a tout réca­pi­tulé sur un Storify, ça mérite d’y faire un tour. Quelques minia­tures (avec les liens vers l’ori­gi­nal) :

    02 chanson-002

  • Être préparé à jouer les héros

    Des agents de service ont fui, de façon peu glorieuse et proba­ble­ment égoïste. Oh combien est-ce facile de les condam­ner avec le recul et depuis notre cana­pé…

    Êtes vous certain que vous auriez vous-même agi en héros sur l’émo­tion et dans l’ins­tant ?

    Sauf à être préparé, on ne réflé­chit pas. L’ins­tinct est de se cacher ou de fuir. En fait même ça n’est pas donné à tout le monde, la majo­rité restant proba­ble­ment bloqué à ne pas savoir quoi faire. Peu de gens ont un réflexe intel­li­gent autre­ment que par chance. Encore moins se comportent en héros.

    Moi je n’en sais rien. J’ai­me­rais me voir en héros, croire que je pour­rais être altruiste dans un tel moment, mais ça a toutes les chances d’être un rêve et une illu­sion. Je ne le saurai proba­ble­ment jamais, sauf à me retrou­ver dans une telle situa­tion. Vous non plus proba­ble­ment. Restons humbles s’il vous plaît.

    Bref, deux agents non formés ont réagi comme tout le monde et fui, poten­tiel­le­ment au détri­ment d’autres, irra­tion­nel­le­ment. Deux mili­taires formés et condi­tion­nés ont réagit autre­ment. Présenté ainsi, est-ce que ça mérite vrai­ment la lapi­da­tion sur les réseaux sociaux ?


    Mais puisque tout le monde se sent l’âme d’un héros au point de blâmer ceux qui ne l’ont pas été, cher­chons à savoir ce que ces deux agents auraient pu faire de ration­nel :

    1. Courir en direc­tion des tireurs pour aider à les maîtri­ser
    2. Faire rempart de votre corps
    3. Ne pas ouvrir le compar­ti­ment de service, rester avec les passa­gers
    4. Ouvrir le compar­ti­ment de service mais ne pas le fermer
    5. Ouvrir le compar­ti­ment, faire entrer des gens avec vous, refer­mer ensuite
    6. Ouvrir le compar­ti­ment, faire entrer des gens, lais­ser votre place et refer­mer.

    Je fais l’im­passe sur la 1. Il faudrait être préparé et formé à ça, et pour avoir le réflexe de le faire, et pour en avoir la capa­cité. Ça peut même déclen­cher une horreur qui n’au­rait pas eu lieu, qui sait ? Même les mili­taires qui ont fina­le­ment agi, ne l’au­raient peut être pas fait s’ils avaient été loin et sans armes dans un autre compar­ti­ment.

    La 2 et la 3 sont tota­le­ment inutiles pour tout le monde, ça n’ap­porte rien à personne. Le seul inté­rêt est de gagner une belle épitaphe, peut-être une médaille post­hume.

    La 4 est crétine. Le seul inté­rêt du compar­ti­ment de service est de pouvoir le fermer, sinon c’est juste quelques mètres d’im­passe en plus, sans aucune protec­tion.

    Il reste la 5 pour les gens normaux et la 6 pour les héros. Déjà vous note­rez qu’on commence à élabo­rer un plan construit, ce qui demande d’agir ration­nel­le­ment. On en demande clai­re­ment plus qu’il n’est possible d’en exiger vue la situa­tion.

    Imagi­nons quand même ces 5 et 6 :

    Si on prend trop de temps avant de refer­mer la manœuvre est inutile, voire contre produc­tive. Ration­nel­le­ment il est impos­sible de savoir de quel temps on dispose, c’est jouer au poker. Dans la réalité on a peur de se faire tirer dessus, l’ur­gence ressen­tie est proba­ble­ment à la seconde, donc invi­ter des gens c’est se lancer dans quelque chose qui demande un sacré sacri­fice.

    Imagi­nons tout de même ce sacri­fice. Combien de personnes prenons-nous ? Serez-vous intel­lec­tuel­le­ment assez forts pour dire « non, tu restes de l’autre côté » à la personne suivante ? Fermer dans sa fuite est une chose mais le faire avec le recul d’une réflexion en est une autre.

    Imagi­nons que vous soyez ration­nel et assez calme ou froid pour dire stop. Serez-vous aussi assez fort physique­ment ? Vous pensez bien que les passa­gers qui sont en train de faire la queue ne vont pas vous lais­ser genti­ment fermer la porte. En fait sous la pres­sion il est peu probable que même nos deux mili­taires en seraient inca­pables. Sous une fuite enga­gée, les tiers seront prêts à vous marcher dessus pour sauver leur vie.

    Bref, ils ont agi de façon lâche, irra­tion­nelle et égoïste. Non seule­ment je ne me sens pas le droit de leur repro­cher vue la situa­tion, non seule­ment je ne sais pas comment j’au­rais moi-même pu réagir (si tant est que j’au­rais réagi tout court), mais même ici avec le recul depuis mon canapé je suis inca­pable de dire quelle aurait été une bonne réac­tion réaliste.

    Alors la lapi­da­tion, évitez s’il vous plait. Un peu de compas­sion. Ces deux agents, comme les passa­gers, ont proba­ble­ment vécu un trau­ma­tisme que vous n’au­rez jamais dans votre vie.

  • Vends ou donne, sur Lyon, sport – chat – bébé

    Je vends ou donne (suivant), à empor­ter sur Lyon, élec­tro­mé­na­ger, affaires de sport, de chat et de bébé. Tout est en bon ou très bon état si ce n’est pas précisé. À vous de faire une offre (les photos sont à la fin du billet) :

    Sport

    • Une paire de roller poin­ture 43, noir gris et rouge, ache­tée entre 100 et 150 € à Décath­lon, modèle Roller­blade Astro 500. Très peu servie (une dizaine de sorties maxi)
    • Une paire de roller poin­ture 38, grise avec pointes de orange, ache­tée dans les 150 €, modèle Powers­lide Cell II (orienté frees­kate). Quasi­ment pas servie (deux ou trois sorties).
    • Deux sets de protec­tions noires Decath­lon pour poignets, coudes et genoux, un taille XL (peu servi) et un taille M (quasi­ment pas servis)
    • Deux casques roller légers, gris mat, Decath­lon Fitness 300, un taille 54–58 et un taille 56–58, états neufs (aucun choc, aucune rayure)

    Chat

    • Un arbre à chat (grand, deux niveau, génial d’après mon ancien chat :)
    • Une litière fermée à porte battante, spacieuse, avec pelle dans un range­ment inté­gré pour ne pas la perdre (magique), état usagé
    • Une caisse de trans­port (pas sexy mais homo­lo­guée trans­ports, du moins nous l’avions prise pour ça).
    • Un hamac à chat en four­rure/moquette marron : ça se fixe sur le radia­teur et ça offre un espace hori­zon­tal collé au radia­teur sur lequel le matou peut se poser au chaud. Ça ne prend pas de place (ça peut même se plier au range­ment) et c’est l’en­droit préféré de la bête ensuite.

    Bébé

    • Une table à langer pliable en plas­tique bleu, robuste, hauteur réglable, avec espace de range­ment en bas. Une mousse/cous­sin stan­dard doit être mise dessus (le notre n’est plus en état d’être donné, donc il ne reste que le plas­tique de la table à langer).
    • Quelques jouets divers, en vrac, âge 1 à 3 ans.

    Élec­tro­mé­na­ger

    • Une cuisi­nière gaz Inde­sit 4 feux (dont une plaque élec­trique) avec four (élec­trique) et range­ments en bas.
    • Un réfri­gé­ra­teur Inde­sit avec porte inver­sable, grand espace frigo (4 niveau + bac à légume, autant dans la porte), espace congé­la­teur dédié en haut (deux niveaux), joints nickel

  • Ce n’est pas une ques­tion d’hu­mour

    Elle renverse son dessert sur sa jupe toute neuve. Hugo lui lance le désor­mais fameux « elle a la trem­blotte, c’est trem­blot­tine ! » avant que tout le monde n’en rie de bon cœur. Elle aussi. Pas de réelle méchan­ceté, juste de l’hu­mour, même si un peu bête.

    On parle de trem­blot­tine quand quelqu’un rate un jet évident au sport ou quand quelqu’un fait tomber quelque chose à terre. On en fait même des blagues, certaines assez drôles et bien pensées, d’autres basiques mais qui fonc­tionnent quand même.

    C’est de l’hu­mour, et personne ne cible vrai­ment Juliette, mais tout le monde fait quand même réfé­rence à elle.

    Au fur et à mesure c’est vécu comme du harcè­le­ment, même si personne n’a cette inten­tion. Elle ne peut plus échap­per à l’évo­ca­tion du person­nage qui a été créé à côté d’elle. La petite Juliette a bien tenté d’y mettre le holà mais elle s’est vite fait rétorquer que ce n’était que de l’hu­mour, qu’elle devait accep­ter le second degré.

    Depuis, les élèves ne la choi­sissent plus au sport pour consti­tuer les équipes. Même l’ins­ti­tu­trice et les parents ne font plus appel à elle quand ils ont besoin d’un volon­taire pour une tâche déli­cate. Elle n’est pas plus mauvaise qu’une autre en sport et est même plus atten­tion­née que la moyenne, tout le monde le recon­nait quand on le demande sérieu­se­ment, mais l’in­cons­cient joue à plein.

    L’an­née dernière elle a perdu tous ses moyens sur une tâche d’adresse à réali­ser devant une foule, parce qu’elle s’est mis une pres­sion forte à devoir prou­ver qu’elle n’était pas trem­blot­ti­ne… ce qui a juste­ment montré le contraire a ses cama­rades.

    Aujourd’­hui elle évite de se mettre dans une telle situa­tion. Même si elle sait que c’est juste une étiquette, elle a inté­gré qu’elle n’est peut être pas aussi adroite que les autres, qu’elle n’a pas forcé­ment matière à viser les travaux d’adresse. De toutes façons on ne lui donne­rait pas, pas sans qu’elle prouve deux fois plus que les autres qu’elle y a droit.

    Aujourd’­hui, non seule­ment elle n’est pas adroite, mais en plus elle manque d’hu­mour.


    Nous avons tous connue un ou une trem­blot­tine à l’école, ou quelle que soit la moque­rie en jeu. Certai­ne­ment plusieurs même. Nous ne faisons pour­tant pas mieux à l’âge adulte. Nous passons juste à une autre échelle, mieux accep­tée, moins person­nelle.

    * * *

    J’ai vécu des années sans comprendre, reje­tant ceux qui expliquaient jour après jour, parfois patiem­ment et poli­ment. Il est telle­ment facile de croire que ce sont les autres qui ne comprennent rien.

    Depuis que le cap de la compré­hen­sion est passé, j’ai beau­coup de compas­sion pour ceux qui conti­nuent, inlas­sa­ble­ment, à tenter d’ex­pliquer encore et toujours la même chose, avec patience. Merci à vous, fémi­nistes, d’avoir fait entrer ça dans ma caboche il y a quelques années, à force de répé­ti­tion et de calmes expli­ca­tions polies. Je ne sais pas si j’au­rais eu votre courage.

    * * *

    Est-ce de l’hu­mour, du second degré ? Peu importe. C’est une réponse à côté de la plaque. Personne n’est là pour juger si c’est drôle ou pas. Le problème c’est de renfor­cer toujours la même fausse image jusqu’à en faire un harcè­le­ment, même s’il est invo­lon­taire. Les dommages humains sont réels, et abso­lu­ment pas aussi légers que la bonne blague.

    On peut certes rire de tout, mais on a aussi une respon­sa­bi­lité quand on renforce encore et toujours les mêmes faux stéréo­types, quand outre l’hu­mour on contri­bue aussi au harcè­le­ment. L’im­pact est réel, concret, durable, bien plus que le sourire obtenu pendant 5 secondes.

    Il y en a aussi quelques uns sur les bruns et les hommes ? Possible, mais pas autant, et c’est surtout oublier que le même mot d’hu­mour n’a pas du tout la même portée et le même impact quand il s’ap­plique au domi­nant ou au dominé.

    Notre droit à rire de tout est-il vrai­ment plus impor­tant que leur droit à vivre sans harcè­le­ment, préjugé ou discri­mi­na­tion, quand bien même ce serait invo­lon­taire et incons­cient ? Fina­le­ment, c’est un peu ça la ques­tion.

    Si je ne rigole pas à ces blagues, si je soutiens l’agaçant person­nage qui parle de sexisme, si moi même je joue les rabats-joie, ce n’est pas une ques­tion d’hu­mour ou de second degré, c’est une ques­tion de société dans laquelle je souhaite vivre.

    * * *

    Je ne suis pas d’ac­cord avec tout, surtout sur les solu­tions à appor­ter. Je fais aussi mes erreurs, ai parfois des mots malve­nus. Je ne suis pas forcé­ment meilleur qu’un autre.

    Parfois je les regrette rapi­de­ment. Parfois je refuse de voir et d’en­tendre. Pouvoir être léger en restant aveugle au reste est telle­ment confor­ta­ble…, surtout quand on est soi-même bien à l’abri. Il m’ar­rive même proba­ble­ment de parfois reje­ter ceux qui me le font remarquer, ces gens patients et coura­geux. J’es­père juste que c’est de plus en plus rare.

    On ne sort simple­ment pas d’un claque­ment de doigts d’une ornière construite pendant des années. On y revient dès qu’on ne fait pas atten­tion. L’im­por­tant pour moi est déjà de cher­cher acti­ve­ment à en sortir.

    Je n’ai aucun dédain à casser le rire. S’il me manque trop souvent le courage de ne pas lais­ser faire, au risque de partir dans une trop longue embrouille, je n’ai au moins simple­ment aucune envie de parti­ci­per. Lais­sez-moi ça.

    J’ad­mire ceux qui réagissent et expliquent, de façon construc­tive polie et patiente, tout en sachant qu’ils vont quand même passer pour les casse-pieds de service, pour ne pas dire pire. Merci à eux. Merci à vous.

  • Archi­vage sans papier

    J’ai trois gros dossiers en cours, le genre qui se mettent dans des chemises en carton à 3cm ou 5cm d’épais­seur. Chaque nouveau docu­ment est d’abord numé­risé et classé.

    J’ai donc la copie de tout ce qui tran­site. C’est autant pour éviter la perte des origi­naux que par faci­lité de gestion, capa­cité de me réfé­rer faci­le­ment aux conte­nus.

    Et là depuis deux semaines revient ma vieille marotte de passer au tout numé­risé. Pas vrai­ment de me sépa­rer du papier – vu que l’ad­mi­nis­tra­tion demande encore des origi­naux – mais de modi­fier mon proces­sus, mon archi­va­ge… de consi­dé­rer d’abord le numé­risé et de n’al­ler cher­cher la copie papier au fond d’un carton ou d’un coffre qu’en cas de besoin impé­rieux.

    Je cherche des expé­rience et j’en trouve peu. On me parle d’Ever­note mais c’est une réponse tech­nique. J’en cherche une orga­ni­sa­tion­nelle. Seul lien un peu tangible : un feed­back de 2012.

    Au niveau du scan­ner les petits scan­ner à défi­le­ment ont l’air assez top main­te­nant. Bonne qualité, très compact, recto-verso en une passe. Certains ont même un char­geur avec la possi­bi­lité de conca­té­ner d’of­fice dans un seul fichier PDF sans que ce soit fait en manuel, voire un stockage local et une synchro­ni­sa­tion WIFI. Reste qu’à 350 € le haut de gamme, ça vaut le coup d’ex­plo­rer un peu.

    Et le papier, on en fait quoi ? On conti­nue de clas­ser en détail ? On sépare en grosse caté­go­ries et on laisse en vrac à l’in­té­rieur ? On classe unique­ment par date de numé­ri­sa­tion pour retrou­ver plus tard ? ou par date de cour­rier ? ou par date de fin de conser­va­tion ? Faut-il les numé­ro­ter pour bien garder une liai­son entre le numé­rique et le papier ? Gardé à la cave ou à distance ? etc.

    Et le numé­rique ? Quid des clas­se­ments semi-auto­ma­tiques ? L’OCR est-il vrai­ment utile pour la recherche ou est-ce que le faible contenu textuel de la plupart des cour­riers rend ça sans effet ? Je passe du temps à clas­ser en détail ou par grosse caté­go­rie ? Comment est-ce que j’as­sure la péren­nité de mon clas­se­ment et de mon cata­logue (voire de mon indexa­tion) si ça passe par un logi­ciel et pas simple­ment par une hiérar­chie de dossiers ?

    Et en pratique, sur quoi le faites-vous ? où est-ce utile et où est-ce super­flu ? allez-vous souvent cher­cher les origi­naux papier ? Que numé­ri­ser et que ne pas numé­ri­ser ? Télé­char­gez-vous aussi les docu­ments qui sont déjà numé­riques et en ligne pour complé­ter et assu­rer l’ar­chi­vage ? si oui, comment ne pas y passer trop de temps et ne pas oublier ?

    Bref, nommer des logi­ciels est bien la dernière de mes inter­ro­ga­tions, mais j’ai bien envie de passer le pas si j’ar­rive à trou­ver quelques personnes qui me partagent leur expé­rience.

  • Le chant des sirènes

    Et donc, alors que je travaillais tranquille­ment dans mon bureau, j’en­tends soudai­ne­ment le bruit des sirènes d’alarme des pompiers… Je regarde ma montre : il est 15h13, et nous ne sommes pas le 1er mercredi du mois !

    J’écoute atten­ti­ve­ment le signal d’alarme : cinq hulu­le­ments sinistres d’en­vi­ron sept secondes. Le tout répété plusieurs fois…

    Il se passe quelque chose.
    Il se passe quelque chose, mais je ne sais pas quoi !

    — Zythom

    Tout ça est impor­tant. Le réseau natio­nal d’alerte n’est pas qu’un vieux reste de la guerre mondiale. Ça sert réel­le­ment pour ceux qui ont des indus­tries dange­reuses à portée (parfois sans le savoir) ou pour tout type d’ac­ci­dent chimique par exemple. Si vous n’en­ten­dez rien le premier mercredi du mois, et encore plus si ce silence est un fait nouveau : signa­lez-le en mairie.

    Zythom a la chance d’avoir un réseau entre­tenu. Malheu­reu­se­ment ce réseau se dégrade jour après jour, faute d’un accord entre l’opé­ra­teur histo­rique (France Tele­com) et le minis­tère de l’in­té­rieur sur qui paye la main­te­nance.

    Trois sirènes de 45 secondes espa­cées de 5 secondes, c’est une alerte réelle, même le premier mercredi du mois. Elle néces­site de rejoindre un endroit clos venti­la­tion arrê­tée. La suite se passe à la radio (et pas au télé­phone ou sur Inter­net). Les tests c’est – norma­le­ment – une sirène unique d’une minute.

  • Pourquoi vous perdez toujours aux machines à pinces des fêtes foraines

    Les machines avec les pinces qui permettent d’es­sayer d’at­tra­per des peluches ou des lots en échange d’une pièce sont omni­pré­sentes dans les fêtes foraines mais on y gagne rare­ment quelque chose.
    Naïve­ment je croyais que les pinces étaient juste conçues avec un jeu méca­nique qui faisait qu’elles avaient tendance à ne pas attra­per ou à relâ­cher malen­con­treu­se­ment le prix avant de l’avoir ramené à bon port et que les prix étaient dispo­sés de façon à être diffi­ciles à attra­per.

    […]

    Pour plus de simpli­cité, le proprié­taire peut aussi rentrer dans la machine la valeur moyenne des lots, le prix d’une partie et le pour­cen­tage de profit qu’il souhaite. La machine va calcu­ler auto­ma­tique­ment exac­te­ment combien de fois elle doit permettre aux joueurs de gagner pour atteindre le rende­ment souhaité.

    — La boite verte

    Ça mérite sérieu­se­ment une inter­ven­tion de la répres­sion des fraudes ce truc… en plus c’est telle­ment évident…

  • « mais c’était pour un test » – Cera Inte­rac­tive

    @CeraIn­te­rac­tive « Avec vos photos, on n’a pas envie de deman­der un devis pour un site mais plutôt : « c’est combien ? » »

    Adressé à un groupe de profes­sion­nels. Polé­mique s’en est suivie, assez agres­sive envers l’agence Cera Inte­rac­tive.

    Voilà qu’aujourd’­hui les mêmes publient deux pages sur leur analyse d’un bad buzz (résumé : ça améliore le réfé­ren­ce­ment), décla­rant que tout ceci n’était pas un déra­page de leur part mais une étude scien­ti­fique.

    Mettons qu’on les croit, et qu’on lise plus loin :

    Il est évident, et nous le crions bien haut et fort, que ce type de compor­te­ment est complè­te­ment inac­cep­table hors contexte.

    Bien sûr, cette expé­rience a occa­sionné des dégâts colla­té­raux qui étaient prévi­sibles mais qui vont être immé­dia­te­ment répa­rés par nos excuses auprès de cette inter­naute accu­sée injus­te­ment de faire commerce de son corps. […] nous espé­rons sincè­re­ment que tout ce ramdam voulu et anti­cipé n’a pas causé trop de tort aux personnes concer­nées […] veuillez accep­ter nos franches excuses.

    Sauf que non, ce type de compor­te­ment est complè­te­ment inac­cep­table. Dans tous les contextes, celui-ci compris.

    Vous venez juste de montrer que pour vous une étude réduite de deux pages justi­fiait d’inju­rier ainsi des tiers qui n’ont rien demandé et de leur porter un préju­dice que vous décri­vez vous-même comme prévi­sible.

    Bref, vous ne venez pas de montrer vos compé­tences en commu­ni­ca­tion de crise (d’au­tant que fran­che­ment… votre réac­tion…), vous venez juste de montrer votre absence d’éthique et de respect d’au­trui.

    Et si vous croyez que des excuses réparent tout, surtout formu­lées ainsi  – c’est à dire sans regret d’avoir procédé ainsi mais unique­ment pour la forme de poli­tesse en croyant que ça va tout éteindre – vous êtes de bien mauvais conseils en commu­ni­ca­tion.

    Et oui, écrire ce billet c’est aussi un peu entrer dans leur jeu, et ils se font un plai­sir de renvoyer vers leur liste de profils qui réagissent aux bad buzz, mais ne rien dire c’est aussi dire que ce type de compor­te­ments est accep­table et que les auteurs s’en sorti­ront sans dommage.